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Christian Magne Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

N°531, 25 janvier 2016   Si vous ne voyez pas correctement cette page, cliquez ici   

La Revue de Presse du lundi...

> Frédéric Gagey, PDG d'Air France : «Nous sommes sortis de la zone rouge»

(source le parisien) 18 janvier - Le PDG d'Air France, Frédéric Gagey, a présenté vendredi en comité central d'entreprise un nouveau plan stratégique pour la compagnie pour les années 2017-2020. S'il ambitionne 10 % de croissance et des embauches, il estime néanmoins que les salariés devront réaliser des gains de productivité.

Votre nouveau plan a reçu un accueil mitigé des syndicats, qui le jugent peu ambitieux. Qu'en pensez-vous ?

FRÉDÉRIC GAGEY. La croissance résulte d'un travail de fond mené dans l'entreprise. Entre 2017 et 2020, sur le long-courrier, nous ambitionnons de progresser de 2 % à 3 % par an, d'ouvrir de nouvelles destinations tout en signant des partenariats avec d'autres compagnies. Mais cela nécessitera forcément des investissements importants.

Et de nouveaux efforts demandés aux salariés ?

Oui, car cette croissance ambitieuse ne sera possible que si nous sommes plus compétitifs. Mais c'est une perspective positive après ces dernières années d'importantes restructurations. Un travail de fond a été mené entre 2011 et 2015, dont les salariés peuvent être très fiers. Ils ont accompagné les restructurations, notamment sur le moyen-courrier et sur le cargo. Les résultats sont au rendez-vous puisqu'en 2015 nous sommes sortis de la zone rouge. La stratégie commence donc à porter ses fruits. Il faut continuer en améliorant notre efficacité économique.

Y aura-t-il encore des suppressions de postes ?

Oui. Mais dans le cadre de plans de départs volontaires.

Combien ?

Le chiffre de 1 000 départs volontaires en 2016 a déjà été annoncé. Au-delà, de nouveaux chiffres seront présentés officiellement devant les syndicats en temps voulu. Mais nous proposons aux syndicats des personnels au sol un accord qui garantit l'absence de départs contraints jusqu'au 30 juin 2018, en privilégiant les mobilités géographiques et professionnelles.

La question sensible de la productivité des salariés, notamment celle des pilotes, est toujours d'actualité. Quels efforts leur demandez-vous ?

Pendant longtemps, parce qu'il n'y avait pas de croissance en long-courrier, beaucoup de pilotes étaient contraints en termes de carrière, surtout en moyen-courrier. Ce plan de croissance peut débloquer des choses. Mais pour cela il faut que le principal syndicat de pilotes, le SNPL, accepte d'entrer dans la négociation.

Un accord sur Transavia France, avec l'ouverture de bases en Europe, est-il envisageable dès cette année ?

C'est dans la liste de ce que j'aimerais négocier avec nos pilotes. Le développement de Transavia en Europe n'a pas suscité un très fort enthousiasme en 2014. Mais il semble que ça évolue.

Vous admettez des erreurs en 2015 ?

Peut-être ai-je fait des erreurs. Mais sur les choix stratégiques, je trouve que 2015 a été une bonne année. Sur les négociations sociales, c'est un échec collectif. Personne ne peut s'exonérer de faire des efforts. Mais, désormais, il me semble que nous retrouvons un climat apaisé.

Il reste un point de friction important, les cinq licenciements après les dérapages lors du CCE du 5 octobre. Certains syndicats en appellent toujours à la clémence...

Pour nous, l'affaire est terminée. Pas question de revenir sur ces licenciements. Une procédure judiciaire reste ouverte. C'est à la justice de faire son travail.

L'État peut-il faire davantage pour Air France ?

Oui. Si Air France continue de faire des efforts, l'État nous accompagnera. J'en suis persuadé.

Mon commentaire : Le retour "dans le vert" du groupe AF devrait apporter un peu de sérénité chez les dirigeants et les salariés. Mais un résultat "positif"  de quelques centaines de millions n'est pas suffisant quand nos concurrents directs engrangent des résultats supérieurs à un milliard.

Pour que 2016 soit une année d'exception, il faudrait que les recettes unitaires ne s'écroulent pas à la même vitesse que le prix du carburant, que le baril de pétrole ne remonte pas violemment et qu'aucun trouble géopolitique ou vague d'attentats ne viennent perturber cette année nouvelle. Ce sont mes trois vœux pour notre entreprise...

Un quatrième vœu serait que nos dirigeants profitent de ce contexte favorable pour "alléger la facture sociale des dernières années" : Un "geste" financier serait le bienvenu envers les salariés qui ont réalisé leurs objectifs du plan Transform. Par ailleurs, le fruit des accords de participation et d'intéressement, signés par quelques syndicats, ne sera pas de trop. Enfin, de nombreuses personnes engagées, depuis une dizaine d'années, dans diverses opérations d'actionnariat salarié seront satisfaites de voir le prix de l'action remonter. Une nouvelle opération d'actionnariat salarié à des conditions avantageuses pourrait-elle être enfin envisagée ?

La garantie d'absences de départs contraints de salariés redevient une clause négociable par les syndicats. Les adaptations nécessaires à notre évolution n'aboutiraient alors qu'à des départs volontaires.

Il serait judicieux de relever les investissements qui avaient été sacrifiés ou ralentis parce que trop couteux : avions, aménagement cabine, Wifi à bord, etc.

Enfin, l'engagement de l'État à appliquer les mesures du rapport Le Roux reste indispensable.

A ces conditions notre groupe retrouvera ses capacités offensives et la pleine motivation de ses salariés.

> Safran implante une filiale en France (créée avec Air France)

(source JDD) 24 janvier - C'est assez rare pour être souligné. Un groupe français, Safran, va implanter sur le territoire une coentreprise créée avec Air France. Une bonne nouvelle alors qu'une localisation aux États-Unis avait été étudiée. Spécialisée dans la maintenance de pièces aéronautiques, cette filiale verra le jour dans les prochains mois. Safran hésite encore à l'installer en Vendée ou dans le Nord (...).

Mon commentaire : Cette nouvelle entité revet une grande importance pour notre secteur de maintenance. Pour la créer, Air France-KLM est tenue de s'associer avec un partenaire majoritaire, Snecma, du groupe Safran. L'atout de ce dernier est de disposer de licences sur certaines pièces ou sur des parties moteurs de haute technologie.

> Les compagnies aériennes européennes soutiennent le plan de Bruxelles

(source les echos) 22 janvier - Les dirigeants des principales compagnies européennes sont réunis à Amsterdam. Ils veulent croire au nouveau plan stratégique de la commissaire aux Transports.

Le transport aérien européen est-il à la veille d'un profond bouleversement, comparable à ce que fut la libéralisation du secteur dans les années 1990 ? C'est ce qu'a affirmé Violeta Bulc, la commissaire européenne aux Transports, lors d'une conférence, jeudi, à Amsterdam, sous l'égide de la présidence néerlandaise de l'Union européenne. Et c'est apparemment ce qu'attendent les dirigeants des compagnies aériennes européennes présents à Amsterdam. Car, selon un sondage réalisé sur place, 67 % d'entre eux considèrent que la règlementation européenne constitue un « handicap majeur » pour le transport aérien, et que l'Union européenne n'a pas de stratégie « efficace et cohérente » dans ce domaine.

Pour autant, la commissaire européenne a reçu un renfort de poids : celui des dirigeants des cinq plus grandes compagnies aériennes européennes - Carsten Spohr pour Lufthansa, Alexandre de Juniac pour Air France-KLM, Willie Walsh pour IAG, Michael O'Leary pour Ryanair et Carolyn McCall pour easyJet - qui avaient officialisé, la veille à Amsterdam, leur nouvelle association A4E (Airlines for Europe). « Nous soutenons le projet européen, confirme Alexandre de Juniac, mais nous attendons maintenant un plan d'actions concret, avec un calendrier », ajoute-t-il.

En décembre, Violeta Bulc a présenté un plan stratégique visant à renforcer la compétitivité du transport aérien européen, face à la concurrence extérieure des compagnies du Golfe, mais aussi face aux « freins intérieurs ». « C'est la première fois depuis la libéralisation de 1990 que nous avons une stratégie européenne pour le transport aérien. Vous pouvez compter sur moi pour la mettre en œuvre », a-t-elle déclaré.

Négocier les droits de trafic

Sur le front extérieur, la commissaire s'est engagée à s'attaquer « dans le courant du premier semestre aux pratiques commerciales déloyales » dont sont accusées les compagnies du Golfe. La Commission européenne voudrait se voir confier la négociation des droits de trafic avec les États du Golfe.

Sur le front intérieur, Alexandre de Juniac se félicite de voir inscrit dans son plan « la révision de la directive sur les charges aéroportuaires, concernant la manière dont est contrôlée l'évolution des tarifs ». Selon une étude, les redevances des 21 principaux aéroports européens ont augmenté de 80 % depuis 2005, tandis que le prix moyen du billet d'avion baissait de 20 %. Le PDG d'Air France-KLM attend de l'Europe « des principes communs de régulation de cette forme de monopole naturel que sont les grands aéroports ».

Violeta Bulc a également promis, pour le courant de l'année, une clarification des droits des passagers, dont les compagnies considèrent qu'ils ont été interprétés par les tribunaux d'une façon beaucoup trop favorable aux passagers. Enfin, la commissaire européenne a rappelé les 2,5 milliards d'euros investis par l'Union européenne dans la mise en œuvre d'ici à 2020 du nouveau système Sesar de gestion du trafic aérien.

Vers un allègement de charges pour les personnels navigants en France

Afin de soutenir les efforts de redressement d'Air France, le gouvernement français pourrait accorder à ses personnels navigants, une exonération partielle de charges sociales, comparable à ce qui se fait déjà pour les marins. « Cela représenterait plusieurs centaines de millions d'euros d'économies potentielles pour Air France », indique Alexandre de Juniac, le PDG d'Air France-KLM. Ce geste de l'État accompagnerait la signature d'un accord avec les syndicats sur le nouveau plan stratégique. Mais Paris doit obtenir le feu vert de Bruxelles, qui pourrait y voir une aide d'État. Air France-KLM a soumis l'idée à d'autres compagnies, comme Lufthansa, pour emporter l'adhésion de la Commission européenne.

Cependant, cette conférence n'a pas dissipé les divergences concernant notamment les compagnies du Golfe. Certains, comme le PDG d'IAG, Willie Walsh, y voient un bon stimulus pour la compétitivité des transporteurs européens. Mais, pour Augustin de Romanet, le PDG d'Aéroports de Paris, « on peut se demander s'il sera encore possible, dans quelques années, de voyager entre l'Europe et l'Asie sans passer par les pays du Golfe ».

Mon commentaire : Les choses avancent bien lentement et sont loin de réparer les dégâts commis en Europe. D'ailleurs, il n'est pas certain que toutes les mesures qui seront prises par la commission européenne soit nécessairement en notre faveur.

> Airbus livre le premier A320neo à Lufthansa

(source la tribune) 20 janvier - Avec un léger retard, Airbus a livré le premier A320neo à la compagnie aérienne Lufthansa, qui a commandé 116 appareils dans cette version. Ils seront exploités par les différentes compagnies du groupe allemand. Le "principal client et opérateur d'Airbus a réceptionné aujourd'hui (mercredi, ndlr) le premier A320neo, le monocouloir best-seller le plus économe en carburant au monde", a annoncé dans un communiqué l'avionneur toulousain, qui estime que "cette livraison marque une étape majeure de l'histoire de l'aviation".

"(...) Cette livraison est une nouvelle avancée qui traduit notre engagement à soutenir l'objectif de l'industrie pour une aviation durable. L'A320neo est représentatif de la passion d'Airbus et de sa détermination à offrir à ses clients une valeur et une rentabilité maximales grâce à des innovations continues".

(...) Airbus espérait le livrer avant la fin 2015 mais des difficultés du motoriste Pratt & Whitney (groupe United Technologies ) l'en ont empêché. Le retard de l'A320neo était également lié à des problèmes de mise à jour des manuels de maintenance. Avec près de 4.500 commandes reçues de près de 80 clients depuis son lancement en 2010, la famille A320neo a conquis quelque 60% de parts de marché face à Boeing et son 737 MAX.

Des moteurs Pratt & Whitney

Équipé des réacteurs de nouvelle génération Geared Turbofan™ (GTF) PurePower® de Pratt & Whitney, l'A320neo établit "de nouveaux standards d'efficience jamais atteints : une réduction des émissions et du bruit, ainsi qu'une réduction de 15 % de la consommation de carburant par rapport aux appareils de la génération actuelle dès sa mise en service, et de 20 % d'ici à 2020", a assuré Airbus. Les appareils de la famille A320neo bénéficient des toutes dernières technologies, notamment des 'Sharklets' (dispositifs d'extrémité de voilure).

"Nous sommes heureux de devenir aujourd'hui la première compagnie au monde à prendre livraison de l'A320neo d'Airbus. L'A320neo, qui incorpore les technologies leader d'Airbus et de Pratt & Whitney, est de loin l'appareil le plus rentable et silencieux existant pour les vols court- et moyen-courriers", a souligné le président du conseil d'administration et CEO de Deutsche Lufthansa AG, Carsten Spohr.

Cette année, Lufthansa prendra livraison d'un total de 52 appareils neufs, "un chiffre que nous n'avions pas atteint depuis des années", a précisé le patron de Lufthansa.

L'A320neo, une étape vers l'avion du futur ?

Le responsable de la stratégie d'Airbus Group, Marwan Lahoud, a estimé au Sénat que le systèmes de boîtes de vitesse (Geared Turbofan) de l'américain constituait une piste intéressante pour imaginer l'avion de l'après-2030. "Il y a eu une surprise dans la version neo", a-t-il expliqué, en faisant référence au système de Pratt & Whitney permettant d'optimiser la puissance.

"Cette approche de boîte de vitesse est prometteuse", a jugé Marwan Lahoud lors d'une audition devant la Commission des Affaires économiques du Sénat. "On regarde dans ce sens-là dès aujourd'hui pour au-delà de 2030". La recherche en termes de nouveaux moteurs, encore moins gourmands en carburant, n'est pas mûre, a-t-il souligné. Il a souligné cependant que des bureaux d'études avaient lancé des travaux préliminaires sur un "open rotor", un turboréacteur qui ne serait plus enfermé dans une nacelle.

Mon commentaire : Air France avait reçu les premiers A320, ce qui fait que nous avons les plus vieux A320 en service. La nouvelle version "Neo" a été envisagée par Airbus après des commandes complémentaires d'A320. Notre groupe aura à s'interroger un jour ou l'autre sur le renouvèlement de sa flotte moyen-courrier, tant à Air France, équipée d'Airbus, qu'à KLM/Transavia, clientes de Boeing.

> La compagnie aérienne Delta championne de la rentabilité

(source les echos) 20 janvier - (...) Delta (...), partenaire d'Air France-KLM, signe la plus belle performance financière de son histoire - et l'une des meilleures du transport aérien - avec un bénéfice net record de 4,5 milliards de dollars en 2015 (5,9 milliards avant impôts), contre 659 millions en 2014, pour un chiffre d'affaires de 40,7 milliards. Le résultat d'exploitation atteint 7,8 milliards de dollars, contre 2,2 milliards un an plus tôt.

De quoi permettre à Delta de décrocher le titre de champion de la rentabilité au sein des grandes compagnies traditionnelles, même s'il faut encore attendre les résultats de United et d'American. Delta en avait été privé en 2014 (...) contraint à passer pour 1,4 milliard de dollars de dépréciation sur ses couvertures pétrolières. Mais son PDG, Richard Anderson, avait clairement annoncé son intention de prendre sa revanche en 2015, en profitant pleinement de la baisse de la facture pétrolière. Et c'est ce qui s'est passé : en dépit d'un surcoût résiduel de couverture, la compagnie a économisé plus de 5,1 milliards de dollars sur son poste carburant, passé de 11,6 milliards en 2014 à 6,54 milliards en 2015. Une baisse qui explique à elle seule les très bons résultats. Car, pour le reste, Delta semble s'être plutôt relâché en 2015. Ses coûts salariaux ont ainsi augmenté de 8 %. La compagnie a notamment redistribué pour 1,5 milliard de dollars d'intéressement à ses salariés, dont les effectifs sont passés de 79.655 fin 2014 à 82.949 fin 2015. Elle a également remis 2,6 milliards de dollars à ses actionnaires. Par ailleurs, elle n'a pas été épargnée par l'effritement de la recette unitaire, en baisse de 4,4 % sur un an. Ses recettes ont même reculé de 2 % au quatrième trimestre. Enfin, Delta a encore dû passer pour 1,2 milliard de dollars de charges exceptionnelles, pour couvrir les pertes sur ses dernières couvertures pétrolières et celles de sa filiale britannique Virgin Atlantic.

Pas de quoi inquiéter Richard Anderson, qui table d'ores et déjà sur une nouvelle année record en 2016, avec une marge d'exploitation qui devrait encore progresser de 18 à 20 %. Selon le patron de Delta, la compagnie peut en effet compter sur 3 milliards de dollars d'économies additionnelles sur sa facture pétrolière en 2016. Et ce en dépit d'un environnement économique qualifié de « challenging » par Richard Anderson. Delta prévoit une nouvelle baisse de la recette unitaire de 2 % à 4,5 % sur l'année, en raison de la guerre des prix sur les liaisons internationales et de la concurrence croissante de ses bêtes noires, les compagnies du Golfe.

Mon commentaire : Le niveau de résultat atteint par Delta impressionne. Cela ouvre des marges de manœuvre colossales au groupe US pour solidifier son avenir. Il passe entre autres, par le renforcement ou l'extension de ses prises de participation dans d'autres compagnies : Gol au Brésil, Aeromexico, China Eastern, Virgin Atlantic...

> Ryanair : le service Fast track dans 25 aéroports

(source air journal) 19 janvier - (...) la spécialiste irlandaise du vol pas cher précise que le Fast track est désormais disponible dans les aéroports de Bruxelles-Zaventem, Birmingham, Budapest, Edimbourg, Eindhoven, Glasgow, Hambourg, Malaga, Rome-Fiumicino, Stockholm-Skavsta et Stuttgart. Le service l’était déjà à Charleroi, Athènes, Barcelone, Cologne, Dublin, East Midlands, Francfort-Hahn, Liverpool, Londres (Gatwick et Stansted), Manchester, Milan-Bergame, Rome-Ciampino et Varsovie-Modlin. Soit 25 aéroports au total où les passagers de Ryanair pourront bénéficier de tous les services offerts par l’option Business Plus :

Enregistrement gratuit à l’aéroport. Tarifs à partir de 69,99 €. Flexibilité sur les changements de billets. 20kg de bagages enregistrés en soute. Service Fast Track aux contrôles de sécurité. Embarquement prioritaire. Sièges Premium. Deuxième sac gratuit en cabine

Robin Kiely de Ryanair a déclaré que la compagnie est « ravie d’ajouter 11 nouveaux aéroports offrant la Fast Track faisant partie de notre service Business Plus, assurant aux voyageurs d’affaires une accessibilité plus rapide à l’aéroport, tout en économisant du temps et de l’argent ». Ce service disponible dans désormais 25 aéroports fait de Ryanair « un choix encore plus astucieux pour les entreprises européennes », les voyageurs d’affaires et les entreprises « continuant de choisir Ryanair pour nos tarifs bas, notre ponctualité leader de l’industrie et le plus grand réseau de lignes en Europe avec davantage de routes d’affaires, reliant les grandes villes européennes avec des vols supplémentaires et des horaires améliorés, permettant ainsi aux entreprises de toutes tailles de réaliser de grosses économies ».

« Plus de 27% des clients de Ryanair voyagent pour affaires », affirme la low cost (...)

Mon commentaire : Après la montée en gamme des low cost easyJet et autre Vueling, Ryanair poursuit la sienne. Les services des compagnies européennes, low cost ou classiques, convergent de plus en plus dans leur offre. Le prix du billet et la situation de l'aéroport feront donc la différence. D'où, pour nous, la nécessité de disposer des couts permettant de vivre avec des prix de billets (donc le niveau de recettes) imposés par cette vive concurrence.

> Vueling monte en puissance au départ de France l'été prochain

(source tour hebdo) 19 janvier - La low cost proposera 67 destinations au départ de quatre aéroports français dont 10 nouvelles routes. Et poursuit par ailleurs sa croissance.

Avec l’ouverture de ces 10 nouvelles routes à travers la France,réservables sur Amadeus,  Vueling propose aux passagers français 67 destinations parmi l’Italie, l’Espagne, l’Autriche, le Danemark, l’Angleterre, la République Tchèque, le Maroc ou encore l’Ecosse. La low cost, filiale du groupe ibéro-britannique IAG, opère au départ de Roissy-Charles de Gaulle, Orly, Bordeaux et Nantes.

Mais Roissy-CDG deviendra cet été la deuxième base française (avec deux A320), outre Orly. Vueling desservira les aéroports de Copenhague, Londres-Gatwick, Naples, Prague, Santander, Venise et Vienne depuis cette base de Roissy-Charles de Gaulle.

Trois vols, initialement opérés depuis Orly, seront également transférés sur l’autre aéroport francilien : Bari, Fuerteventura et Tanger. Ainsi, plus de 295 900 nouveaux sièges seront mis en vente, pour un total de plus de 936 800 sièges disponibles pour la saison estivale 2016 au départ de cet aéroport.

 La compagnie low cost conserve sa base à l’aéroport d’Orly, où elle proposera à la vente plus de 2,5 millions de sièges à l’été 2016 sur un total de 20 destinations (Alicante, Barcelone, Bilbao, Bologne, Catane, Edimbourg, Florence, Grande Canarie, Ibiza, Lanzarote, Malaga, Majorque, Milan, Minorque, Palerme, Porto, Lisbonne, Rome, Tenerife et Valence).

Troisième opérateur pour Aéroports de Paris avec des vols au départ d’Orly et de Roissy-CDG depuis 2004, Vueling a transporté 18 millions de passagers en France l’an dernier, un chiffre qui a doublé en quatre ans. 80% du trafic est assuré au départ des plateformes parisiennes, le reste depuis la province (Bordeaux et Nantes).

Aussi, Vueling recrute-t-elle en France des pilotes et du personnel navigant commercial. Deux jours de présentation des carrières ont été récemment organisés.

> Un accord a enfin été trouvé chez Lufthansa

(source AFP) 22 janvier - La compagnie aérienne allemande a annoncé vendredi avoir trouvé un accord avec ses hôtesses et stewards, qui évite toute grève de leur part jusqu'à fin juin.

«Les discussions d'arbitrage vont durer jusqu'au 30 juin», période pendant laquelle «une trêve» sera respectée par hôtesses et stewards, a annoncé Lufthansa dans un communiqué. Mais un autre conflit avec les 5 400 pilotes perdure, et leur syndicat Cockpit est lui toujours susceptible d'appeler à de nouvelles grèves. L'accord avec les personnels de cabine est un soulagement pour le premier transporteur aérien d'Europe, après leur grève de sept jours en novembre, la plus longue de son histoire.

Les débrayages avaient perturbé les vols de 540 000 passagers et conduit Lufthansa à accepter une procédure d'arbitrage. Menée par un ancien dirigeant du Parti social-démocrate allemand (SPD), elle doit résoudre le conflit salarial avec le syndicat UFO, qui représente les 19 000 hôtesses et stewards de la compagnie. Le compromis provisoire leur permet de bénéficier d'une augmentation de salaire en 2016, et d'une prime de 3 000 euros pour l'année 2015. L'arbitrage va maintenant s'orienter sur leurs salaires futurs, les détails de leur couverture retraite, et leurs conditions de travail.

Fin novembre, Lufthansa avait déjà évacué un autre chantier social en concluant un accord sur les salaires et retraites de ses 33 000 personnels au sol. Le groupe Lufthansa, maison mère de la compagnie du même nom, de Swiss et d'Austrian Airlines, est engagé dans un effort de restructuration et de réduction des coûts pour faire face à la concurrence des compagnies à bas coûts comme EasyJet et Ryanair, un projet qui passe mal auprès des salariés de la compagnie historique éponyme. Les autres (Swiss, Austrian, Germanwings/Eurowings) n'ont pas fait grève.

La presse boursière

(source Boursier.com) 25 janvier - (...) Le bureau d'études irlandais Davy a cité la compagnie parmi ses trois préférées du secteur ce matin, aux côtés de Ryanair et d'IAG. L'analyste a étudié l'impact de la baisse du prix du kérosène pour les transporteurs, pour en conclure que la discipline financière actuelle des dirigeants de ces compagnies est de nature à accroître l'impact positif de la chute des cours de l'or noir, à un niveau supérieur à ce que le marché semble intégrer. Il valorise Air France-KLM 10 euros par action.

Mon commentaire : Il reste quelques analystes avec une opinion négative sur notre groupe. D'autres conservent une vision plus neutre. On note depuis quelques semaines des analyses plus positives comme celle-ci.

Fin de la Revue de Presse

| Vous pouvez obtenir la plus large information sur l'épargne salariale et l'actionnariat salarié en appelant Air France au numéro vert 0 800 04 2000.

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 7,766 € en clôture lundi 25 janvier.

Les marchés actions ont fortement baissé l'été dernier. La croissance chinoise faiblit et entraine dans son sillage l'économie de pays fournisseurs de la Chine. Ce phénomène est amplifié par la remontée progressive des taux d'intérêt aux États-Unis, laquelle devrait attirer des capitaux en dehors du marché des actions.

La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des analystes est à 7,24 €.

Après un plus bas niveau à 27 $ atteint au cours de la semaine écoulée, le baril de pétrole Brent (mer du nord) remonte autour de 31 $. L'OPEP a décidé, début décembre 2015, de ne pas fixer de quota de production, ce qui a conduit à une baisse supplémentaire des cours pétroliers. Le retour probable de l'Iran en tant qu'exportateur de pétrole devrait contribuer à maintenir un pétrole bon marché. Un relèvement limité de son prix actuel est néanmoins possible.

Ce prix bas soulage les comptes d'Air France-KLM. Des effets de change sur les monnaies, les baisses de tarifs attendues par les passagers, ou les particularités d'anciens contrats de couverture limitent encore le plein effet de ce prix avantageux.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

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A bientôt.

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| Christian Magne

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC

Suppléant François Robardet

photo François Robardet

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