Lettre de l'Administrateur Air France-KLM
Christian Magne Représentant des salariés actionnaires PS et PNC |
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N°558, 1er aout 2016 Si vous ne voyez pas correctement cette page, cliquez ici La Revue de Presse du lundi... > Un nouveau projet stratégique pour Air France-KLM en novembre prochain (source air et cosmos) 27 juillet - La présentation des résultats semestriels d'Air France-KLM a été l'occasion pour son nouveau PDG, Jean-Marc Janaillac, de faire sa première "sortie" officielle devant la presse. Il a notamment annoncé qu'un nouveau projet stratégique serait présenté au mois de novembre. Il devrait aussi prendre en compte de nouveaux défis, comme la réponse qu'il va falloir apporter sur le développement de la concurrence sur le low cost long courrier. "Il n'y a pour l'instant pas encore de projet spécifique sur ce sujet. Je sais que certains de mes prédécesseurs ont eu tendance à minimiser l'impact de la concurrence des compagnies low cost, et nous allons donc étudier sérieusement la réponse à donner à la concurrence du low cost long courrier". Pour le reste, le projet pourrait reprendre tout ou partie du plan Perform 2020. "Depuis trois semaines que je suis en poste, je suis allé à la rencontre des clients et des équipes et j'ai passé du temps à dialoguer. J'ai identifié des atouts toujours aussi considérables mais aussi des faiblesses. Parmi les atouts, il y a évidemment la puissance de nos deux hubs Amsterdam Schiphol et Paris CDG et un réseau puissant qui est parmi les meilleurs mondiaux. Nous pouvons aussi nous appuyer sur notre partenariat très fort avec Delta et notamment la joint venture sur le transatlantique, et la montée en gamme de nos produits", a-t-il déclaré. "Parmi les faiblesses, en dépit d'améliorations récentes, la rentabilité est encore trop faible et la productivité reste insuffisante. J'ai pu aussi déceler un certain manque de réactivité dû souvent à un fonctionnement trop lourd. Mais le plus important reste la perte de confiance des personnels qui génère un dialogue social très exigeant. Je trouve très regrettable que la grève des PNC ait été lancée dans une période difficile pour les clients et alors qu'il n'y avait aucune urgence dans la négociation. La disproportion entre les désaccords qui l'ont provoquée et les conséquences économiques qu'elle pourrait avoir sur les comptes du groupe prouve qu'il y a là quelque chose d'irrationnel", poursuit-il. "Ce décalage est symptomatique de cette perte de confiance et je vais consacrer toute mon énergie à travailler sur ce sujet. Je souhaite vraiment insuffler un esprit nouveau dans l'entreprise". Mon commentaire : Pour ceux qui pensaient qu'un changement de président allait faire disparaitre les défis auxquels nous sommes confrontés, c'est raté : JM Janaillac évoque déjà notre rentabilité trop faible et notre productivité trop basse. Espérons qu'il aura une approche et un style qui permettront de dépasser nos handicaps tout en revalorisant les atouts qu'il a identifiés. Lors du conseil d'administration de juillet, j'ai de nouveau insisté sur le fait qu'Air France et KLM doivent disposer d'une réponse appropriée au développement du low cost long-courrier. Norwegian s'installe entre Paris et les USA, se prépare à desservir les Antilles et commande des avions (A321 long range neo) qui lui permettront de relier, par exemple, nos villes de province aux USA ou aux Antilles en direct. Cette menace, prise au sérieux, n'a pas encore trouvé une réplique pertinente au sein du groupe. > Air France : quasi-retour à la normale attendu mardi (source AFP) 1er aout - Le trafic aérien devrait quasiment revenir à la normale mardi au 7e et dernier jour de la grève des hôtesses et stewards d'Air France, dont le coût devrait se chiffrer en "dizaines de millions d'euros", selon le PDG de la compagnie. Les syndicats de personnel navigants commerciaux (PNC) qui avaient appelé à la grève doivent décider d'ici la fin de la semaine de la suite à donner à leur mouvement et n'excluent pas de déposer un nouveau préavis de grève, ont-ils indiqué lundi (...), estimant que "la direction a fait le choix de la rupture du dialogue social". Mardi, la compagnie aérienne compte notamment faire voler 100% de ses vols long-courriers, sans limitation de capacité et près de 90% de ses vols intérieurs. 85% des vols moyen-courrier devraient également être maintenus de et vers Paris-CDG. Elle estime que le taux de personnels navigants commerciaux grévistes tombera à 25% contre 32% prévus pour lundi. Lundi, une cinquantaine de vols ont été ou devaient être annulés au départ de Roissy et une autre cinquantaine à l'arrivée, tandis qu'à Orly, 21 vols étaient annulés à l'arrivée et 25 au départ, a indiqué (...) une source aéroportuaire. La grève des hôtesses et stewards d'Air France coûtera "des dizaines de millions d'euros" à l'entreprise, a affirmé lundi sur France Inter Frédéric Gagey, PDG de la compagnie aérienne, ajoutant que le trafic revenait "progressivement à la normale". "Ce mouvement a notamment comme impact de toucher négativement les résultats économiques" de la compagnie, a ajouté le PDG, en confirmant cependant que l'entreprise "devrait rester avec un résultat d'exploitation positif en 2016". Le résultat d'exploitation du groupe Air France-KLM est passé dans le vert au premier semestre, à 218 millions d'euros contre une perte de 238 millions au premier semestre 2015. - 'La direction gaspille' - "A un moment où les résultats s'améliorent, la direction les gaspille dans un conflit social avec les salariés qui ont déjà fait un effort porté à 20% de gains de productivité", a estimé pour sa part Christophe Pillet du SNPNC-FO, à l'origine de l'appel à la grève avec l'Unsa-PNC (46% de représentativité à eux deux, ndlr). Eric Faliu, 40 ans, steward chez Air France depuis 19 ans, explique à l'AFP être en grève pour refuser "un nivèlement par le bas" et "des conditions de travail de plus en plus dégradées", dans un contexte exacerbé par "la concurrence". Il énumère "40% de travail en heures de nuit avec des équipages réduits", "des décalages horaires", "jusqu'à 18 heures" de vol d'affilée avec "un temps de repos en escale ou à Paris de 24 heures au lieu de 36 ou 48 heures auparavant", une vie de famille "structurée autour des jours on (17) et off (13)" pour un salaire compris entre 1.300 euros en tant que débutant et 3.500 euros au bout de 35 ans de carrière, gelé depuis 2011. Sous couvert d'anonymat, un autre steward dénonce "des méthodes de management sauvages", "l'encouragement à la délation", des "mesures de rétorsion en cas de rébellion ou d'arrêt maladie" par "des changements constants de plannings". Le PDG d'Air France a assuré que le dialogue n'était "pas rompu" avec les syndicats et avoir "tout fait" pour éviter la grève, sans pour autant faire état de nouvelles propositions ou rendez-vous salarial. Le SNPNC-FO et l'UNSA-PNC pourraient reconduire leur mouvement la semaine prochaine, selon M. Pillet. Ils protestent contre le renouvèlement pour 17 mois de l'accord d'entreprise fixant leurs règles de travail, de rémunération et d'avancement, qui prendra fin le 31 octobre. Ils jugent cette durée insuffisante, tout comme les mesures proposées par la direction concernant notamment la réduction de la composition des équipages. "La grève doit s'arrêter demain, mardi. Nous réunirons nos instances d'ici la fin de la semaine pour décider de la suite à donner au mouvement", a précisé à l'AFP M. Pillet, en ajoutant que le dépôt d'un nouveau préavis n'était pas exclu. Mon commentaire : Le cout du conflit pourrait se situer dans une fourchette de 60 à 100 millions, une fois les passagers indemnisés. "Suicide collectif", c'est ainsi que Gérard Feldzer, ancien pilote d'AF et expert souvent sollicité par les médias, qualifie l'actuelle grève des PNC. On peut lire dans un blog titré "Le navire Air France peut couler corps et âmes",(le monde.fr du 29.7) son inventaire des preuves de l'appauvrissement de la compagnie depuis 2009 qui atteindrait 11 milliards d'euros. Il explique pédagogiquement combien il n'est pas raisonnable de faire grève par les temps qui courent. Pour lui la solution est le retour à la confiance entre personnel et direction et entre la marque et ses clients. On y souscrit. L'argumentaire qu'il développe aurait pu être publié au moment du préavis des dernières grèves des pilotes. > Transavia débarque sur Snapchat (source quotidien du tourisme) 26 juillet - Transavia ouvre son compte Snapchat qui permettra aux utilisateurs de suivre le quotidien de la compagnie en direct, du briefing des équipages jusqu’à l’atterrissage. La compagnie diffusera des vidéos live sur ses coulisses, avec aux manettes du compte, les équipages eux-mêmes permettant ainsi d’offrir aux utilisateurs du contenu authentique. "Snapchat est une véritable opportunité pour une entreprise digitale comme la nôtre de nous rapprocher encore plus de nos clients et leur faire vivre notre métier de l’intérieur. En effet, nous sommes convaincus depuis notre création de l’importance de développer de véritables liens de proximité avec nos clients" a déclaré Hervé Kozar, DGA commercial de Transavia France. > Un Paris - New York à 179 € (source le parisien économie) 30 juillet - Le premier vol de Norwegian Air Shuttle est parti hier de Roissy. La compagnie scandinave low-cost développe son activité à destination des Etats-Unis. Le low-cost long-courrier va-t-il enfin décoller ? (...) « La liaison Paris- New York est un grand marché. C'est l'un des principaux points d'entrée dans le continent nord-américain », analyse Alfons Claver, directeur de la communication de la compagnie norvégienne, troisième du marché derrière le leadeur, l'irlandais Ryanair, et le britannique EasyJet. Le prix d'appel : 179 € l'aller simple. En principe donc, un aller-retour pour 358 €. Pas en août, bien sûr, où la compagnie affiche au minimum 269 € pour un aller simple. En septembre et octobre, l'aller s'affiche à 219 €, et le retour, lui, peut se négocier à 141,50 € : soit un aller-retour à 360,50 €. Outre New York, Norwegian Air Shuttle ouvre une ligne pour Los Angeles aujourd'hui et pour Miami à partir du 4 août. Et la compagnie devrait faire son entrée sur le marché des Antilles françaises début 2017. Elle s'impose donc comme un concurrent sérieux pour les compagnies françaises comme Air France, XL Airways, la Compagnie ou Air Caraïbes. « C'est une bonne nouvelle pour le client, il va avoir d'autres possibilités en classe éco, souligne Marc Rochet, président d'Air Caraïbes. Maintenant, il faut que l'on bataille avec les mêmes règles. » Spécialiste des Antilles, Air Caraïbes — n° 2 sur la destination en France derrière Air France — s'apprête à lancer sa compagnie low-cost long-courrier, French Blue, en septembre. La compagnie norvégienne bénéfice en effet d'un accord signé entre l'Union européenne (UE) et les Etats-Unis, alors que la Norvège ne fait pas partie de l'UE. De quoi rendre fou de rage ses concurrents français. « C'est scandaleux ! Les Norvégiens ont voté deux fois non à l'Europe. Pourquoi ils auraient les mêmes avantages que les compagnies européennes ? Ça n'a aucun sens », s'emporte Laurent Magnin, directeur d'XL Airways. Soutenu et financé par le gouvernement norvégien, le groupe Norwegian pourrait jouir d'une loi, actuellement en discussion au Parlement à Oslo, qui lui permettrait de recruter ses pilotes et hôtesses n'importe où dans le monde. Et donc au prix le plus compétitif possible. Les Etats-Unis, soucieux de préserver leurs compagnies nationales, se montrent également très sourcilleux sur ce « dumping social » et refusent, pour l'instant, de délivrer les autorisations de vols demandées par les deux nouvelles filiales de Norwegian. Installées en Irlande et en Grande-Bretagne, elles ont pour objectif de faire du transporteur norvégien le leadeur du low-cost long-courrier dans le monde. Mon commentaire : Recruter pilotes et PNC n'importe où dans le monde : c'est en développant à l'excès des initiatives de ce type que la construction européenne perd de son intérêt aux yeux des habitants de l'Union. Les inconvénients subis sur le marché du travail finissent par dépasser les avantages qu'en tirent les consommateurs. Surtout quand de telles initiatives sont prises par des pays à la périphérie de l'Union Européenne, qui en tirent des avantages sans vouloir en porter la moindre contrainte. > IAG : avertissement sur résultats (source cerclefinance) 29 juillet - Sans surprise, IAG a abaissé ses prévisions trimestrielles ce vendredi après ses résultats du deuxième trimestre. Le propriétaire de British Airways et Iberia, étrillé par les brokers ces dernières semaines, est pris en étau entre les grèves, la menace terroriste et bien entendu la décision de la Grande-Bretagne de quitter l'Union européenne (UE). Son bénéfice d'exploitation est ressorti à 555 millions d'euros au deuxième trimestre, en hausse de 4,7% sur un an, mais sous la prévision moyenne des analystes de 562 millions. Le bénéfice avant exceptionnels a quant à lui crû de 10,6% à 396 millions d'euros par rapport au deuxième trimestre précédent, tandis que le chiffre d'affaires à fin juin a augmenté de 4,1% à environ 10,8 milliards. IAG avait en réalité annoncé la couleur très tôt après le référendum britannique et indiqué que ses objectifs n'étaient plus tenables au vu de son issue. Le groupe vise désormais une croissance à 2 chiffres proche de 10% de son bénéfice opérationnel avant exceptionnels en 2016, une estimation moins optimiste que la précédente. Outre le 'Brexit', les attentats en Europe et le coup d'Etat manqué en Turquie portent un sérieux coup au tourisme en général et au secteur aérien en particulier, comme l'ont également concédé les easyJet et autres Lufthansa. Mon commentaire : Les nuages s'amoncèlent sur l'activité économique et le transport aérien, en particulier. Le pétrole reste à un prix supportable pour le moment. S'il vient à remonter, les compagnies seront prises en ciseau entre baisse d'activité et hausse des couts. > Pays-Bas : grève des pilotes d'easyJet (source AFP) 1er aout - Plusieurs vols ont été annulés lundi suite à une grève des pilotes de vols easyJet opérant depuis Amsterdam, qui réclament notamment davantage de repos entre les vols. La grève, entre 06 heures et 10 heures (04H00-08h00 GMT), a été annoncée dans la nuit de dimanche à lundi par le syndicat des pilotes néerlandais (VNV), qui a évoqué six annulations. Il s'agit de la deuxième grève des pilotes néerlandais, après un premier arrêt le 14 juin. (...) Les pilotes d'easyJet réclament "le maintien des revenus en cas de maladie, davantage de repos entre les vols et une meilleure pension", explique le syndicat dans un communiqué. "Nous sommes déterminés à conclure une convention collective honnête pour les pilotes d'easyJet, même si cela signifie que le conflit et les perturbations opérationnelles qui en résultent doivent encore prendre des mois", a déclaré le président Steven Verhagen (...). La compagnie aérienne a déploré une "action décevante et non nécessaire", soulignant avoir négocié un accord de travail collectif et avoir "déjà fait une offre considérablement meilleure" (...). Mon commentaire : Une sévère concurrence existe dans le transport aérien européen et easyJet, grâce à ses bas couts, y a pris une place de premier plan. Il est ainsi compréhensible que le syndicalisme revendique au sein des compagnies conquérantes qui partagent insuffisamment leur succès avec leurs salariés. > Qatar Airways porte sa participation dans IAG à 20% LONDRES (source Reuters) - Qatar Airways a annoncé lundi avoir porté sa participation dans IAG, la maison mère de British Airways et d'Iberia, à 20,01% au lieu de 15,67% précédemment, tout en assurant n'avoir pas l'intention de se renforcer davantage sauf en cas de changement majeur. "La récente évolution de la valorisation boursière de l'un des premiers groupes de transport aérien dans le monde a représenté pour nous une opportunité attrayante pour accroître notre participation", a déclaré (...)Akbar Al Baker, le directeur général de Qatar Airways. La compagnie qatarie, qui était entrée au capital d'IAG il y a environ 18 mois, qualifie son intérêt de purement financier mais ajoute que sa décision d'augmenter sa participation reflète la qualité des liens commerciaux et stratégiques entre les deux groupes. > EasyJet recrute 1 200 PNC (source journal de l'aviation) 25 juillet - Après avoir renforcé ses équipages de pilotes, easyJet se concentre sur son personnel de cabine. La low-cost britannique a lancé le 25 juillet une vaste campagne de recrutement avec un objectif dépassant les 1 200 postes à pourvoir. Actuellement, easyJet emploie 5 500 PNC. La compagnie indique que toutes ses bases sont concernées par les recrutements. Le Royaume-Uni restera toutefois le principal bénéficiaire, la moitié des hôtesses et stewards nouvellement embauchés devant être basés dans le pays. Elle précise également que leur formation débutera avec des cours théoriques dispensés sur Internet puis sera suivie d'une formation pratique de trois semaines. Cette nouvelle vague de recrutement était attendue puisque la low-cost avait déjà lancé une campagne pour créer 350 postes de pilotes et faire passer commandants de bord 150 copilotes internes au début de l'année. Ils accompagneront la croissance de la flotte de la compagnie. Mon commentaire : Les passagers cherchant désormais des billets à "petit prix", la croissance du transport aérien moyen-courrier est l'apanage des compagnies low cost : les indépendantes tel Ryanair, Wizz ou easyJet, et celles des groupes des compagnies historiques, Vueling pour IAG, Eurowings/Germanwings pour Lufthansa et Transavia pour Air France-KLM. C'est dans ces compagnies que les emplois se créent. > Ryanair introduit les sièges réservés aux enfants (source air journal) 30 juillet - (...) La compagnie aérienne low cost qui siège à Dublin a annoncé le 28 juillet qu’à compter du 1er septembre 2016, les adultes voyageant avec des enfants de moins de 12 ans devront obligatoirement acheter un siège réservé, mais les enfants de moins de 12 ans recevront un siège réservé gratuitement. Ryanair explique dans son communiqué qu’elle introduit cette initiative « après un été chargé alors que la plupart des vols étaient remplis (94% de taux de remplissage). Aussi, plusieurs parents adultes voyageant avec de jeunes enfants sans avoir réservé de siège se sont vu attribuer des sièges arbitrairement et séparés les uns des autres (en raison du grand nombre de clients ayant déjà réservé leurs sièges préférés). Cela a perturbé l’embarquement alors que les équipages ont essayé de réattribuer des sièges aux clients voyageant avec de jeunes enfants. Les équipages de Ryanair ne peuvent pas demander aux clients ayant payé pour le siège de leur choix de changer de place simplement pour accommoder d’autres clients voyageant avec des enfants, ayant refusé de réserver leurs sièges et choisissant de se voir attribuer des sièges de façon aléatoire. » De son côté, Kenny Jacobs, Directeur Marketing de Ryanair, affirme que « cela permettra également aux familles de sélectionner leurs sièges préférés lors de la réservation et de l’enregistrement pour leurs vols jusqu’à 30 jours avant le départ et de voler en toute sérénité avec les tarifs les plus bas en Europe, tout en étant assurés de pouvoir voyager aux côtés de leurs enfants. » (...) > Sur les ailes d’Airbnb (source le devoir) 28 juillet - Lufthansa offre des sièges sur la plateforme de location de logements pour voyageurs. Airbnb offre déjà à ses utilisateurs de séjourner dans un château, une maison dans un arbre ou encore un phare. Et pourquoi pas dans une « chambre » dans les nuages ? Le géant de l’hébergement s’est pour la première fois associé à un transporteur aérien et offre désormais des billets d’avion de la compagnie Lufthansa. Malgré ses allures de coup de pub, ce projet-pilote marque peut-être le début d’une tendance. Depuis vendredi, la plus importante compagnie aérienne européenne affiche une annonce à première vue banale (...) : une « chambre » partagée, comprenant quatre cabinets d’aisance, l’accès Internet, la télévision et l’air climatisé. Les lieux sont non-fumeurs et les animaux y sont interdits. La grande différence entre cette « chambre » et les autres unités mises en location à travers le monde, c’est qu’elle se déplace à 910 km/h, précise l’annonce. Le transporteur allemand offre en fait un vol aller-retour Francfort-New York en classe « économique premium » pour 1172 $, en incluant les frais exigés par Airbnb (...). Cette offre, qui fait partie d’une campagne lancée discrètement la semaine dernière, prend fin vendredi, mais les deux partenaires n’excluent pas d’autres alliances. « Nous discutons actuellement avec Airbnb au sujet d’autres campagnes potentielles », affirme la porte-parole de Lufthansa Christina Semmel. Le transporteur n’a pas voulu préciser combien de voyageurs ont acheté des billets en passant par Airbnb jusqu’à maintenant, se contentant d’évoquer la grande visibilité de l’initiative sur les réseaux sociaux. De son côté, Airbnb rappelle qu’elle s’était déjà associée à KLM pour permettre à un groupe de passer une nuit dans un avion, mais que jamais des sièges n’avaient été annoncés sur la plateforme auparavant. L’entreprise n’envisage pas d’alliances semblables avec des compagnies aériennes canadiennes pour le moment, mais elle ne ferme pas la porte non plus. « Nous sommes toujours ouverts à collaborer avec des compagnies, à travers le monde, qui partagent notre vision », précise le porte-parole Julian Trautwein. Gagnant-gagnant Cette alliance ponctuelle permet bien sûr aux deux compagnies de faire parler d’elles, mais aussi d’y trouver leur compte de manière bien concrète. Lufthansa peut espérer augmenter le taux d’occupation de ses avions, au moment où les transporteurs aériens se livrent une guerre de prix et où les réservations faites à l’avance diminuent (...). la compagnie a d’ailleurs abaissé ses prévisions pour 2016 en pointant notamment l’incertitude économique et les attentats terroristes qui frappent l’Europe à répétition. « Pour Lufthansa, c’est une façon de rentabiliser des vols en s’adressant à une clientèle qui voyage beaucoup », observe Michel Archambault, professeur émérite à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM et fondateur de la Chaire de tourisme Transat (...). L’alliance Airbnb-Lufthansa pourrait donc ouvrir la voie à des initiatives similaires (...). « Les autres compagnies aériennes vont suivre cette expérience avec beaucoup d’intérêt, parce qu’une association entre grands leaders est presque assurément avantageuse. » Fin de la Revue de Presse
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Mon commentaire sur l'évolution du cours de
l'action Air France-KLM L'action
Air France-KLM est à 5,22 euros
en clôture lundi 1er aout.
La moyenne des objectifs de cours
(le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 7,02 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) descend à 42$.
Ce prix limité soulage les comptes d'Air France-KLM.
Les gains
réalisés sur le cout du carburant sont plus importants en 2016
qu'en 2015.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions
Air France-KLM. Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me
communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux
conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.
A bientôt.
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| Christian Magne Administrateur Air France-KLM représentant
les salariés actionnaires PS et PNC Suppléant François Robardet
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