photo François Robardet, Administrateur Air France-KLM Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

François Robardet Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

N°584, 30 janvier 2017   Si vous ne voyez pas correctement cette page, suivez ce lien

La Revue de Presse du lundi...

> Air France et ses pilotes : le temps passe, les divergences persistent 

(source La Tribune) 30 janvier - Les négociations avec les pilotes patinent (…) Les divergences sur les projets de la compagnie pour améliorer sa compétitivité sont encore très profondes.

Après plus de deux ans de négociations infructueuses, le calendrier fixé par la nouvelle direction d'Air France pour négocier avec les syndicats de pilotes les mesures du projet « Trust Together » présentées début novembre, touche à sa fin. Le PDG d'Air France-KLM et président d'Air France, Jean-Marc Janaillac, espérait en effet boucler ces négociations qui visent à améliorer la compétitivité du groupe Air France d'ici à fin janvier.

Projet de création d'une compagnie « B »

Celles-ci portent (…) sur les conditions de création d'une nouvelle compagnie
au sein d'Air France, qui afficherait des coûts inférieurs de 20% à ceux de la maison-mère, ainsi que sur une baisse des coûts au sein de la compagnie Air France.

Au regard des divergences entre la direction et le syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), il paraît peu probable (…) que les réunions de négociations prévues ce lundi et ce mardi débouchent sur un accord. On en est très loin aujourd'hui selon plusieurs pilotes.

« ll y a eu des échanges de point de vue, mais pas encore de négociations à proprement parler », explique l'un d'eux. « Le mois de discussions que nous avons mené a porté sur des choses concrètes mais il n'a pas été aussi fructueux que prévu. Il est difficile d'avancer sur un projet qui semble déjà écrit et qui se focalise encore une fois sur les coûts », explique à La Tribune, Emmanuel Mistrali, porte-parole du SNPL, espérant néanmoins « aboutir à un accord, mais peut être pas d'ici au 31 janvier… ».

Le SNPL ne veut pas d'une filiale

La grosse divergence porte sur le projet Boost (…), une nouvelle compagnie aérienne,  filiale d'Air France(…), basée à l'aéroport de Roissy, avec des pilotes provenant d'Air France mais sous contrat avec cette nouvelle filiale, des hôtesses et stewards embauchés sur le marché volant eux aussi aux conditions de travail et de rémunération de cette nouvelle filiale (la direction table sur un coût PNC inférieur de 40% à celui d'Air France), le tout avec une assistance en escale d'Air France. Censée débuter son activité fin octobre 2017 sur les vols court et moyen-courrier et fin mars 2018 sur le réseau long-courrier, cette nouvelle compagnie exploiterait (…) entre 25 et 30 avions d'ici à 2020.

Si le SNPL affirme ne pas être opposé au lancement d'une nouvelle activité, il refuse (…) qu'elle soit assurée par une filiale avec des contrats différents de ceux d'Air France, mais souhaite au contraire qu'elle soit qu'une simple entité d'Air France avec du personnel sous contrat Air France.
« Les pilotes sont las de ces contrats multiples », fait valoir Emmanuel Mistrali, en faisant allusion à Transavia où les pilotes détachés d'Air France disposent de deux contrats, l'un Air France, l'autre Transavia.

« Un projet dangereux pour les salariés »

La position du SNPL n'a donc pas bougé d'un iota depuis deux mois. Fin novembre, dans une lettre destinée à l'ensemble des salariés de la compagnie, le président du SNPL, Philippe Evain, avait déjà dénoncé un « projet qui recèle de nombreux dangers pour les salariés, quels qu'ils soient, dès lors qu'il prévoit la découpe de l'entreprise en appartements ».

Par ailleurs, pour Emmanuel Mistrali, ce projet n'est que la duplication « à Roissy de Transavia avec un autre nom », basé sur la baisse des coûts salariaux. « Pour les mêmes salaires, on demande aux pilotes de voler 10% de plus sur le long-courrier et 20% de plus sur le moyen-courrier », déplore-t-il.

Les efforts demandés aux pilotes d'Air France limités

Les discussions sur l'amélioration de la performance d'Air France portent sur des objectifs nettement moins ambitieux. Loin des 20% de gains de productivité demandés en 2015 par l'ancien PDG d'Air France-KLM Alexandre de Juniac, la direction actuelle a commencé la négociation avec un objectif minimaliste de ....1,5% de gain de productivité par an jusqu'à 2020. Un schéma qui n'est déjà plus le bon, Pierre-Olivier Bandet, responsable du projet Boost, ayant même évoqué dans la presse néerlandaise, une fourchette de 0,5% à 1% de gains de productivité par an.

Aussi limités soient-ils, ces éventuels efforts devront s'accompagner d'un système d'intéressement pour les pilotes, a indiqu é Emmanuel Mistralli, qui parle de « retour sur investissement  » et rappelle que « les salaires des pilotes n'ont pas augmenté depuis 2011 ».  Le SPAF, l'autre syndicat représentatif de pilotes, demande toujours une hausse de rémunération. Pour l'heure, c'est chez Transavia, la filiale low-cost d'Air France, qu'une telle hausse semble sur la bonne voie. Les négociations entre le SNPL et la direction d'Air France sur une hausse de la rémunération des copilotes, qui est l'une des causes du profond malaise au sein de la compagnie, semblent en effet bien avancées.

Les PNC attendent le résultat de la négociation pilotes

La négociation avec les pilotes conditionne celle avec les syndicats de personnels navigants commerciaux (PNC), lesquels sont tout aussi réticents que les pilotes à s'engager à faire de nouveaux efforts. Pour rappel, achevé fin octobre, l'accord à durée déterminée d éfinissant les conditions de travail et de rémunération de cette catégorie de personnels a été prolongé de quelques mois pour donner une chance à la négociation. Alors que la direction a accepté la demande des syndicats de négocier un contrat d'une durée de 5 ans, les différends portent (…) sur le niveau d'efforts à effectuer au sein d'Air France et sur la définition des contrats des PNC de la nouvelle compagnie. Les syndicats sont notamment hostiles à mettre en place ce qui s'apparenterait à une double échelle des salaires.

Pour les efforts à faire à Air France, la direction a déjà révisé à la baisse ses prétentions. Alors qu'elle tablait sur un gain de productivité de 1,5% par an au cours des 5 prochaines années, soit 7,5% sur l'ensemble de la période, elle propose désormais un gain de 5,2%.

Au final, même si un décalage de quelques jours des négociations n'est pas dramatique les négociations avec les navigants sont néanmoins mal emboîtées. Quand bien même elles déboucheraient sur des accords, ces derniers risqueraient d'être insuffisants pour permettre à la compagnie d'affronter une forte hausse du prix du carburant combinée à une baisse structurelle de la recette unitaire en raison de la surcapacité sur un grand nombre de marché et d'un accroissement de la concurrence qui en découle.

Mon commentaire : Les grandes lignes du projet Trust Together ont été exposées dès l'été 2016. La croissance d'Air France, soit une dizaine d'avions long-courriers supplémentaires, n'était envisageable qu'avec des coûts réduits. Le refus de toutes les catégories de personnel d'accroître leurs efforts de productivité s'est exprimé à l'automne. C'est pourquoi la direction a proposé la création d'une filiale où les conditions de rémunération et d'utilisation des navigants ne seraient pas identiques à celles de la maison-mère. Mais des accords anciens, signés avec le SNPL, interdisent à Air France d'exploiter des avions de plus de 110 places, en dehors d'Air France et de Transavia France. Ce qui explique les actuelles négociations avec les syndicats de pilotes.

Le SNPL ne veut pas d'une nouvelle filiale et souhaite une solution interne avec des contrats Air France. Mais pour être viable, il faudrait pouvoir en abaisser les coûts. Ce qui reviendrait à demander des efforts de productivité à l'ensemble du personnel, Pilotes, PNC et personnel au sol. Ce qui ramène les discussions à leur point de départ.

> Air France prévoit des suppressions d'emplois entre 2017 et 2019 

(source L'Echo touristique ) 27 janvier - Selon un document interne, la compagnie tricolore planifie une baisse des effectifs sur trois ans qui affectera principalement les personnels au sol.
Le plan « Trust together », présenté en novembre par le PDG d'Air France-KLM Jean-Marc Janaillac, aura un impact sur l'emploi, révèle un document interne. Sur trois ans, de 2017 à 2019, les effectifs de la compagnie française passeront d'environ 40 100 équivalents temps plein (ETP) fin 2017 à 39 500 fin 2019, soit une suppression de 600 ETP au global.
Pour l'heure, il n'y a pas de précision quant à la nature des départs (retraites, démissions, licenciements...). La baisse devrait notamment concerner la région parisienne et la Corse.

Les personnels au sol, premières victimes

Avec une population qui devrait passer de 25 200 ETP à 24 750 environ, les personnels au sol seront les plus affectés, en particulier pour les postes de magasinier et de piste. A l'inverse, des recrutements sont prévus dans la maintenance et l'informatique.

Hotesses et stewards
ne sont pas épargnés avec des effectifs qui passeront de 11 400 à 11 150 sur trois ans, d'après le document qui évoque cependant un « pic de besoin sur 2017 nécessitant le recours à des CDD ».

Recrutements en vue chez les pilotes

Les pilotes sont en revanche les grands gagnants, Air France soulignant un « besoin significatif de ressources sur les 3 ans ». En cause, de « nombreux départs en retraite » et la croissance de l'activité, notamment avec le projet Boost, au cœur des négociations actuelles, qui prévoit la création d'une compagnie à coûts réduits sur long et moyen-courrier. Ils pourraient passer de 3 500 ETP en fin d'année à 3 600 fin 2019.

Dans ce document, Air France rappelle que « les hypothèses retenues » dépendent des discussions en cours avec le personnel navigant. « Je me suis engagé à garantir la confidentialité de leur contenu. Ce n'est pas en prenant à témoin le grand public que nous trouverons une solution », a répété Jean-Marc Janaillac lors des vœux à la presse début janvier. Il faudra donc attendre encore un peu pour y voir plus clair.

Mon commentaire : Ce document (de Gestion Prévisionnelle des Effectifs et des Compétences) a été présenté en comité central d'entreprise après avoir été étudié par un groupe de travail auquel j'ai participé. La Direction a exclu toute idée de plan de départ pour les trois prochaines années. La baisse d'effectif se fera par les départs naturels prévisibles (principalement les départs en retraite).
Pour les pilotes, les effectifs seront en hausse, puisqu'il est prévu que la nouvelle compagnie fera appel à des pilotes Air France.
Pour les PNC, les effectifs au sein d'Air France seront en baisse, car la nouvelle compagnie procédera elle-même aux recrutements de ses personnels de cabine.
Enfin, le personnel sol Air France verra ses effectifs diminuer, alors qu'ils seront sollicités par la nouvelle compagnie pour assurer ses fonctions de support (commercial, marketing, revenu management ...).
Nul doute que des efforts de productivité importants seront demandés au personnel au sol et de cabine.

> Air France et de nombreuses compagnies aériennes appliquent le décret anti-immigration de Donald Trump 

(source Le Monde.fr avec AFP) 29 janvier - Une quinzaine de passagers se sont vus refuser l’embarquement vers les Etats-Unis, après la signature d’un décret destiné à bloquer l’immigration. A travers le monde, environ 200 autres personnes sont concernées.

Le décret du président américain, Donald Trump, interdisant l’entrée aux Etats-Unis de ressortissants de sept pays majoritairement musulmans, contraint les compagnies aériennes à refuser à certains passagers d’embarquer à bord de leurs avions.

Publié vendredi 27 janvier, le décret interdit l’entrée aux Etats-Unis des ressortissants d’Iran, d’Irak, du Yémen, de Somalie, du Soudan et de Libye pendant une durée de quatre-vingt-dix jours. Tous les Syriens sont interdits d’entrée sur le territoire américain jusqu’à nouvel ordre. Des Pays-Bas, à l’Egypte, en passant par l’Autriche, près de deux cents personnes ont déjà été empêchées d’embarquer vers les Etats-Unis, selon la conseillère de Donald Trump Kellyanne Conway. (…).

Air France : « Personne n’est bloqué à Paris »

A Paris, Air France a refusé d’embarquer quinze ressortissants des pays proscrits, « mais cela ne veut pas dire qu’ils venaient forcément de ces pays », a précisé le porte-parole de la compagnie dimanche. Air France « ne fait que se conformer aux règles internationales qui régissent le transport aérien, qu’elle est tenue de respecter », indique-t-on dans un communiqué. « Nous avons pris en charge tous ces passagers, personne n’est bloqué à Paris, et nous avons pris les dispositions nécessaires pour les réacheminer à leur point d’origine », a précisé un porte-parole.

Contrairement à ce qui a circulé sur les réseaux sociaux dimanche, la liste des quinze personnes concernées n’a pas été diffusée sur un panneau d’affichage dans l’aéroport. Les noms apparaissant sur la photo publiée ne sont pas les leurs, précise la compagnie. Cet écran sert à prévenir un passager en cas de traitement spécifique comme un surclassement ou un stand-by.

Concernant les personnes bloquées, la compagnie déclare « (…) les av [oir] appelées à venir au comptoir pour trouver ensemble une solution », sachant que les frais sont assum és par Air France. Cet accompagnement s’applique aux clients ayant acheté des billets avant la publication du décret. Ils sont prévenus par courriel ou par SMS des nouvelles règles afin d’éviter de prendre un vol et de se voir refuser, une fois arrivés à Paris, l’embarquement pour les Etats-Unis.

Risque d’amende

Air France a également rappelé que « comme toutes les compagnies aériennes, elle est tenue de se conformer aux exigences d’entrée sur leur territoire des pays qu’elle dessert ». A l’instar de toutes les autres, la compagnie juge inopportun d’envoyer aux Etats-Unis des voyageurs sachant qu’ils y seront refusés, d’autant plus qu’elle risque une amende en embarquant sciemment des passagers visés par une interdiction. D’ailleurs, un marshall américain est présent à Roissy - Charles-de-Gaulle pour veiller à l’application des règles.

Même argument pour la compagnie néerlandaise KLM, qui a refusé d’embarquer sept personnes samedi : « Nous aurions bien aimé les faire voyager avec nous, mais cela n’a pas beaucoup de sens, l’entrée du pays leur aurait été refusée », a dit une porte-parole de KLM.

En Suisse, la compagnie Swiss applique elle aussi le décret. Elle en a « l’obligation légale », a affirmé samedi son directeur général pour la Suisse romande, (…).

Hamaseh Tayari, une étudiante iranienne en médecine vétérinaire qui devait rentrer chez elle à Glasgow, en Ecosse, d’un séjour de vacances au Costa Rica en passant par New York, a dû modifier son voyage en raison d’un refus d’embarquement, selon la BBC. (…).

En Autriche, au moins trois Iraniens ont été interdits d’embarquer samedi pour les Etats-Unis à l’aéroport de Vienne, selon un porte-parole d’Austrian Airlines(…)

Un couple irakien et ses deux enfants ont également été bloqués au Caire, en Egypte, alors qu’ils avaient réservé des billets sur un vol EgyptAir et disposaient de visas pour les Etats-Unis, selon des responsables de l’aéroport. (…).

109 personnes retenues aux Etats-UnisDes associations de défense des droits de l’homme ont obtenu samedi le blocage partiel des expulsions par une juge fédérale américaine, qui a en effet imposé un sursis d’urgence au décret de Donald Trump. La décision interdit pour le moment aux autorités américaines d’expulser des personnes arrivées après la signature du décret dans des aéroports américains avec un visa valide, et les autorise à entrer aux Etats-Unis. (…).

Mon commentaire : Le décret incriminé ne fait qu’accentuer les règles en vigueur pour l’entrée sur le territoire étatsunien. Apr ès les attentats du 11 septembre 2001, les Etats-Unis avaient établi une liste de personnes non autorisées à prendre un avion atterrissant sur leur territoire. En 2015, ce fichier comportait 47.000 noms. Les autorités fédérales obligent également les compagnies aériennes à leur livrer les données qu’elles collectent sur les passagers souhaitant se rendre outre-Atlantique, sous peine de contrôle renforcé voire de sanction (amendes, remise en cause du droit d’atterrir). Air France-KLM, comme les autres compagnies n’a d’autre choix que de s’y soumettre.

> Norwegian: plus de sièges premium dans ses B787  

(source businesstravel) 27 janvier - Norwegian va augmenter le nombre de sièges premium dans ses avions à partir de 2018 avec pour objectif d'augmenter le revenu moyen par siège et de séduire les voyageurs d'affaires. Une stratégie similaire à celle initiée il y a quelques années par Easyjet puis Ryanair sur le marché européen court/moyen-courrier...

Norwegian (…) a demandé à Boeing d'équiper ses prochains B787-9 de 56 sièges contre 35 sièges aujourd'hui. La capacité en éco serait réduite à 282 sièges.

Pour accueillir ces nouveaux sièges premium, le pitch (écartement entre les sièges) sera réduit à 43 pouces contre 46 pouces aujourd'hui : la qualité du service premium sera (…) abaissée. Ce n'est qu' à partir de 2018 que cette nouvelle configuration sera appliquée. Les B787 à livrer en 2017 seront toujours équipés de 35 sièges: 19 nouveaux avions doivent être livrés entre 2018 et 2020.

L'offre premium de Norwegian n'est pas utilisée que par des touristes: la compagnie a constaté que de nombreux voyageurs d'affaires l’empruntaient.

En classe premium, les passagers Norwegian profitent d'un accès au salon d'aéroport (dans certains aéroports uniquement et pas à Paris), d'un accès à l'offre coupe-file dans certaines aéroports, de 2 bagages enregistrés de 20kgs, d'un siège avec 1,16 m d'espace pour les jambes avec prise USB chargeur et système de divertissement, de boissons gratuites avant le départ, d'un diner trois plats, d'un petit-déjeuner…

Le march é transatlantique long-courrier est bousculé par de nouvelles compagnies aux tarifs aggressifs comme Norwegian, Wow Air ou French Blue. Alors que leurs offres ont débuté l'an passé en France, il sera intéressant de voir l'évolution du marché dans les prochains mois.

Norwegian est la low-cost long-courrier qui connait le développement le plus rapide : elle a lancé trois nouvelles routes directes au départ de Paris vers New York, Los Angeles et Fort Lauderdale-Miami durant l'été 2016.
Des tarifs pas toujours intéressants...

Il est à noter que malgré des prix d'appel intéressants annoncés par Norwegian au départ de Paris (à partir de 179 euros l'aller), ses tarifs s'avèrent en moyenne peu ou prou similaires, voire supérieurs à services équivalents à ceux proposés par les grandes compagnies : c'est sans doute pourquoi elle a d écidé d'augmenter le nombre de sièges premium sur ses avions...Les voyageurs ne percevant pas l'intérêt d'avoir un service low-cost peu ou pour aux mêmes tarifs que ceux des grandes compagnies.

Nous avons fait le test pour un départ le vendredi 7 avril et un retour le 14 avril. Un vol Paris-New York est facturé 731 euros dans le plus bas tarif (low-fare) chez Norwegian contre 834 euros chez Air France et 948 euros chez Openskies.

Mais le tarif de Norwegian low-fare est sans bagage enregistré et sans repas.

Si l'on choisit l'offre Low-fare+ comparable en terme de prestations à la classe éco d'Air France ou Openskies le billet Norwegian atteint 871 euros. On constate alors que l'offre de Norwegian est plus chère que l'offre d'Air France et à peine inférieure à celle d'Openskies.

Mais Air France comme Openskies proposent un service reconnu et de bon niveau sur le transatlantique
 : le poids des bagages est d'ailleurs plus important chez Air France et Openskies de 3 kgs, Openskies offre des sièges en cuir, Air France et Openskies des repas de qualité... On voit donc que le choix d'une low-cost est loin d'être toujours le meilleur !

Mon commentaire : Après les low-costs court-courrier, c’est au tour des low-costs long-courrier de venir chasser sur les terres des compagnies majors, en essayant d'attirer les passagers à forte contribution. La riposte de notre groupe ne doit pas tarder.

> USA: les vols de Delta Air Lines suspendus  

(source Le Figaro.fr avec AF ) 30 janvier - Delta Air Lines, (…), a décidé hier de maintenir provisoirement ses avions au sol aux Etats-unis en raison d'un problème informatique qui n'impacterait pas les avions déjà en vol. « Les équipes de Delta travaillent intensivement pour résoudre une panne de système qui a entraîné des retards des départs des vols  », a indiqué dimanche la compagnie dans un communiqué, soulignant que « les avions en vol ne sont pas affectés »  par le problème. La semaine dernière, un problème informatique avait contraint une autre compagnie américaine, United Airlines, à maintenir ses avions au sol durant une heure environ.

Mon commentaire : Pour la seconde fois en moins d’un an Delta Air Lines a été confrontée à un problème informatique clouant une partie de ses avions au sol. Je peux témoigner qu’Air France/KLM prend très au sérieux ce risque en investissant dans des équipements lui permettant d’assurer la continuité des applications informatiques qu’elle gère.

La presse boursière

> AIR FRANCE-KLM : Kepler Cheuvreux abaisse son objectif de cours  

(source Agence Option Finance) 30 janvier - Kepler Cheuvreux abaisse son objectif de cours de 6,2 à 5,3 euros sur Air France-KLM et maintient sa recommandation Conserver. Le broker s'attend à une solide performance de la compagnie aérienne en 2016 mais reste (...) plus prudent que le consensus pour 2017. L'analyste pense que les prochains mois seront consacrés aux discussions entre la direction et les syndicats, avec les risques que cela peut entraîner.

Fin de la revue de presse

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 5,011 euros en clôture lundi 30 janvier.

La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM est à 5,32 euros.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est à 55$.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

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Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| François Robardet

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC

Lettre rédigée avec la collaboration de Christian Magne

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