Lettre de l'Administrateur Air France-KLM
Christian Magne Représentant des salariés actionnaires PS et PNC |
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N°570, 24 octobre 2016 Si vous ne voyez pas correctement cette page, suivez ce lien Election des membres des conseils de surveillance de l'épargne salariale du groupe Air France Si vous êtes détenteur d'épargne dans un des fonds suivants de l'épargne salariale du groupe Air France : Aéroactions, Majoraction, Horizon Epargne Actions, Horizon Epargne Mixte, Horizon Epargne Taux, vous êtes invité à élire ceux qui surveilleront la gestion de votre épargne. Les électeurs, porteurs de parts concernés, actifs ou anciens salariés, ont reçu à domicile un courrier postal leur précisant les modalités de vote sur Internet. Dans chacun de ces fonds, plusieurs listes de candidats se présentent. Je soumets à nouveau aux électeurs concernés des listes de candidats "Union-Expérience avec Christian Magne" et invite à voter pour elles. Le scrutin sur Internet reste ouvert jusqu'au vendredi 4 novembre. Merci à ceux qui ont déjà voté. La Revue de Presse du lundi... > Jean-Paul Bailly : "Air France a besoin de sang neuf" (source JDD) 23 octobre - INTERVIEW - Jean-Paul Bailly, l’ex-patron de la RATP et de La Poste détaille (...) le résultat de son audit de la compagnie aérienne. Son rapport sera présenté lundi aux salariés. Jean-Marc Janaillac, le PDG d'Air France-KLM, présentera le 2 novembre son projet stratégique pour Air France. Il a mandaté Jean-Paul Bailly pour déminer le terrain. Pendant trois semaines, l'ancien patron de La Poste et de la RATP a rencontré syndicalistes, administrateurs et principaux dirigeants de l'entreprise. Il a dressé les grandes pistes de réforme de la compagnie que l'on devrait retrouver dans le plan de Jean-Marc Janaillac. Une nouvelle organisation resserrée et "plus souple" va être mise en place avec le départ du patron d'Air France, Frédéric Gagey. Cela devrait contribuer à renouer le dialogue avec les pilotes comme avec les hôtesses et stewards, condition indispensable à la réussite du plan, pertinemment baptisé "Trust together". Pendant vos trois semaines d'immersion, comment avez-vous trouvé le climat au sein de l'entreprise ? Air France est en mal de cohésion sociale. Le climat de défiance entre les différents acteurs peut aller jusqu'à de fortes tensions. Principale cause à cela, un diagnostic qui n'est pas partagé par tous. Face à certains enjeux, on trouve des positions très variées, de la parfaite compréhension jusqu'à des attitudes de forte contestation. Tout le monde devra faire preuve de lucidité : c'est la base pour que la confiance soit restaurée et qu'Air France reparte de l'avant. Quels sont les points de désaccord ? Le plan d'économies Transform 2015 a incontestablement fait progresser la compétitivité, mais des interrogations subsistent sur le fait que toutes les catégories de personnel n'auraient pas contribué au même niveau. Autre sujet : les écarts de compétitivité qui demeurent entre Air France et ses concurrents les plus directs, Lufthansa et British Airways. Enfin, une tension existe autour du déséquilibre qui s'est installé dans le développement d'Air France par rapport à KLM, au détriment d'Air France. Y a-t-il des sujets de consensus ? Tout le monde est conscient que la situation financière est fragile. Fin 2015, Air France reste avec des fonds propres négatifs malgré une recapitalisation et des cessions d'actifs. Or, la compagnie a face à elle un mur d'investissements, avec le renouvèlement d'une partie de la flotte. C'est vital pour la qualité de service et la compétitivité de demain. Un autre constat partagé porte sur l'organisation. Elle est perçue comme trop lourde, rendant la prise de décision compliquée et lente. Enfin, j'ai trouvé une vraie envie de tourner la page et de travailler en confiance. Qu'avez-vous recommandé ? Pilotes et direction doivent trouver une solution pour réduire les tensions. Une compagnie ne peut pas progresser dans un tel climat de confrontation. Un autre besoin de clarification est nécessaire autour du développement du low cost. Il est important de mieux définir le positionnement de chaque compagnie au sein du groupe. Que doit être selon vous le rôle de l'État ? Direction et syndicats reviennent souvent sur le constat qu'Air France ne lutte pas à armes égales avec ses concurrents du fait de son environnement règlementaire et fiscal. Le système de taxes et de redevances constitue un fardeau. Ma suggestion est de s'inspirer de ce que nous avons fait à La Poste en 2003. Air France et l'État pourraient s'engager dans une démarche parallèle : la compagnie fait des efforts pour améliorer sa performance ; l'État s'engage sur un plan à plusieurs années pour que son cadre devienne plus favorable. Proposez-vous aussi de revoir l'organisation ? La direction doit montrer son engagement pour que l'entreprise fonctionne différemment. Elle doit adopter une organisation plus réactive, simple et coopérative, avec moins de silos. Il y a également un souhait de sang neuf et d'idées nouvelles pour faire bouger les choses. Tout le monde a envie que ça bouge. Le statu quo n'est pas une option. Le plan de Jean-Marc Janaillac devra proposer une ambition réaliste avec des évolutions concrètes rapides pour faire reculer le scepticisme. Air France a les atouts pour réussir. Mon commentaire : J'ai rencontré deux fois Jean-Paul Bailly. Une première fois avec les administrateurs représentant les salariés dans le cadre d'un échange très constructif. Une deuxième fois lors d'un échange avec les syndicats dans une ambiance m'incitant moins à l'optimisme, certains syndicats me semblant "camper sur leurs positions". Concernant le rôle de l'Etat, je considère qu'il doit soulager sans délai le transport aérien du poids excessif des charges qu'il fait peser sur lui. Conditionner cet allègement, comme il le fait jusqu'à présent, à une réforme interne d'AF fragilise non seulement notre entreprise mais aussi d'autres compagnies françaises, en rien concernées par les difficultés d'Air France. Cependant même si l'Etat renonce à ses diverses taxations, cette réforme ne suffira pas à sortir Air France de ses difficultés, contrairement à ce que semble croire une partie des représentants des pilotes. Moins de silos, c'est à dire moins de "prés carrés" à fonctionnement vertical et étanche ? Les deux silos les plus visibles sont ceux d'Air France et KLM. Les "marques" européennes ont la vie dure. Ce n'est pas demain qu'ils disparaitront comme ont pu disparaitre les silos Delta et Northwest lors de leur fusion ou comme avaient disparu ceux d'Air Inter ou UTA autrefois. Il y a d'autres silos, à l'intérieur d'Air France, imperméables entre eux. > La méthode Janaillac à l'épreuve des actes (source les echos) 24 octobre - Après avoir écouté, le PDG d'Air France-KLM va devoir convaincre. Une étape après l'autre, Jean-Marc Janaillac continue de dérouler sa méthode. Après avoir consacré les quatre premiers mois de son mandat à recueillir les avis, en interne comme en externe, le patron d'Air France-KLM s'est attaqué, comme chez Transdev, au renouvellement des dirigeants, en commençant par le plus haut placé, le patron d'Air France. Le PDG du groupe Air France-KLM démontre ainsi que le besoin de « sang neuf » exprimé par les représentants des salariés, a bien été entendu. Jean-Marc Janaillac donne des gages de sa volonté de changer les choses, avant de passer à la phase suivante, la recherche d'un consensus sur la situation d'Air France et sur les actions à entreprendre. Jusqu'à présent, la méthode semble plutôt bien fonctionner, y compris auprès de ceux qui ont incarné l'opposition à l'ancienne direction, à savoir le bureau du SNPL Air France. Son président, Philippe Evain, s'est fendu de commentaires plutôt positifs dans une revue interne aux pilotes. « Depuis l'arrivée de Jean-Marc Janaillac, un vent nouveau souffle sur la compagnie, a-t-il écrit. Quelque chose a changé ». Nul doute que le départ de Frédéric Gagey ne devrait pas modifier cet avis favorable. Toutefois, la phase suivante - celle du bilan partagé et des mesures à entreprendre - s'annonce éminemment plus difficile. Avant même la présentation du projet Trust Together, le 3 novembre, un premier test sera la présentation, ce lundi, à l'ensemble du personnel du rapport réalisé par Jean-Paul Bailly, l'ex-patron de la RATP et de la Poste, sur la situation d'Air France. Un rapport, dont les conclusions ont en fait déjà été présentées aux représentants du personnel, avec, semble-t-il, un accueil plutôt mitigé. Si le besoin de rendre la compagnie « plus souple et plus réactive » ne devrait par être contesté, certaines préconisations font déjà grincer des dents. Approche différenciée selon les métiers Jean-Paul Bailly recommande notamment de « traiter en priorité les poches de déproductivité, ainsi que les réductions de coûts de support et la simplification des structures afin de démontrer que tous contribuent aux gains d'efficacité », ce qui reviendrait à faire du projet Trust Together, un nouveau plan de productivité. Le rapport semble également préconiser une approche différenciée selon les métiers. Ce qui était aussi la philosophie du plan Perform d'Alexandre de Juniac et Frédéric Gagey avec, à la clef, la tentation de distinguer les bons et les mauvais élèves, et que certains, comme les pilotes, se voient déjà ciblés. « Si ça consiste à remettre sur la table les baisses de rémunération du plan Transform et la remise en cause de nos conditions de travail, la réaction sera à la mesure de la déception », prévient l'un deux. Autre pomme de discorde : le rapport Bailly rejette l'idée d'un rééquilibrage rapide de la croissance entre Air France et KLM, réclamé par les pilotes d'Air France, estimant qu'« un retour rapide à l'équilibre initial pénaliserait pour de nombreuses années toute possibilité de développement de KLM et est, de ce fait, potentiellement explosif [...] ». « C'est pourquoi, ajoute-t-il, Air France doit chercher à réunir les conditions économiques d'une croissance rentable, afin de poursuivre son développement comme KLM, à un rythme qui permette progressivement de retrouver un équilibre. » > Air France : accord temporaire avec les hôtesses et stewards (source l'echo touristique) 19 octobre - Tous les syndicats représentatifs de PNC d'Air France ont accepté de prolonger jusqu'en février l'actuelle organisation du travail afin d'attendre la présentation du nouveau plan stratégique de la direction et de poursuivre les négociations sur le futur accord d'entreprise. La compagnie tricolore et ses PNC ont trouvé un terrain d'entente, au moins pour les quatre prochains mois. Une semaine après l'Unac (22% des voix), l'intersyndicale SNPNC-Unsa (46% des voix à eux deux) a accepté mardi 18 octobre la proposition de la direction de prolonger l'accord d'entreprise actuel, se pliant au vote très majoritaire – 86% – de ses adhérents. Cet accord de cadrage entrera en vigueur le 1er novembre et s'achèvera le 28 février 2017. Les PNC ont "déjà donné" "Pendant cette période, les syndicats représentatifs vont donc reprendre les réunions de négociation avec l’entreprise dans le but de parvenir à un accord favorable aux PNC et le plus long possible", précisent le SNPNC et l'Unsa dans leur communiqué. "Nous vous rappelons que cet accord de cadrage ne présume en rien de l’issue des négociations" avec Air France, "qui a déjà annoncé qu'elle rechercherait une amélioration de compétitivité à tous les niveaux", préviennent-ils. L'objectif de l'intersyndicale est clair : obtenir "un nouvel accord protecteur qui préserve l’emploi, la rémunération et les conditions de travail" des quelque 13 600 PNC de la compagnie nationale, lesquels "ont déjà donné et continuent de faire des efforts dans le cadre de Transform". Le paramètre "Trust Together" L'intersyndicale rappelle par ailleurs l'épisode de la grève estivale, résultat selon elle d'un "simulacre de négociations". Fin juillet, le SNPNC et l'Unsa avaient été à l'origine d'une mobilisation de sept jours qui a conduit à l'annulation de 1 400 vols et coûté environ 90 millions d'euros, selon le groupe aérien. Ils avaient alors refusé de prolonger l'accord actuel pendant 17 mois, réclamant une durée minimum de 5 ans. L'accord provisoire trouvé entre Air France et les syndicats représentatifs d'hôtesses et stewards doit permettre de tenir jusqu'au 2 novembre, date de présentation de "Trust Together", le nouveau plan stratégique porté par le PDG d'Air France-KLM Jean-Marc Janaillac, et de gagner du temps pour trouver un nouvel accord, durable celui-ci. Mon commentaire : Prendre connaissance du projet de groupe présenté par Jean-Marc Janaillac, avant d'engager tout accord structurant de longue durée parait une évidence. Ce point de vue a progressé parmi les syndicats de PNC, et peut-être plus encore parmi les PNC. > Aéroport de Nantes : La compagnie Hop ! renforce ses vols en Europe (source ouest france) 21 octobre - La compagnie aérienne Hop ! Air France augmente son offre au départ de Nantes, soit des vols en plus, soit des avions d'une plus grande capacité, vers Düsseldorf, Milan, Amsterdam et Strasbourg. (...) À partir du 2 novembre, un second vol est proposé vers Düsseldorf les mercredis, jeudis et vendredis. (...) Ce nouveau vol s'ajoute à celui qui existait déjà le matin, du lundi au dimanche. Vers Milan, Hop ! augmente la capacité de son avion : 70 places au lieu de 50 (...). Vers Amsterdam, les trois vols quotidiens seront opérés sur un avion de 100 places et non plus 70. « Nous répondons à une forte demande de la clientèle à la fois pour les Pays-Bas mais aussi pour les correspondances sur KLM depuis Amsterdam », précise Hop Air France. Vers Strasbourg, la capacité en sièges progresse également, puisque la compagnie affrète un appareil de 70 places supplémentaires. Vers Lyon, l'Airbus mis en place cet été est maintenu cet hiver. Hop Air France est la première compagnie aérienne de la plateforme nantaise (...). Mon commentaire : J'ai plusieurs fois fait remarquer en conseil d'administration que nombre de nos passagers, business en particulier, préféraient pour des raisons de confort de correspondance vers un vol LC, passer par Amsterdam, plutôt que par CDG. Paris Aéroport doit poursuivre l'amélioration de ses prestations pour se hisser, au minimum, au niveau de Schiphol. > French Blue fait flipper Air Austral (source pnc contact) 20 octobre - French Blue va dynamiter Air Austral (...) si l’on en croit les chiffres qui circulent sous le manteau dernièrement. La low-cost long-courrier a annoncé qu’elle desservirait l’Ile de la Réunion dès l’été prochain et a ouvert la vente des billets il y a une dizaine de jours. Il semblerait que French Blue a vendu 7 000 billets en seulement 10 jours. Si cela est exact la barre des 50 000 billets, qui représente 1/3 du trafic vers cette ile, n’est pas si loin que ça. Les autres compagnies aériennes vont devoir réagir plus rapidement qu’initialement prévu. Corsair aurait un projet de compagnie aérienne low-cost dans un carton et les autres devront baisser les prix pour le plus grand bonheur des voyageurs. Air Austral n’a pas encore retrouvé une forme olympique et risque fort de souffrir de cette arrivée sur sa ligne. Air France devrait pouvoir s’adapter au niveau de la tarification et le projet d’une low-cost long-courrier n’est semble-t-il pas encore enterré (...). Mon commentaire : French Blue reprend les méthodes qui ont réussi au low cost moyen-courrier : un prix de base bas et des options payantes, chacun constituant le prix de son voyage à sa convenance et selon ses besoins et moyens. Pour le client, le choix d'une compagnie passe d'abord par le prix le plus bas trouvé sur un comparateur de prix. Cette façon de faire avec un prix dépouillé au maximum peut attirer les passagers vers French Blue. Il faut être prêt à réagir. > Air Austral veut créer une filiale low cost (source l'echo touristique) 21 octobre - Un mois après l’arrivée de French blue à La Réunion, le président du Conseil régional, principal actionnaire d’Air Austral via la Sematra, annonce (...) la création d’une filiale low cost basée à Pierrefonds. Pas de low cost long-courrier, affirmait en septembre Air Austral lors de la présentation de sa stratégie pour 2016-2017. Pour autant, c’est bien un projet de filiale à bas coûts - mais régionale, précise la compagnie - qui a été annoncé ce vendredi 21 octobre par Didier Robert, président du Conseil régional de la Réunion, dans une interview au Quotidien de La Réunion. Interrogé, le transporteur réunionnais confirme l'information. 54 millions d'argent public Didier Robert était questionné sur une augmentation de 54 millions d’euros du capital de la Sematra, une société d’économie mixte qui détient 98% d’Air Austral et dont la Région est l’actionnaire majoritaire aux côtés du Département et de la Caisse des Dépôts. Une opération qui, si elle était validée par les autorités compétentes (ce qui devrait intervenir avant fin 2016), renforcerait donc le poids du public, déjà épinglé par la Chambre régionale des comptes, la loi interdisant la participation des collectivités locales au capital des sociétés commerciales au-delà de 33%. La low cost serait basée à Pierrefonds Pour justifier ces nouveaux financements, Didier Robert invoque trois raisons : la création d’une "filiale low cost basée à Pierrefonds", l'une de ses promesses de campagne; le développement de la compagnie avec l’acquisition de quatre avions neufs; et la liaison vers la Chine. "Les développements que je viens d’évoquer sont bien antérieurs à l’annonce de French blue", prend-il la peine de souligner. Enfin, suite aux rumeurs sur un changement de gouvernance à la tête d’Air Austral, le président du Conseil régional ne réfute pas le départ de Marie-Joseph Malé mais souligne son "professionnalisme de très haut niveau". > Iberia intègre la coentreprise de Japan Airlines, British Airways et Finnair (source journal de l'aviation) 18 octobre - Iberia a inauguré le 18 octobre la réouverture de sa liaison entre Madrid et Tokyo, qui sera désormais réalisée trois fois par semaine. Avec la relance de sa desserte du Japon, la compagnie espagnole a pu rejoindre la coentreprise formée par Japan Airlines, Finnair et sa partenaire d'IAG British Airways sur les liaisons entre l'Europe et le Japon. Les quatre compagnies peuvent ainsi établir conjointement leurs programmes de vol et leur stratégie tarifaire, ainsi que partager leurs recettes sur les routes couvertes par la coentreprise. Elles comptent 200 destinations européennes et 59 japonaises (...). > Ryanair lance une nouvelle base en Allemagne : Hambourg (source air journal) 23 octobre - (...) Ryanair basera deux avions 737-800 début novembre (...) sur sa nouvelle (et huitième) base en Allemagne : Hambourg. Huit nouvelles destinations vont voir le jour d’ici l’été prochain. (...) Ryanair s’installe donc sur une autre place forte d’Air Berlin, une compagnie partenaire d’Etihad Airways mal en point financièrement, et qui vient d’annoncer un plan de restructuration. (...) Rappelons (...) le mot de Kenny Jacobs, directeur marketing de Ryanair, lors d’une conférence à Hambourg en début de mois, déclarant : « nous savons que l’offre de Ryanair fonctionnera sur le marché allemand, peu importe ce qui arrive à Air Berlin ». > Deutsche Lufthansa : Lufthansa relève sa prévision de bénéfice (source zonebourse) 19 octobre - Lufthansa a annoncé (...) une révision à la hausse de sa prévision de bénéfice annuel, la compagnie aérienne allemande précisant que les réservations en classe affaires avaient été supérieures aux attentes en septembre et que les mesures visant à réduire les capacités avaient commencé à produire leurs effets. En réévaluant sa projection, le transporteur allemand prend le contrepied de Ryanair et d'EasyJet, qui ont revu à la baisse leurs prévisions en raison de la chute de la livre qui a suivi le vote du Royaume-Uni en faveur d'une sortie de l'Union européenne. (...) la compagnie, qui détient également les compagnies Swiss, Austrian et Eurowings, dit tabler pour l'ensemble de 2016 sur un résultat d'exploitation à peu près similaire à celui de 2015, qui s'était monté à un peu plus de 1,8 milliard d'euros. Le 20 juillet, évoquant une baisse significative des réservations de vols vers l'Europe liée à la fois aux attaques terroristes en Europe et à une plus grande incertitude politique et économique, Lufthansa avait abaissé cette prévision, disant alors s'attendre à une baisse de son bénéfice. Sur les neuf premiers mois de 2016, le résultat d'exploitation ajusté est ressorti à 1,68 milliard d'euros, contre 1,69 milliard il y a un an. Lufthansa dit tabler désormais sur un recul de 7% à 8% de ses revenus au quatrième trimestre, contre une précédente prévision d'une baisse de 8% à 9%. L'entreprise note cependant que les réservations à plus long terme sur les long-courriers vers l'Europe restaient affectées par la prudence des voyageurs. "Prévoir des réservations à court terme reste de ce fait un exercice difficile et pourrait conduire à une volatilité significative dans les résultats (...)", ajoute-t-elle. Lufthansa doit annoncer ses résultats trimestriels détaillés le 2 novembre. Mon commentaire : La période est agitée, composée d'éléments aux effets opposés : une baisse du cout carburant est favorable à la croissance de l'activité. Une baisse des prix moyens des billets atténue ou supprime le gain réalisé sur le pétrole. Il faut aussi évaluer les effets négatifs liés aux attentats, voire au Brexit. Les compagnies peinent, dans ce contexte, à cerner avec justesse leurs perspectives financières. Sur neuf mois, le résultat de Lufthansa est le même que l'année dernière alors que le facture carburant, couvertures comprises a beaucoup baissé. C'est la preuve que l'avantage de cout est rendu au passager et ne reste pas "dans les poches" des compagnies. On remarque que dans ce contexte difficile, le résultat d'exploitation annuel de Lufthansa est évalué autour de 1,7 milliard. Quasiment un milliard de plus que celui d'Air France-KLM. C'est bien ce milliard d'écart (qui nous sépare aussi d'IAG) qu'il nous faut combler pour conserver des perspectives d'avenir comparables à celles de nos deux compétiteurs européens. En cas d'échec, notre avenir sera plus proche de celui des salariés d'Alitalia que de ceux de Lufthansa... La presse boursière > Air France-KLM : vers des modifications de gouvernance (source CercleFinance. com) 24 octobre - Plusieurs médias ont annoncé ce week-end l'éviction prochaine de Frédéric Gagey du poste de PDG d'Air France. Cette annonce devrait intervenir début novembre à l'occasion de la présentation du plan stratégique 'Trust Together', instauré par le nouveau PDG d'Air France-KLM Jean-Marc Janaillac (...). Selon la Tribune, plusieurs candidats seraient bien placés pour reprendre la direction générale de la compagnie aérienne française, considérant que Jean-Marc Janaillac reprendrait la présidence. Le quotidien économique cite ainsi Lionel Guérin, directeur général de Hop ! Air France, qu'il est parvenu à bien redresser, mais également Franck Terner, chargé de la division de maintenance, Nathalie Stubler, actuellement PDG de Transavia France, et Alain-Hervé Bernard, responsable du moyen courrier. Pour autant, Frédéric Gagey devrait rester dans le groupe Jean-Marc Janaillac lui ayant proposé d'occuper la fonction de directeur financier d'Air France-KLM à la place de Pierre-François Riolacci, relate Oddo dans une note diffusée ce matin. 'Si lors de son mandat de PDG d'Air France (qui a débuté en juillet 2013), Frédéric Gagey n'a pas démérité, avec une nette amélioration de la rentabilité et un fort désendettement du groupe, ce remaniement était fortement probable compte tenu du blocage persistant des négociations avec les personnels et du refus des pilotes de mener de nouvelles discussions avec l'équipe de l'ère précédente. Par ailleurs, les deux récentes grèves (personnels de cabines de 4 jours et celles des pilotes survenue au mois de septembre 2015) ont clairement accéléré cette décision', commente l'analyste, toujours neutre sur la valeur avec un objectif de cours de 6,2 euros, selon lequel une des raisons de l'échec d'Alexandre de Juniac était 'l'absence de la création d'un noyau dur de fidèles' et pour qui 'cette décision est un élément crucial pour la reprise en main de la société'. 'Même si l'équipe de direction paraît relativement sereine, il est difficile pour nous à ce stade, de faire un pari sur l'adhésion du personnel au projet 'Trust Together'. La dégradation de l'environnement est certainement un facteur favorable aux négociations, mais le risque de grève reste à lever et un nouveau mouvement social pénaliserait durablement l'activité du groupe', explique également Oddo pour justifier la reconduction de son conseil. Fin de la Revue de Presse Pétition à soutenir > "Exigeons que l'Union Européenne refuse de cautionner le dumping social de Vueling et Ryanair" Suite à la récente décision de justice condamnant les compagnies espagnole et irlandaise Vueling et Ryanair pour travail dissimulé par dissimulation d'activité sur le sol français, la Commission Européenne, sollicitée par ces 2 compagnies «low cost», demande des comptes à l'Etat français. La Commission Européenne a en effet donné 10 semaines à la France pour justifier son refus d'accorder le statut de travailleurs détachés (formulaires E 101 et E 102) aux salariés de Vueling et Ryanair exerçant leur activité en France. Ces compagnies demandent à la Commission Européenne de forcer l'Etat français à accepter ces pratiques scandaleuses et illégales. Les organisations patronales des compagnies aériennes et la plupart des syndicats des compagnies aériennes se mobilisent pour contenir ces pratiques. En complément de ces démarches, une pétition a été lancée par l'Unpnc en vue de son dépôt à la commission européenne. Je l'ai signée. Je vous invite à en prendre connaissance et à la soutenir. Quelques centaines de mes lecteurs l'ont déjà signée. Je les en remercie. Suivez ce lien pour la consulter > Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM
est à 5,456 euros
en clôture lundi 24 octobre.
Jeudi dernier, l'annonce d'un relèvement de prévisions de la part de
Lufthansa a tiré à la hausse les actions des compagnies aériennes, dont
la nôtre (+5,32%) très "massacrée" ces derniers mois. La moyenne des objectifs de cours
(le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
descend à 5,37 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) reste sur sa remontée à 51$.
L'Opep est convenu de limiter sa production de pétrole en vue d'en faire
remonter le prix.
Ce
prix, restant limité, soulage les comptes d'Air France-KLM, mais
les baisses de recette unitaires pourraient, en 2016, être supérieures
aux gains réalisés sur le cout carburant.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions
Air France-KLM. Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me
communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux
conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.
A bientôt.
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| Christian Magne Administrateur Air France-KLM représentant
les salariés actionnaires PS et PNC Suppléant François Robardet
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contact - Vous m'avez confié des pouvoirs lors d'une assemblée générale
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