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Christian Magne Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

N°509, 24 aout 2015   Si vous ne voyez pas correctement cette page, cliquez ici

La Revue de Presse du lundi...

> Air France : les pilotes souhaitent la poursuite des négociations avec la direction

(source Les news éco) 19 aout - Les pilotes d’Air France souhaitent majoritairement que les négociations se poursuivent entre la direction et le SNPL sur les dernières mesures du plan « Transform », selon les résultats de la consultation organisée par le principal syndicat de pilotes, connus mardi.

Le syndicat SNPL Air France (65% des voix) avait lancé le 27 juillet une consultation auprès de tous les pilotes de la compagnie aérienne sur l’application du plan de restructuration « Transform 2015 », signé en 2012, sur laquelle direction et syndicat s’opposent, y compris sur le plan judiciaire. 58,2% y ont pris part, a indiqué le syndicat dans un communiqué.

Et « 74,4% approuvent notre démarche de poursuivre les négociations pour solder » ce plan, a déclaré à l’AFP Véronique Damon, secrétaire générale du syndicat. C’est « un appel clair et net (à la direction) pour essayer d’avancer », a-t-elle ajouté. « Cette consultation et son résultat ne sont pas reconnus par Air France », a fait savoir la compagnie, qui estime donc « ne pas être engagée ».

La direction avait déjà jugé début août que cette consultation, « dans sa forme, ne correspond en rien à l’esprit des discussions » et avait annoncé le retrait de ses dernières propositions.

Dans la consultation, trois questions portaient justement sur ces propositions concernant les points de friction avec les pilotes : l’évolution des règles de rémunération, la baisse de la majoration des heures de nuit et la composition des équipages. Elles n’ont recueilli respectivement que 27%, 38% et 35% de réponses positives, la preuve que « l’on n’est pas encore arrivé à quelque chose de satisfaisant » pour les pilotes, a souligné Mme Damon.

Enfin, 83% des pilotes ont exprimé leur défiance envers la gouvernance actuelle de l’entreprise. « Ça montre que la confiance est cassée » au sein d’Air France, a déclaré la secrétaire générale du SNPL, tout en relevant que la volonté des pilotes de voir se poursuivre les négociations montrait aussi qu’ils avaient « encore envie d’investir leur énergie au sein de l’entreprise ».

« La balle est dans le camp » de la direction, « notre porte est ouverte » malgré l’assignation au fond du syndicat par Air France, a dit Véronique Damon.

Outre le retrait de ses propositions, la direction d’Air France a repris le 13 août la procédure judiciaire lancée en juin pour obtenir la mise en œuvre des dernières mesures du plan Transform dont l’application est bloquée, selon elle, par le SNPL. Le syndicat fait valoir de son côté que les contreparties promises par la compagnie n’ont pas été respectées.

Air France « ne peut se permettre d’attendre plus longtemps car il en va de son avenir et de celui de ses employés », a indiqué mardi la compagnie aérienne, en référence à l’assignation, alors qu’elle veut boucler fin septembre les discussions sur « Perform 2020 », le plan qui succède à « Transform ».

En cas d’échec des discussions avec les navigants, le Pdg d’Air France-KLM Alexandre de Juniac a d’ores et déjà annoncé « envisager une réduction très significative (du) réseau long-courrier », laissant craindre aux syndicats de nouvelles réductions d’effectifs.

Mon commentaire :  En résumé, cette consultation d'un seul syndicat auprès de tous les pilotes donne ceci : Êtes vous d'accord pour la poursuite des négociations pour solder le plan Transform ? Réponse : oui. Êtes vous d'accord avec les propositions du plan Transform ? Réponse : non. Mandaté par son conseil pour sortir de l'impasse qui entrave les nouvelles négociations des autres métiers, quelle sera l'attitude du SNPL alors que l'entreprise dispose d'un temps très limité pour engager le plan Perform 2020 ?

> Air France : accord de partage de codes avec Air Seychelles

(source CercleFinance.com) source 18 aout - Air France a annoncé (...) avoir signé (...) un accord de partage de codes historique avec Air Seychelles offrant à leurs clients des liaisons entre la France, l'Europe et les Seychelles.

Ledit accord fait suite à l'établissement d'un mémorandum d'entente entre les deux compagnies en avril dernier. Il permettra à Air Seychelles de placer son code 'HM' sur les vols Air France reliant Paris-Charles de Gaulle à 6 des plus importantes villes de France : Bordeaux (Gironde), Lyon (Rhône), Marseille (Bouches-du-Rhône), Montpellier (Hérault), Nice (Alpes-Maritimes) et Toulouse (Haute-Garonne).

Ce même code apparaîtra par ailleurs sur les dessertes européennes d'Air France entre Paris-Charles de Gaulle et Athènes (Grèce), Berlin, Düsseldorf, Francfort, Munich (Allemagne), Dublin (Irlande), Genève (Suisse), Manchester (Grande-Bretagne) et Zurich (Suisse). Au total, Air Seychelles partagera son code sur 157 vols hebdomadaires d'Air France.

'Cet accord de partage de codes, en plus de celui déjà existant avec Etihad Airways, fournit un accès mondial sans précédent pour les Seychelles', a souligné la compagnie nationale française, qui offrira de son côté à ses clients des vols directs en partage de codes 3 fois par semaine entre Paris-Charles de Gaulle et les Seychelles, et sur les vols nationaux entre l'île de Mahé et celle de Praslin. Au total, Air France verra son code 'AF' apparaître sur 18 vols hebdomadaires exploités par Air Seychelles.

Air Seychelles a inauguré le mois dernier une desserte sans escale 3 fois par semaine entre Paris-Charles de Gaulle et les Seychelles, en remplacement d'une desserte bihebdomadaire via Abu Dhabi en place depuis juillet 2014. Les vols sont assurés par des Airbus A330-200 dotés de 18 sièges en classe Affaires et 236 en classe Economique (...).

> La concurrence des compagnies du Golfe vers l’Asie va devenir insoutenable

(source pagtour) 20 aout - La plupart des compagnies du sud-est asiatique ne sont pas en forme. Elles ont des problèmes structurels mais elles subissent de plein fouet la concurrence des compagnies du Golfe. Seule, Singapour Airlines résiste, mais pour combien de temps ? Le service à bord de compagnies comme Etihad Airways est bon et les passagers en business et first sont dorlotés. Les compagnies asiatiques devront faire toujours mieux pour résister.

Qatar a déployé un A350 supplémentaire sur Singapour

Qatar Airways poursuit sa rapide expansion entre Doha et Singapour. Cet axe est désormais le troisième desservi avec l’A350. Qatar a également l'introduit un troisième vol quotidien à destination de Singapour. La compagnie aura deux vols avec le Boeing 787-8s et un vol avec un A350-900. Ce sera une augmentation de 67% en capacité de sièges dans un marché hautement concurrentiel.

Etihad Airways a également installé ses « dreamliner » sur Singapour

Avec des départs en soirée dans les deux sens, Etihad offre un temps de déplacement plus pratique entre les Émirats Arabes Unis et Singapour. Mais c’est également une meilleure connectivité vers 35 destinations dans les pays du Moyen-Orient, d’Afrique et d’Europe. Etihad utilise donc le Boeing 787-9 Dreamliner et transporte 235 personnes : huit en première classe, 28 en classe affaires et 199 en classe économique. L’appareil offre un niveau de luxe, de confort, de divertissements et de connectivité en vol inégalée dans l'aviation commerciale.

Emirates reste de loin le plus important acteur entre le Golfe et Singapour

En plus des quatre vols non-stop, Emirates opère un vol quotidien de Singapour à Dubaï via Colombo. Le trafic continue à croître entre Singapour et l’Europe aidé par son partenariat avec Jetstar Asia. Cet accord permet des connexions vers des destinations dans toute l'Asie du Sud-Est. Emirates vise une plus importante part du marché « entreprise » à Singapour, un secteur traditionnellement dominé par SIA (Singapore Airlines). Actuellement, 15% à 20% du chiffre d'affaires d'Emirates est généré par les comptes d'entreprise à Singapour. Cela devrait croître car les connexions d'Emirates en provenance de Singapour continuent à s’améliorer.

Les compagnies du sud-est asiatique en mauvaise santé

Si Singapore Airlines a amélioré ses performances cette année, on ne peut dire autant de Malaysia Airlines et de Thaï Airways. Singapore Airlines a déclaré que ses résultats du premier trimestre ont plus que doublé, aidés par des coûts de carburant et une performance améliorée par Tiger Airways (une de ses filiales low cost). Les réservations de Juillet à Septembre sont meilleures compte tenu des promotions lancées. Par contre la compagnie singapourienne indique avoir une demande plus faible vers l’Amérique et l’Europe, reflétant l'environnement concurrentiel.

Malaysia Airlines et Thaï Airways ont de sérieux plans de restructuration pour revenir en force.

On le voit, si les Européens se plaignent de la concurrence des compagnies du Golfe, les compagnies du sud-est asiatique sont également ébranlées. Elles devront faire mieux encore sur chacun de leur marché pour subsister.

Mon commentaire : C'est un fait peu connu : les principales compagnies asiatiques, pourtant très réputées, perdent bien plus de trafic que les compagnies européennes entre l'Europe et l'Asie, au profit des compagnies du Golfe et de Turkish Airlines. Et cela interpelle : L'alignement de nos produits sur les standards élevés en vigueur sur l'Asie ne suffira pas à concurrencer les compagnies du Golfe.

> Cathay Pacific pris à revers par la baisse du prix du carburant

(source les echos) 20 aout - Le transporteur a fait des pertes colossales sur les couvertures à terme du prix du baril qu'il avait mises en place.

La chute du coût du carburant aurait dû être une bonne nouvelle pour les compagnies aériennes, mais pour certaines compagnies asiatiques c'est tout le contraire. Comme en 2008-2009, elles se retrouvent aujourd'hui prises au piège des instruments financiers de couverture du cours futur du baril qu'elles ont mis en place (...) avant son plongeon, et qui a figé leur coût d'achat total. Quand le coût du carburant baisse, le coût de la couverture monte, dans un jeu à somme nulle. Résultat : des pertes massives sur couvertures, dont on a pu mesurer l'ampleur ce mercredi, quand la plus importante compagnie aérienne asiatique en nombre de passagers, le groupe Cathay Pacific (Cathay Pacific, Dragonair), a dévoilé ses comptes semestriels.

Au cours actuel du baril, la perte latente sur l'ensemble de ses couvertures (jusqu'en 2019) est de 7,4 milliards de dollars de Hong Kong (HKG), soit 865 millions d'euros, précise le groupe. A elle seule, la perte réalisée sur le premier semestre 2015 atteint 3,74 milliards d'HKD (437 millions d'euros) contre « seulement » 911 millions d'HKD en 2014.

Cathay Pacific n'ayant couvert qu'une partie de ses achats de carburants, le groupe reste tout de même globalement gagnant à la baisse du baril, mais de façon marginale (seulement - 12 % après coût des couvertures contre - 36 % avant). Dans le même temps, le groupe a dû réduire la surcharge carburant facturée aux passagers (...). Ceci s'est ajouté au problème de la saturation croissante de l'aéroport de Hong Kong et à la concurrence accrue des compagnies du Golfe Persique et des trois grandes compagnies chinoises (Air China, China Southern Airlines et China Eastern Airlines).

Mon commentaire : La stratégie "gagnante" à tout coup, en termes de couvertures carburant n'existe pas : Soit la compagnie ne se couvre pas, et elle doit être en capacité de supporter toute hausse du prix du carburant (alors que les compagnies couvertes n'en supporteront qu'une part et en tireront un avantage concurrentiel), soit la compagnie se couvre et en tirera avantage en cas de hausse, mais sera pénalisée en cas de baisse du carburant (en particulier par rapport aux compagnies non couvertes).

Notre groupe AF-KLM a fait le choix, ces dernières années, de se rapprocher du comportement moyen des compagnies dans ce domaine, afin que la politique de couverture ne soit, ni un avantage compétitif, ni un handicap.

En cette période de chute du prix du pétrole, notre couverture est "perdante" comme celle de Cathay, mais cette même stratégie de couverture nous avait permis de moins dépenser dans la période de hausse précédente.

 Quelles sont les conséquences de la baisse du prix du pétrole ?

- 1 Un accroissement de l'activité globale du transport aérien.

- 2 Les compagnies en bonne santé financière, peu ou pas couvertes, attirent les passagers, car elles répercutent la baisse du prix du pétrole sur le prix des billets. Les autres compagnies doivent suivre le mouvement pour conserver ou conquérir des passagers. Le bénéfice qu'elles tirent de la baisse du pétrole reste limité.

- 3 La baisse avantage les compagnies en "zone dollar", comme les compagnies US. La baisse de l'euro par rapport au dollars ne permet pas aux compagnies liées à l'euro (dont AF-KLM) de profiter à plein de la baisse du pétrole facturé en dollars. Si l'euro se reprend face au dollar, comme on en voit l'amorce depuis une semaine, cet effet de change serait avantageux (cout carburant et avions).

> IAG détient plus de 95% du capital d'Aer Lingus

(source CercleFinance.com) 19 aout - IAG (International Airlines Group) a annoncé mardi détenir, via sa filiale AERL Holding, près de 95,8% du capital de la compagnie aérienne irlandaise Aer Lingus, à l'issue de son offre publique d'achat.

Ainsi, la maison-mère de British Airways, Iberia et Vueling a dépassé le seuil minimal de 75% au capital de la société cible et déclare inconditionnelle cette offre, qui restera ouverte jusqu'au 1er septembre prochain.

'Aer Lingus demeurera une marque irlandaise emblématique, conservant sa base et son équipe de direction en Irlande, mais elle progressera désormais comme une compagnie forte et rentable', déclare le directeur général d'IAG Willie Walsh (...).

Valorisé par l'offre à 1,4 milliard d'euros, Aer Lingus a généré un chiffre d'affaires de 1557 millions et un profit opérationnel courant de 72 millions sur son dernier exercice. Avec sa flotte de 51 appareils, il a transporté plus de 11,1 millions de passagers en 2014.

Mon commentaire : IAG poursuit sa croissance externe. Partie après Air France et KLM dans la consolidation européenne, British Airways est désormais à l'initiative des derniers mouvements. Notre groupe ne peut pas y participer, parce qu'il doit contenir le niveau de ses investissements tant qu'il n'a pas retrouvé sa compétitivité.

La presse boursière

> Air France-KLM : Nomura passe "neutre"

(source Boursier.com) 20 aout - (...) Nomura est passé d'"alléger" à "neutre" sur la valeur tout en maintenant son objectif de cours à 7 euros. Il est toutefois encore trop tôt pour passer à l'achat selon le broker, qui cite le conflit entre la direction et les pilotes, la dette du groupe ou encore l'absence de dividende.

> Air France-KLM : Kepler Cheuvreux reprend le suivi de la valeur avec une recommandation Alléger

(source AOF) 20 aout - Kepler Cheuvreux a repris le suivi d'Air France-KLM avec une recommandation Alléger contre Acheter auparavant et affiche un objectif de cours de 5,20 euros. Même si l'action a déjà largement sous-performé le secteur, le bureau s'attend à ce qu'elle reste sous pression. Comme éléments négatifs justifiant sa recommandation, il cite des prix qui devraient rester faibles dans la longue distance au cours des prochains trimestres, son exposition à l'Afrique du nord, des accords salariaux défavorables et le manque de solidité du bilan.

Mon commentaire : Ceux qui doutent encore de la réalité de nos difficultés financières pourraient comparer ces deux évaluations d'analystes sur notre groupe, avec celles qui suivent sur le groupe IAG.

> IAG : Credit Suisse reste à 'surperformance'

(source CercleFinance.com) 18 aout - Credit Suisse réitère son opinion 'surperformance' sur IAG (International Airlines Group) assortie d'un objectif de cours maintenu à 750 pence, représentant un potentiel de progression de 38%. S'il a déjà estimé qu'Aer Lingus pourrait apporter 200 millions d'euros (6%) au profit d'exploitation d'IAG à horizon 2020, le bureau d'études revisite le dossier à l'approche de l'expiration de l'offre du transporteur aérien anglo-espagnol sur cet Irlandais. 'Nous nous attendons à ce qu'Aer Lingus approfondisse l'ADN 'bas coûts' du groupe, augmentant la proportion de sièges à bas coûts au sein d'IAG et la probabilité que British Airways et Iberia continueront d'améliorer leurs marges', déclarent les analystes.

Credit Suisse pense que la bannière British Airways dépassera sa marge opérationnelle record de 10%, atteignant 12% en 2015, et que 'd'autres opportunités suggèrent une expansion des marges au-delà' (...).

> IAG : toujours favori de Nomura dans le transport aérien

(source cercle finance) 20 aout - Nomura réaffirme IAG (Intercontinental Airlines Group) dans sa position de valeur privilégiée au sein d'une note consacrée aux valeurs européennes du transport aérien, avec une recommandation 'achat' et un objectif de cours remonté de 700 à 750 pence.

Le broker estime que 'le marché manque les opportunités restantes en termes de coûts au sein du groupe, ainsi qu'une probable expansion de ses alliances globales soutenue par ses positions fortes dans des hubs européens clés (Heathrow, Madrid et désormais Dublin)'.

Plus largement, Nomura revendique une vision positive du secteur, soulignant notamment que la chute récente des prix du kérosène (environ 30% des dépenses opérationnelles des compagnies en moyenne) apporte un impact positif significatif sur les marges.

'Nous sommes à l'aise à l'idée que la demande sous-jacente et les conditions de l'offre pour les principales compagnies européennes soutiennent des rendements robustes', poursuit l'intermédiaire financier.

> Semaine noire pour les grandes places mondiales

(source boursorama) 21 aout - Les grands indices boursiers ont connu une semaine très négative du 17 au 21 août. En France, le CAC40 a perdu 6,57% en cinq séances, (...). Plusieurs sujets ont simultanément inquiété les investisseurs (...) :

La dynamique baissière, déjà entamée la semaine précédente avec la dévaluation surprise du yuan, s’est nettement accentuée ces derniers jours (...).

La semaine a été caractérisée par une accumulation d’indicateurs économiques décevants (...)

Lundi, le PIB japonais est ressorti en baisse significative au second trimestre (-1,6% en rythme annualisé), un chiffre ayant rappelé aux investisseurs les fragilités de l’économie nipponne où la consommation ne se relève toujours pas depuis la hausse de TVA décidée il y a plus d’un an.

Surtout, l’indice d’activité industrielle Empire State aux États-Unis est ressorti à son plus bas niveau depuis 2009 (...)

Mardi, un indice a montré que les prix de l’immobilier continuaient leur contraction en Chine, alimentant les inquiétudes sur l’économie du pays (..).

Mercredi, les stocks de pétrole américains sont ressortis à un niveau plus haut qu’attendu, reflétant une fois de plus de déséquilibre entre une offre toujours plus abondante, et une demande dont les perspectives deviennent incertaines à court terme. La Chine étant le premier importateur de pétrole au monde, les difficultés chinoises ont participé à la poursuite de la chute des prix de l’or noir.

Jeudi, les marchés européens ont réagi dès le début de séance au compte-rendu du FOMC (...) jugé très ambigu, laissant les investisseurs dans l’inconnu vis-à-vis d’une possible hausse du taux directeur de la Fed en septembre. Il semble de plus en plus probable que cette hausse des taux soit repoussée à décembre au lieu de septembre, mais cette perspective n’a pas permis de rassurer les investisseurs, qui s’inquiétaient également d’une rechute de la bourse de Shanghai observée pendant la nuit.

Vendredi, l’indice PMI d’activité industrielle du mois d’août en Chine a mis plus que jamais le feu aux poudres, en s’affichant à un niveau encore plus bas que celui anticipé par le consensus des analystes, pourtant déjà très prudents dans leurs prévisions.

La conjonction de ces facteurs, souvent liés les uns aux autres, a entraîné l’ensemble des places financières mondiales dans une spirale baissière très marquée, notamment en fin de semaine. Le cœur des inquiétudes s’est indéniablement concentré sur la Chine, dont les investisseurs perçoivent plus que jamais les faiblesses.

Le doute sur l’économie chinoise n’est pas nouveau : cela fait depuis la mi-juin que la Chine est surveillée avec attention. Le pays a connu un krach boursier en juin-juillet, difficilement jugulé par les autorités chinoises (...) les indicateurs d’activité industrielle (..) ne cessent d’inquiéter en Chine.

(...) il semble encore difficile d’estimer dans quelle mesure ce ralentissement chinois est susceptible, ou non, d'impacter à moyen terme les autres économies mondiales, mais ce risque semble être pris en compte avec de plus en plus de sérieux par les investisseurs.

La baisse du pétrole laisse par ailleurs craindre une recrudescence des risques déflationnistes, notamment en Europe. L’inflation reste encore très proche de 0% en zone euro, et ressort négative dans presque la moitié des pays-membres malgré le plan de relance de la BCE. Ce dernier semble peiner à véritablement contrer ce risque déflationniste et relancer la croissance comme cela était espéré en début d’année (...).

Mon commentaire : La situation s'est aggravée depuis la rédaction de cet article daté de vendredi. Ce lundi, les places mondiales ont perdu entre 3 et 5%. Le CAC 40 a perdu jusqu'à 8% en séance pour terminer à -5%. Ce jour, l'action AF-KLM a perdu -4,45% et clos à 5,707€.

Au sein de ces nouvelles peu rassurantes, une petite note favorable : le pétrole a repris sa baisse. Alors qu'il s'est maintenu autour de 64$ pendant le 2ème trimestre, il a entamé une baisse qui l'a conduit à un premier palier vers 49$, qu'il poursuit pour atteindre 42$ ce lundi soir.

Fin de la Revue de Presse

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> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 5,707 € en clôture lundi 24 aout.

La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des analystes est à 6,94 €.

La baisse de la croissance en Chine débouche sur une dévaluation de la monnaie chinoise. Ces phénomènes inquiètent les marchés financiers ce qui se répercute négativement sur les marchés actions.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) descend à 42 $. Ce prix soulage les comptes d'Air France-KLM. Des effets de change sur les monnaies, les baisses de tarifs attendues par les passagers, ou les particularités de contrats de couverture réduisent les effets favorables de la baisse amorcée en 2014.

Notre activité sur le secteur de l'Amérique du sud est affectée par l'essoufflement de l'économie de plusieurs pays dont le Brésil, ainsi que par le retour en force d'Iberia.

Les effets négatifs liés à l'épidémie Ébola semblent résorbés.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

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