photo François Robardet, Administrateur Air France-KLM Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

François Robardet Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

N°582, 16 janvier 2017   Si vous ne voyez pas correctement cette page, suivez ce lien

La Revue de Presse du lundi...

> Air France-KLM aura un résultat net positif en 2016

(source Air et Cosmos) 11 janvier - Lors de la traditionnelle cérémonie des voeux à la presse, Jean-Marc Janaillac, président d'Air France-KLM a dressé un premier bilan de l'activité du groupe aérien en 2016 et prévoit une année 2017 difficile avec la remontée des prix du pétrole et du dollar.

"Air France-KLM aura un résultat opérationnel et un résultat net positifs en 2016". C'est la principale information qui est sortie de la traditionnelle cérémonie des voeux à la presse de Jean-Marc Janaillac, président d'Air France-KLM. "L'année 2016 a été contrastée, avec un contexte international tendu et des attentats meurtriers en France qui ont pesé sur les résultats", explique Jean-Marc Janaillac. (...) les prix bas du pétrole et du dollar ainsi que les performances opérationnelles du groupe ont permis de préserver les résultats, avec un chiffre d'affaires qui devrait être d'environ 25 milliards d'euros, dont 19 pour l'activité transport passagers.

"Le statu quo n'est pas une option. Car l'année 2017 promet d'être difficile, avec des prix du pétrole et du dollar qui remontent, une profitabilité faible et une dette réduite, mais qui reste (...) élevée. La concurrence reste aussi très forte avec les compagnies d'Asie et du Golfe et l'émergence des transporteurs low cost long courrier".

Sur l'ensemble de l'année, le groupe a transporté 93,4 millions de passagers (+4%). Le trafic d'Air France et HOP! est en léger recul à 49,7 millions de passagers (-1,4%), tandis que celui de KLM (30,4 millions de passagers, +6,4%) et de Transavia (13,2 millions de passagers, +22,7%) sont en hausse

Mon commentaire :  Les bons résultats du premier semestre 2016 se sont évaporés dans les six mois suivants à cause de la dégradation des prix des billets. Les surcapacités des lignes long-courriers en sont principalement la cause et elles vont demeurer en 2017. Il faudra aussi compter avec le renchérissement du kérosène qui pourra entraîner des surcharges carburant. Notre groupe a été désavantagé dans la période de baisse du pétrole par rapport aux compagnies n'ayant pas de couvertures pétrolières. Il peut se trouver dans une meilleure situation face à certaines compagnies qui ne pourront amortir la hausse autrement qu'en augmentant le prix des billets ou du fret.

> IAG dépasse Air France-KLM par le nombre de passagers transportés

(source Air Info) 10 janvier - International Airlines Group (IAG) a franchi en 2016 le cap symbolique des 100 millions de passagers transportés, dépassant pour la première de fois (...) son concurrent Air France-KLM.

Les compagnies aériennes détenues par le groupe ibéro-britannique, Aer Lingus, British Airways, Iberia et Vueling, ont transporté l’année dernière un total de 100,6 millions de passagers, soit 14% de plus qu’en 2015.

Air France-KLM a progressé de 4% dans la même période et totalise 93,4 millions de passagers en 2016, soit 7 millions de moins qu’IAG alors qu’il avait fini l’année 2015 en le devançant de plus de 1,5 million.

(...) IAG bénéficie, pour la première fois sur une année complète, du rachat d’Aer Lingus, effectué au troisième trimestre 2015. De plus, toutes les compagnies du groupe sont en croissance. Ce qui n’est pas le cas d’Air France-KLM : Air France a vu le nombre de passagers reculer de 1,4% en 2016, même si KLM et Transavia progressent fortement, de 6,4% et 22,7% respectivement. IAG ne publie pas la répartition du nombre de passagers entre ses différentes compagnies. Toutefois, il fournit les données relatives au trafic en termes de passagers kilomètres transportés (PKT) : selon cette mesure qui correspond au nombre de passagers transportés multiplié par le nombre de kilomètres parcourus, Vueling est en croissance de 13,2%, Aer Lingus de 9,5%, Iberia de 5,1% et British Airways de 2,2%.

À noter, Air France-KLM continue de devancer IAG en termes de PKT totaux : 261,0 millions (+2,0%) contre 243,4 millions (+9,1%). Cet indicateur signale notamment que le réseau d’Air France-KLM est plus étendu que celui d’IAG.

Dans un communiqué, Willie Walsh, directeur général d’IAG, se félicite que le groupe dépasse les 100 millions de passagers pour la première fois de son histoire, et salue la progression d’Iberia après sa restructuration. « Ce mois-ci, IAG célèbre son sixième anniversaire et nos compagnies aériennes continuent d’aller de l’avant. L’année dernière, nous avons transporté plus de passagers que jamais avec des vols remplis à 81,6%. (...), Iberia est la compagnie aérienne la plus ponctuelle au monde en 2016 et sa filiale Iberia Express, la compagnie low cost la plus performante au monde (selon les données de FlightStats, ndlr). Il faut rendre hommage à l’équipe d’Iberia qui, après sa restructuration, est devenue financièrement et opérationnellement plus forte » .

Par ailleurs, IAG confirme son projet de lancer des opérations low-cost long-courrier dès juin 2017 au départ de Barcelone avec deux Airbus A330. Les destinations à l’étude incluent Los Angeles, San Francisco, Buenos Aires, Santiago du Chili, La Havane et Tokyo. Le groupe examine deux options : la création d’une nouvelle marque commerciale ou l’utilisation de l’une des compagnies existantes du groupe. Il assure ne pas avoir encore pris de décision à ce sujet

Mon commentaire : IAG poursuit sa marche en avant, avec une stratégie similaire à celle de Lufthansa : progression limitée de la maison mère, progression plus forte des filiales les plus rentables, et lancement d'une compagnie long-courrier low cost. La question n'est plus de savoir s'il faut occuper le créneau du low cost long-courrier, mais quelles seront les majors qui se positionneront les premières sur ce segment de marché ?

> Ce que dit le patron de Qatar Airways sur Air France et les subventions !

(source la Tribune) 13 janvier - De passage hier à Paris pour l'inauguration d'un nouveau salon au terminal 1 de l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle, Akbar Al Baker, le directeur général de Qatar Airways, s'est entretenu avec La Tribune et a partagé ce qu'il pensait du débat sur la "fair competition".

A l'exception de Nice et Lyon que Qatar Airways est autorisée à desservir 5 fois par semaine, vous n'avez pas de droits de trafic supplémentaires en France. Allez-vous demander plus de vols ?

Nous attendons de commencer les vols sur ces deux lignes pour demander des vols supplémentaires afin de pouvoir desservir Nice et Lyon en vol quotidien. Nous n'avons donc pas encore commencé à négocier. Nous devons (...) attendre l'issue des négociations entre l'Union européenne et les pays membres du conseil de coopération du Golfe et l'ASEAN (association des pays d'Asie du sud-est) et la Turquie. Des négociations entre l'Union européenne et le Qatar ont commencé en septembre. Une deuxième réunion de discussions est prévue en février.

Que pensez-vous de cette demande de l'Union européenne de vouloir négocier un accord de « fair competition » ?

Mon opinion est que nous sommes injustement la cible de deux pays en particulier, la France et l'Allemagne, qui font l'objet d'un très fort lobby de leur compagnie aérienne (Air France et Lufthansa, ndlr), lesquelles ne veulent pas de concurrence sur leur marché. Ce qui est inacceptable pour nous, c'est d'avoir un traitement différent de la part de pays qui ont la même situation que la nôtre. Les compagnies appartiennent aux Etats. Et ces deux compagnies font valoir que nous les concurrençons sur des bases inéquitables ? Parce que nous avons un meilleur produit, un meilleur réseau, un aéroport ouvert 24 h sur 24 ? Ces avantages ne viennent pas d’un traitement de faveur, mais de la façon dont nous gérons les affaires.

Vos détracteurs dénoncent les subventions dont vous bénéficiez de l'Etat-actionnaire

C'est faux, on le prouve en publiant nos comptes. Oui, le gouvernement du Qatar nous détient et, à ce titre, a le droit de capitaliser la compagnie de la même manière que ce qu'ont fait tout au long des sept dernières décennies les gouvernements français et allemand, en mettant du cash dans leur compagnie jusqu'à leur privatisation. Nous serons nous aussi privatisés quand nous serons en position de force.

J'ai une question. Si Air France rencontrait des difficultés financières au point de sombrer, pensez-vous que le gouvernement français, qui détient près de 16% du capital du groupe, ne mettrait pas du cash dans la compagnie ? Bien sûr que si, car Air France est un gros employeur et un acteur important de l'économie française. Est-ce que cela serait une subvention ? Non, ce serait une augmentation de capital (« equity, no subsidies »). Nous sommes dans la même situation. Quand votre ministre des transports dit regarder des réductions de taxes pour Air France, de quoi parle-t-on ? D'une subvention directe, car vous changez votre régime de taxes pour soutenir une compagnie.

Vous venez d'évoquer une éventuelle privatisation, une ouverture du capital est-elle envisagée ?

D'ici à 10 ans, le capital de Qatar Airways sera mis en Bourse. C'était prévu en 2009, mais il y a eu la crise de 2008. Aujourd'hui, la compagnie vaut plus de 10 milliards de dollars.

Mon commentaire : Le directeur de Qatar pense que la suprématie de sa compagnie tient à un meilleur produit, un meilleur réseau, un aéroport qui ne ferme jamais. Certes, une compagnie qui nait dans la modernité répond au plus près aux besoins du marché. Elle n'a pas à se transformer, elle n'a pas à porter le poids de l'histoire d'une entreprise ancienne. C'est l'une des raisons de son efficacité. Mais l'autre raison majeure est d'appartenir en propre à un État qui apporte l'argent nécessaire à son développement. Elle rêve alors de chasser sur des territoires où la clientèle est abondante alors que sa clientèle intérieure est si menue qu'elle ne profiterait pas à ses concurrents si le marché était plus ouvert.

> Lufthansa : WiFi sur les court-courriers et cartes SIM prépayées

(source Voyages d'affaires) 12 janvier - Les voyageurs d'affaires pourront surfer sur internet sur les lignes européennes de la compagnie allemande et d'Austrian Airlines. Autre initiative de Lufthansa, la vente de cartes SIM prépayées pour éviter les frais de roaming partout dans le monde

Après son apparition sur les vols longue distance, le WiFi à bord est en train d’apparaître sur les lignes court et moyen-courriers des compagnies du groupe Lufthansa. D’ici la fin du premier trimestre 2017, la technologie Ka-band développée par Inmarsat sera présente sur 20 appareils du transporteur allemand, puis (...) sur l’ensemble de sa flotte d’Airbus A320 d’ici mi 2018. Du côté d’Austrian Airlines, ses 31 avions de la famille A320 en seront équipés d’ici la fin du mois d’avril 2017. Les voyageurs d’affaires empruntant les lignes de la low cost Eurowings pourront aussi en profiter, ses 69 appareils devant être équipés du Wifi d’ici l’été prochain.

D’ores et déjà, le WiFi sera disponible dans les prochaines semaines sur cinq Airbus A320 de Lufthansa et cinq autres appareils d’Austrian Airlines, et ce de manière gratuite. Après cette phase pilote, ce service, dont le fournisseur d’accès est Deutsche Telekom, deviendra payant. Trois formules seront proposées aux passagers : FlyNet Message, au coût de 3€, qui permet de consulter des mails ou de communiquer via WhatsApp ou iMessage ; FlyNet Surf qui ajoute, contre le paiement de 7€, la possibilité de surfer sur internet ; et enfin FlyNet Stream qui permet de regarder de la vidéo en streaming pendant le vol, au prix de 12€.

Lufthansa se soucie également la connexion des voyageurs d’affaires une fois arrivés à destination. Dans ce cadre, à partir du 1er mars prochain, Lufthansa va vendre à bord de ses appareils des cartes SIM prépayées. Celles-ci permettront aux voyageurs d’appeler à bas prix et de se connecter en ligne dans plus de 180 pays. (...)

Mon commentaire : Après des années d'hésitation et de test, une trentaine de compagnies proposent à leurs clients des connexions Wifi à bord de tout ou partie de leur flotte. Parmi elles la plupart des majors mais aussi Norwegian tentent l'expérience, sans assurance de rentabilité. Aux Etats-Unis, où 85% de la flotte est équipée, le taux d'utilisation n'est que de 8%. Est ce le prix qui est dissuasif, la crainte du piratage des données ou la mise à profit du temps de vol pour le repos ?

> Lufthansa a finalisé la reprise de la compagnie Brussels Airlines

(source AFP) 11 janvier - La reprise de la compagnie aérienne belge Brussels Airlines par Lufthansa est finalisée, a annoncé mercredi le groupe allemand.

"Deutsche Lufthansa AG a acheté le lundi 9 janvier les 55% restants des actions de SN Airholding NV/SA sur base de l'option d'achat. Les actions ont été transférées chez Deutsche Lufthansa AG qui devient l'actionnaire unique de SN Airholding", précise la compagnie allemande. SN Airholding est le holding qui chapeaute Brussels Airlines.

Lufthansa avait pris une participation de 45% dans SN Airholding à la mi-2009. Lufthansa avait alors payé 65 millions d'euros pour entrer dans le capital de la société belge. Le groupe allemand a payé 2,6 millions d'euros pour les 55% restants. Brussels Airlines sera intégrée dans la filiale Eurowing

> Qantas reste la compagnie aérienne la plus sûre au monde

(source Le Progrès) 10 janvier - Pour la quatrième fois, la compagnie australienne confirme son leadership en matière de sûreté aérienne et s'impose en tête du palmarès dressé par AirlineRatings.com, un agrégateur d'informations concernant toutes les compagnies du monde.

425 compagnies aériennes du monde entier ont été passées au crible par AirlineRatings.com, depuis le nombre d'accidents mortels recensés jusqu'aux incidents en passant par les audits des agences gouvernementales et des organismes chargés de la sécurité aérienne. Sur les 425 compagnies évaluées, 128 ont décroché le niveau de notation suprême, à savoir sept étoiles. Seules 14 n'en détiennent qu'une seule. C'est le cas de l'Afghanistan, du Népal, de l'Indonésie et du Surinam.

L'Australie, championne des airs

Qantas s'est habitué à décrocher la première place du podium de ce classement qui tombe en début d'année, au moment où les voyageurs jettent leurs premières idées de séjours. Le transporteur australien est l'une des plus vieilles compagnies aériennes et ne déplore aucun accident mortel depuis de nombreuses années. Elle participe aussi au développement des nouvelles technologies pour l'aviation du futur. Le pays des kangourous est une experte en matière d'aérien, puisque d'autres de ses compagnies sont aussi présentes dans ce palmarès, quand on peut déplorer l'absence d'Air France ou d'Emirates. Les low-cost Virgin Australia et JetStar Australia sont aussi parmi les plus sûres.

Parmi les autres compagnies aériennes qui brillent par leur niveau de sûreté, Lufthansa, Cathay Pacific ou encore Etihad Airways.

Du côté des low-cost, les Européens remarqueront l'absence d'EasyJet et de Ryanair.(...)

> Justice : la desserte aérienne de la Corse attaquée par Ryanair

(source France3 Corse) 13 janvier - Le tribunal administratif de Bastia a rejeté jeudi les deux requêtes déposées par la société Ryanair contre les OSP (obligation de service public) et DSP (délégation de service public) pour l’exploitation des lignes aériennes entre la Corse et le Continent.

Ryanair demandait l'annulation de la convention conclue le 22 octobre 2015 entre la collectivité territoriale de Corse et le groupement composé des sociétés Air Corsica, Air France et Hop ! sur les lignes Ajaccio-Paris Orly et Figari-Paris Orly.

Le tribunal a estimé que cette demande n’était pas recevable "dès lors que la Compagnie Ryanair n'avait pas candidaté aux DSP concernant la desserte des différentes lignes aériennes concernées." Elle n’était donc pas susceptible "d’être lésée dans ses intérêts de façon suffisamment directe et certaine pour avoir un intérêt à agir à l’encontre de ces DSP."(...)

La presse boursière

> Air France-KLM : doublement dégradé par Barclays Capital.

(source Cercle Finance) 10 janvier - Lanterne rouge du SBF 120, l'action Air France-KLM pâtissait notamment de la dégradation de son conseil par Barclays Capital (BarCap). (...), les analystes sont passés de “neutre” à la position vendeuse de “sous-performance” sur le titre, en énumérant une série de vents contraires pour la compagnie aérienne. L'objectif de cours revient de 5 à 4,5 euros.

Air France-KLM est (...) l'unique action des compagnies aériennes européennes suivies par BarCap qui soit conseillée à la vente.

Principaux arguments : après un “pic” en 2016, l'année 2017 devrait être celle de la baisse des marges pour nombres de compagnies, en raison notamment de la reprise du prix du kérosène, dans le sillage du pétrole, et de celle du dollar. (...), l'offre de transport aérien ne suit pas la demande, ce qui devrait faire pression à la baisse sur les taux d'occupation.

Enfin, dans le cas spécifique d'Air France, BarCap redoute “une baisse des profits alors qu'une difficile restructuration est en cours”. L'objectif de réduction des coûts de plus de 1,5% l'an à horizon 2020 fixé par le nouveau directeur général, Jean-Marc Janaillac, rend les analystes “nerveux” alors que le contexte social reste tendu dans l'entreprise.

Fin de la revue de presse

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM descend à 4,955 euros en clôture lundi 16 janvier.

La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM descend  à 5,32 euros.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est à 55$.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| François Robardet

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC

Lettre rédigée avec la collaboration de Christian Magne

Cette revue de presse traite de sujets liés à l'actionnariat d'Air France-KLM.

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