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Christian Magne Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

N°560, 15 aout 2016   Si vous ne voyez pas correctement cette page, cliquez ici   

La Revue de Presse du lundi...

> Air France bientôt dans le ciel ghanéen avec la liaison Paris-Accra

(source le temps) 8 aout - (...) Air France-KLM a annoncé ce lundi 8 août qu’il lancera en février prochain une nouvelle ligne entre Paris et Accra, la capitale du Ghana. A partir du 28 février 2017, Air France desservira l’aéroport d’Accra-Kokota, via trois vols par semaine (mardi, jeudi, samedi) au départ de sa base de Roissy-Charles de Gaulle (...).

Ces trois vols hebdomadaires « renforcent la présence d’Air France en Afrique, et, au-delà, celle du groupe Air-France-KLM puisque KLM dessert déjà quotidiennement Accra au départ d’Amsterdam » a déclaré Frédéric Gagey, le PDG d’Air France, avant d’ajouter « nous allons offrir plus d’opportunités de correspondance à Paris-Charles de Gaulle, vers et depuis l’Europe ou l’Amérique du Nord. Nous voulons également soutenir l’économie dynamique du Ghana, portée par le développement de l’industrie pétrolière. Enfin, notre réseau long-courrier se développe dans une région du monde où nous sommes déjà leader ».

Le réseau d’Air France-KLM propose aujourd’hui 46 destinations vers l’Afrique.

> Air France-KLM face à la bombe à retardement du système de retraite des pilotes de KLM

(source les echos ) 11 aout - La direction de KLM a dénoncé l’accord sur le système de retraite de ses pilotes, dont les modalités de financement risque de faire plonger les comptes dans le rouge. Le syndicat de pilotes VNV menace d’agir en justice.

Après les pilotes et les personnels de cabines d'Air France, c'est au tour des pilotes de KLM de donner quelques soucis à la direction d'Air France-KLM. Mais cette fois, ce n'est pas de productivité, mais de retraite dont il est question. Le syndicat de pilotes VNV menace d'engager une action en justice contre la direction de la compagnie néerlandaise, si celle-ci persiste dans sa volonté de remettre en cause l'accord garantissant l'indexation des pensions des pilotes retraités sur la hausse des salaires. Un engagement pris en 2000, mais qui fait désormais figure de véritable bombe à retardement pour les finances de la compagnie néerlandaise et du groupe. Selon une estimation officieuse, le maintien de cette seule disposition obligerait en effet Air France-KLM à verser quelques 600 millions d'euros au fonds de pension des pilotes de KLM, d'ici la fin de l'année.

Un système de retraite très différent de celui d'Air France

 Pour bien comprendre le problème, il faut connaître les spécificités du régime de retraite KLM. Contrairement au système d'Air France, basée sur le régime français de répartition, complété par une caisse de retraite des navigants, le système de retraites néerlandais fonctionne par capitalisation, les salariés épargnant pour leur propre retraite, avec un financement complémentaire de l'entreprise et les revenus des capitaux placés. Au sein de KLM, personnels au sol, navigants commerciaux et pilotes ont, chacun, leur propre caisse de retraite. Jusqu'à présent, ce système, représentant au total quelques 7 milliards d'euros de capitalisation, a plutôt bien fonctionné, le transport aérien étant une industrie suffisamment jeune pour que le nombre des actifs soit encore bien supérieur à celui des retraités. Fin 2015, le fonds de pension des pilotes de KLM était ainsi valorisé à 125 % des besoins futurs, permettant même à Air France-France de consolider cet excédent dans comptes.

Recul de l'âge de la retraite à 58 ans

Mais avec la crise financière et la chute des taux d'intérêts, le rendement des capitaux placés pour financer les retraites a plongé, obligeant les dirigeants de KLM, comme ceux de British Airways, Lufthansa et d'autres compagnies, à revoir les choses. Les compagnies aériennes américaines l'ont fait dès les années 2000, à la faveur de leurs restructurations. British Airways s'y est attelée dès 2013, à la création d'IAG. Quant à KLM, ses pilotes ont accepté, à l'été 2015, le recul de l'âge de la retraite, de 56 à 58 ans (contre 65 ans en France), dans le cadre d'un plan de productivité, mais sans dégrader les conditions de prestations, globalement plus généreuses qu'ailleurs.

Un système plus généreux qu'ailleurs

« Le système de retraite des pilotes de KLM, de type « defined benefit », garantit aux salariés le maintien d'un pourcentage de leur rémunération, quel que soit le rendement du fonds de pension, alors que dans la plupart des systèmes par capitalisation de type « defined contribution », les salariés bénéficient seulement d'une garantie de répartition des sommes que le fonds peut produire. Le risque est donc supporté par l'entreprise et non pas par les salariés », explique un bon connaisseur du dossier. Au fil des renégociations, KLM s'est bien efforcée de réduire son exposition. Mais si elle y est parvenue pour le fonds de pension des personnels au sol et dans une moindre mesure, celui des hôtesses et stewards, le fonds de pension des pilotes est resté, jusqu'à présent, totalement garanti. Avec comme cerise sur le gâteau, une indexation des pensions non pas sur l'inflation, mais sur les hausses de salaires.

Durcissement de la législation néerlandaise

Malgré l'allongement des carrières, le taux de couverture du fonds de pension des pilotes de KLM est ainsi tombé à 112 % en 2016. Mais l'élément déterminant, qui conduit la direction de KLM à dénoncer l'accord sur les retraites des pilotes, fin juillet, au risque d'enflammer les pilotes, est une nouvelle législation néerlandaise, destinée à contenir le gonflement préoccupant des déficits des systèmes de retraite aux Pays-Bas. Pour garantir l'indexation des pensions, un fonds doit désormais être surfinancé à hauteur de 122 %. Ce qui reviendrait, dans le cas de KLM, à devoir verser au fonds des pilotes plusieurs centaines de millions d'euros.

Un risque pour les finances du groupe

« C'est inenvisageable, explique-t-on au siège d'Air France-KLM, où l'on veut croire que le syndicat de pilotes VNV comprendra cette position et acceptera, malgré ses menaces de recours en justice, de négocier un nouvel accord avec la direction de KLM. « Ils sont conscients du problème, mais ils vont probablement essayer d'obtenir quelque chose, en contrepartie de l'abandon de l'indexation », estime un proche du dossier. Cependant, le temps presse. Si la justice obligeait KLM à respecter ses engagements, en attendant de boucler un nouvel accord avec les pilotes, la compagnie devrait tirer sur ses fonds propres pour doter le fonds des pilotes. En cas de désaccord persistant, Air France-KLM serait contraint de déconsolider de son bilan l'excédent du fonds de pensions de KLM. Ce qui suffirait probablement à faire plonger dans le rouge les comptes de KLM et de sa maison-mère. Sans parler du risque d'un nouveau conflit social, côté néerlandais cette fois.

Mon commentaire : Ce dossier, comme celui des retraites en général, est d'une rare complexité. Après la crise financière de 2008, les normes comptables et les lois se sont durcies pour renforcer la sécurité financière des entreprises. Le fonds de pension des pilotes néerlandais se trouve exposé à ces changements réglementaires. L'indexation des pensions "promise" dans l'accord liant KLM et ses pilotes est devenue intenable, sauf à fragiliser grandement KLM, et par voie de conséquence, Air France-KLM.

> Panne informatique : le patron de Delta endosse la responsabilité

(source AFP ) 11 aout - Ed Bastian, le patron de Delta Air Lines, a endossé la responsabilité de la panne informatique géante ayant cloué au sol des milliers de vols de la compagnie aérienne.

"C'est notre responsabilité", déclare jeudi (...) le dirigeant dans un entretien (...). "Nous sommes conscients d'avoir laissé tomber nos clients", poursuit M. Bastian qui indique que l'incident va également laisser des traces durables dans l'entreprise.

Il ajoute toutefois qu'il "n'y a rien d'endémique qui pourrait nous faire croire à un risque" permanent.

Delta Air Lines mène toujours son enquête sur cette panne informatique géante qui a duré environ six heures dans la nuit de dimanche à lundi avant que le système ne soit relancé. La cause de ces blocages semble être une panne de courant à Atlanta (Georgie, sud-est), où se trouve le siège de la compagnie, qui a paralysé son système informatique.

Cet incident a soulevé de nombreuses questions sur le système informatique de Delta, plus particulièrement si la compagnie aérienne avait eu raison d'effectuer une mise à jour jugée non nécessaire.

"Nos investissements n'ont peut-être pas été décidés là où c'est le plus nécessaire", reconnait M. Bastian.

Les vols de Delta, deuxième compagnie aérienne par fréquentation derrière American Airlines, n'ont toujours pas repris leur fonctionnement normal. Vers 13H00 GMT jeudi, le groupe avait annoncé avoir déjà annulé 25 vols. Mardi plus de 800 vols et mercredi 317 vols avaient été annulés.

Mon commentaire : Quand une compagnie doit serrer les budgets, la tentation est forte de ne pas investir dans la sécurité informatique, surtout si "tout fonctionne normalement", sans incident sérieux. 

> Trafic aérien : les attentats pèsent sur la fréquentation des aéroports européens

(source AFP) 9 aout - Le trafic passagers des aéroports européens a enregistré au cours du premier semestre un ralentissement de sa croissance, affecté par plusieurs attaques terroristes et l'instabilité politique, a annoncé mardi l'association d'opérateurs aéroportuaires ACI Europe.

Au cours du premier semestre, le trafic passagers des aéroports européens a enregistré une croissance de 4,9% en moyenne, selon un communiqué d'ACI Europe qui regroupe 215 aéroports représentant plus de 88% du trafic passagers en Europe.

Tout en soulignant la "croissance du trafic au niveau pan-européen", Olivier Jankovec, directeur général d'ACI Europe, cité dans le texte, relève "une chute sévère de la demande hors UE affectant principalement la Turquie et la Russie".

Il note également une "décélération significative de la croissance au sein de l'UE", ajoutant que "dans les deux cas, ces tendances inquiétantes sont dues à l'impact du terrorisme et à l'instabilité géopolitique croissante".

Au sein de l'Union européenne (UE), la croissance a été "robuste" avec une évolution de 6,2% au premier semestre.

Mais les dynamiques ont été variables selon les pays et entre le premier et deuxième trimestre le rythme de la croissance est passé de 8,2% à 4,8%.

La croissance du trafic en France, en Allemagne et en Italie a été inférieure à la moyenne de l'UE et nettement moins bonne qu'en Bulgarie, à Chypre, au Danemark, en Hongrie, en Irlande, en Lituanie, au Luxembourg, à Malte, au Portugal, en Roumanie et en Espagne.

Les aéroports desservant des destinations loisirs ont bénéficié des touristes qui se sont détournés de l'Afrique du Nord et de la Turquie, souligne ACI citant notamment Bourgas et Varna en Bulgarie (+25,2% et +24,3%), Larnaca à Chypre (+20,8%) et Faro au Portugal (+18,6%).

Parmi les cinq aéroports européens les plus fréquentés, Londres-Heathrow, Paris-Charles de Gaulle et Francfort ont stagné tandis qu'Amsterdam-Schiphol (+,9,9%) et Madrid (8,8%) ont enregistré "des augmentations importantes".

Dans les pays européens hors UE, la croissance du trafic passagers a été quasiment nulle (0,5%), affectée par la baisse du trafic en Turquie et en Russie, selon ACI Europe.

Une "nouvelle dégradation du trafic dans les aéroports au cours de l'été et pour le reste de l'année" est attendue, a ajouté M. Jankovec estimant que les effets de plusieurs attaques terroristes et d'une tentative de coup d'Etat en Turquie vont continuer à se faire ressentir.

Au sein de l'UE, la croissance du trafic devrait ralentir notamment en raison de l'impact des attentats et du Brexit, selon lui.

> Ryanair, 89% de clients satisfaits

(source pnc contact) 11 aout - Ryanair a, depuis déjà maintenant plusieurs semaines, ajouté une fonction à son application, le « Rate my flight ». En bon français on peut le traduire par « donne une note à ton vol ». Ryanair a dévoilé les premiers résultats concernant 8 900 passagers de Grande Bretagne et d’Irlande. L’application permet de noter le vol, l’embarquement, l’équipage, le service à bord et la qualité des boissons et nourritures.

3 Choix s’offrent à vous : - Very Good, - OK, - Poor

Concernant l’expérience global 89% des sondés ont indiqué que c’était « bien » ou « excellent » et seulement 11% n’ont pas été satisfaits. Une mention spéciale aux équipages Ryanair qui obtiennent 63% d’excellent et seulement 3% de passagers pas satisfaits. Le pire point de l’enquête concerne l’embarquement mais, après tout, ce n’est pas vraiment Ryanair qui gère… Pour ceux qui voudraient noter Ryanair après un vol, il suffit de télécharger l’application, accepter les « push notifications » et un sondage sera automatiquement envoyé après l’atterrissage.

Ryanair est la première compagnie aérienne européenne loin devant les majors avec plus de 110 millions de passagers transportés ces 12 derniers mois. O’Leary se frotte les mains !

> "L'Opep suscite de nouveau l'espoir malgré les obstacles"

DUBAI/LONDRES (source Reuters) 15 aout - L'Opep relancera sans doute le mois prochain les discussions sur un gel de sa production, l'Arabie saoudite (...) semblant chercher à faire remonter les cours [NDLR : du pétrole], a-t-on appris de plusieurs sources (...), mais l'Iran, l'Irak et la Russie sont autant d'obstacles importants à un compromis.

Ryad a relancé les spéculations sur la possibilité d'un accord d'encadrement de la production jeudi dernier, le ministre saoudien de l'Energie, Khalid al Falih, déclarant que son pays souhaitait travailler avec des pays membres ou non de l'Opep à une stabilisation du marché.

"Les propos du ministre saoudien de l'Energie constituent un signe positif de sa volonté d'aller vers un accord de gel de la production ; reste à savoir à quel niveau", a dit une source (...).

"Le gel se fera-t-il aux niveaux de janvier ? Qu'adviendra-t-il de l'Iran ? Et puis il y a le Nigeria, dont la production a beaucoup diminué depuis janvier", a ajouté cette source.

Côté russe, le ministre de l'Energie (...) a déclaré (...) que son pays menait des consultations avec l'Arabie saoudite et d'autres producteurs, ajoutant que de nouvelles discussions sur un éventuel gel des niveaux de production restaient possibles en cas de besoin.

L'Arabie saoudite a augmenté sa production en juillet, à 10,67 millions de barils par jour (bpj) contre 10,2 millions en janvier.

Depuis 2014, le royaume, chef de file de fait de l'Opep (...) a augmenté ses pompages dans le but d'exclure du marché des producteurs dont les coûts sont plus élevés, afin de regagner des parts de marché au détriment de pays comme les Etats-Unis, qui lui avaient taillé des croupières au cours des années précédentes.

Cette stratégie a fortement contribué à la chute du cours du baril de Brent, tombé à 27 dollars en janvier contre 115 dollars mi-2014. Ce mouvement a certes pénalisé les producteurs nord-américains, mais il a aussi plombé le budget saoudien.

Une première tentative de gel de la production de l'Opep aux niveaux de janvier a échoué en avril, Ryad exigeant que la décision s'applique à tous les pays producteurs, y compris l'Iran, son rival dans la région. Mais Téhéran exige un traitement de faveur pour lui permettre de regagner les parts de marché perdues en raison des sanctions internationales.

PLUSIEURS OBSTACLES

L'Iran a lui aussi augmenté sa production ces derniers mois pour la ramener à un niveau proche de celui qu'il affichait avant ces sanctions, tout en répétant qu'il n'avait pas l'intention de s'associer à un éventuel gel.

Le sujet sera au cœur des discussions prévues en marge du Forum international de l'énergie (IEF) du 26 au 28 septembre à Alger.

"(...) si les cours continuent de baisser, certains membres de l'Opep vont tenter d'envoyer des signaux positifs au marché pour soutenir les prix au moins aux niveaux actuels" a dit une source.

 Le ministre iranien du Pétrole (...) a déclaré la semaine dernière (...) vouloir porter la production nationale à 4,6 millions de bpj d'ici cinq ans, contre 3,6 millions aujourd'hui (...). Mais depuis l'échec d'avril, l'Iran n'est plus le seul obstacle important à un accord.

L'Irak (...) a conclu (...) avec certaines grandes compagnies de nouveaux accords visant à augmenter la production de plusieurs de ses gisements (...).

Le Nigeria et la Libye pourraient aussi compliquer les discussions (...). Le premier a vu sa production amputée par les attaques visant des sites pétroliers et la production libyenne ne représente plus qu'une fraction de son niveau d'avant la guerre civile, ce qui ne devrait pas inciter ces deux pays à approuver une limitation de l'offre.

Quant à la Russie, elle se disait prête à s'associer à un gel en avril, ce qui aurait marqué la première action coordonnée avec l'Opep depuis 2011, mais elle semble aujourd'hui moins bien disposée et pourrait poursuivre l'augmentation de sa production, actuellement proche de son plus haut niveau (...).

Ryad aura donc du mal à convaincre Téhéran, Tripoli et Moscou. Mais la pire des solutions serait de faire miroiter un accord sans être sûr qu'il sera conclu, comme ce fut le cas en avril.

"Une absence d'accord ferait s'effondrer le marché, et l'Opep avec", prédit la première source.

Mon commentaire : Si un accord de gel de la production était conclu d'ici quelques semaines, le cours du pétrole remonterait et mettrait à nouveau Air France-KLM en difficulté car nos marges sont plus faibles que celles de nos concurrents. Les couvertures pétrolières souscrites pendant la période de prix bas, permettront d'atténuer le choc pour nous, mais également pour les autres compagnies. Si les producteurs de pétrole ne s'accordent pas sur une réduction des volumes, le prix du pétrole restera contenu. Ce qui aidera à conserver des billets au prix attractif dans un contexte où une partie des passagers craignent les attentats et évitent l'Europe.

Fin de la Revue de Presse

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 5,133 euros en clôture lundi 15 aout.

La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM est à 7,02 euros.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) remonte à 45$. Ce prix limité soulage les comptes d'Air France-KLM. Les gains réalisés sur le cout du carburant sont plus importants en 2016 qu'en 2015.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

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A bientôt.

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| Christian Magne

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC

Suppléant François Robardet

photo François Robardet

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