Cliquez ici pour accéder à mon site navigaction.com Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

Christian Magne Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

N°555, 11 juillet 2016   Si vous ne voyez pas correctement cette page, cliquez ici   

La Revue de Presse du lundi... 

> La grève des pilotes pèse sur le trafic Air France-KLM en juin

PARIS (source Reuters) 8 juillet - Air France-KLM a fait état (...) d'un trafic passagers en baisse de 2,1% au mois de juin, en raison de la grève des pilotes dont l'impact sur le résultat d'exploitation du groupe est estimé à 40 millions d'euros par la compagnie aérienne.

Le groupe précise dans un communiqué avoir transporté 8,3 millions de passagers le mois dernier, avec des capacités en baisse de 0,5% et un coefficient d'occupation de 85,5% (-1,4 point).

Le trafic de la compagnie à bas coût Transavia progresse (...) de 8,3%. Celui du seul pôle "passagers" réseaux, qui inclut Air France, KLM et Hop!, recule en revanche de 3,1% avec un coefficient d'occupation de 85,2% (-1,4 point).

L'activité cargo enregistre une nouvelle baisse du trafic (-9,4%), avec des capacités en baisse de 4,9% et un coefficient de remplissage de 57,2% (-2,8 points).

Les syndicats de pilotes ont observé une grève de quatre jours le mois dernier afin de protester contre la mise en œuvre de mesures de productivité, notamment une baisse de la majoration des heures de nuit.

Mon commentaire : Le fait marquant ce mois de juin concerne la recette moyenne. Elle est de nouveau à la baisse. Cette dégradation est le résultat de la pression concurrentielle. La baisse des couts du pétrole, que les compagnies les plus dynamiques répercutent sur les prix des billets est l'une des explications. Les capacités nouvelles mises en ligne pour la saison été, alors que le marché ne s'accroit pas au même rythme, en est une autre. Ces deux raisons tirent les prix à la baisse. La preuve ? Plusieurs compagnies viennent de publier des "profits warnings" : révision en baisse des prévisions de résultats. La grève des pilotes d'Air France ne fait qu'ajouter des pertes à ces mauvaises performances.

> Air France-KLM : P-F Riolacci, DG adjoint en charge des finances, démissionne

(source tourmag) 8 juillet - (...) Air France-KLM annonce la démission de Pierre-François Riolacci de ses fonctions de directeur général adjoint en charge des finances.

Il prend de nouvelles responsabilités professionnelles dans un pays européen. Une décision dont le groupe dit prendre acte.

Pierre-François Riolacci avait intégré Air France-KLM en 2013. Il restera en poste jusqu'au 4 novembre 2016. "Air France-KLM tient à remercier M. Riolacci pour son professionnalisme, sa rigueur et sa contribution active au redressement financier du groupe", ajoute le communiqué.

Un processus de recrutement sera mis en place dans les jours qui viennent pour lui trouver un successeur.

Mon commentaire : PF Riolacci devient directeur financier du groupe danois ISS. Il aura été particulièrement précieux ces dernières années pour assurer le financement du groupe dans une période difficile. Son discours clair et sans détour était apprécié de nombreux représentants du personnel.

Air France-KLM parvient difficilement à conserver ses dirigeants talentueux.

> Air France : 2 syndicats PNC sur 3 maintiennent leur préavis de grève

(source la tribune) 7 juillet - (...) La première réunion entre le nouveau PDG d'Air France-KLM, Jean-Marc Janaillac (...) et les syndicats d'hôtesses et de stewards d'Air France n'a pas permis de lever la menace de grève qui plane sur la compagnie française du 27 juillet au 2 août.

Si l'UNAC, l'un des trois syndicats représentatifs chez le personnel navigant commercial (PNC), a indiqué qu'il ne pouvait signer en l'état la proposition d'accord de la direction qui reconduit dans sa quasi-totalité l'accord actuel jusqu'à mars 2018 mais qu'il levait son préavis, le SNPNC et l'UNSA l'ont au contraire maintenu.

Accord soumis à signature jusqu'au 13 juillet

"Sans nouvelle proposition, nous maintenons notre préavis de grève", a indiqué (...) Christophe Pillet, s'exprimant au nom de l'intersyndicale SNPNC-UNSA (45% des voix) après la rencontre avec Jean-Marc Janaillac. Lors de cet entretien, auquel assistaient Frédéric Gagey et Gilles Gateau, respectivement président et DRH d'Air France, "on est resté chacun sur nos positions", a précisé le représentant du SNPNC.

Selon lui, la direction ne bougera pas avant le 13 juillet, date butoir pour signer le projet d'accord soumis aux organisations professionnelles le 1er juillet.

"Le manque de précision de ce texte ne nous permet pas d'y apposer notre signature en l'état", avait fait savoir dans un communiqué l'UNAC.

"Avancée certaine"

Relevant toutefois une "avancée certaine" dans les négociations, le syndicat affilié à la CFE-CGC a décidé de reporter son préavis du 14 au 17 octobre.

L'UNAC réclame la poursuite des négociations afin de "rendre acceptable" le texte de la direction. Elle juge en outre "opportun de laisser du temps" à Jean-Marc Janaillac pour "apprécier le contexte social de l'entreprise et élaborer un plan stratégique de croissance soutenu par l'État qui devra envisager de réelles protections pour le transport aérien français".

Avant de prendre la tête d'Air France-KLM, l'ancien patron de Transdev avait réussi à déminer un conflit avec les syndicats de pilotes français en renonçant temporairement à la modification de certaines règles de rémunération.  

> easyJet : nouvelle hausse du trafic passagers en juin

(source zonebourse) 6 juillet - easyJet a rapporté ce mercredi avoir comptabilisé 6.937.601 passagers au titre du mois écoulé, soit une progression de 5,8% par rapport à juin 2015. Dans le même temps, le coefficient de remplissage s'est établi à 94,1%, en hausse de 1,4 point (...) en rythme annuel. En cumul sur les 12 derniers mois, la compagnie low cost a transporté 71.872.886 passagers, soit une progression de 7,1%, pour un coefficient de remplissage en augmentation de 0,3 point à 91,5%

> Accord salarial et sur les retraites à la Lufthansa

BERLIN, (source Reuters) 5 juillet - Lufthansa et le principal syndicat du personnel navigant ont conclu mardi un nouvel accord salarial de trois ans et demi concernant 19.000 salariés et se sont également entendus sur un nouveau régime de retraite.

Ce nouvel accord, négocié par un médiateur, prévoit que le personnel de bord percevra une augmentation salariale de près de 5,5% de janvier 2016 à juin 2018, ainsi qu'un versement exceptionnel de 3.000 euros, lequel a déjà été effectué.

La modification du régime de retraite, qui se transforme d'un système à prestations définies en un système à cotisations définies, permettra à la compagnie aérienne d'économiser dans les 70 millions d'euros par an, a dit une source au fait des négociations.

Confrontée à la concurrence des compagnies à bas coûts comme Ryanair ou easyJet et à celle des compagnies du Golfe sur les long-courriers, Lufthansa cherche à réduire ses coûts et à relancer sa compagnie à bas coûts Eurowings (...). 

Mon commentaire : Hors de France, de nombreuses entreprises dont des compagnies aériennes disposent pour leurs salariés de fonds de pension à prestations définies. C'est le cas de Lufthansa, mais aussi de KLM. Dans un tel système le salarié a une vision assez claire de ce que sera son niveau de pension de retraite. La contrepartie de ce système sécurisant pour le retraité est que l'entreprise subit toutes les variations financières liées à l'équilibre du système. Or, depuis la crise financière de 2008, les normes comptables se sont durcies et poussent les entreprises à transformer leurs systèmes de pension à prestations définies en système à cotisations définies. Les risques sont ainsi inversés. Ce système est plus constant et prévisible pour les entreprises, mais plus instable pour les salariés. Le passage des prestations aux cotisations définies donne parfois lieu à une compensation financière pour le salarié.

> Lufthansa maintient sa prévision de bénéfice malgré le Brexit

FRANCFORT (source Reuters) 5 juillet - Lufthansa s'attend toujours à dégager un bénéfice d'exploitation légèrement supérieur à 1,8 milliard d'euros cette année malgré les incertitudes provoquées par la décision de la Grande-Bretagne de sortir de l'Union européenne, a déclaré lundi le président du directoire de la compagnie aérienne allemande.

Son concurrent IAG, propriétaire de British Airways, Iberia, Vueling et Aer Lingus, a abaissé sa prévision de bénéfice pour 2016 dès le 24 juin, lendemain du référendum en Grande-Bretagne, en disant s'attendre à une baisse de la demande de voyages après la victoire des partisans du Brexit.

Lufthansa n'a toutefois observé aucun changement d'activité dans la semaine qui a suivi le vote, a dit Carsten Spohr à la presse à Francfort.

"Nous disposions d'un matelas constitué au cours des premiers mois de l'année, donc même si nous avons quelques mois plus faibles, notre prévision reste la même", a-t-il dit (...).

Carsten Spohr a souligné que les voyageurs réservaient plus tardivement que par le passé cette année en raison des attentats commis ces derniers mois à Paris, Bruxelles ou Istanbul. Les réservations de dernière minute ont toutefois tendance à être plus chères, a-t-il dit.

"Le fait que nous ne constations pas autant de réservations à l'avance que d'habitude n'est pas forcément une mauvaise nouvelle", a dit le patron de Lufthansa.

Carsten Spohr a également déclaré que le groupe réussirait pour la première fois cette année à réduire ses coûts unitaires, par passager transporté et par kilomètre parcouru, hors carburant, y compris au sein des compagnies "classiques" que sont Lufthansa, Swiss et Austrian Airlines.

> Raids sur Ryanair en Allemagne

(source airjournal) 7 juillet - Six bases de la compagnie aérienne low cost Ryanair en Allemagne ont fait l’objet de perquisitions, dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de fraude et sur les conditions d’emploi de pilotes notamment via les agences Brookfield Aviation et McGinley Aviation.

Les aéroports de Francfort-Hahn, Cologne-Bonn, Düsseldorf-Weeze, Berlin-Schönefeld, Brême et Karlsruhe-Baden Baden, où la spécialiste irlandaise du vol pas cher a installé des bases, ont fait l’objet de perquisitions menées par des douaniers le 5 juillet 2016, ont annoncé hier les autorités judiciaires à Coblence. Les deux agences de recrutement britanniques sont soupçonnées de fraude fiscale et de dissimulation de revenus, tandis que des pilotes (dont deux domiciles ont également été perquisitionnés) seraient visés pour fraude aux cotisations sociales. Au moins 35 procureurs et fonctionnaires de la douane ont interrogés pendant plusieurs heures des pilotes et d’autres employés de Ryanair ; aucune mise en examen n’a été annoncée, mais de nombreux documents et ordinateurs auraient été saisis.

Ryanair a confirmé être au courant des raids, affirmant qu’elle n’était « visée par aucune enquête fiscale » et qu’elle va coopérer avec la justice allemande. Dans un communiqué, la low cost rappelle qu’elle « exige de tous ses pilotes, employés directement ou par les agences, d’être en règle avec les lois fiscales » des pays où ils sont employés. La presse cite toutefois des procureurs selon qui c’est bien le système Ryanair qui est au cœur de l’enquête, et en particulier les gains fiscaux résultant du non-salariat des pilotes qui volent pour elle.

Près de 1600 contrats équivalents au statut d’auto-entrepreneur français auraient été délivrés à des pilotes de Ryanair par les sociétés Brookfield Aviation (poursuivie en particulier par la sécurité sociale allemande) et McGinley Aviation, permettant à la compagnie de ne pas avoir à payer de cotisations sociales ou d’arrêts maladie. Le syndicat de pilotes Cockpit a déclaré hier à Die Zeit espérer que l’enquête en cours mettra fin à ce « modèle inéquitable de contrat de travail ». De son côté, le Ryanair Pilot Group a de nouveau mis en avant l’impact de ces contrats sur la santé des pilotes et donc la sécurité des vols ; la low cost a automatiquement rappelé que ce groupe « est composé de pilotes dont aucun ne vole pour Ryanair », et qu’elle n’a jamais connu d’accident.

Mon commentaire : Selon diverses enquêtes, les deux tiers des pilotes et le tiers des commandants de bord de Ryanair seraient des pilotes non salariés, des "indépendants" ayant le statut d'entreprise individuelle. Or, dans la plupart des pays, il faut démontrer qu'on travaille pour plusieurs clients pour jouir de ce statut. Généralement les pilotes qui volent "en entrepreneur" pour Ryanair ne travaillent que pour elle. Cela permet à la compagnie irlandaise de se passer de leurs services en basse saison. Ryanair, par ce biais, avance vers l'"ubérisation" de ses moyens humains. Dans le monde de l'aérien, on a déjà connu le recours à la sous-traitance des métiers du personnel au sol (maintenance, handling escale, etc.). Verra-t-on se généraliser le statut d'entreprise individuelle chez les navigants ?

> British Airways prend livraison de son 12ème A380

(source business traveler) 5 juillet - British Airways vient d'intégrer son 12ème A380 dans sa flotte: il s'agit du dernier avion livré dans le cadre de la commande ferme de British Airways.

British Airways a pris des options en sus pour 7 autres A380 mais il est plutôt probable qu'elle loue des avions supplémentaires auprès d'autres compagnies aériennes plutôt qu'elle exerce ces options.

British Airways opère actuellement ses superjumbos vers 9 destinations: Los Angeles, San Francisco, Vancouver, Hong Kong, Singapour, Johannesbourg, Miami, Londres et Washington (...).

> China Eastern aura une premium éco

(source business traveler) 4 juillet - China Eastern va devenir la première des 3 grandes compagnies aériennes chinoises à installer une classe premium éco dans ses avions…

(...) elle l'installera sur ses nouveaux avions qui vont être livrés entre 2018 et 2021.

Ces livraisons comprennent 15 B787-9 et 20 Airbus A350-900.

Les Boeing seront configurés avec 4 classes dont 4 sièges en première, 26 en Business, 32 en pretium éco et 227 en classe économique. Tandis que les A350 seront configurés avec 4 sièges en premières, 36 en Business, 32 en premium éco et 216 en classe éco.

Il est rare d'installer 4 classes dans un B787-9: British Airways était jusqu'à présent la seule compagnie à le faire (...).

Aucune compagnie ne propose aujourd'hui d'A350-900 configuré avec 4 classes : China Eastern sera donc la première à proposer une telle disposition.

> Grève du contrôle aérien : peu d’impact sauf pour les low cost

(source air journal) 5 juillet - La 13e grève en 14 semaines du syndicat USAC-CGT de la DGAC n’a ce mardi que peu d’impact sur le trafic aérien, sauf pour les compagnies aériennes low cost qui ont encore annulé préventivement plus de 200 vols.

Organisé dans le cadre du mouvement national contre le projet de loi Travail, l’arrêt de travail de ce 5 juillet 2016 à la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) aura un impact modéré dans les aéroports français. La DGAC n’a pas demandé aux compagnies aériennes d’adapter leur programme de vol, et Air France a confirmé hier maintenir le sien – tout en prévenant les passagers que des retards sont à prévoir et que « des annulations de dernière minute ne sont pas à exclure » (...).

La situation n’est pas du tout la même chez les low cost : comme d’habitude, c’est Ryanair qui mène le bal avec 102 annulations de vol dont 18 vers et depuis Marseille, 17 à Beauvais et de nombreuses rotations traversant l’espace aérien français (par exemple entre Charleroi et Gérone ou entre Memmingen et Alicante).

18.000 passagers seront directement affectés, affirme la compagnie, et 100.000 autres souffriront de retards. Vueling annonce de son côté 66 vols supprimés ce mardi dont 28 dans le seul aéroport de Paris-Orly, six à Nantes ou quatre à Nice ;

il est impossible de dire si toutes ces annulations sont dues à la grève, ou si certaines sont les suites du chaos du weekend dernier à Barcelone. EasyJet a annulé 46 vols au total dont 26 en France, y compris dix vers et depuis Paris-CDG et six à Orly ; Nantes, Bordeaux et Toulouse sont également affectées.

Le sentiment général est assez bien résumé par Kenny Jacobs de Ryanair, qui parle de ces « grèves françaises inacceptables qui sont devenus hebdomadaires, visant à causer un maximum de perturbations pour les familles et les voyageurs d’affaires ».

Rappelant qu’il s’agit de la 53e grève dans le contrôle aérien hexagonal en sept ans et de la 13e en 14 semaines, la low cost irlandaise appelle de nouveau la Commission européenne à agir : elle cite trois mesures simples qui atténueraient l’impact de ces grèves des contrôleurs aériens sur les consommateurs :

- exiger des syndicats des contrôleurs aériens français qu’ils aient recours à un arbitrage exécutoire au lieu de passer par des grèves afin de faire entendre leurs revendications ;

- permettre à d’autres contrôleurs aériens européens de prendre en charge les opérations de survol dans le ciel français pendant que les syndicats des contrôleurs aériens français sont en grève ;

- exiger que les survols de l’espace aérien français soient protégés lorsque que les syndicats des contrôleurs aériens sont en grève.

Et Ryanair conclut que le vote en faveur du Brexit souligne pourquoi la Commission doit enfin « commencer à offrir des avantages réels pour les consommateurs », et « montrer aux familles et aux vacanciers qu’elle est de leur côté ».

Mon commentaire : Au-delà des excès habituels de la communication de Ryanair, chacun saisit l'efficacité de l'arme de la grève chez les contrôleurs aériens. La tentation est grande, pour ceux qui exercent des métiers irremplaçables, d'user ou d'abuser du droit de grève.

La presse boursière

> Air France-KLM : Deutsche Bank monte à 5,6% du capital

(source zonebourse) 5 juillet - Deutsche Bank a franchi en hausse le seuil de 5% du capital d'Air France-KLM à la suite d'une acquisition d'actions sur le marché (...).

Fin juin, le groupe bancaire allemand détenait ainsi un total de 16.877.553 actions de la compagnie aérienne représentant autant de droits de vote, soit 5,6% du capital et 4,5% des droits de vote.

Deutsche Bank déclare par ailleurs détenir 5.710.690 actions Air France-KLM sous forme de warrants et de contrats 'swap'.

Mon commentaire : En plus des deux premiers actionnaires AF-KLM, l'Etat français et les salariés, quelques actionnaires institutionnels possèdent autour de 5% du capital : Donald Smith (5,80%), Rothschild & Cie Gestion (4,97%), The Capital Group Companies (4,76%) au 31/12/15. Au gré des achats et cessions de titres, ces niveaux de détention varient fréquemment.

> Air France-KLM : Kepler Cheuvreux relève sa recommandation à Conserver

(source AOF) 8 juillet - Kepler Chevreux relève sa recommandation sur Air France-KLM de Réduire à Conserver tout en abaissant son objectif de cours de 6,7 à 6,2 euros.

Le broker explique qu'après un certain enthousiasme au début de l'année, le titre a perdu environ 33% de sa valeur depuis début avril, comparé à -38% d'IAG dans le sillage du Brexit. L'analyste estime que l'impact est plus élevé pour la compagnie britannique que pour le groupe français et s'attend à une meilleure performance opérationnelle d'Air France-KLM par rapport à IAG et Lufthansa.

Cependant, le broker reste prudent sur un secteur aérien qui montrera ses faiblesses à court terme compte tenu du vote des britanniques pour une sortie de l'Union Européenne.

(...) le changement de direction au sein du groupe Air France-KLM avec l'arrivée du nouveau PDG donne pour l'instant une visibilité limitée sur la croissance du groupe.

Mon commentaire : Air France-KLM a été plus prudent qu'IAG et Lufthansa en termes de croissance. Ce qui peut effectivement conduire à une meilleure performance opérationnelle, mais notre groupe reste en-dessous de ses deux concurrents européens en performance financière globale, malgré une progression de résultats importante et encourageante au premier trimestre.

Fin de la Revue de Presse

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 5,85 euros en clôture lundi 11 juillet.

La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM descend à 8,30 euros.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) descend à 47$. Stabilisé depuis quelques semaines à un niveau autour de 50$, ce prix correspond, selon certains spécialistes, à un prix d'équilibre favorisant le dynamisme de l'économie mondiale sans priver les pays producteurs des ressources financières qui leur sont nécessaires. Ce prix limité soulage les comptes d'Air France-KLM. Les gains réalisés sur le cout du carburant sont plus importants en 2016 qu'en 2015.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

Pour retrouver mes dernières revues de presse du lundi, c'est ici

D'autres infos sur mon site web navigaction

Si vous appréciez cette revue de presse, faites la circuler.

Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir en me communiquant l'adresse email de leur choix en consultant cette page de mon site navigaction

| Christian Magne

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC

Suppléant François Robardet

photo François Robardet

Cette revue de presse traite de sujets liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Vous la recevez pour l'une ou plusieurs des raisons suivantes : Vous vous y êtes inscrit - Nous avons été en contact - Vous m'avez confié des pouvoirs lors d'une assemblée générale - Un syndicat d'AF ou un de vos collègues m'a communiqué votre nom - Vous me suivez sur twitter

Si vous ne voulez plus recevoir cette lettre/revue de presse, cliquez ici et précisez votre demande : désabonnement.

Si vous préférez recevoir la revue de presse sur une autre adresse, merci de me l'indiquer.

Pour me joindre : message pour Christian Magne. 10890 personnes reçoivent cette revue de presse en direct