Cliquez ici pour accéder à mon site navigaction.com Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

Christian Magne Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

N°564, 12 septembre 2016   Si vous ne voyez pas correctement cette page, suivez ce lien

 La Revue de Presse du lundi...

> Air France-KLM : le nouveau projet stratégique salué

(source AOF) 9 septembre - Projeter au lieu de planifier, c'est le mot d'ordre du nouveau PDG d'Air France-KLM Jean-Marc Janaillac. Le groupe a établi son nouveau projet "Trust Together" afin de rétablir un dialogue social après des mois de conflit avec les salariés d'Air France. Le nouveau projet viendra compléter le Plan Perform pour renégocier dans un délai de trois mois les règles de rémunération et carrières respectives, ainsi que d'évaluer les mesures nécessaires pour améliorer la compétitivité du groupe.

Le PDG présentera "Trust Together" le 2 novembre au conseil d'administration, avant d'être présenté à l'ensemble des personnels, le jour suivant (...).

Depuis sa prise de fonction le 4 juillet dernier, Jean-Marc Janaillac a dû faire face aux mécontentements des pilotes et personnels navigants de la compagnie arienne qui rejettent les conditions du plan Perform. La dernière grève de sept jours du personnel navigant commercial d'Air France (du 27 juillet au 2 août) a impacté d'environ 90 millions d'euros le résultat d'exploitation du groupe.

Si les comptes d'exploitation d'Air France-KLM sont redevenus bénéficiaires, la situation reste délicate en termes de marges et de rentabilité et un accord rapide entre les salariés et la compagnie aérienne serait le bienvenu. En effet, le PDG estime que les ressources actuelles du groupe ne suffiront pas pour financer les milliards d'investissements sur les prochaines années.

CM-CIC Securities maintient sa recommandation Alléger et son objectif de cours de 5,5 euros sur Air France-KLM après son projet de plan. Le broker souligne que seule une réduction de coût massive peut sauver les activités de transport aérien et cargo. De plus, les chiffres du trafic publiés hier montrent une situation difficile (...).

Le projet Trust Together pourrait changer cette tendance... Les investisseurs semblent rassurés par ces perspectives de dialogue et de renégociation dans les mois à venir. Le projet prévoit également des baisses de coût et une augmentation de la productivité (...).

> Ce que veut faire le nouveau PDG pour sortir Air France-KLM de son bourbier

(source la tribune) 8 septembre - (...) Jean-Marc Janaillac (...) a dévoilé sa méthode pour permettre à Air France-KLM de retrouver une dynamique.

(...) Jean-Marc Janaillac vient de lancer le processus d'élaboration du projet stratégique Trust Together qui sera présenté au conseil administration du groupe le 2 novembre prochain. Reprenant un certain nombre d'éléments du plan Perform 2020 de son prédécesseur (...) ce projet va tenter de relancer un groupe à la fois déchiré sur le plan social (même s'il est toujours bénéficiaire), et fragilisé par une compétitivité inférieure à celle de ses concurrents au moment où l'environnement se dégrade du fait du recul continu de la recette unitaire.

Des axes stratégiques à trancher

«Trust together a deux objectifs, a expliqué (...) Jean-Marc Janaillac (...). Il définira tout d'abord une vision stratégique et déterminera les objectifs à atteindre pour devenir ce que groupe veut être dans les 10 ans qui viennent.

Ce projet va éclaircir un certain nombre de points sur des axes qui doivent être tranchés», a-t-il ajouté en citant le rôle d'Air France et de KLM par rapport au groupe, celui du low-cost moyen-courrier au sein d'Air France-KLM, les moyens à utiliser pour faire du point-à-point et alimenter les hubs, la stratégie à suivre dans le low-cost long-courrier, le cargo, la maintenance, en termes d'alliances sur le long-courrier, ou encore la relation client ...

Comme son intitulé l'indique, le deuxième objectif de ce plan «est de recréer un climat de confiance». «Au cours des deux dernières années, il y a eu une perte de confiance entre les catégories professionnelles chez Air France, entre certaines catégories et le management et la direction générale, et entre Air France et KLM», a constaté le nouveau PDG.

"La stratégie n'a pas été perçue comme suffisamment claire"

Le projet stratégique est donc censé apporter des réponses sur tous ces points. S'il rejette l'idée souvent répandue parmi les syndicats d'une absence de stratégie au sein d'Air France au cours des dernières années, le nouveau PDG explique néanmoins que «la majorité de mes interlocuteurs considèrent que la stratégie d'Air France n'a pas été perçue comme suffisamment claire au cours des 10 dernières années.»

Après la grève des pilotes en juin et celle des personnels navigants commerciaux fin juillet, Jean-Marc Janaillac veut que les négociations sociales avec les navigants prennent en compte le contenu de son projet stratégique. Il veut donc prolonger l'accord collectif des personnels navigants commerciaux (PNC), qui court jusqu'au 31 octobre, jusqu'en janvier ou février, le temps de négocier un nouvel accord qui détermine les conditions de travail et de rémunération des PNC.

Il souhaite négocier dans le même temps avec les pilotes. Ainsi, la mise en place en juin de mesures d'économies non réalisées par les pilotes entre 2012 et 2014 reste toujours suspendue.

La difficulté de partager le constat

«Il faut définir un schéma dans lequel nous nous mettons d'accord sur la situation actuelle et sur celle que nous voulons atteindre au cours des prochaines années, puis essayer de définir le chemin pour y arriver», a expliqué Jean-Marc Janaillac qui ne se considère pas comme « l'homme providentiel».

Pour autant, si un terrain d'entente peut être trouvé avec les syndicats sur le point d'arrivée, le point de départ promet à nouveau des débats enflammés. Car jusqu'ici, le constat de la situation de la compagnie n'a jamais été partagé entre la direction et les syndicats. Pour plusieurs d'entre eux, les bons résultats d'Air France et d'Air France-KLM aujourd'hui ne nécessitent pas de demander de nouveaux efforts aux salariés qui en ont déjà fournis beaucoup lors du plan Transform entre 2012 et 2014.

A leurs yeux, le manque de compétitivité d'Air France provient uniquement du coût du travail élevé en France et d'une taxation du transport aérien plus forte dans l'Hexagone qu'ailleurs en Europe.

Compétitivité

Si Jean-Marc Janaillac reconnaît «clairement» qu'Air France paierait moins de taxes et de charges sociales si elle était implantée aux Pays-Bas ou en Allemagne, il estime néanmoins que l'écart de compétitivité d'Air France avec ses concurrents s'explique aussi par des « facteurs de coûts et de productivité dans certaines fonctions » de l'entreprise.

L'équation économique et financière d'Air France et d'Air France-KLM, elle, reste inchangée malgré le retour dans le vert en 2015 de la compagnie française après 2,5 milliards d'euros de pertes cumulées au cours des six années précédentes). Si Air France va mieux, la compagnie sera à nouveau fragilisée en cas de remontée du prix du baril.

Par ailleurs, malgré son désendettement de plus de deux milliards d'euros depuis 2012, la pression de la dette ne laisse pas beaucoup de marges de manœuvres pour financer un plan offensif marqué par une croissance de l'offre comme le souhaite Jean-Marc Janaillac. «Il va falloir investir des milliards de dollars pour financer des achats d'avions au cours des trois prochaines années. Aujourd'hui, avec nos ressources, nous ne pouvons pas le faire. Je ne suis pas certain en effet que ce soit partagé par tout le monde

Situation dégradée

Les décisions à prendre interviennent dans un contexte difficile. «Le premier trimestre avait été extrêmement positif avec une baisse de la recette unitaire très inférieure à celle du coût unitaire, laquelle n'était pas uniquement la conséquence de la baisse du prix du pétrole. Depuis, il n'y a pas eu beaucoup d'évolution sur les coûts tandis que la baisse de la recette unitaire s'est accélérée au deuxième trimestre et va sans doute s'accélérer à nouveau au troisième trimestre», a indiqué Jean-Marc Janaillac. Ceci en raison de la faible croissance économique au niveau mondial, d'une surcapacité très importante, notamment sur l'Atlantique Nord et l'Asie et d'une moindre attractivité de la France à cause des attentats.

Conséquence : «Air France dégagera une marge opérationnelle positive en 2016, mais nous ne serons pas sur notre budget», a fait valoir le PDG d'Air France, Frédéric Gagey.

Changer d'approche

Il faudra donc aller vite mais les marges de manœuvres sont réduites. Pour un analyste, l'annonce de mesures offensives pourraient, peut-être, entraîner les syndicats. «Lancer une low-cost long-courrier permettrait par exemple de montrer aux salariés qu'Air France prend des risques et qu'elle n'est plus suiviste. Utiliser davantage les données des clients pour générer de nouvelles recettes peut par ailleurs montrer que la direction ne sera pas uniquement focalisée sur les coûts contrairement à ce qu'elle a pu montrer jusqu'ici.»

Justement, Jean-Marc Janaillac veut investir sur ce point. «Nous devons faire un pas en avant supplémentaire par rapport à nos concurrents dans le domaine de la gestion de la relation client (CRM). Nous disposons d'un grand nombre de données sur nos clients et en faisant des efforts et des investissements supplémentaires, nous devons être capable de proposer une offre de services personnalisés (que personne ne fait aujourd'hui) à laquelle les clients n'avaient pas forcément pensé.»

On n'en est pas là. Pour l'heure, les syndicats qui seront associés à la réflexion sur les grands sujets stratégiques à trancher, seront auditionnés d'ici à novembre par le Boston Consulting Group (BCG).

Mon commentaire : Le plus difficile est de restaurer la confiance entre tous, condition nécessaire en vue de l'adoption d'un projet partagé.

> Recul de 0,2% du trafic passagers d'Air France-KLM en août

(source Reuters) 8 aout - Air France-KLM a fait état jeudi d'un trafic passagers en baisse de 0,2% au mois d'août. Le groupe précise dans un communiqué avoir transporté 8,9 millions de passagers le mois dernier, avec des capacités en hausse de 1,5% et un coefficient d'occupation de 88,6% (-1,5 point).

Le trafic de la compagnie à bas coût Transavia progresse de son côté de 13,2%. Celui du seul pôle "passagers" réseaux, qui inclut Air France, KLM et Hop!, recule de 1,7% avec un coefficient d'occupation de 88,1% (-1,6 point).

L'activité cargo enregistre une nouvelle baisse du trafic (-7,7%), avec des capacités en baisse de 2,7% et un coefficient de remplissage de 54,9% (-2,9 points).

Le groupe rappelle que l’impact de la grève de sept jours du personnel navigant commercial d’Air France (du 27 juillet au 2 août) sur le résultat d’exploitation est estimé à 90 millions d’euros environ, incluant les deux premiers jours d’août.

> Air France-KLM ralentit en Chine

(source le figaro) 8 septembre - Leader européen sur le marché chinois, le groupe souffre comme ses concurrents de la baisse de la demande. Mais il a maintenu ses investissements alors que le nombre de vols s'est multiplié.

C'est à Shanghaï que le nouveau PDG du groupe Air France-KLM fait ses premiers pas sur la scène internationale. Jean-Marc Janaillac a fait le déplacement pour célébrer les 50 ans de la compagnie tricolore en Chine. En septembre 1966, deux ans après la reconnaissance du pays par la France, Air France avait été la première compagnie européenne à relier le Vieux Continent avec la jeune République populaire de Chine. À l'époque, le voyage durait 22 heures et comportait quatre escales.

Aujourd'hui, le groupe Air France-KLM est leader parmi les compagnies européennes à desservir le pays. Il propose 90 fréquences hebdomadaires en reliant sept villes chinoises (Pékin, Chengdu, Canton, Hangzhou, Shanghaï, Wuhan et Xiamen) auxquelles s'ajoutent Taïpeh et Hongkong. C'est une couverture plus fine du territoire que ses concurrents : Lufhansa relie cinq villes chinoises mais devrait bientôt passer à quatre et British Airways se limite à trois villes.

Cette stratégie est destinée à profiter à moyen terme de la croissance du tourisme et des relations commerciales entre la Chine et l'Europe. Mais la récolte économique n'est pas encore à la hauteur des investissements: «Nous ne sommes pas encore rentables, reconnaît Sylvain Grados, directeur commercial d'Air France-KLM en Chine. Nous sommes presque à l'équilibre

Baisse du pouvoir d'achat des Chinois

De plus, le groupe doit faire face au ralentissement de la croissance chinoise qui touche tous les secteurs d'activité. «Le nombre de passagers entre la Chine et l'Europe a baissé de 6% et de 19% entre la Chine et la France au premier semestre de 2016 par rapport à l'an dernier», constate Sylvain Grados. Outre la baisse du pouvoir d'achat des Chinois, la crainte des attentats et les difficultés à obtenir des visas pèsent sur le marché européen. D'après les chiffres d'Atout France, la croissance du nombre de touristes chinois partant à l'étranger est tombée de 10% à 3% à l'heure actuelle.

Pour les compagnies aériennes, ce retournement de conjoncture est brutal : alors que le nombre de passagers chinois a baissé, le nombre de vols entre la Chine et l'Europe s'est accru. Air France a aussi augmenté ses capacités de 5,3% au cours de l'année. «Il y a environ un an entre l'allocation de la flotte d'avions et la politique commerciale», explique Sylvain Grados. En Chine, les recettes ont plongé de près de 15% sur les sept premiers mois de l'année.

Il n'est pas question pour autant de réduire la voilure en Chine. Air France-KLM continue à maintenir ses positions. Le groupe a même déployé ses plus beaux appareils équipés des nouvelles cabines. «Nous sommes aussi la compagnie aérienne qui offre le plus de vols de nuits pour que nos passagers voyagent de manière plus confortable et pour leur offrir à Charles-de-Gaulle un nombre plus important de correspondances sur des vols long-courriers notamment vers l'Amérique latine», souligne Sylvain Grados.

Mon commentaire : La Chine offre à notre groupe d'immenses perspectives. Mais celles-ci  intéressent aussi d'autres compagnies et la concurrence est vive. La recette unitaire est sous pression, pour nous comme pour les autres. Air France-KLM peut-elle résister plus longtemps et récupérer du trafic de ceux qui lâcheraient prise ?

> KLM s'entend avec son personnel au sol

(source deplacements pros) 6 septembre - Les tensions et menaces de grève s'éloignent chez KLM. La compagnie néerlandaise a trouvé une entente avec le Dutch Trade Union Federation (FNV), dernier syndicat du personnel au sol n'ayant pas signé l'accord d'entreprise.

Les négociations entre KLM et le FNV ont abouti par la signature d'un accord qui régit les conditions de travail des salariés au sol de la compagnie. KLM avait déjà trouvé une entente en juillet avec les 4 autres organisations syndicales : le trade union, CNV, VHKP et NVLT.

Elle précise que l'accord est en ligne avec les objectifs fixés par Perform2020. Il prévoit un meilleur dispositif de partage des bénéfices (...). En outre, les salariés auront une augmentation de 1% en 2018. Le texte doit encore être présenté aux adhérents des syndicats.

Mon commentaire : La santé financière de KLM est meilleure que celle d'Air France. Pourtant KLM ne prévoit de débloquer les salaires des personnels au sol qu'en 2018. KLM reste très menacée à Amsterdam, les compagnies low cost s'y étant fortement installées à la suite de la baisse des tarifs de Schiphol.

> Groupe Lufthansa : -1,3% en aout

(source Air Journal) 12 septembre - La compagnie aérienne Lufthansa a vu son trafic passager reculer de –5,0% le mois dernier, une baisse trop importante pour être compensée au niveau du groupe par les progressions des filiales Austrian Airlines, Swiss et surtout la low cost Eurowings.

(...) En aout 2016, le groupe allemand a enregistré dans son ensemble 10,712 millions de passagers, un résultat en baisse de -1,3% par rapport au même mois l’année dernière. Le trafic en RSK (revenu siège kilomètre) a baissé de -1,4% sur des capacités en SKO (siège kilomètre offert) en hausse de +2,1% ; le coefficient d’occupation du groupe recule de 3,0 points à 84,7%. Le nombre de vol a augmenté de +1,1% en aout, y compris pour l’activité cargo qui voit son taux de remplissage gagner +0,1 point à 61,8% sur des capacités en hausse de +0,6%.

Lufthansa : la compagnie nationale allemande a transporté le mois dernier 5,849 millions de passagers (-5,0%), le trafic en RSK perdant -6,5% sur des capacités en SKO en baisse de -2,9% ; le coefficient d’occupation s’établit à 84,1% (-3,3 points).

Austrian Airlines, basée à l’aéroport de Vienne, a transporté en aout 1,158 millions de passagers (+2,2%), avec un coefficient d’occupation à 84,5% (-2,4 points).

Enfin Swiss International Air Line a accueilli 1,813 millions de passagers (+1,6%), avec un coefficient d’occupation là encore en recul (86,1%, -2,9 points). Pour le total de l’activité réseau, incluant Edelweiss, le groupe affiche 8,821 millions de voyageurs (-2,8%) ;

rappelons que sur les mêmes bases, Air France-KLM affichait le mois dernier 7,8 millions de passagers (-1,8% par rapport à aout 2015).

A l’instar du groupe franco-néerlandais, la filiale low cost Eurowings affiche de bien meilleurs résultats le mois dernier : +6,3% avec 1,891 million de passagers. Avec une augmentation de +2,7% du nombre de vols, le trafic en RPK a gagné +17,3% sur des capacités en SKO en hausse de +19,6% ; le coefficient d’occupation recule de -1,7 point à 85,8%.

Dans le détail des destinations, le groupe de Star Alliance hors Eurowings enregistre en aout une forte baisse de trafic passager vers l’Afrique et le Moyen-Orient (-11,3%) ainsi que vers l’Asie-Pacifique (-8,3%), ces deux régions représentant 1,11 million de passagers.

La chute en Europe est plus limitée à -2,5% (6,645 millions de passagers), tandis que l’Amérique du nord bénéficie d’une hausse de +2,6% (1,136 millions de passagers). Le coefficient d’occupation est en recul partout sans exception (...).

Depuis le début de l’année, le groupe Lufthansa a accueilli 73,160 millions de passagers (+0,5%), avec un coefficient d’occupation perdant -2,0 points à 78,9%.

Mon commentaire : Lufthansa peine à remplir ses avions. Une prévision de croissance trop optimiste en 2016 ?

> easyJet : hausse du trafic passagers en août

(source CercleFinance. com) 6 septembre - easyJet a rapporté ce mardi avoir enregistré 7.153.592 passagers sur ses vols lors du mois écoulé, soit une hausse de 6,4% en glissement annuel. Le coefficient de remplissage de la compagnie low cost s'est parallèlement établi à 94,9%, en progression de 0,5 point comparativement à août 2015 (...).

> Avec Ryanair, l’aéroport de Toulouse confirme ses ambitions low cost

(source les echos) 6 septembre - L’aéroport toulousain veut porter la part du trafic à bas coût de 30 % à 45 % d’ici à 2020. Après easyJet et Volotea, l'aéroport toulousain poursuit le développement de son trafic low cost avec Ryanair.

La compagnie irlandaise a effectué vendredi dernier son premier vol entre sa base de Berlin-Schönefeld et la plate-forme de Blagnac. Inaugurée officiellement ce mercredi, la ligne est opérée à raison de quatre vols par semaine. Et l'offre du premier transporteur aérien européen s'étoffera dès le mois de novembre avec six autres destinations : Londres Stansted, Charleroi et Madrid, qui seront reliées à la Ville rose quotidiennement, et Varsovie, Fès et Malte à raison de deux fois par semaine.

Ryanair prévoit de transporter 600.000 passagers par an sur ses sept lignes mais il n'aura ni avion ni équipage basés à Toulouse, à la différence d'easyJet et Volotea. Le turbulent patron de la low cost, Michael O'Leary, ne fait pas mystère de son opposition au modèle social français. Déjà présent dans d'autres métropoles comme Nice, Marseille et Bordeaux, Ryanair ne se limite plus aux villes moyennes, et vise autant les passagers d'affaires que les touristes.

10 millions de passagers en 2010

Longtemps en retard sur le segment low cost du transport aérien, l'aéroport toulousain a d'abord pu compter sur le britannique easyJet, devenu la deuxième compagnie sur la plate-forme, derrière Air France. Sur les 7,7 millions de passagers passés par Blagnac en 2015 (+2 % sur un an), 2 millions étaient transportés par easyJet, soit une activité en croissance de 10 % pour la low cost dirigée par Carolyn McCall . Ses trois avions basés sur place lui permettent d'exploiter 26 lignes, dont cinq saisonnières, dans le programme d'été.

(...) Volotea a basé elle aussi un avion à Toulouse au printemps, et a exploité 12 lignes cet été. L'aéroport, dont l'Etat a cédé fin 2014 sa participation de 49,9 % à un consortium d'investisseurs chinois, assoit donc désormais son développement sur les vols européens à bas coût. « Nous passerons de 8 à 10 millions de passagers entre 2016 et 2020 grâce au trafic low cost, dont la part de marché montera de 30 % à 45 % grâce aux perspectives de développement d'easyJet, de Ryanair et de Volotea, indique (...) Jean-Michel Vernhes, président du directoire. Ryanair comblera un manque en développant le trafic vers le nord de l'Europe », poursuit-il.

Les nouveaux actionnaires chinois de Casil Europe ont aussi l'intention de développer le long-courrier, et souhaitent ouvrir des lignes vers la Chine et les Etats-Unis.

Pas d'aérogare dédiée

Pour les low cost mais aussi les compagnies court-courrier, comme Hop ! Air France, et régionales, l'aéroport construira d'ici à l'été 2018 une jetée d'embarquement direct à pieds devant le hall A. Celle-ci comptera cinq postes pour embarquer rapidement les passagers par l'avant et l'arrière des avions, sans passerelle ni autobus. Un investissement de 10 millions d'euros.

Mais à la différence de Bordeaux et de Marseille, la plate-forme toulousaine n'a pas prévu d'aérogare dédiée aux transporteurs à bas coût. Ces derniers paient donc des redevances aéroportuaires identiques à celles des autres compagnies.

Mon commentaire : Même si les low cost nous semblent très présentes en France, elles le sont moins chez nous que dans d'autres pays européens. C'est une bonne raison pour poursuivre leur développement ici. Notre groupe est-il en ordre de marche pour proposer des vols avec des prix séduisants pour les passagers au départ de nos villes de province ? C'est un des défis auxquels Air France, Hop et Transavia sont confrontés. J'attends une réponse adaptée de notre management dans le plan qui sera exposé à tous le 3 novembre.

> Ryanair : baisse de 10% du prix des billets d'ici mars 2017

(source deplacements pros) 9 septembre - Ryanair a indiqué qu'elle tablait sur une baisse de 10 à 12% du prix des billets d'avions d'ici mars du fait des prix peu élevés du baril de pétrole. L'été semble avoir été de bon augure pour Ryanair alors qu'elle a transporté 11% de passagers en plus en août par rapport à l'an passé (11,5 millions).

Son coefficient d'occupation a atteint 96% contre 95% l'an passé.

La compagnie a précisé que du fait du Brexit, elle comptait revoir sa croissance au Royaume-Uni de 15% cette année à 6% en 2017.

> Brussels Airlines ne veut pas forcément devenir Eurowings

(source deplacements pros) 7 septembre - Carsten Spohr, le patron de Lufthansa, ne veut pas bousculer les choses mais attend une réponse de Bruxelles Airlines sur la possible vente des 55 % du capital restant à acquérir pour que la compagnie belge soit totalement intégrée au groupe allemand.

Brussels Airlines ne donne pas de date précise quant à sa possible vente du capital à Lufthansa mais affirme (...) que "les discussions avec Lufthansa se poursuivent de manière constructive mais qu'aucune décision n'a encore été prise".

(...) Brussels Airlines (...) n’a jamais caché qu’une intégration dans Eurowings, comme proposée par Carsten Spohr, ne correspondrait pas vraiment à ses ambitions européennes.

Côté syndicat, on se refuse à voir disparaître la compagnie dans un conglomérat aérien aux contours flous. "Il y a une spécificité belge et un savoir faire à Bruxelles qui sont des atouts pour la clientèle", souligne un représentant du personnel.

Mon commentaire : La nouvelle compagnie à bas cout de Lufthansa, Eurowings, cherche à s'étendre en Europe. C'est pourquoi Lufthansa évalue l'option de convertir l'une ou l'autre des compagnies sous son contrôle en "Eurowings". On peut prévoir que seulement quelques marques domineront le marché européen à terme, ce qui pose à tous les groupes la question de la multiplicité de leurs marques. 

> Un rapport préliminaire sur l'accident du Boeing d'Emirates

(source deplacements pros) 6 septembre - L'autorité générale de l'aviation civile des Émirats Arabes Unis a publié son rapport préliminaire sur l'accident du vol Emirates EK521, survenu à l'aéroport de Dubaï le 3 août 2016.

Conformément à la règlementation, le document présente uniquement des informations factuelles sur le drame. Aucune analyse ou conclusion n'est émise pour le moment.

Le Boeing 777-300 qui reliait Trivandrum à Dubaï, a pris feu après un atterrissage raté le 3 août 2016. Le rapport préliminaire détaille le déroulé de l'accident. L'avion était en train de se poser lorsque le système informatique a prévenu le commandant de bord qu'il ne pouvait pas atterrir. Le pilote a alors remis les gaz pour repartir. Mais l'avion a finalement heurté la piste et glissé sur environ 800 mètres.

Les 300 passagers et membres d'équipage ont pu être évacués sains et saufs. En revanche, un pompier a trouvé la mort alors qu'il tentait d'éteindre l'incendie.

Les conclusions et analyses des experts sur cet accident ne seront connues que lors de la remise du rapport définitif (...).

Mon commentaire : Cet accident est le premier de cette ampleur concernant Emirates.

> Virgin Atlantic veut aider les voyageurs d'affaires à mieux dormir en vol

(source deplacements pros) 6 septembre - Virgin Atlantic multiplie les initiatives pour aider les voyageurs d'affaires à tomber dans les bras de Morphée. La compagnie propose à ses clients Upper Class des produits d'aromathérapie et des vidéos de relaxation afin de favoriser l'endormissement et lutter contre l'effet «jet lag».

Virgin Atlantic a développé un kit exclusif d’aromathérapie destiné à ses classes avant. Les passagers se verront offrir une serviette de toilette chaude infusée d’huiles essentielles créée spécialement pour la compagnie par la marque britannique «de Mamiel». Le mélange des huiles variera en fonction des vols de jour et de nuit, afin de permettre aux voyageurs de se relaxer dès le début de leur voyage, et de se sentir en forme pour démarrer leur journée à l’arrivée.

Pendant la nuit, le transporteur offrira aux clients des vaporisateurs pour oreillers fabriqués par «This Works» dont les senteurs sont chargées d'encourager un sommeil réparateur. Ces pratiques d’aromathérapie sont complétées par toute une gamme de films de méditation créés par l’application “Headspace”. Les 13 films, disponibles sur les écrans de divertissement, offrent des techniques qui aident les voyageurs à dormir profondément dans l’avion, qu’ils soient assis ou couchés.

Virgin Atlantic précise que "Ces vidéos permettent aussi aux passagers de se déconnecter du travail ou, au contraire, de se concentrer en vue d’un rendez-vous important".

> International Airlines Group pourrait revoir le plan d'expansion de sa flotte

(source Boursier. com) 8 semaines - (...) Dans un environnement plus incertain suite au Brexit et alors que l'industrie est confrontée à des rendements sous pression, la maison-mère de British Airways et d'Iberia pourrait être amenée à réduire ses dépenses. "Sans aucun doute, toutes les compagnies aériennes, y compris les compagnies au sein d'AIG, réévaluent leurs besoins pour de nouveaux avions, alors que les perspectives de croissance se sont "ramollies", déclare Willie Walsh (...). "Je ne pense pas que nous allons voir les taux de croissance qui étaient anticipés", ajoute le patron d'IAG.

Concernant plus précisément la flotte du groupe, le directeur général d'IAG estime que la société a "beaucoup d'options " sur la table. Il évoque notamment le choix entre acheter et louer des avions et les divers moyens de financement. En outre, si l'entreprise ne cherche pas activement à réaliser une nouvelle acquisition, Willie Walsh a indiqué "être toujours à la recherche d'opportunité". "Nous sommes structurés pour faciliter davantage la consolidation si la bonne occasion se présente", a déclaré le dirigeant.

Mon commentaire : Des commandes massives d'avions sont intervenues ces dernières années et la surcapacité s'installe progressivement sur le marché. On peut redouter plusieurs conséquences : la défaillance de compagnies parmi les plus faibles (mieux vaudrait ne pas faire partie de celles-ci), et l'annulation de commandes pour les constructeurs.

La baisse du prix du pétrole réduit l'intérêt du recours à la nouvelle génération d'appareils (787, A350, 777X, famille 320 Neo ou 737 max), certes économe en carburant, mais chère. Acquérir des appareils d'occasion devient une option intéressante. IAG rappelle enfin qu'elle est active dans le processus de consolidation après ses acquisitions récentes de BMI, Vueling ou Aer Lingus. Air France-KLM se doit de disposer des ressources suffisantes pour redevenir active dans ce processus de rapprochements de compagnies.

> Des vols British Airways retardés

(source le figaro) 6 septembre - Un problème informatique a entraîné des retards sur des vols de British Airways lundi et mardi, notamment aux Etats-Unis, et la compagnie a multiplié les excuses auprès de clients excédés.

Les réseaux sociaux ont été inondés de plaintes et de moqueries de passagers ayant dû patienter des heures avant de pouvoir embarquer, mais une porte-parole de la compagnie a assuré plus tard dans la journée de mardi (...) que les procédures d'enregistrement étaient désormais "normales". »

Jusqu'à 39 heures de retard pour des vols entre la France et l'Espagne

Auparavant, la passagère Karen Reyburn avait raconté sur son compte Twitter avoir attendu des heures à l'aéroport de Phoenix (Arizona, sud-ouest des Etats-Unis) avant de pouvoir enfin monter dans son avion British Airways, et évoqué une panne informatique généralisée. "C'était dingue, quatre heures d'attente au check-in avec pour seule promesse +dans dix minutes+ ou +dans pas longtemps+", a-t-elle souligné.

La compagnie n'a pas souhaité commenter le problème qui touchait ses systèmes, ni préciser l'ampleur des retards ou la localisation des vols touchés. "Nous encourageons les clients à réaliser leur enregistrement en ligne avant de venir à l'aéroport. Nous nous excusons pour les retards", a simplement répondu une porte-parole.

Au Royaume-Uni, les procédures d'enregistrement aux deux principaux aéroports londoniens de Heathrow et Gatwick, ont pris "plus de temps que d'habitude" pendant une partie de la journée, a-t-elle toutefois reconnu.

Sur son compte Twitter, la compagnie a multiplié les excuses en répondant directement à certains passagers qui faisaient part de leur mécontentement en ligne.

Mon commentaire : Encore un incident sérieux lié à des problèmes informatiques, après le chaos qu'a connu Delta, il y a quelques semaines. L'informatique a pris tellement de place dans l'aviation, avec beaucoup d'applications interconnectées, que la moindre défaillance de l'une d'entre elles peut paralyser l'exploitation d'une compagnie. Il importe que les compagnies apportent le plus grand soin à la maintenance de leurs systèmes et à la maitrise de leurs applications.

D'autant plus que le moindre incident est désormais largement médiatisé par réseaux sociaux interposés, ce qui peut ruiner en peu de temps l'image d'une compagnie.

La presse boursière

> Air France-KLM : Deutsche Bank dégrade le titre

(source investir. fr) 7 septembre - Deutsche Bank dégrade le titre de « conserver » à « vendre » et ramène son objectif de cours de 5,90 à 3,60 euros.

> Air France KLM : une évaluation à revoir ?

(source boursier. com) 12 septembre - Avec un chiffre d'affaires qui tourne autour de 25 Milliards d'Euros, l'action Air France KLM peut apparaître comme une véritable opportunité avec une capitalisation qui se limite à 1,5 Milliard d'Euros.

Mais en creusant le dossier, on comprend vite que la situation est plus complexe. Tout d'abord, on se doute bien que les attentats affectent le tourisme dans l'Hexagone avec un effet négatif sur le taux de remplissage des avions. Le Brexit ajoute une nouvelle incertitude à une situation géopolitique déjà compliquée.

Les grèves à répétition chez Air France ont également tendance à éloigner les voyageurs d'une compagnie qui souffre d'un mauvais dialogue social. Les surcapacités dans le transport aérien offrent un autre motif de préoccupation car cela induit une pression baissière sur les recettes (...).

> easyJet : trop de risques, selon Credit Suisse

(source cerclefinance) 9 septembre - Credit Suisse a refait le point sur le dossier easyJet (...). Selon les analystes, l'environnement tarifaire va rester difficile dans le secteur du transport aérien, sans compter que le contexte macroéconomique pourrait s'avérer moins favorable. Le conseil neutre sur la valeur est donc confirmé, ainsi que l'objectif de cours de 1.130 pence (...). L'action easyJet (...) a perdu près de 20% de sa valeur en trois mois.

Les analystes partent des propos tenus (...) par la directrice générale d'easyJet, Carolyn McCall. (...), Mme McCall a notamment pesté contre des compagnies aériennes classiques non nommées qui (...) maintiennent en Europe des liaisons moyen-courriers qui ne sont rentables qu'en raison de la baisse du prix des carburants. Et la patronne d'easyJet de dénoncer cette approche 'insoutenable' à long terme alors qu'easyJet, elle, est capable d'être rentable sur des lignes similaires quel que soit le cours du pétrole.

Elle a ajouté qu'en dépit des variations du pétrole ou du Brexit, easyJet était et compte rester une société de croissance. Credit Suisse souligne aussi qu'à un horizon de cinq à dix ans, Mme McCall a jugé 'inévitable' des partenariats entre les compagnies de long-courriers et des opérateurs moyen-courriers, comme les 'low cost'. Pourquoi pas, estime Credit Suisse, qui voit plutôt cette perspective d'un bon oeil.

Mais à plus court terme, 'l'environnement tarifaire va rester difficile', redoute une note de recherche. Car à ce même congrès, Mme McCall aurait aussi déclaré qu'elle anticipait, en 2016/2017 (l'exercice du groupe débute en octobre), des conditions similaires à celles de l'exercice précédent. 'De notre point de vue, cette remarque reflète probablement l'idée que selon easyJet, les tarifs vont rester sous pression', indique une note de recherche.

Ce qui incite Credit Suisse à abaisser de 5% sa prévision de CA (à changes constants) pour easyJet en 2016/2017, soit - 4% au premier semestre puis - 8% au deuxième. De plus, 'la santé de l'économie britannique restera probablement un facteur clé dans le dénouement de la question tarifaire”, juge Credit Suisse. Or à moyen terme, la menace que fait peser le Brexit est toujours là. Autre point soulevé : Credit Suisse s'inquiète de 'l'absence de modération significative' du côté de la croissance des capacités dans un contexte où les craintes macro-économiques sont plus importantes qu'auparavant.

Mon commentaire : Si Crédit Suisse s'inquiète pour l'avenir de la florissante easyJet, on comprend mieux le désintérêt général des analystes, et en conséquence, des investisseurs pour Air France-KLM, bien moins performante économiquement que la britannique.

Fin de la Revue de Presse

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 5,06 euros en clôture lundi 12 septembre.

La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM est descendu à 5,96 euros..

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est à 46$. Ce prix, restant limité, soulage les comptes d'Air France-KLM, mais les baisses de recette unitaires pourraient, en 2016, être supérieures aux gains réalisés sur le cout carburant.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

Pour retrouver mes dernières revues de presse du lundi, c'est ici

D'autres infos sur mon site web navigaction

Si vous appréciez cette revue de presse, faites la circuler.

Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir en me communiquant l'adresse email de leur choix en consultant cette page de mon site navigaction

| Christian Magne

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC

Suppléant François Robardet

photo François Robardet

Cette revue de presse traite de sujets liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Vous la recevez pour l'une ou plusieurs des raisons suivantes : Vous vous y êtes inscrit - Nous avons été en contact - Vous m'avez confié des pouvoirs lors d'une assemblée gén érale - Un syndicat d'AF ou un de vos collègues m'a communiqué votre nom - Vous me suivez sur twitter

Si vous ne voulez plus recevoir cette lettre/revue de presse, cliquez ici et précisez votre demande : désabonnement.

Si vous préférez recevoir la revue de presse sur une autre adresse, merci de me l'indiquer.

Pour me joindre : message pour Christian Magne.. 10930 personnes reçoivent cette revue de presse en direct