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Christian Magne Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

N°557, 25 juillet 2016   Si vous ne voyez pas correctement cette page, cliquez ici   

La Revue de Presse du lundi...

> Pour le PDG d'Air France, la menace de grève est «une aberration»

(source le parisien) 24 juillet - Deux des trois principaux syndicats d'hôtesses et de stewards (Unsa-PNC et SNPNC), représentant 45 % du personnel navigant d'Air France, menacent de faire grève entre le 27 juillet et le 2 août. Ils demandent une prolongation de trois ans de l'actuel protocole d'accord qui fixe les règles en matière de progression de carrière, de rémunération et de couverture sociale. La direction refuse de son côté d'aller au-delà de dix-sept mois.

Le Parisien : Pourquoi ce nouveau conflit, en pleine période estivale ?

FRÉDÉRIC GAGEY. J'avoue que c'est un mystère pour nous. D'habitude, la branche des PNC (...) est régulée par des accords limités dans le temps. Les syndicats demandent de la stabilité, or là, nous proposons justement d'étendre l'accord existant — prévu pour couvrir la période 2013-2016 — et de le prolonger jusqu'au 31 mars 2018. Nous sommes d'autant plus surpris que nous avons proposé des améliorations : des droits de congés ou des rémunérations consécutifs à des modifications de programme ont ainsi été revus à la hausse. De même que le calcul de l'indemnisation transport, quand le personnel habite loin de l'aéroport. Refuser ces propositions et lancer une grève au cœur de l'été, quand des familles entières partent en vacances en avion, c'est une véritable aberration d'autant qu'il n'y a actuellement aucun couperet, aucune pression sur les partenaires sociaux.

Le Parisien : Pourquoi les accords concernant les hôtesses et les stewards sont-ils limités dans la durée ?

Le domaine de l'aérien est soumis à des aléas, notamment économiques, extrêmement importants. Il convient de garder une certaine souplesse afin de demeurer compétitif. Cela peut se faire sans remettre en cause certains acquis sociaux, comme les niveaux de rémunération. Mais d'autres points peuvent être revus et adaptés à certaines échéances.

Le Parisien : Vous ne préparez pas un tour de vis après l'élection présidentielle, comme le soupçonnent les syndicats ?

Y a-t-il une seule raison de nous soupçonner de vouloir prendre nos salariés en traître ? Non, aucune. Dans dix-huit mois, la compagnie sera comme aujourd'hui. La direction n'aura pas les pleins pouvoirs et devra comme toujours négocier et dialoguer pour trouver, en fonction des changements intervenus dans l'intervalle, les meilleurs ajustements pour le fonctionnement de l'entreprise comme pour le bien-être de ses salariés et la satisfaction de ses clients.

Le Parisien : Les syndicats vous reprochent également de vouloir supprimer un membre du personnel navigant sur certains vols moyen-courriers ?

Cela ne concerne qu'une infime partie, environ 2 % de nos vols moyen-courriers, soit un ou deux vols maximum par mois pour chaque hôtesse ou steward. Et sur uniquement trois destinations, que sont Istanbul, Athènes et Moscou. Il faut revenir au dialogue et prendre en compte sérieusement les enjeux pour l'entreprise. On ne se met pas en grève dans une telle période, au risque de compromettre le redressement d'Air France. Il ne faut pas oublier que 2015 a été la première année depuis six ans où nous avons affiché un résultat positif. Il y a de quoi être fiers, car c'est le fruit d'un travail collectif. Ce serait vraiment dommage que l'entreprise perde à nouveau de l'argent.

Le Parisien : Acceptez-vous de revenir sur certains points de négociations avant le début de la grève ?

Nous avons fait des propositions, avec entre nos mains un accord prêt à être signé depuis plusieurs semaines. Une nuit entière, de mercredi à jeudi dernier, a encore été passée à discuter de ce sujet. Les représentants syndicaux ont fait certaines demandes auxquelles nous avons apporté des réponses.

Le Parisien : En cas de grève, quels sont les vols qui risquent d'être les plus affectés ?

Les vols long-courriers seront les plus préservés. En revanche, les court- et moyen-courriers risquent d'être plus impactés par les six jours de grève annoncés. Les passagers seront avertis par mail 24 heures avant leur vol du statut de leur réservation. Et, pendant cette période, tout changement de date ou annulation se fera bien évidemment sans aucuns frais supplémentaires.

Le Parisien : Face à la menace terroriste, avez-vous adopté des mesures supplémentaires ?

Cette période de forte insécurité a commencé il y a plus d'un an. Nous n'avons bien évidemment pas attendu le début des vacances pour adapter et faire évoluer en permanence nos protocoles, que ce soit sur nos escales étrangères ou sur les deux grands aéroports parisiens. Le tout en pleine collaboration avec nos ministères de tutelle, le préfet de Roissy et d'Orly, la police de l'air et des frontières et la gendarmerie du transport aérien.

> Grève des PNC Air France : une mobilisation historique ?

(source air journal) 25 juillet - Les deux syndicats d’hôtesses de l’air et stewards de la compagnie aérienne Air France appelant à une grève du 27 juillet au 2 août inclus affirment que 70% de leurs membres pourraient participer au mouvement. Une grève au sol sera en outre organisée les 30 et 31 juillet à l’aéroport de Paris-CDG.

Selon (...) l’intersyndicale SNPNC – UNSA PNC (...), le décompte des déclarations de grève « laisse présager d’une mobilisation historique qui atteint déjà 55% de grévistes et pourrait atteindre au moins 70% dès la première journée ». Cette mobilisation d’ampleur, « soutenue par les trois syndicats de pilotes d’Air France et parallèlement à une grève déclenchée les 30 et 31 juillet par nos collègues sol de la plateforme Roissy Charles de Gaulle », démontre à nouveau selon les deux organisations l’obstination de la direction d’Air France qui refuserait « par dogme d’accéder à des revendications plus que raisonnables au vue de la situation financière de l’entreprise ». L’intersyndicale rappelle les « 220 millions d’euros d’économies et de productivité réalisés entre 2013 et 2015 par les PNC, entrainant la suppression de plus de 2000 postes et permettant le redressement de la compagnie », pour mieux dénoncer le fait qu’Air France « refuse aujourd’hui de protéger notre population pour une durée supérieure à 17 mois ».

Le SNPNC et l’UNSA PNC dénoncent toujours le refus de la direction de s’engager sur la durée, limitant à 17 mois la proposition de reconduction temporaire « quasiment à l’identique » de l’accord actuel arrivant à échéance en octobre. Air France considèrerait les salariés comme « la seule variable d’ajustement », et prévoirait « d’ores et déjà, au mépris de la sécurité et de la sureté à bord, de nouvelles baisses de nos compositions d’équipages », alors que les PNC sont « épuisés par la densification du service et l’augmentation des cadences. L’explosion des arrêts maladies et des risques psychosociaux en témoigne ». Et les syndicats y ajoutent la multiplication des attentats « à travers le monde et dans nos escales », « réclamant une vigilance et un professionnalisme incompatibles avec de nouvelles baisses d’effectifs ». Ces « demandes légitimes » ne semblent pas émouvoir Air France qui a selon le communiqué « rompu tout contact depuis vendredi et se concentre désormais sur la déstabilisation de notre mouvement de grève ». Une référence sans doute aux déclarations du PDG d’Air France Frédéric Gagey dans le Parisien, qui considère la grève annoncée de sept jours comme une « aberration ».

L’intersyndicale PNC rappelle qu’elle a prouvé « à de nombreuses reprises et dernièrement à l’occasion de la négociation du plan Transform 2015 qu’elle était capable de s’engager lorsque l’entreprise allait mal », demande donc un changement radical du dialogue et de la politique sociale d’Air France qui passera « notamment par une amélioration significative de nos conditions de travail sur la durée ». Mais elle dit aussi rester à la disposition de la direction pour reprendre les négociations.

A la veille du weekend, Air France avait déploré le maintien de l’appel à la grève « alors même que la direction a proposé un accord favorable ». La direction disait avoir adressé vendredi matin aux organisations représentatives une proposition pour « clarifier et compléter » le projet d’accord collectif PNC sur la période allant de novembre 2016 à mars 2018. En complément des améliorations contenues dans le projet d’accord, cette nouvelle proposition comportait selon la compagnie « plusieurs avancées, qui répondent pour une large part aux demandes formulées tant par l’UNAC – qui a reporté son préavis de grève il y a plusieurs jours – que par l’UNSA PNC et le SNPNC-FO ».

Mon commentaire : A la date de lundi soir, Air France prévoyait d'assurer mercredi 27 juillet, plus de 90% de ses vols long-courrier et environ 70% des vols moyen-courriers, avec d'éventuels équipages réduits et probablement quelques annulations. Ces évaluations, qui seront affinées mardi matin, se fondent sur des déclarations reçues par l'entreprise, soit autour de 40% de PNC en grève en long-courrier et 25% en moyen-courrier, pour une moyenne globale de l'ordre de 35%, pour le premier jour de grève de mercredi.

> Air France-KLM : création d'une nouvelle entité commerciale

(source CercleFinance. com) 25 juillet - Air France-KLM a annoncé une série de nominations au sein de sa direction Commerciale, Ventes et Alliances après le départ à la retraite de Pierre Descazeaux, directeur général France d'Air France. Le groupe a également lancé une nouvelle entité, 'Commercial Planning', laquelle sera dirigée par Henri de Peyrelongue, ci-devant directeur général Europe d'Air France-KLM.

Barry Ter Voert reprendra cette fonction.

Zoran Jelkic succède pour sa part à Pierre Descazeaux, tandis qu'Henri Hourcade a été désigné directeur général Caraïbes, Océan Indien et Amérique Latine d'Air France-KLM. Il succède à Zoran Jelkic.

Enfin, Soline de Montrémy, directrice générale des Ventes Globales et Partenariats Commerciaux d'Air France-KLM, est en charge des ventes aux entreprises et agences pour les contrats gérés de manière centralisée pour l'ensemble des marchés, hors Amérique Nord (Travel Management Companies, agences en ligne, agences spécialisées - trafic marin, croisiéristes, MICE et contrats entreprises multi-marchés). Elle est également responsable des partenariats commerciaux et des relations avec Atout France.

'Ma priorité est d'orienter toutes les ressources de la direction commerciale Air France-KLM vers les ventes. Nous voulons être encore plus réactifs et plus proches de nos clients. Avec la création d'un 'Commercial Planning central', nous souhaitons améliorer le pilotage de notre performance économique, apporter un soutien plus efficace aux forces de vente et renforcer notre expertise sur tous les segments de notre clientèle, agences de voyages, entreprises ou niches spécialisées, comme les croisiéristes', a expliqué Patrick Alexandre, directeur général adjoint Commercial, Ventes et Alliances d'Air France-KLM.

> Un proche de Janaillac chez Transdev arrive à Air France-KLM

(source La tribune) 20 juillet - (...) Arrivé le 4 juillet dernier à la tête d'Air France-KLM, l'ancien PDG du groupe Transdev Jean-Marc Janaillac fait venir un proche à ses côtés. Selon nos informations, Jérôme Nanty, 55 ans, secrétaire général de Transdev va le rejoindre à Air France-KLM pour occuper les mêmes fonctions. Il sera également au comité exécutif du groupe. Il remplace ainsi Jacques Le Pape qui avait rejoint l'ancien PDG, Alexandre de Juniac, lorsqu'il prit les rênes du groupe en juillet 2013.

Trois départs du Comex

Il n'est pas le seul proche de l'ancien PDG à quitter le groupe. Le 8 juillet dernier, Pierre-François Riolacci, directeur général adjoint du groupe en charge des finances (...), a démissionné pour rejoindre l'entreprise danoise ISS (il restera en fonction jusqu'au 4 novembre 2016). Autre personnalité du groupe, Xavier Broseta, directeur général adjoint d'Air France-KLM en charge des ressources humaines, a lui aussi décidé de quitter le groupe cet automne. Avec ces trois départs, un quart du Comex d'Air France-KLM va être renouvelé.

> Le ciel se couvre dangereusement sur les compagnies aériennes européennes (Lufthansa, Easyjet, Air France-KLM...)

(source la tribune) 22 juillet - Lufthansa qui prévient ce jeudi, à la manière de IAG il y a quinze jours, que ses résultats annuels ne seront pas aussi élevés que prévu; Easyjet qui fait état, ce jeudi aussi, d'un recul de 2,6% de son chiffre d'affaires au troisième trimestre (avril-juin) et explique ne pas être en mesure de donner une prévision de bénéfices sur son exercice annuel qui s'achève fin septembre... Les nuages s'amoncèlent dangereusement pour les compagnies aériennes européennes.

Au regard des prévisions de Lufthansa, les vents contraires au deuxième semestre s'annoncent même très violents. Malgré une hausse de son résultat d'exploitation (Ebit) de 13% au premier semestre (clos fin juin) à 529 millions d'euros, le groupe allemand prévoit un recul de l'Ebit sur l'ensemble de l'exercice par rapport à l'an dernier ! Autrement dit, le deuxième semestre sera en fort recul par rapport à la même période de l'an dernier. Ces prévisions pessimistes ont fait chuter le cours de Bourse de toutes les majors européennes du secteur : -5,95% pour Lufthansa, -5,34% pour Easyjet, -4,11% pour Air France-KLM, -3,62% pour IAG et -2,80% pour Ryanair.

L'impact des attentats sur la demande

La demande de voyages est à la peine en raison, notamment, de l'impact de la répétition des attentats depuis 18 mois. Et l'attentat de Nice le 14 juillet dernier, ou celui à la hache dans un train en Allemagne peu après, ne vont pas arranger les choses.

"Les réservations à l'avance, notamment sur les long-courriers vers l'Europe, ont baissé de manière importante, en particulier à cause des attaques terroristes répétées en Europe et à la plus grande incertitude politique et économique", explique Lufthansa.

Ce phénomène, qui concerne toutes les compagnies européennes, ne peut qu'atteindre encore plus Air France dans la mesure où l'Hexagone est le pays européen le plus touché par les attentats depuis janvier 2015. En interne, à Air France-KLM, ce phénomène s'observe dans la différence des courbes d'engagements entre Air France et KLM.

D'une manière générale en Europe, le trafic loisirs en provenance d'Asie et d'Amérique nord montre des signes de faiblesse. Si la lecture des évènements similaires dans le passé (comme l'attentat de Madrid en 2004) a montré qu'il fallait attendre plusieurs mois après un acte terroriste pour observer un retour à la normale du trafic, la répétition des attentats empêche à chaque fois tout retour à la normale.

Surcapacités

Cette demande poussive se combine à une situation de surcapacité en sièges sur les réseaux long-courriers et moyen-courriers. Si elles ont un peu mis le pied sur le frein, des compagnies européennes comme Lufthansa ou IAG maintiennent encore des niveaux de capacités élevés sur le long-courrier, notamment sur l'Atlantique Nord, un axe sur lequel les transporteurs américains ont également mis beaucoup de sièges. Sur le réseau intra-européen, le redéploiement en Europe occidentale des vols des tour-opérateurs opérés jusqu'à ces dernières années vers l'Afrique du Nord et la Turquie accentue la situation surcapacitaire.

Chute des recettes unitaires

De facto, une demande poussive combinée à une offre trop élevée entraîne une dégringolade des prix. Laquelle est par ailleurs accentuée par la redistribution aux passagers de la baisse de la facture carburant.

La recette unitaire du groupe Lufthansa par exemple a chuté de 8% à 9% au premier semestre, a indiqué le groupe qui détaillera ses résultats semestriels le 2 août. Celle d'EasyJet a plongé de 8,3% entre avril et fin juin.

Si Air France-KLM va présenter le 26 juillet des bons résultats semestriels (le premier trimestre a été très bon, le deuxième beaucoup moins avec une performance un peu meilleure observée chez KLM), en raison notamment de la baisse de sa facture kérosène, le groupe français va néanmoins faire état de la même tendance.

Après avoir bien résisté au premier trimestre, les recettes unitaires ont commencé à baisser à partir de mai pour chuter encore plus à partir de mi-juin.

"Une cassure s'est produite à partir de mi-juin", selon plusieurs sources, qui évoquent des baisses de recettes unitaires de l'ordre de 8%.

Sur l'ensemble du mois de juin, elles reculent d'environ 5% a déjà indiqué le groupe lors de la publication des chiffres de trafic. Certes, Air France-KLM a fait montre d'une grande discipline en termes de croissance des capacités, mais il est obligé de s'aligner sur les baisses de prix de ses concurrents. D'autant que, en plus de la conjoncture, Air France-KLM a également souffert, s'agissant des réservations, de l'impact des préavis de grève tant des pilotes (fin juin) que des syndicats d'hôtesses et de stewards d'Air France (du 27 juillet au 2 août).

Contrairement à l'été dernier, qui avait été excellent, celui-ci s'annonce donc plus difficile. Reste à savoir comment sera septembre, le mois de rentrée de la clientèle affaires. La promotion lancée ce jeudi par Air France est peu encourageante. La compagnie a lancé une promotion sur l'Europe à 39 euros l'aller simple. Easyjet a embrayé ce vendredi en proposant jusqu'à mardi minuit une réduction de 20% sur 175.000 sièges pour des voyages à effectuer entre le 31 août et le 14 décembre.

Mon commentaire : L'année 2016 pourrait être déconcertante pour le transport aérien en Europe. Elle a bien commencé, grâce aux effets de la baisse du prix du pétrole induisant un prix de billet plus accessible. Le premier trimestre a été excellent. Puis divers effets ont affecté le deuxième trimestre et les réservations pour les suivants : diverses grèves, effets cumulés des attentats en France et surcapacité sur l'été.

> Lufthansa : possible rachat d'avions d'Air Berlin

(source reuters) 20 juillet - Lufthansa discute de l'achat d'un peu plus du quart de la flotte d'Air Berlin, ont déclaré mercredi (...) trois sources proches du dossier.

Lufthansa est intéressée par une quarantaine des 150 appareils d'Air Berlin, équipages inclus, ont ajouté les sources. "Ce n'est pas une opération bien arrêtée", a dit l'une d'elles.

Lufthansa, Air Berlin et Etihad, principal actionnaire d'Air Berlin, se sont refusé à tout commentaire. Le Handelsblatt rapportait précédemment que la filiale à bas coût de Lufthansa, Eurowings, discutait du rachat de certaines lignes d'Air Berlin. 

> British Airways : vers une grève des PNC basés à Londres-Heathrow ?

(source tourmag) 21 juillet - Jusqu'au 17 août 2016, près de 8 800 hôtesses de l'air et stewards de British Airways sont appelés à se prononcer sur leur volonté de lancer une grève prochainement. Une consultation lancée par British Airlines Stewards and Stewardesses Association (BASSA), section du syndicat Unite. Les PNC concernés sont basés à Londres-Heathrow.

Leur mobilisation, si elle est votée, aurait pour objectif de demander la suspension de « Dashboard Performance Management », un nouveau programme d'amélioration des performances voulu par la direction de la compagnie aérienne.

Mon commentaire : Le droit britannique oblige les syndicats, avant de pouvoir lancer une grève, à un vote préalable des salariés à bulletin secret, dont le résultat indique une approbation majoritaire.

> Wizz Air réduit ses projets de croissance au Royaume-Uni à cause du Brexit

(source AWP) 20 juillet - La compagnie aérienne hongroise Wizz Air a annoncé mercredi qu'elle allait réduire ses projets de croissance au Royaume-Uni à cause du Brexit.

"C'est un résultat direct du Brexit et de la faiblesse de la livre sterling", a expliqué la compagnie, très implantée en Europe de l'Est (...).

"Wizz Air a déjà commencé à réajuster son réseau en raison de cette faiblesse (de la livre), diminuant de moitié la croissance vers le Royaume-Uni prévue au second semestre et redéployant ces capacités sur d'autres destinations non-britanniques", a-t-elle ajouté.

(...), Wizz Air voulait à l'origine augmenter ses capacités de/vers le Royaume-Uni de 30% sur le semestre mais ce chiffre va désormais être ramené à 15%.

La compagnie va ouvrir comme prévu de nouvelles liaisons mais les augmentations de fréquences sur les routes existantes vont en revanche être annulées, a-t-il expliqué (...). 

> United Airlines dépasse les attentes au deuxième trimestre

(source AFP) 19 juillet - La troisième compagnie aérienne américaine en termes de chiffre d'affaires a enregistré un bénéfice net de 588 millions de dollars entre avril et juin, soit quasiment moitié moins qu'au deuxième trimestre 2015.

(...) Les dépenses opérationnelles ont baissé de 6,1% à 8,34 milliards de dollars. Le chiffre d'affaires a diminué de 5,2% à 9,40 milliards de dollars (...).

Il reste affecté par l'élimination progressive des surcharges carburant dans la détermination des prix des billets d'avion et la réduction des voyages de compagnies énergétiques touchées par de bas prix du pétrole dans les zones pétrolières aux États-Unis, explique United.

La concurrence des compagnies américaines (SouthWest, Jetblue, Spirit, Alaska Airlines...) sur les vols intérieurs a aussi forcé le groupe à abaisser ses tarifs. Le revenu par passager et par mile parcouru (PRASM), un des indicateurs de la rentabilité dans le secteur, a ainsi diminué de 6,6% lors du trimestre (...).

Au troisième trimestre, le PRASM devrait baisser de 5,5% à 7,5%. Le déclin des recettes a varié lors des trois derniers mois en fonction des lignes. Sur les vols transatlantiques, le chiffre d'affaires a diminué de 7,9% tandis que le recul est de 8,6% sur les vols sur le Pacifique et de 11,8% sur les lignes de et vers l'Amérique latine. Sur les routes américaines, les recettes ont baissé de 3,8%.

La division cargo reste mal orientée avec un plongeon de 9,2% de ses revenus, a avancé United, qui a trouvé un accord de revalorisation salariale avec ses personnels navigants et autres salariés pilotes mettant fin temporairement à un climat interne tendu (...).

> EasyJet : incertitudes sur ses résultats

LONDRES, (source Reuters) 21 juillet - Easyjet a dit jeudi qu'elle ne pouvait pas donner de prévisions sur la fin de l'année en raison des inquiétudes sur la sécurité en Europe, du recul de la confiance des ménages et de la volatilité des devises qui pèseront sur sa saison estivale, traditionnellement la plus rentable.

La deuxième compagnie à bas coûts européenne derrière Ryanair n'a pas été en mesure de donner une prévision de bénéfices sur son exercice à fin septembre comme elle le faisait les années précédentes. La compagnie aérienne a dit que sa performance du quatrième trimestre de l'exercice en cours serait pénalisée par deux événements qui se sont déroulés dans deux de ses destinations phares, la France et la Turquie: l'attentat de Nice, le 14 juillet, qui a fait 84 victimes et le coup d'Etat déjoué par Ankara le lendemain.

En conséquence, easyJet a dit n'avoir qu'une faible visibilité sur ses revenus par siège au quatrième trimestre. Les inquiétudes sur la sécurité s'ajoutent aux incertitudes sur le comportement des consommateurs, après le vote britannique en faveur d'une sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne, et la dégringolade de la livre qui a renchéri le coût des séjours à l'étranger pour les Britanniques.

La Grande-Bretagne est le premier marché d'easyJet. Le consensus des analystes anticipe que le bénéfice avant impôt d'easyJet chute de 14% sur l'exercice clos au 30 septembre, à 592 millions de livres sterling (710,8 millions d'euros).

 Le troisième trimestre de l'exercice en cours a été affecté par de nombreuses annulations de vols du fait de grèves, de fermeture de pistes et de conditions météorologiques défavorables auxquelles se sont ajoutés les premiers effets négatifs du Brexit.

Le revenu par siège a chuté de 8,7% à taux de change constants et de 7,7% en données publiées sur la période.

(...) Lufthansa a elle-même abaissé mercredi ses prévisions de bénéfices annuels et IAG, la maison-mère de Britsh Airways, avait fait de même en juin.

> Easyjet propose de payer son billet avec son doigt

(source quotidien du tourisme) 20 juillet - (...) En utilisant Apple Pay, les clients réservant leurs vols grâce à la nouvelle application mobile d'Easyjet pourront à présent réserver et payer leurs vols en seulement quelques secondes grâce à l’application sécurisée Apple Pay.

Cette technologie permet aux utilisateurs de : sélectionner la carte de crédit de leur choix et autoriser un paiement sécurisé uniquement grâce à leur empreinte digitale (via l’ID Touch de leur appareil). James Millett, directeur du département digital d'Easyjet explique : "Fini le temps perdu à chercher une carte de crédit pour réserver son vol ! S’enregistrer sur notre application est aussi simple que d’ouvrir Apple Pay et placer son doigt sur l’ID Touch. Réserver ses vols ou ajouter des suppléments n’a jamais été aussi facile !"

La presse boursière

> Air France-KLM : SG abaisse sa recommandation à Conserver

(source AOF) 20 juillet - Société Générale est passé d'Acheter à Conserver avec un objectif de cours de 6,4 euros sur Air France KLM en raison de la situation sécuritaire et de la dynamique des réformes avant les résultats du second trimestre. Le broker explique que précédemment, il tablait sur un environnement macroéconomique solide, un élan des réformes et une croissance des bénéfices. Cependant, la situation a changé et les risques sont nombreux. La compagnie aérienne pourrait être impactée par la situation sécuritaire en France après l'attentat de Nice (...).

Par ailleurs, l'analyste souligne que la direction du groupe a fait marche arrière dans le conflit avec les pilotes. Dans ce contexte, la génération d'une croissance des bénéfices s'annonce plus difficile, constate SG.

> Air France-KLM : la prudence d'un analyste

(source Boursier.com) 19 juillet - Air France KLM est sous pression (...). Le titre de la compagnie aérienne est victime d'une note de Liberum qui a coupé son objectif de 7,5 à 4,75 euros tout en réitérant son conseil "vendre".

Les récentes attaques terroristes et la mollesse de la croissance dans la zone euro fournissent une faible toile de fond pour la demande de voyages aériens. Le résultat du référendum au Royaume-Uni a également augmenté l'incertitude économique à court terme, explique le broker. Les économies latino-américaines restent aussi faibles, avec le Brésil qui reste en récession, même si Air France-KLM a commencé à modérer la croissance de sa capacité vers cette région. La croissance des capacités excédentaires est un problème dans un certain nombre de marchés, y compris sur l'Atlantique Nord et Sud, la Chine et le Japon. L'effet combiné de ces facteurs devrait entrainer une grande pression à la baisse sur les recettes unitaires, en dépit de la discipline continue d'Air France-KLM sur la croissance de ses capacités, souligne le broker.

En outre, l'arrivée d'une nouvelle direction pourrait permettre d'améliorer les relations avec les syndicats, mais cela pourrait aussi retarder la mise en place de réformes plus radicales. Pour ces diverses raisons, les prévisions de bénéfice par action du courtier sont fortement réduites sur les 3 prochains exercices (jusqu'à 19% pour 2017).

Au final, les marges étroites, les perspectives incertaines et un effet de levier important devraient conduire à la poursuite de la volatilité du titre. Liberum se montre ainsi réticent à investir dans Air France KLM jusqu'à ce qu'il existe des preuves convaincantes que le groupe puisse délivrer des réformes significatives le remettant sur le chemin de la rentabilité durable.

> Air France KLM : l'avertissement de Lufthansa plombe le titre

(source Boursier. com) 21 juillet - Air France KLM poursuit sa série baissière entamée la semaine passée, enchaînant une cinquième séance de repli (-4% à 5,3 euros). Le titre de la compagnie franco-hollandaise fait cette fois les frais de l'avertissement lancé hier soir par Lufthansa. Le transporteur allemand anticipe désormais une baisse de son Ebit ajusté cette année alors qu'il s'attendait précédemment à ce qu'il soit légèrement supérieur à celui de 2015.

Le groupe évoque un recul significatif des réservations de vols vers l'Europe liée "aux attaques terroristes en Europe et à une plus grande incertitude politique et économique".

> Lufthansa : UBS n'est plus à 'achat'

(source zonebourse) 25 juillet - UBS dégrade sa recommandation sur Lufthansa de 'achat' à 'neutre' et abaisse son objectif de cours de 17,7 à 9,75 euros, en réaction à l'avertissement sur résultats lancé par le transporteur allemand après ceux d'easyjet et d'IAG.

Le courtier souligne que la visibilité sur les bénéfices s'est réduite à la fois pour les directions des compagnies aériennes et les investisseurs, de plus en plus prudents quant à l'importante saison de réservations estivale. 'Si Lufthansa va générer près d'un milliard d'euros de vent favorable en termes de carburant, nous pensons, sur la base des objectifs actuels, que la majorité en sera répercutée sur les clients', estime le broker.

Compte tenu d'une perspective de rendement plus prudente, ainsi que de mouvements sur les changes et les prix du kérosène, UBS réduit ses prévisions de Bénéfice par Action pour 2016 et 2017 de 35% et de 41% respectivement. 'La position de bilan du groupe s'est détériorée compte tenu de l'accroissement du déficit des retraites sous l'effet d'une chute significative du taux d'actualisation (de 2,8 à 1,6%)', ajoute l'intermédiaire financier.

Fin de la Revue de Presse

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 5,262 euros en clôture lundi 25 juillet.

La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM descend à 7,02 euros.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est à 45$. Stabilisé depuis quelques semaines à un niveau autour de 50$, ce prix correspond, selon certains spécialistes, à un prix d'équilibre favorisant le dynamisme de l'économie mondiale sans priver les pays producteurs des ressources financières qui leur sont nécessaires. Ce prix limité soulage les comptes d'Air France-KLM. Les gains réalisés sur le cout du carburant sont plus importants en 2016 qu'en 2015.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| Christian Magne

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC

Suppléant François Robardet

photo François Robardet

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