N°520, 9 novembre 2015   Si vous ne voyez pas correctement cette page, cliquez ici

La Revue de Presse du lundi...

> Air France : 4 mois encore pour éviter le plan B

(source la tribune) 6 novembre - Alexandre de Juniac, PDG d'Air France-KLM a donné plus de précisions sur le calendrier des négociations avec les syndicats lors de son audition au Sénat. Ce mercredi, les auditions à l'Assemblée nationale du Pdg d'Air France, de l'intersyndicale et de la CFDT et CFE-CGC, avaient tourné au dialogue de sourds. (...)

La date limite pour signer des accords de productivité est un peu plus précise. Le 15 octobre, 10 jours après les évènements à Air France le jour de la présentation d'un plan B d'attrition de la compagnie française en 2016 et 2017 en raison de l'échec des négociations le 30 septembre, Air France-KLM avait indiqué que le plan de restructuration pour 2017 pouvait être évité si un accord était trouvé «rapidement». Le «rapidement» est devenu quelques jours après «début 2016 ». Ce jeudi, le PDG d'Air France-KLM, Alexandre de Juniac, a évoqué au Sénat «janvier-février» (...) comme «la limite au-delà de laquelle on aimerait avoir conclu des accords (sic)».

Aussi imprécise soit-elle, cette indication écarte toute nécessité de conclure d'ici au 31 décembre 2015. Ce qui aurait été impossible au regard de la complexité des négociations. Pas sûr néanmoins qu'un ou deux mois supplémentaires (voire trois) suffisent à débloquer la situation. Alexandre de Juniac a lui même reconnu, en citant les exemples de British Airways et d'Iberia qu'il fallait "un à deux ans (voire trois ans) pour mener de telles négociation".

D'autant plus qu'officiellement il n'y a pas de négociations. La semaine dernière en effet, les syndicats membres de l'intersyndicale, ont déclaré qu'il n'y aurait aucune négociation tant que la direction n'aura pas levé les mesures disciplinaires à l'encontre des salariés accusés d'avoir agressé deux directeurs d'Air France. Comme la direction n'entend pas revenir sur ce point, on voit mal comment les négociations pourraient reprendre. Face à cette position, la CGT a menacé la direction.

Des embauches dès 2017 si le plan B est évité

A défaut d'accords, Alexandre de Juniac a confirmé le plan B. Ce dernier prévoit une baisse de capacités de 10% sur le réseau long-courrier (3% en 2016 et 7% l'année suivante), et 2.900 suppressions de postes dont une partie de départs contraints. Ce plan B "décalerait de deux à trois ans le retour à la croissance", a-t-il expliqué.

«Nous ne souhaitons pas ce plan. Nous avons toujours dit aux syndicats qu'en cas d'accords sur des économies nécessaires, la partie 2017 ne serait pas mise en œuvre», a ajouté Alexandre de Juniac.

Selon lui, en cas d'accords, «Air France aura fini sa restructuration en 2017 et pourra recommencer à croître et à embaucher, notamment des pilotes dès 2017-2018». Plan A ou plan B, Alexandre de Juniac a rappelé la nécessité pour Air France de baisser ses coûts afin d'améliorer sa performance économique. « Il y a dans le monde une dizaine de compagnies aériennes qui sont capables de générer durablement des résultats positifs. Il nous faut atteindre les mêmes niveaux de performance financière pour pouvoir jouer en première division », a-t-il indiqué.

"La moitié du chemin"

La veille, auditionné par les députés, Frédéric Gagey, le Pdg d'Air France, avait rappelé les objectifs de la compagnie française. Certes, "grâce aux efforts des salariés" Air France va mieux a-t-il convenu, dans la mesure où la compagnie est passée d'une perte opérationnelle de 600 millions d'euros en 2012 à des bénéfices d'exploitation de quelques centaines de millions d'euros en 2015. Ces derniers devraient avoisiner les 400 millions d'euros puisque le Pdg d'Air France a indiqué que "la performance économique entre les deux dates s'était améliorée d'un milliard". Mais la compagnie «n'a fait que la moitié du chemin» a fait valoir Frédéric Gagey et «doit continuer ses efforts pour pouvoir financer une croissance de 2 à 3% par an». Une telle croissance passe par un résultat d'exploitation de 740 millions d'euros ; un montant qui correspond aux objectifs économiques du plan Perform. «Ne rien faire serait la pire des options » a-t-il dit.

Dialogue social bloqué selon l'intersyndicale

Reste à convaincre les syndicats. Le discours a du mal à passer au sein de l'intersyndicale. Les treize représentants syndicaux de l'intersyndicale, auditionnés juste après Frédéric Gagey ont manifesté leur incompréhension face aux nouveaux efforts demandés par la direction alors que le groupe (composé de KLM qui contribue à la moitié des résultats) a affiché des résultats trimestriels record. Ils ne partagent pas le diagnostic de la direction sur la nécessité de faire de nouveaux efforts. «Je ne comprends pas où est le problème» a lancé l'un d'eux. Ils ont par ailleurs dénoncé une «stratégie illisible» et un «dialogue social en panne». Un point que ne partage pas la direction qui rappelle la centaine d'accords signés (...). Pour Frédéric Gagey, l'agression des deux directeurs d'Air France par des salariés le 5 octobre ne traduit pas un déficit de dialogue. Du coup, il ne voit pas la nécessité de faire appel à un médiateur.

"Faux de dire qu'il n'y a pas de dialogue social" (CFDT)

Une vision que soutiennent la CFDT et la CGC-CFE (qui ne font pas partie de l'intersyndicale), également auditionnés ce mercredi. «Nous ne pouvons pas laisser dire qu'il n'y a pas de dialogue social. C'est faux», a déclaré Béatrice Lestic, secrétaire générale de la CFDT Air France, qui en revanche, «ne nie pas le climat social détestable ». «Si nous en sommes là c'est notamment parce que pour négocier, il faut être deux», a ajouté Ronald Noirot, son homologue à CFE-CGC en précisant que certains syndicats ont joué la politique de la chaise vide. Pour lui, au même titre que l'État et la direction, les syndicats, sont aussi responsables de la situation à Air France.

Concernant le diagnostic, Béatrice Lestic a expliqué que «tous les projets de la direction mais aussi la situation économique avaient été expertisés par le cabinet Secafi-Alpha, mandaté par le CCE» et que «ce dernier avait indiqué que les résultats actuels ne suffisaient pas et que si Air France ne réalisait pas au moins 750 millions de bénéfices d'exploitation, elle ne parviendrait pas à financer sa croissance». Pour Béatrice Lestic, la direction porte une responsabilité du blocage qui dure depuis un an et demi avec le conflit avec les pilotes.

«Oui il y a un problème de management, oui il y a un problème de communication mais la raison majeure de cette détérioration invraisemblable de la situation remonte au blocage entre la compagnie et les pilotes. Nous sommes suspendus depuis un an aux négociations entre la direction et les pilotes. Nous n'acceptons plus d'être spectateurs», a-t-elle déclaré. «Ce que nous demandons, c'est de négocier (...) afin d'éviter le plan B. Il est hors de question d'aller au plan B car ce sera un scénario Alitalia», a-t-elle ajouté, rappelant avoir proposé l'idée d'un accord de cadrage inter-catégoriel permettant ensuite la négociation par métier.

Le risque d'OPA hostile

Ronald Noirot est du même avis. "Nous sommes contre le plan B. Si nous parlons aujourd'hui d'un tel plan c'est parce que nous sommes dans un échec quasi-permanent des négociations avec les pilotes. Si le SNPL n'est pas capable de trouver des solutions pour pouvoir revenir à la table des négociations, on sera toujours dans ce constat", a-t-il déclaré. Pour lui, "ce n'est pas parce qu'on crie le plus fort qu'on a raison". «J'ai la prétention de penser que la majorité du personnel d'Air France partage les positions réformistes que nous défendons. C'est-à-dire aucun licenciement sec, aucune baisse de rémunération et tout ça dans la transparence et l'équité», a-t-il indiqué en exprimant sa crainte « d'une prise de participation hostile ». «C'est ce qu'on souhaite éviter en nous donnant les moyens de rentabiliser notre activité et en la rendant plus performante qu'elle ne l'est aujourd'hui.

Pour Ronald Noirot, "les deux erreurs de Frédéric Gagey et d'Alexandre de Juniac ont été de dire au SNPL qu'il ne cogèrerait plus l'entreprise et d'avoir annoncé qu'on allait s'attaquer frontalement à un bastion de la CGT, l'escale de Marseille, qui pose beaucoup de problème en termes (..) de compétitivité".

Unanimité pour un soutien de l'État

Enfin, un sujet fait l'unanimité entre la direction et l'ensemble des syndicats. Tous ont demandé des gestes à l'État pour mettre en place un contexte favorable. Tous demandent la modération des redevances aéroportuaires (dont le niveau est fixé par l'État), la limitation des droits de trafic aux transporteurs concurrents et la prise en charge par l'État des dépenses de sûreté, autant de préconisations faites à l'automne 2014 par le député (PS) Bruno Le Roux, qui n'ont pas été appliquées.

Mon commentaire :  Lors des débats, les questions posées par les députés révélaient une méconnaissance grave de ce secteur et une naïveté quant à la perception de la concurrence. Cela ne rassure pas.

Plusieurs de mes lecteurs, bien au fait des pratiques de l'entreprise, se sont indignés que des syndicalistes puissent évoquer "l'absence de dialogue social à Air France". Surtout concernant les pilotes.

Faut-il un médiateur pour débloquer la situation ? On aimerait savoir comment un médiateur dit "externe" c'est à dire étranger aux métiers si spécifiques du transport aérien pourrait saisir toutes les contraintes existantes, celles des salariés et celles de l'entreprise, concurrencée violemment sur ses prix ? Pourrait-il faire mieux que les partenaires sociaux et l'équipe dirigeante pour diminuer les couts ?

En revanche, puisque des partenaires sociaux contestent encore la validité des comparaisons de couts, métier par métier, entre notre entreprise et ses semblables, le recours à un expert réputé et indépendant pourrait faciliter la convergence des points de vue sur le diagnostic. Enfin, un observateur, lui aussi indépendant et reconnu, pourrait attester que les négociations sont réelles et que chacun, direction et syndicat, fait bien un pas vers l'autre en vue du compromis jugé acceptable par les parties. Cela permettrait d'éviter toute position de blocage où chacun accuse l'autre de ne pas négocier véritablement.

> Air France : hausse de 1,5% du trafic passagers

(source CercleFinance.com) 9 novembre - La compagnie enregistre 7,0 millions de passagers au mois d'octobre, en hausse de 1,5%. La hausse du trafic porte sur tous les réseaux.

La croissance des capacités sur l'Amérique latine a été tirée par la poursuite des développements de KLM sur Bogota, Cali, Buenos Aires et Santiago. Corrigé de la grève de l'an dernier, la recette unitaire au siège kilomètre offert (RSKO) hors change est en baisse comparée à octobre 2014.

Transavia enregistre 1,1 million de passagers en octobre, en hausse de 11,9%. Le développement rapide de Transavia se poursuit en France (passagers transportés en hausse de 42%).

La restructuration de l'activité cargo se poursuit. La baisse est de 32% des capacités tout-cargo par rapport à octobre 2014. La recette unitaire à la tonne kilomètre offerte (RTKO) hors change est en nette baisse comparée à octobre 2014.

Mon commentaire : Exprimée en Passagers Kilomètres Transportés, la hausse du mois d'octobre est de +2,9%, Hop et Transavia compris. Ce mois d'octobre reste dans la lignée des bons mois de l'été écoulé. Mais il faut se comparer aux autres pour mesurer notre décalage de performance : IAG a réalisé +16,6% (+7,6% si on ne tient pas compte de leur récente acquisition d'Aer Lingus), à comparer à notre +2,9%. Lufthansa publie ses résultats d'octobre mardi 10 novembre.

> Air France Industries ouvre un centre logistique à Dubai

(source air et cosmos) 6 novembre - Le Dubai Airshow 2015 sera l'occasion pour Air France Industries KLM E&M de faire découvrir son nouveau centre logistique implanté dans la Jebel Ali Free Zone, situé à proximité du nouvel aéroport de Dubai aussi baptisé Dubai World Central (DWC). Le stock de pièces "serviceable" (utilisables/ndlr) est pour tous les types d'avions supportés, y compris Airbus A320 et A330.

La filiale d'Air France/KLM est désormais en mesure de répondre encore plus efficacement aux demandes de ses clients du Moyen-Orient. Notamment en matière d'AOG. "Nous pouvons désormais répondre aux demandes dans des impératifs de temps serrés avec la garantie pour le client de récupérer une pièce utilisable dans les meilleurs délais", souligne Vincent d'Andrea, directeur du produit Equipements chez AFI KLM E&M. Le Moyen-Orient certes mais aussi l'Inde en arrière-plan et "dont les vols à destination de Dubai sont très fréquents". A terme, le centre devrait également permettre la réception de pièces "unserviceable" qui pourront être traitées localement ou à l'international dans les ateliers du réseau mondial MRO d'AFI KLM E&M.

> Air France KLM : un centre d'innovation MRO avec l'indien Ramco

(source Boursier.com) 5 novembre - Air France KLM Engineering & Maintenance a signé un accord avec l'indien Ramco Systems, pour créer un centre d'innovation à Singapour, dont l'objectif est de proposer des solutions innovantes pour le secteur de "MRO", c'est-à-dire l'entretien et la maintenance aéronautique. Ramco est un développeur de logiciels dédiés au secteur.

> Air France KLM : Gulf Air prolonge le support APU de ses A330 avec AFI KLM E&M

(source Boursier.com) 8 novembre - Après la signature d'un nouveau contrat équipements en juin, Gulf Air a décidé de prolonger le support APU de ses 6 A330 avec AFI KLM E&M. Cette extension confirme la confiance dans le spécialiste européen de la maintenance aéronautique multi-produits (...)..

Les prestations du contrat seront assurées par Epcor, filiale d'AFI KLM E&M dédiée au support APU et approuvée par l'équipementier Honeywell pour la réparation des APU GTCP331-350 qui équipent les Airbus A330 et A340. Maher Salman Al Musallam, Président-Directeur général par interim de Gulf Air, a déclaré : "Epcor est reconnu pour ses bons TAT, sa qualité de service et son excellent support client. C'est une filiale efficace et un partenaire précieux pour Gulf Air".

Fabrice Defrance, Directeur commercial d'AFI KLM E&M ajoute : "La relation entre AFI KLM E&M et Gulf Air a toujours été forte et positive. La compagnie nous a récemment confié la maintenance de ses équipements A320 et A330, avec une assistance pour développer des capacités de réparation internes. C'est dans le cadre de ces relations très larges que nous avons étendu la durée du contrat de support APU déjà en place".

> Air France propose de financer des startups avec les miles

TOULOUSE, (source Reuters) 5 novembre - Air France a annoncé jeudi que les 24,5 millions de détenteurs de la carte de fidélité Flying Blue d'Air France KLM pourraient utiliser à partir de la fin 2015 leurs miles pour financer des projets innovants de sept startups toulousaines. La compagnie française a présenté cette initiative à Toulouse à l'occasion du premier anniversaire de son vol hebdomadaire Paris-Toulouse utilisant 10% de biocarburants dans le cadre de son projet "Lab'line for the future". "Cela permet de rediriger une partie de nos miles pour soutenir l'innovation française", a déclaré à Reuters Frédéric Gagey, PDG d'Air France, en marge de l'événement, ajoutant que l'idée était d'aider ces sociétés à trouver des débouchés auprès de la compagnie aérienne.

Ces startups proposent par exemple des solutions destinées à améliorer le voyage en avion, comme une application guidant le passager de chez lui à l'aéroport (Instant System), un système de téléchargement de divertissement avant le vol (Interactive Mobility) ou des espaces de bureaux communs pour travailler à Paris et à Toulouse (LBMG WorkLabs). La ligne Paris-Toulouse est la plus fréquentée du réseau Air France-KLM avec 1,8 million de passagers par an et 25 vols quotidiens.

> Air France : voilà le 40e Boeing 777-300ER

(source boursier.co) 6 novembre - Le 3 novembre dernier, le 40e Boeing 777-300ER d'Air France a fait son entrée dans la flotte de la compagnie. L'avion, en provenance des usines Boeing de Seattle, s'est posé pour la première fois sur les pistes de l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle. Il volera sur les lignes du réseau long-courrier d'Air France, équipé de 381 sièges, en remplacement des anciens Boeing 747-400. Air France exploite actuellement 67 Boeing 777 (dont 40 Boeing 777-300, 25 Boeing 777 200 et 2 Boeing 777 cargo), une des plus importantes flottes de 777 au monde.

> EasyJet enregistre une hausse de trafic de près de 10% en octobre

(source deplacements pros) 5 novembre - EasyJet a accueilli 6,39 millions de passagers en octobre 2015. Cela représente une croissance de 9,7% par rapport à la même époque l'année dernière. Son coefficient de remplissage a également progressé de 2,5 points pour atteindre 93,3%.

Sur 12 mois, la compagnie britannique à transporté plus plus de 69,19 millions de voyageurs dans ses avions (+6,3%). Son taux de remplissage est de 91,7%, soit une amélioration de 1 point par rapport à octobre 2014. Son communiqué précise: "Le bénéfice annuel avant impôts d’EasyJet se situe entre 675 millions GBP et 700 millions GBP pour l’année jusqu’au 30 septembre, comme indiqué dans les résultats trimestriels publiés le 3 septembre 2015".

> Trafic Ryanair : +15% en octobre

(source air journal) 5 novembre - (...) la spécialiste irlandaise du vol pas cher indique que son trafic a atteint le mois dernier 9,68 millions de passagers, soit une hausse de 15% par rapport aux 8,43 millions enregistrés en octobre 2014. Le coefficient d’occupation des Boeing 737-800 de Ryanair atteint 94%, en progression de cinq points (...).

Pour Kenny Jacobs, Directeur Marketing de Ryanair, ces statistiques sont dues « à nos tarifs bas, notre stratégie robuste de réservations, et le succès continu de notre de programme clients ‘Always Getting Better’ (AGB), qui continue de d’influencer favorablement, et au-delà de nos attentes, le trafic et les taux de remplissages ». Les clients de Ryanair « peuvent s’attendre à de nouvelles améliorations, dans le cadre de l’année 2 de notre programme AGB, qui incluront un nouveau service de location de voiture, un site web, une nouvelle application mobile, des appareils avec un nouvel intérieur, de nouveaux uniformes pour l’équipage ainsi que de nouveaux menus, étant donné que Ryanair continue d’offrir bien plus que les tarifs les plus bas d’Europe ».

Rappelons que Ryanair a annoncé avoir dégagé au premier semestre de l’année fiscale en cours (avril – septembre) un bénéfice supérieur à un milliard d’euros ; elle vise désormais un trafic annuel de 105 millions de passagers.

> Annulations «massives» de vols chez Lufthansa

(source AFP) 6 novembre - Le personnel de cabine de Lufthansa va faire grève (...) à Francfort et Düsseldorf, avec des conséquences sur de nombreuses liaisons européennes (...).

 L'aéroport de Munich (sud) devrait être épargné, pour tenir compte des vacances d'automne dans les États régionaux de Bavière et de Bade-Wurtemberg. La grève se poursuivra samedi mais sera suspendue dimanche, «dans la mesure où la plupart des voyageurs ce jour là sont des particuliers», a indiqué UFO.

Lufthansa précise que les vols des compagnies Air Dolomiti, Austrian Airlines, Brussel Airlines, Eurowings, Germanwings, Lufthansa CityLine et Swiss ne seront pas affectés par ces perturbations.

Les négociations entre le transporteur aérien et son personnel navigant, entamées en décembre 2013, portent sur des questions de salaire mais aussi sur la protection contre les licenciements ou encore les retraites et les départs en préretraites.

Le syndicat, qui représente les quelque 19 000 membres du personnel de cabine de Lufthansa, avait posé lundi un ultimatum au géant du transport aérien, pour que la direction «présente une meilleure offre». L'ultimatum expirait jeudi à 17h et le mouvement de grève devrait durer du 6 au 13 novembre, en faisant le cas échéant la plus longue grève de l'histoire de la compagnie. Le géant du transport aérien fait face depuis plusieurs années à des conflits sociaux à répétition. Alors que les personnels navigants n'avaient plus cessé le travail depuis fin 2012, les 5 400 pilotes ont fait grève treize fois entre avril 2014 et septembre 2015, provoquant des milliers d'annulations de vols.

Mon commentaire : Lufthansa a précisé ce lundi : "Sur un total de 3 000 liaisons prévues, 929 vols seront supprimés au départ et à destination de Francfort, Munich et Düsseldorf", 113 000 passagers en seraient affectés.

> IAG (British Airways, Iberia) relève ses objectifs de long terme

LONDRES, (source Reuters) 6 novembre - (...) IAG a annoncé (...) viser une croissance moyenne de son bénéfice par action de plus de 12%, au lieu de l'objectif de 10% annoncé précédemment. Le groupe, qui comprend aussi l'irlandaise Aer Lingus et la "low cost" espagnole Vueling, relève ainsi ses prévisions alors que Lufthansa et Air France sont confrontées à des grèves à répétition de leurs salariés qui s'opposent aux réductions des coûts envisagées par leur direction.

(...) Le principal syndicat du personnel navigant de Lufthansa, l'Ufo, a annoncé vendredi le démarrage d'une grève qui pourrait durer une semaine à la suite de l'échec des discussions sur les régimes de retraite et pré-retraite. Le directeur général d'IAG Willie Walsh a réduit les coûts chez British Airways et Iberia depuis leur fusion en 2011, avant ses concurrents français et allemand, ce qui lui a permis de mieux résister à la concurrence des compagnies du Golfe et aux compagnies "low cost" comme easyJet en Europe.

IAG a également annoncé vendredi qu'Alex Cruz, directeur général de Vueling, remplacerait l'an prochain le président exécutif de British Airways Keith Williams qui part à la retraite.

> IAG convertit 4 Airbus A330 et 15 A320neo en commandes fermes

PARIS, (source Reuters) 9 novembre - Airbus a annoncé lundi qu'International Airlines Group (IAG) a confirmé une commande portant sur 19 gros-porteurs et monocouloirs supplémentaires (deux A330-200, deux A330-300 et 15 A320neo). Les deux A330-200 sont destinés à Iberia et les deux A330-300 seront exploités par Aer Lingus. Les 15 A320neo seront attribués aux différentes compagnies du groupe IAG, qui comprend également British Airways.

Mon commentaire : IAG offre visiblement les meilleures perspectives de croissance en Europe.

A regarder en vidéo :

... Les débats sur Air France en commission de l'assemblée nationale, en vidéo. D'abord, l'intervention de Frédéric Gagey, ensuite l'intervention de l'"intersyndicale" AF, puis les interventions de la CFDT et de la CFE-CGC d'Air France. Cliquez sur le lien ci-dessous

https://www.youtube.com/watch?v=h1pHketme7I : Attention, les débats commencent à la 9ème minute de la vidéo.

Suppléant François Robardet