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Christian Magne Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

N°508, 17 aout 2015   Si vous ne voyez pas correctement cette page, cliquez ici

La Revue de Presse du lundi...

> Restructurations à Air France : le principal syndicat de pilotes attaqué par la direction

(source le parisien) 14 aout - La procédure judiciaire opposant Air France au (...) SNPL, sur la mise en œuvre du plan de restructuration «Transform», va se poursuivre, la direction ayant assigné le syndicat au fond.

La direction d'Air France avait annoncé à la mi-juin le lancement d'une action en référé (procédure d'urgence) afin d'obtenir la mise en œuvre des dernières mesures du plan de restructuration «Transform 2015», dont l'application est bloquée, selon elle, par le SNPL. Le syndicat fait valoir de son côté que les contreparties promises par la compagnie n'ont pas été respectées.

Le blocage entre les pilotes et la direction porte notamment sur l'évolution des règles de rémunération, la baisse de la majoration des heures de nuit et la composition des équipages. Début juillet, le juge des référés du tribunal de Bobigny s'était déclaré incompétent et avait renvoyé la procédure au fond. Depuis, la procédure semblait être suspendue, les discussions ayant repris entre le SNPL (65% des voix chez les pilotes) et Air France.

«Nous avons reçu l'assignation», a indiqué Véronique Damon, secrétaire générale du SNPL Air France. L'audience au fond est prévue le 17 septembre au tribunal de grande instance de Bobigny, a-t-elle précisé. «La direction voudrait bloquer toute possibilité de négociations, toute possibilité de signature, toute possibilité d'évolution, qu'elle ne ferait pas autrement», a ajouté Mme Damon, en se disant «très étonnée de la manière dont se passe le dialogue social».

La direction de la compagnie aérienne a confirmé «avoir repris jeudi la procédure au fond» et a dit le «regretter». Selon Air France, le SNPL n'a pas saisi l'opportunité d'aboutir à une solution par la voie du dialogue.

Mon commentaire : De nombreux lecteurs me font remonter leur exaspération face à cette situation. A KLM, comme à Air France, "on attend les pilotes"... Les syndicats sol et PNC de KLM se sont engagés, sur quelques trimestres, dans les démarches du plan Perform, à la condition que les pilotes de KLM s'engagent également. On imagine aisément que les syndicats de KLM vérifieront si les syndicats d'AF s'engagent aussi, avant de poursuivre leurs efforts sur la durée du plan Perform 2020 ! Et du côté d'AF, les syndicats sol et PNC attendent toujours que les pilotes terminent leurs engagements pris en 2012 dans le plan Transform.

Avec des décisions à prendre fin septembre, il importe que les salariés soient au plus proche contact des syndicats. Pilotes ou non. La situation difficile que nous traversons n'est pas perçue par tous les salariés du groupe de la même façon. Certains imaginent que nos soi-disant problèmes sont fictifs, que nos résultats financiers sont bons, voire truqués pour apparaitre mauvais... D'autres nous imaginent au contraire au bord du dépôt de bilan... beaucoup admettent que des efforts sont nécessaires mais les verraient bien fournis par d'autres... Certains comptent sur l'État pour venir à notre secours, comme en 1994 (*).

Visions multiples, donc. Les syndicats devront prendre des décisions fin septembre et mieux vaudrait qu'ils les prennent en bonne harmonie avec leurs adhérents, et, si possible, avec la majorité des salariés. Être syndiqué ou non, c'est la liberté de chacun, mais c'est tout de même plus difficile de faire partager ses aspirations et revendications lorsqu'on ne l'est pas.

(*) En 1994, l'État aida Air France à sortir de l'ornière, mais ce ne fut pas "gratuit" pour les salariés : 5 000 emplois ont été supprimés pendant que la productivité augmentait de 30%.

> Ryanair se rêve en géant du voyage sur le net

(source La Tribune) 11 aout - La compagnie irlandaise aura bientôt son propre comparateur de vols. Mais son ambition est encore plus vaste : griller Booking.com, et proposer une place marché entièrement dédiée au voyage et aux loisirs.

Ryanair veut partir à l'assaut des agences de voyages en ligne. La compagnie low-cost a en effet l'intention de proposer un système de comparaison des prix des vols sur son nouveau site, qui sera lancé à l'automne, a annoncé son directeur général.

Beaucoup de billets vendus après la case comparateur

Soucieuse de ne pas devenir dépendante de moteurs de recherche spécialisés dans les voyages comme Skyscanner.com ou Google Flights pour la vente de billets, la compagnie irlandaise procède à une refonte totale de son site internet Ryanair.com, dont le principal élément sera un comparateur de vols.

Pour l'instant, Ryanair vend 95% de ses billets sur son propre site mais une proportion significative provient d'internautes aiguillés vers le site après être passés par un comparateur de vols. "Nous voulons être le perturbateur qui arrive et dérange les perturbateurs initiaux", a déclaré à Reuters Michael O'Leary, le directeur général de Ryanair.

Air France ne délivrera aucune données

Pour alimenter son comparateur, la compagnie irlandaise a proposé à Air France-KLM, EasyJet, IAG , maison-mère de British Airways et Iberia, et Lufthansa d'échanger en temps réel leurs données sur les prix des billets.

Air France-KLM et EasyJet ayant déjà décliné cette proposition, Ryanair envisage de "récupérer" ces données via des outils internet sans la permission des compagnies concernées, a dit Michael O'Leary. Outre le comparateur de vols, ce site proposera également des avis de consommateurs, à l'image de Tripadvisor.

S'attaquer à Booking.com

"Nous voulons devenir l'équivalent d'Amazon.com pour le secteur du voyage en Europe, avec toute une série de services supplémentaires : comparateur de prix, hôtel à prix réduit, billets pour des matchs de football à tarif préférentiel, billets pour des concerts", a dit Michael O'Leary à Reuters.

La compagnie propose déjà des réservations de chambre d'hôtel dans le cadre d'un partenariat avec Booking.com, filiale de Priceline Group, mais Michael O'Leary a expliqué que Ryanair souhaitait désormais devenir un distributeur direct de chambres vacantes moyennant une commission moins élevée que celle que les centrales de réservation hôtelières - comme Booking.com et Hotels.com, un site d'Expedia -imposent aux hôteliers.

Comme Amazon.com, le site récoltera également des données détaillées sur ses utilisateurs, afin de proposer des offres ciblées et géolocalisées par courrier électronique et via l'application Ryanair.

Lufthansa, qui cherche également à attirer davantage de clients sur son propre site, a opté pour une approche différente et applique une taxe aux réservations effectuées par le biais de système globaux de gestion des réservations comme Amadeus, Sabre ou Travelport.

Mon commentaire : L'un des plus grands défis qui se présentent aux compagnies aériennes est posé par des intermédiaires s'installant entre le passager et les compagnies. Il en existe déjà de nombreux spécialisés dans la réservation (Amadeus, Galileo...), la recherche sur Internet (Google...), la comparaison (Kayak...), sans compter des organismes qui seraient prêts à acheter à leurs conditions les sièges/avions en masse.

La réaction de Lufthansa s'inscrit dans cette démarche visant à se passer d'intermédiaires.

Ryanair parait choisir une autre tactique : faire elle-même ce que cherchent à faire tous ces intermédiaires. Un chalenge !

> Ryanair envisage un accord interligne avec IAG

(source journal de l'aviation) 12 aout - La transformation de Ryanair pourrait bientôt franchir une nouvelle étape. Michael O’Leary, son président, a indiqué le 10 août à l’agence Reuters qu’il était en négociations avec IAG et Aer Lingus pour établir des accords interligne. La low-cost réaliserait ainsi des vols d’apport pour ses partenaires.

Aucun accord n’a encore été conclu mais un tel partenariat pourrait être mis en place avec Aer Lingus dès le mois de novembre. Des discussions seraient également en cours avec Virgin Atlantic, Norwegian et TAP.

Michael O’Leary estime que cette activité devrait être marginale dans les opérations de Ryanair mais que les low-cost pourraient à terme acheminer la moitié des passagers des vols long-courrier.

La signature d’un accord interligne serait un grand pas encore jamais franchi dans l’histoire de Ryanair. La compagnie irlandaise s’est toujours montrée réticente en raison des compensations qu’elle aurait pu devoir verser pour des connexions manquées. Ici, les passagers achèteraient leurs billets auprès de la compagnie assurant le vol long-courrier, qui serait ainsi responsable de l’enregistrement, des bagages et des transferts.

> Eurowings Europe est née, le long-courrier prometteur

(source air journal) 12 aout - La compagnie aérienne Lufthansa a annoncé la création de la société Eurowings Europe GmbH en Autriche, qui servira de base à la croissance de sa filiale low cost avec l’établissement de plusieurs bases en Europe, et l’ouverture du recrutement de pilotes, hôtesses de l’air et stewards. Les réservations de billets d’avion sur les lignes long-courrier sont en outre prometteuses, à trois mois de l’inauguration des premières liaisons au départ de l’aéroport de Cologne-Bonn.

Dans son communiqué du 11 aout 2015, la compagnie nationale allemande précise que sa nouvelle filiale Eurowings Europe a été fondée la veille, et préparer le lancement de ses opérations avec en particulier le recrutement de pilotes et de personnel de cabine. Ces emplois sont initialement proposés en interne afin de « donner la priorité aux pilotes du groupe Lufthansa et à ceux qui ont terminé leur formation à Brême et attendent de nouveaux postes ». A partir de la mi-aout, les offres d’emploi de pilotes seront ouvertes à l’extérieur du groupe ; il faudra attendre la mi-septembre pour que commence le recrutement des PNC. La rémunération des employés d’Eurowings Europe « sera alignée sur les autres compagnies du groupe », précise encore Lufthansa, mais « tiendront compte des conditions particulières et des défis du secteur low cost, particulièrement en termes de productivité et de fluctuation saisonnière de la demande ». Les packages de rémunération incluront des efforts particuliers sur les pensions : en plus d’une contribution de l’employeur équivalente à 2% du salaire de base, Eurowings ajoutera 0,5% pour tout employé qui contribue volontairement à hauteur de 1% au fonds de retraite.

Rappelons que la première base d’Eurowings hors d’Allemagne sera à l’aéroport de Vienne-Schwechat, d’où la low cost lancera le 9 novembre un vol quotidien vers Barcelone, six rotations hebdomadaires vers Londres-Stansted et trois vers Palma de Majorque ou Rome. Ces routes seront opérées à bord d’Airbus A320 par Austrian Airlines, qui pourra proposer ces lignes sous code OS.

Côté long-courrier, Eurowings ne débutera ses opérations qu’en novembre prochain, reliant initialement sa base dans l’aéroport de Cologne-Bonn à Dubaï, la Thaïlande et les Caraïbes. Mais le directeur exécutif de Lufthansa (...) affirme que la nouvelle filiale « est déjà populaire auprès des clients », et que les ventes pour des vols long-courriers « à un prix attractif » ont connu un « début prometteur ». Comme le confirme la demande des clients, « ce que nous offrons ici est un produit long-courrier extrêmement attractif », souligne le dirigeant, même si le choix de Cologne-Bonn et de la Rhénanie du Nord-Westphalie « s’avère prudent » (de fait aucune des sept destinations annoncées, Dubaï, Bangkok, Phuket, Cancun, Puerto Plata, Punta Cana et Varadero, ne souffre d’une concurrence directe). Les deux premiers Airbus A330-200 d’Eurowings arriveront début novembre à Cologne-Bonn, cinq autres étant attendus d’ici 2017. Ils seront exploités par SunExpress Deutschland, la coentreprise de Lufthansa et Turkish Airlines, et configurés pour accueillir 21 passagers en classe Best, 46 en More Comfort et 243 en Basic/Smart.

Lufthansa rappelle également qu’Eurowings adoptera les « concepts économiques et marketing qui ont fait leurs preuves » de Germanwings, qu’elle remplace progressivement sur le réseau moyen-courrier hors des hubs de Francfort et Munich, avant de l’englober définitivement.

Mon commentaire :  Lufthansa monte en gamme sous sa marque et étend ses prestations low cost y compris vers le long-courrier.

Faut-il développer des vols long-courrier rentables à très bas prix ? sous quelle marque ? avec quels avions ? au départ de quelles bases ? vers quelles destinations ? Voilà des questions que se posent les compagnies aériennes. Jusqu'ici les compagnies majeures ont tâté la température de l'eau d'un pied discret. Rares sont les tentatives couronnées de succès que ce soit pour du long-courrier à bas prix de type loisir, ou de type classe affaires. Un exercice d'autant plus risqué que les compagnies du Golfe proposent leurs vols LC à des prix très compétitifs, grâce à l'appui de leurs États respectifs.

Ainsi, la généralisation du long-courrier low cost n'est pas pour demain, mais la multiplication d'initiatives de portée limitée, comme celle de Lufthansa, est à craindre.

> Lufthansa : le trafic passager grimpe de 6,4% en juillet

Francfort (source awp/afp) 11 aout - Le géant allemand du transport aérien Lufthansa a vu son trafic passagers grimper de 6,4% sur un an en juillet, en "passagers kilomètre transportés" (PKT), sur fond de nette baisse des prix des billets (...).

En volume, l'ensemble des compagnies du groupe (Lufthansa, Germanwings, Swiss et Austrian Airlines) ont transporté 10,99 millions de passagers le mois dernier, soit 4,6% de plus qu'en juillet 2014 (...).

Le taux de remplissage des avions du groupe a également augmenté de 2,3 points sur un an, à 86,9%. Une croissance soutenue par "toutes les régions" du monde (...).

"L'environnement de prix est ressorti en nette baisse comparé à l'année précédente en raison des effets de change", a de nouveau remarqué le groupe, comme il le fait depuis plusieurs mois.

Lufthansa fait notamment face à une concurrence féroce de la part des compagnies low-cost, de celles du Golfe et de Turkish Airlines.

En données PKT, le trafic de la division Passage, qui regroupe la compagnie Lufthansa et sa filiale à prix modérés Germanwings, a augmenté de 7% sur un an, alors que le nombre de vols a progressé de 0,5%.

Swiss a vu son trafic progresser de 5,5% et Austrian Airlines de 3%.

L'activité de transport de fret Lufthansa Cargo a elle enregistré une baisse de son trafic de 4,2% en tonne kilomètre, pour un tonnage en repli de 3,7% (...).

Mon commentaire : On constate encore ce mois-ci qu'Air France-KLM a décroché par rapport à ses rivaux européens : +3% de trafic pour nous, quand le groupe Lufthansa a fait +6,4% et IAG +9,4%.

Notons que Lufthansa souffre comme nous sur son activité fret, mais dans une moindre proportion.

> GOL pénalisé par l'économie brésilienne

(source Boursier.com) 14 aout - GOL Linhas Aereas Inteligentes pourrait revoir le rythme d'expansion de sa flotte afin de faire face à un environnement local peu porteur. La compagnie aérienne, partenaire d'Air France KLM au Brésil, a essuyé une perte opérationnelle de 251,1 millions de reals au deuxième trimestre contre un profit de 37,8 MR un an plus tôt.

La perte nette ressort à 354,9 MR contre un déficit de 145 MR un an auparavant pour des revenus en repli de 10,3% à 2,27 MdsR. Le trafic a progressé de 1,7% avec 9,34 millions de personnes transportées tandis que le coefficient d'occupation a augmenté de 1,6 point de pourcentage à 76,8%.

Mon commentaire : La comparaison entre l'accroissement du trafic (+1,7%) et la chute du chiffre d'affaire (-10,3%) montre la violence de la baisse de la recette unitaire au Brésil. Gol, notre partenaire, n'est pas la seule touchée. Nos vols de et vers ce pays le sont également.

> Bagage cabine easyJet : les premiers seront... les premiers

(source easy voyage) 11 aout - La compagnie low-cost easyJet a mis fin à sa politique de bagages cabine garantie. Désormais, sur les avions très fréquentés, les passagers peuvent voir leur bagage cabine finir en soute quelques minutes seulement avant le départ. (...)

Même après avoir cédé au rituel consistant à sortir le mètre ruban pour être sûr que le bagage cabine que l'on s'apprête à remplir n'excède pas les dimensions rédhibitoires qui l'enverront directement en soute, avec supplément off course !, rien ne garantit que ledit bagage de moins de 50 x 40 x 20 centimètres (dimensions maximales pour easyJet) n'y passe tout de même son voyage.

En effet, la compagnie se réserve maintenant le droit de placer en soute les bagages cabine (même si ceux-ci répondent aux restrictions) si d'aventure le vol est complet. Bien sûr, ces bagages sont placés en soute gratuitement, s'ils ne dépassent la taille maximale (...).

La question qui se pose désormais aux passagers est : « y'a-t-il un moyen de contourner cette nouvelle politique ? »

La compagnie low-cost easyJet, en ce qui concerne l'attribution de l'espace réservé aux bagages cabine, applique le principe du « premiers arrivés, premiers servis ». Donc la solution est de faire partie des premiers passagers à pénétrer à l'intérieur de l'appareil.

Être titulaire de la carte easyJet Plus, avoir acheté un billet FLEXI, avoir payé pour un siège à l'avant de l'appareil ou pour un siège offrant plus d'espace pour les jambes, permet d'emporter un bagage de petite taille supplémentaire (45x36x20 centimètres) mais ne garantit pas pour autant une place dans les compartiments réservés aux bagages cabine.

Pour bénéficier de cet avantage, les passagers doivent souscrire au Speedy Boarding easyJet Plus qui permet d'utiliser les comptoirs d'enregistrement prioritaires et d'être parmi les premiers passagers) monter à bord, et donc à poser son bagage dans le compartiment réservé à cet effet. Qui a dit que les premiers seront les derniers ? pas easyJet apparemment ?

> Emirates Airlines au Panama : nouveau record de distance

(source air journal) 13 aout - (...) Emirates Airlines lancera en février prochain une nouvelle liaison entre Dubaï et Panama City, une route qui sera la plus longue du monde en distance comme en temps de vol.

A partir du 1er février 2016, la compagnie des Émirats Arabes Unis proposera un vol quotidien entre sa base de Dubaï et l’aéroport de Panama-Tocumen, opéré en Boeing 777-200LR pouvant accueillir 8 passagers en Première, 42 en classe Affaires et 216 en Économie. (...). Emirates Airlines sera sans concurrence sur cette route, sa quatrième destination en Amérique latine après Sao Paulo, Rio de Janeiro et Buenos Aires; mais Panama City est par exemple desservie par Air France, Condor, Iberia, KLM, Lufthansa ou TAP Portugal depuis l’Europe.

Avec un total de 8580 miles (13 808 kilomètres), cette ligne sera la plus longue du monde en distance parcourue, battant de quelques miles celle de Qantas reliant Sydney à Dallas-Fort Worth. Et un autre record sera battu, celui du vol le plus long en temps avec 17h35 vers le Panama, Delta Air Lines ne mettant « que » 17h20 pour effectuer son Dubaï – Atlanta (...). Le précédent record appartenait jusqu’en 2013 à Singapore Airlines, avec le Singapour – Newark et ses 15 350 kilomètres parcourus en 18 heures.

Le PDG du groupe Emirates (...) a déclaré: « Panama City sera notre première porte d’entrée en Amérique centrale, permettant des correspondances faciles vers cette région, les Caraïbes et le nord de l’Amérique du sud », tout en soulignant que sa compagnie sera la première à proposer sur la route la plus longue au monde « un vol quotidien et une Première classe ». La vice-présidente panaméenne (...) s’est félicitée de l’ouverture d’une liaison directe vers le Moyen-Orient, « une région aux synergies fortes avec le Panama et l’Amérique latine ».

Mon commentaire : Le développement d'Emirates se poursuit. Il ne reste plus beaucoup de destinations dans le monde sur lesquelles Air France et KLM peuvent échapper à la puissance des compagnies du Golfe.

Fin de la Revue de Presse

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> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 6,201 € en clôture lundi 17 aout.

La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des analystes est à 6,94 €.

La baisse de la croissance en Chine débouche sur une dévaluation de la monnaie chinoise. Ces phénomènes inquiètent les marchés financiers ce qui se répercute négativement sur les marchés actions.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est à 49 $. Ce prix soulage les comptes d'Air France-KLM. Des effets de change sur les monnaies, les baisses de tarifs attendues par les passagers, ou les particularités de contrats de couverture annulent quasiment les effets favorables de la baisse amorcée en 2014.

Notre activité sur le secteur de l'Amérique du sud est affectée par l'essoufflement de l'économie de plusieurs pays dont le Brésil, ainsi que par le retour en force d'Iberia.

Les effets négatifs liés à l'épidémie Ébola semblent résorbés.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

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| Christian Magne

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Suppléant François Robardet

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