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Christian Magne Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

N°563, 5 septembre 2016   Si vous ne voyez pas correctement cette page, suivez ce lien   

La Revue de Presse du lundi...

> Le nouveau plan stratégique d'Air France-KLM a un nom : Trust Together

(source la tribune) 2 septembre - "Trust together", c'est le nom du projet stratégique d'Air France-KLM que le nouveau PDG du groupe Jean-Marc Janaillac, présentera le 2 novembre prochain au conseil d'administration, en remplacement du plan Perform de l'ancien PDG, Alexandre de Juniac, qui n'a jamais vu le jour en raison des tensions sociales qu'il a suscitées auprès des syndicats et des salariés. C'est, selon des sources syndicales, ce qu'a indiqué ce jeudi Jean-Marc Janaillac aux responsables syndicaux d'Air France et au work council de KLM, mais aussi ce vendredi au comité de groupe européen.

Sentiment de défiance

Loin des principes d'amélioration de la performance économique que résument généralement les noms de ces plans stratégiques, un intitulé plaçant comme priorité les relations sociales en dit long sur le sentiment de défiance, voire d'hostilité, qui fracture ce groupe rongé par de multitudes dissensions internes.

Cette défiance est multiple. Elle est bien visible au sein d'Air France (entre les syndicats et le management, entre les navigants et le personnel au sol...) mais aussi dans les relations qu'entretiennent Air France et KLM et notamment leurs syndicats, en particulier ceux représentants les pilotes. Moins visible, ce sentiment de défiance s'était également installé ces dernières années entre les directions de KLM et d'Air France-KLM, et plus précisément entre Alexandre de Juniac et Pieter Elbers, le président du directoire de KLM.

Rétablir la confiance au sein du groupe constitue de facto l'enjeu majeur du groupe pour espérer lever les oppositions et enclencher des réformes structurelles censées assurer la pérennité d'Air France-KLM.

Les syndicats associés à la réflexion

Jean-Marc Janaillac a assuré qu'il ne monterait pas les catégories du personnel les unes contre les autres et qu'il n'utiliserait pas l'opinion publique. Dénonçant la stigmatisation dont ils estiment faire l'objet depuis deux ans, les syndicats de pilotes n'ont pu qu'apprécier.

S'il a l'ambition de restaurer la confiance, ce plan vise aussi à prendre les décisions stratégiques qui permettront à Air France et KLM de répondre, dans le cadre d'un projet de croissance du groupe, aux enjeux du secteur.

Le nouveau PDG veut associer les syndicats et les salariés dans la réflexion sur la stratégie en prônant l'écoute et le dialogue. Ils seront auditionnés d'ici à novembre par le Boston Consulting Group (BCG) qui prendra leur avis sur plusieurs sujets stratégiques comme le développement de Transavia, le low-cost long-courrier, les alliances long-courrier. Une enquête plus large auprès de l'ensemble des salariés d'Air France et de KLM est également envisagée, selon certaines sources.

Ces enjeux sont de taille. Le plan stratégique va nécessairement aborder l'éternelle question du secteur moyen-courrier du groupe avec notamment le rôle de HOP et de Transavia, en particulier la poursuite du développement de l'activité low-cost en dehors des deux pays domestiques, la France et les Pays-Bas.

 L'équation économique n'a pas changé

Si la réunion avec les syndicats français s'est déroulée dans un climat apaisé, les choses vont forcément devenir plus compliquées quand les discussions aborderont les questions de productivité et de rémunération. Car la problématique d'Air France n'a pas changé : sa compétitivité reste inférieure à celle de ses concurrents et la compagnie française doit prendre les mesures pour rester rentable de manière pérenne quel que soit le niveau du prix du baril afin de financer ses investissements et assurer la croissance du groupe comme le souhaite Jean-Marc Janaillac.

Après la grève des pilotes en juin et des personnels navigants commerciaux fin juillet qui ont fait perdre plus de 100 millions d'euros à la compagnie, Jean-Marc Janaillac a confirmé vouloir donner plus de temps à la discussion afin de prendre en compte les grandes lignes de son projet. Il a confirmé vouloir prolonger l'accord collectif des PNC, qui court jusqu'au 31 octobre, jusqu'en janvier ou février, le temps de négocier un nouvel accord. Il a dit souhaiter négocier dans le même temps avec les pilotes.

La nécessité de partager le constat

Reste une question centrale. Outre le retour à la confiance, les négociations ne pourront aboutir que si direction et syndicats partagent le même constat de la situation économique d'Air France. Or, jusqu'ici, toutes les tentatives ont échoué. Les positions de la direction et plusieurs syndicats sont aux antipodes. Après le plan Transform (2012-fin 2014), la direction a voulu continuer d'améliorer la compétitivité du groupe pour lui permettre de rester bénéficiaire, quel que soit l'environnement. Or, plusieurs syndicats rappellent qu'Air France et qu'Air France-KLM sont aujourd'hui profitables et que des efforts supplémentaires ne sont pas jugés nécessaires. La direction répond qu'il ne faut pas exagérer le retour dans le vert d'Air France, que la compagnie a certes dégagé un bénéfice opérationnel en 2015, mais après six années de pertes consécutives (et près de 2,5 milliards d'euros de pertes cumulées). De plus, dit-elle, sa performance est largement inférieure à celles de ses concurrents.

Compétitivité

Les syndicats font valoir également que l'écart de compétitivité avec les concurrents s'explique uniquement par le poids des charges et des taxes qui pèsent sur le transport aérien français. Ainsi, les comparaisons de performances avec les concurrentes présentées par la direction, qui montrent des écarts énormes (...) (sans prendre en compte le niveau de charges sociales), sont balayées du revers de la main. Quant aux différents rapports d'expertise commandités par le comité central d'entreprise d'Air France ces dernières années, lesquels pointent également les faiblesses de la compagnie, ils semblent avoir peu d'écho.

Le projet de taxer les passagers aériens pour financer une partie du budget de CDG Express, le projet de liaison directe entre l'aéroport de Roissy et Paris, a au contraire conforté leur point de vue. Jean-Marc Janaillac, qui a fustigé cette nouvelle taxe, a demandé une étude pour évaluer précisément les taxes qui frappent spécifiquement le transport aérien.

Ce dialogue de sourds dure depuis des années et il sera compliqué de le résoudre en quelques mois.

Mon commentaire : Le dialogue entre représentants de salariés et direction reste difficile. Les deux regardent le même paysage, mais ils ne le voient pas sous le même angle. Rapprocher les points de vue obligerait les uns et les autres à bouger. Pour certains élus, les résultats "revenus dans le vert" signifient que le temps des efforts est définitivement passé. Ils oublient vite les années de pertes et leurs conséquences ainsi que la concurrence qui arrache les parts de marché. Alors qu'ils ont été les témoins de la vente des "bijoux de famille" d'autres croient dur comme fer que la direction ment sur sa situation précaire et qu'il y a bien de l'argent quelque part. Enfin, certains représentants de salariés sont persuadés qu'il faut faire des efforts...mais dans d'autres métiers que le leur. Cette attitude aggrave la fracture entre les catégories de personnel. Elle risque d'être durable et de laisser des cicatrices. S'accorder sur le diagnostic est une étape fondamentale pour que le groupe puisse repartir de l'avant.

> Air France, le 2 novembre un plan de plus pour relancer la compagnie

(source deplacements pros) 2 septembre - Depuis quelques semaines, la rumeur d’un nouveau plan ambitieux pour Air France circule dans les couloirs de la compagnie. (...) "Trust together". On saura le 2 novembre prochain ce que contient cette proposition imaginée par Jean-Marc Janaillac et ses équipes autour d’une idée simple : "Construire ensemble l’avenir de la compagnie".

Au sein du groupe, l’idée d’un nouveau plan ne semble pas satisfaire les organisations syndicales. Un salarié au sol gagne entre 10 et 20 fois moins qu’un pilote et a des revendications de base bien différentes (...).

Côté acheteurs, un plan fut-il exceptionnel sur le papier ne suffira pas à gommer la méfiance qui s’est installée entre les entreprises et le premier transporteur français. Que demandent aujourd’hui les voyageurs d’affaires ? Des choses assez simples : une ponctualité, un rapport qualité-prix acceptable, un programme de fidélité efficace et un réseau de destinations bien adapté à leur business. Posées sur le papier, ces demandes semblent simples à satisfaire. Au quotidien, il n’en va pas de même. Si l’accessibilité des équipages d’Air France s’est nettement développée ces dernières années, tout comme la qualité globale du service à bord des appareils de la compagnie, c’est incontestablement sur le prix et la continuité que coincent bon nombre d’entreprises qui ont basculé en moins de cinq ans d’une compagnie régulière vers des Low Cost, plus exactement des Low Fares. Trop de grèves et de mouvements sociaux illisibles, pas assez d’explications sur la stratégie que l’on veut développer et une approche parfois très hautaine de la Présidence auront suffi à semer le trouble.

Alors qu’Air France est empêtrée dans des discussions avec les pilotes pour le développement de Transavia, la plupart des grandes compagnies européennes (dont KLM) ont définitivement avancé sur le sujet. On attend d’ailleurs dans ce futur plan la mise en place d’une offre low cost long-courrier qui, indépendamment de satisfaire l’univers du loisir, pourrait rendre bien des services aux voyageurs d’affaires. Les Néerlandais y seraient favorables.

Remettre le client au centre des préoccupations, voilà la volonté forte du nouveau patron d’Air France. Un souhait qu’il a exprimé ces dernières semaines à ses collaborateurs les plus proches et à une bonne partie des cadres de l’entreprise. Jean-Marc Janaillac sait parfaitement que se regarder le nombril pour gérer des problématiques internes ne fait pas la satisfaction de celles et ceux qui, tous les jours, vont prendre un avion dans le monde. Toute la mission du prochain plan sera de faire en sorte qu’à tous les niveaux de l’entreprise, le client redevienne l’élément clé du développement… Mais aussi que les buts de l’action engagée ne soient pas virtuels mais bel et bien palpables dans le temps. Donner, c’est aussi s’attendre à recevoir.

Malheureusement, bien des organisations syndicales ne pensent pas comme le nouveau président. Arc-boutées sur leurs avantages ou une vision idéalisée du transport aérien, elles oublient que sans le client elles n’existeront plus dans quelques années. D’ailleurs, il n’est pas étonnant d’entendre dire dans les pays du Golfe qu’Etihad aurait discrètement approché Air France autour d’un projet ambitieux : construire une compagnie internationale basée sur l’argent du Golfe et le savoir-faire des Français. La présence de Bruno Matheux au sein de la compagnie d’Abu Dhabi n’est sans doute pas un hasard.

Mais tout cela reste des supputations. Seul le marché donnera le ton du développement d’Air France. Et aujourd’hui, il faut bien constater que les compagnies du golfe gagnent en crédibilité et en notoriété ce que la compagnie française perd en efficacité. Attendons donc le 2 novembre avant de porter un jugement par trop sévère sur un plan qui ne fera que synthétiser, ou stigmatiser les problèmes et dont la finalité sera de les régler. Jean-Marc Janaillac le sait, ce sera plus facile à dire qu’à faire. Mais a-t-il d’autres choix ?

Mon commentaire : Comparer les compagnies du Golfe à Air France est certes peu flatteur. Mais il faut garder à l'esprit le soutien indéfectible des états du Golfe à leurs compagnies.

> KLM, première compagnie aérienne à servir de la bière pression

(source bfmtv) 3 septembre - Après le café expresso, la bière pression fait son entrée dans les avions.

Cette fois, c'est KLM qui joue les pionniers. La compagnie aérienne néerlandaise (...) propose à ses passagers de déguster un verre d'Heineken directement tiré du fût. "Il est merveilleux de voir ces deux marques leaders aux Pays-Bas unir leur forces pour développer cette première mondiale", s'enthousiasme Miriam Kartman, vice-présidente Service en vol chez KLM (...). Une bière idéalement mousseuse servie à moins de 5°C

Le service a été inauguré le 31 août lors d'un vol entre Amsterdam et Curaçao dans les Antilles néerlandaises. La bière est stockée dans des fûts isolants pour que cette blonde de type "pils" reste à la bonne température, à savoir sous les 5°C.

(...) le développement de ce chariot distributeur d'Heineken a nécessité de longues années de recherches et développement. Les fûts fonctionnent avec de l'air comprimé et non pas du CO2 afin de s'adapter aux différences de pression liée à l'altitude. Malheureusement pour tous les amateurs de pression bien fraîche et bien mousseuse, seuls les passagers de la classe business peuvent espérer bénéficier de ce nouveau service. La bière est servie dans des verres de 25 cl. Mais il n'est pas interdit d'en boire plusieurs.

Cette initiative pourrait donner des idées à d'autres compagnies. Surtout si les voyageurs y prennent goût. A commencer par Air France, qui sert également de la bière Heineken à bord de ses avions, mais pour l'instant seulement en canettes de 25 cl.

Mon commentaire : Se différencier même avec une petite mousse est toujours bienvenu. Puisque notre groupe peine à gagner sur la bataille des couts, il doit innover en permanence.

> Air France-KLM généralise le supplément pour choisir son siège en éco

(source tourhebdo) 2 septembre - Depuis déjà plusieurs années, Air France-KLM propose la réservation payante des sièges préférentiels (comme ceux à proximité des issues de secours). Soucieux d’augmenter ses fameux revenus ancillaires (services annexes), le groupe franchit un nouveau pas en instaurant depuis le 24 août la réservation payante pour presque tous les sièges des classes économiques.

Testée sur quelques lignes internationales depuis janvier, l’option est désormais proposée sur toutes les lignes long-courriers d’Air France et KLM pour la somme de 20€ par trajet (soit 40€ l’AR), et de 5€ pour les vols moyen-courriers de KLM, et ce dès la réservation. Elle est accessible en GDS. Les vols domestiques et moyen-courriers d’Air France ne sont pas concernés pour l’heure, le temps vraisemblablement pour la compagnie de mettre en place une stratégie commune avec la filiale Hop!

La résa du siège standard reste gratuite 30h avant le départ

Les passagers ont également la possibilité d’utiliser leurs Miles pour réserver ces sièges, soit 2 000 Miles en moyen-courrier et 5 500 Miles en long-courrier. A défaut d’effectuer cette réservation payante, les voyageurs bénéficieront toujours d’un siège standard gratuit, mais uniquement lors de l’ouverture de l’enregistrement, soit 30 heures avant le départ. Avec le risque qu’il ne reste plus que de "mauvaises places" (celles au milieu des rangs !), ou qu’il n’y ait plus de sièges contigus ; ce qui peut constituer un problème pour les couples ou les familles.

Les membres Silver, Gold et Platinium du programme de fidélité Flying Blue, mais aussi les clients Club 2000, les enfants voyageant seuls, les passagers à mobilité réduite ou encore ceux ayant acquitté un billet au tarif Economy Flexible continuent à bénéficier de la gratuité.

A noter enfin que Delta, partenaire d’Air France-KLM sur l’axe transatlantique, propose toujours la réservation gratuite du siège standard, y compris pour les vols vendus sous code Air France.

> Air France et KLM, 100% corporate !

(source pnc contact) 1er septembre - Air France est, dernièrement, vu comme une société ou le climat social est tendu. Entre les grèves à répétitions des hôtesses de l’air ou des pilotes et l’affaire de « la chemise arrachée » c’est loin d’être calme dans la filiale française du groupe Air France-KLM.

Chez KLM (...) alors que la grogne monte au sein des différentes catégories de personnels, Peter Elbers a indiqué dans un message diffusé sur l’intranet de la société : “Les investissements de 2 milliards d’euros sur les deux prochaines années seront en priorité consacrés à la modernisation de l’entreprise. Aucune augmentation de salaire n’aura lieu avant 2018. ”

En termes de communication directe on ne peut pas faire beaucoup mieux, pour ce qui est d’y mettre les formes…

Le PDG de KLM justifie ce choix : “Lors de la fusion avec Air France, le groupe était numéro quatre mondial. Il est aujourd’hui à la septième place. Nous devons innover comme nos concurrents. ”

Concernant le dossier des retraites des pilotes de KLM qui pourrait couter 600 millions d’euros au groupe, le PDG de KLM est tout aussi clair : “L’entreprise ne peut se permettre de se mettre en danger en versant des millions d’euros sur la base d’engagements remontant à quinze ans. ” Grosse ambiance en France chez Air France en vue pour cet automne et pareil chez KLM, si ça ce n’est pas être corporate !

> Transavia poursuit sa conquête des voyageurs affaires et mise sur le "bleisure"

(source tourmag) 2 septembre - (...) Pour la rentrée, la filiale du groupe Air France – KLM lance une campagne de communication axée sur le "bleisure", un mot valise pour définir tous ceux qui profitent de leur déplacement professionnel pour faire du tourisme. Selon une étude (...), 85% des voyageurs d’affaires ont déjà profité de leurs déplacements pour faire du tourisme. Un sur deux le fait même systématiquement. Un mélange des genres assumé au grand jour : 78% des salariés n’ont pas peur de dire qu’ils prennent du temps personnel durant leurs déplacements pros. "Le bleisure est surtout pratiqué par les salariés des TPE et PME, ainsi que par les start-up, qui vont réserver leur billet d'avion en ligne, dormir dans un logement Airbnb et utiliser un véhicule Uber. C'est à eux que nous nous adressons", explique Hervé Kozar, le directeur général adjoint commercial de la compagnie.

Se rapprocher de sa concurrente easyJet

A l'origine dédiée aux loisirs, Transavia ne pouvait faire l'impasse sur le bleisure. Car la compagnie séduit de plus en plus de voyageurs d'affaires et devrait atteindre les 15% de clients d'ici la fin de l'année. Certaines lignes dépassent déjà les objectifs : 20% sur les vols Paris-Amsterdam. De quoi se rapprocher de sa concurrente easyJet, qui transporte 25% de passagers affaires à Orly, la base de Transavia. "Cette campagne de rentrée baptisée #Work&Fun va nous permettre de continuer à nous affirmer comme un acteur important sur le voyage d’affaires, notamment pour les start-ups, TPE et PME" poursuit Hervé Kozar. Il promet également de nouvelles options pour les tarifs Max, qui permettent déjà un changement de billet sans frais, deux bagages cabine, un coupe-file, un embarquement prioritaire et un siège à l’avant.

18% des ventes sont réalisées sur mobiles

La compagnie se veut dynamique et ultra connectée, avec l'ouverture d'un compte sur Snapchat. en juillet dernier. En 2015, elle avait totalement repensé son site internet pour le rendre « responsive ». Un travail qui a porté ses fruits puisque les réservations sur les mobiles ont progressé de 50% cette année et représentent désormais 18% des ventes. Le taux de conversion a lui bondi de 7%. Au total à fin juillet, la compagnie a mis en vente 35% de capacités supplémentaires et compte 35% de clients en plus. Par conséquent, son taux d'occupation est resté stable à 88%.

Hervé Kozar déplore toutefois un ralentissement au mois d'août, la clientèle étrangère ayant boudé la destination Paris. Au contraire, le Maroc et la Tunisie ont connu une belle saison, tout comme le Portugal, l'une de ses destinations historiques.

Le transporteur doit tout de même batailler dans un environnement en surcapacité et sa recette unitaire du mois d'août risque d’en faire les frais. Au second trimestre, le groupe Transavia (France et Hollande) a enregistré un chiffre d’affaires de 320 millions d’euros (+6,3%) pour 3,8 millions de passagers (+22%). Il maintient sa perte d'exploitation à 12 millions d'euros.

Mon commentaire : Le dynamisme de Transavia France est élevé, mais il souffle des vents contraires autour d'un certain nombre de destinations loisirs. Une bonne raison, entre autres, de conquérir le trafic affaires.

> Lufthansa lance ses vols vers l'Europe en A320neo

(source aeroweb) 2 septembre - L’Airbus A320neo, nouvel avion de Lufthansa dédié aux vols court et moyen-courrier, a effectué cette semaine ses premiers vols commerciaux en Europe. Paris a été l’une des toutes premières destinations choisies par la compagnie sur le continent pour déployer ce nouvel appareil plus durable.

Heike Birlenbach, vice-présidente ventes Europe du groupe Lufthansa a déclaré : "Nous sommes très heureux de voir notre nouvel A320neo voler désormais vers les premières destinations européennes hors Allemagne, étant donné sa meilleure efficacité énergétique et ses réacteurs plus silencieux. Réduire l’impact environnemental de nos avions est un objectif majeur pour le Groupe et l’intégration de l’A320neo à notre flotte aérienne en est une parfaite illustration."

Le Groupe Lufthansa a commandé un total de 116 appareils de ce type, dont 45 dans un modèle plus grand : l’A321neo. Le nouvel avion volera sous les couleurs de Lufthansa et de Swiss (...).

Mon commentaire : Le nouvel A320 neo est plus économe en carburant que la version initiale de l'appareil. Mais le type de réacteur choisi par le groupe Lufthansa connait des problèmes de jeunesse, au point que Qatar Airways a refusé d'en prendre livraison.

La presse boursière

> Air France KLM : encore de la pression

(source boursier. com) 2 septembre - En repli de 1,5% à 4,92 euros en cette fin de semaine, Air France-KLM retombe non loin de ses plus bas niveaux depuis septembre 2012... Les temps sont toujours aussi durs pour le transporteur franco-néerlandais, entre les attentats en Europe, une concurrence de plus en plus féroce qui entraîne une bataille sans merci sur les prix, de multiples conflits sociaux...

> Air France-KLM : UBS abaisse son objectif de cours

(source AOF) - Selon une source de marché, UBS a abaissé son objectif de cours de 5,5 à 4,6 euros tout en maintenant sa recommandation à Vendre sur Air France-KLM.

Mon commentaire : Beaucoup d'analystes ont abaissé leur objectif de cours pour Air France-KLM au cours de l'été. En cause, la situation géopolitique (risques d'attentats) et la situation sociale (grèves). Le "consensus" sur Air France-KLM (cours objectif moyen des analystes), aujourd'hui à 5,96 euro, a baissé de plus d'un euro en quelques semaines et de 2,5 euros en trois mois.

Fin de la Revue de Presse

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 5,071 euros en clôture lundi 5 septembre.

La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM descend à 5,96 euros..

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est à 47$. Ce prix, restant limité, soulage les comptes d'Air France-KLM, mais les baisses de recette unitaires pourraient, en 2016, être supérieures aux gains réalisés sur le cout carburant.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

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A bientôt.

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| Christian Magne

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC

Suppléant François Robardet

photo François Robardet

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