N°587, 20 février 2017
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La Revue de Presse du lundi...
> Le groupe Air France-KLM se redresse mais l’écart se creuse entre les deux compagnies
(source Le Monde Economie) 16 février - Les résultats de 2016 du groupe, en forte hausse pour la deuxième
année consécutive, masquent le recul des performances d’Air France et la
très bonne santé de KLM. (...) Le groupe franco-néerlandais, qui était revenu dans
le vert en 2015 après sept années de déficit, poursuit son redressement
en dégageant un résultat net de 792 millions d’euros en 2016, plus de
6,5 fois supérieur aux 118 millions de l’année précédente.
Une hausse
due aussi à la vente de 49,99 % de ses parts dans sa filiale de
restauration à bord Servair au suisse Gategroup, propriété du
conglomérat chinois HNA. Pas question (..) de céder à
l’euphorie pour Jean-Marc Janaillac, qui a pris les commandes du groupe
en milieu d’année, après le départ d’Alexandre de Juniac. (...) ces résultats, présentés jeudi 16 février,
sont en ligne avec les
objectifs. Une fois encore, l’amélioration des performances est due
principalement à l’effet favorable du carburant ainsi qu’à la bonne
performance en matière de coûts. « La rentabilité d’Air France
insuffisante » « Nous avons deux façons d’interpréter ces
résultats », relève M. Janaillac : « Soit nous nous estimons satisfaits
d’avoir dégagé un bénéfice dans un environnement de surcapacité d’avions
et impacté par deux grèves d’Air France et des attentats, soit nous
regrettons, malgré une baisse de la facture pétrolière d’1,5 milliard
d’euros par rapport à 2015, de dégager des résultats inférieurs à ceux
de nos concurrents et (...) insuffisants pour financer notre
développement. » Pour conforter cette deuxième hypothèse, il
suffit de regarder les performances des deux compagnies. Alors qu’en
2015, le résultat d’exploitation d’Air France pour la première fois
avait dépassé celui de KLM, la tendance s’est à nouveau inversée et même
accentuée. La compagnie française a vu son bénéfice baisser de 12 %, à
372 millions d’euros. Un recul dû aux grèves des pilotes et des
personnels navigants mais aussi à la chute de fréquentation de la France
à la suite des attentats, qui ont coûté respectivement 130 millions et
150 millions d’euros. A l’inverse, le bénéfice d’exploitation de son
homologue néerlandais a bondi de 77 %, à 681 millions d’euros.
Mais c’est surtout la différence de rentabilité entre les deux
compagnies qui s’est creusée. Elle a reculé de 2,6 % à 2,4 % pour Air
France et décollé de 3,9 % à 6,9 % chez KLM. « Cet écart qui s’accroît
conforte ma conviction. Il faut continuer les efforts entrepris chez KLM
et trouver pour Air France une nouvelle voie permettant à la compagnie
de dégager des ressources pour se développer », a ajouté le patron du
groupe. Pour M. Janaillac, « le niveau de rentabilité d’Air France est
clairement insuffisant et met à mal sa croissance ».
(...) Or, tous les
concurrents multiplient les initiatives. Lufthansa accroît
(...) son emprise dans le moyen-courrier low cost avec Air Berlin,
IAG (British Airways et Iberia) s’apprête à lancer des vols
long-courriers à bas coûts depuis Barcelone, et la compagnie scandinave
SAS va installer une partie de ses équipages en Irlande pour faire
baisser les coûts. Norwegian s’attaque, elle aussi, aux long-courriers.
Quant aux compagnies du Golfe, Qatar Airways va ouvrir une ligne depuis
Lyon et Emirates proposera un vol par jour entre Dubaï et New York via
Athènes. « Ce serait incompréhensible qu’Air France soit la seule
compagnie à être incapable de réagir et de mettre en œuvre des mesures
pour s’adapter à l’évolution du marché », prévient-il.
Une
allusion au plan « Trust Together » lancé en novembre 2016 et
reposant
sur la création de Boost, une nouvelle compagnie à bas coût de
fonctionnement permettant de rivaliser avec les compagnies du Golfe.
Ce
projet est actuellement soumis aux votes des adhérents du Syndicat
national des pilotes de ligne, majoritaire dans la compagnie.
L’organisation a d’ailleurs prolongé d’une semaine la consultation.
Celle-ci s’achèvera le 20 février. Le lancement de Boost est
prévu à la fin de l’année pour une mise en œuvre durant l’année 2018.
« Cela n’aura pas d’effet sur l’exercice en cours », précise
M.
Janaillac. Il observe depuis le début de l’année « une reprise du
trafic, avec le retour d’un certain nombre de clients lointains
principalement asiatiques qui avaient disparu, mais aussi
une recette
unitaire en janvier en légère baisse comparée à celle de 2016 ».
Celle-ci est due à la baisse des prix des billets sous la pression de la
concurrence mais aussi à une surcapacité dans l’offre. Toutefois,
les
réservations jusqu’en avril sont bonnes et légèrement en avance sur les
prévisions. Avec une classe business qui résiste bien. Si les premiers
signes de l’année sont relativement encourageants, le groupe reste
prudent en raison des incertitudes liées à l’évolution du prix du
carburant mais aussi du contexte géopolitique et économique mondial.
L'année 2016 du
groupe Air France KLM se termine avec un résultat d'exploitation d'un
milliard d'euros. Une performance réalisée au 2/3 par KLM, compagnie de
moindre taille qu'Air France. Les perspectives 2017 du groupe
s'éclaircissent et la recette unitaire baisse moins vite qu'on ne le
craignait. On pourrait se réjouir de ces nouvelles si un coup d'œil aux
résultats de nos principaux concurrents ne venaient souligner l'écart
entre eux et nous. Les résultats sont actuellement évalués à environ 1,5
milliard pour Lufthansa et à 2 milliards pour IAG.
Air France
peut elle suivre la voie de redressement tracée par KLM ? "Trust
Together" a été élaboré dans ce but et le projet Boost, nouvelle
compagnie au sein de la maison mère, est une étape décisive pour y
parvenir si les négociateurs finissent par s'entendre.
> Les pilotes d’Air France favorables au principe d’une filiale à coûts réduits
(source Les
Echos) 20 février - Alors que les syndicats ont contesté la proposition
de la direction, les pilotes ont approuvé à une large majorité.
Les dirigeants d'Air France peuvent pousser un premier grand « ouf »
soulagement. A l'issue des deux semaines de « consultation » organisée
par le bureau du SNPL, une majorité de pilotes de la compagnie s'est finalement
prononcée en faveur de la création d'une nouvelle
compagnie à coûts réduits, qui reprendrait une partie de la flotte et de
l'activité d'Air France. Le résultat du vote est sans appel, avec 58% de
« oui », pour un taux de participation de près de 74%.
Il ouvre la voie à l'examen, ce mercredi, par le
conseil du SNPL Air France, réunissant l'ensemble des représentants
syndicaux pilotes d'Air France, du projet d'accord global proposé aux
pilotes par la direction d'Air France, sur les modalités de mises en
oeuvre de cette nouvelle compagnie, au coeur du plan stratégique Trust
Together de Jean-Marc Janaillac. Dont acte... Si le non
l'avait emporté, il est probable que le conseil du SNPL n'aurait pas pu
aller à l'encontre de ses troupes. D'autant que le bureau du SNPL Air
France et son président Philippe Evain avaient clairement pris position
contre le projet « Boost », présenté comme un projet d'externalisation
et de « découpe de la compagnie ». Dès l'annonce des résultats,
ce
dernier a déclaré « prendre acte » de la volonté des pilotes, en se
disant prêt à poursuivre les négociations avec la direction.
L'avenir d'Air France-KLM reste incertain Cependant, la victoire
du « oui » ne lève pas pour autant tous les obstacles au projet « Boost ».
Le résultat de cette consultation sans valeur juridique ne s'impose pas
aux représentants syndicaux. Il est donc peu probable que le conseil de
mercredi débouche immédiatement sur un vote favorable au projet
d'accord, même si la direction a théoriquement donné jusqu'au 24 février
aux représentants des pilotes pour se prononcer sur ce texte. Même en
cas d'accord, le principal syndicat de pilotes prendra probablement
le
temps de soumettre le projet d'accord au vote de ses seuls adhérents,
comme il l'a toujours fait pour chaque accord majeur.
> Delta distribue plus d’un milliard de dollars à ses employés
(source Air Info) 14 février - Pour la troisième année consécutive, Delta Air Lines verse plus d’un
milliard de dollars à ses employés éligibles au titre de la
participation au bénéfice. La compagnie américaine effectuera ce
paiement mardi 14 février, comme le veut la tradition. En ce jour de la
Saint Valentin, c’est une façon de récompenser les efforts de ses 80.000
employés dans le monde qui ont permis, dit-elle, des « records, en
termes de performances opérationnelles, de résultats financiers et de
satisfaction de la clientèle ». Ed Bastian, le directeur général
de Delta affirme dans un communiqué « qu’aucune autre société et
certainement aucune autre compagnie aérienne n’a jamais partagé un
milliard de dollars de bénéfices avec ses employés ». Delta remerciera
également ses salariés par voie d’annonces dans plusieurs quotidiens
américains, notamment le New York Times, le Los Angeles Times et
l’Atlanta Journal-Constitution, parmi d’autres. Les
(...) 1,1
milliard de dollars versés cette année sont inférieurs au record d’1,5
milliard de 2016. Mais Delta fait valoir que cette distribution du
bénéfice aura de toute façon un impact très positif sur les économies
locales grâce à « un effet multiplicateur ». Par exemple, les retombées
pour la région d’Atlanta devraient atteindre 957 millions de dollars,
alors que la somme versée à ses 32.000 employés locaux en représente
moins de la moitié (392 millions de dollars). Pour l’exercice
2016, la compagnie enregistre un bénéfice net de près de 4,4 milliards
de dollars, contre plus de 4,5 milliards l’année précédente. Une légère
baisse qu’elle a expliquée par des pressions sur les prix du carburant
et des augmentations de salaires pour ses pilotes et d’autres catégories
de personnels.
Au total, Delta aura versé en cinq ans plus de cinq
milliards de dollars à ses employés au titre de la participation au bénéfice.
Elle annonce (...) une augmentation de 6% du salaire de base en avril.
En quasi faillite en 2005, Delta a bénéficié
à l’époque de la protection de la loi sur les faillites, dite "chapitre
11". Elle avait alors réduit ses effectifs de 17% et imposé une baisse
des salaires de 15 à 25%. Une dizaine d'années plus tard, elle affiche
des résultats exceptionnels et redistribue près du quart de ses
bénéfices à ses salariés.
> Delta Air Lines : va monter au capital d'Aeromexico
(source Boursier com) 13 février - Delta Air Lines va se renforcer dans
AeroMexico. La compagnie américaine, qui détient environ 4,2% du
transporteur national mexicain et dispose d'une option pour 12,8%
additionnels, va lancer une offre en numéraire pour acquérir 32%
supplémentaires du capital d'AeroMexico. A l'issue de l'opération,
Delta
pourrait ainsi détenir jusqu'à 49% de sa cible. « Ce nouvel
investissement démontre la confiance de Delta dans l'avenir du Mexique
et approfondit notre relation avec AeroMexico, consolidant l'engagement
à long terme de Delta envers les clients que nous desservons en
provenance de, et en Amérique latine », déclare Ed Bastian, président de
Delta.
> Lufthansa: +8,7% pour les pilotes
(source Déplacement pro) 15 février - Deux dossiers ont pourri ces
dernières années les relations entre les pilotes du groupe Lufthansa et
leur direction : les salaires, et les retraites. Sous l'égide du
médiateur, celui des salaires vient d'être réglé, par une augmentation
de 8,7%. Le retour à la paix sociale ? Présentée par un
médiateur, la proposition de cette augmentation de salaire a été
acceptée à la fois par la direction du groupe aérien allemand et par le
syndicat de pilotes Vereinigung Cockpit (VC). (...) les 5 400
navigants qui pilotent pour Lufthansa, Lufthansa Cargo (fret) et
Germanwings sont concernés par cet accord. L'augmentation se fera en
quatre étapes d’ici à 2019 et sera complétée par des primes pour un
volume global de 30 millions d’euros, soit environ 5 000 à 6 000 euros
par pilote selon le calcul du syndicat. Les adhérents doivent encore
approuver l'accord qui s'appliquera jusqu'à la fin 2019 mais la
discipline syndicale laisse peu de doute. Lufthansa calcule qu'au total,
ses charges salariales vont augmenter pour les seuls pilotes de 85
millions d'euros par an. Cet accord met fin
à un conflit qui durait depuis 2014 mais les pilotes ont du lâcher du
lest. La compagnie pourra ainsi affréter hors accord salarial quelques
40 avions et leur équipage, ce qui veut dire des salariés à deux
vitesses au sein du groupe. La situation existait déjà, les salaires au
sein d'Eurowings n'étant pas alignés avec Lufthansa et Germanwings.
Le
groupe a d'ailleurs loué à l'automne dernier 38 avions et leur équipage
auprès d'Air Berlin. Il reste encore au médiateur à trouver un
accord sur la question des retraites, aussi sensible que celle des
salaires. La dernière grève à ce sujet, en novembre dernier, avait coûté
au groupe 100 millions d'euros, selon ses propres calculs.
> Et si Lufthansa pactisait avec Ryanair ?
(source La Tribune) 15 février - Selon certaines sources, Lufthansa et
Ryanair discuteraient d'un partenariat dans lequel la low-cost
assurerait quelques vols de courte distance pour alimenter des vols
long-courriers de l'une des compagnies du groupe Lufthansa.
Les
présages de Michael O'Leary concernant les coopérations à venir entre
compagnies classiques et compagnies low-cost commencent à prendre forme.
Alors qu'il est convaincu que les compagnies traditionnelles comme Air
France, Lufthansa ou Alitalia n'auront pas d'autres choix, à terme,
que
de confier une partie de leur réseau court et moyen-courrier
déficitaires à des opérateurs à bas coûts comme Easyjet ou Ryanair,
pour
mieux se focaliser sur leur réseau long-courrier, le directeur général
de Ryanair commence à intéresser certaines compagnies long-courriers.
C'est connu, le transporteur irlandais est en discussion avancée
avec Norwegian pour alimenter à partir du mois de juin une partie des
vols de la compagnie norvégienne vers les Etats-Unis. Mais Ryanair
serait aussi sur un plus gros poisson. Selon certaines sources, la
compagnie irlandaise serait en discussion avec le groupe Lufthansa pour
un accord du même type sur quelques lignes seulement. Interrogées,
Lufthansa et Ryanair ont déclaré ne pas commenter des « spéculations ».
(...) Un moyen de pression sur
les syndicats « La seule issue possible pour les
compagnies établies est de collaborer avec les compagnies à bas coûts
(...). A partir de juin, nous assurerons des correspondances avec des
vols long-courriers de Norwegian. Pourquoi cela ne pourrait-il pas
fonctionner avec Lufthansa, Air France ou Alitalia ? », a-t-il dit, en
ajoutant qu'une telle collaboration « leur donnerait une arme et un
moyen de pression sur les pilotes et les syndicats », pour que ces
derniers consentent à faire des efforts. Pour Michael O'Leary,
les compagnies traditionnelles n'ont guère la possibilité d'opérer avec
profit des compagnies à bas coûts, telle la filiale Eurowings de
Lufthansa. « Le problème de Carsten Spohr (le PDG
de Lufthansa, NDLR) avec Eurowings, c'est qu'à cause des syndicats, il
n'obtiendra pas l'efficacité et la productivité dont il a besoin pour sa
filiale à bas coût (...). Lufthansa et Air France parlent chaque année
de réformes mais rien ne se passe, car à chaque fois qu'elles essaient,
les syndicats disent « Non », a-t-il souligné. Interrogé en
novembre au sujet d'un éventuel accord avec Ryanair, Carsten Spohr
n'avait pas exclu de confier une partie de ses vols d'alimentation à des
partenaires. Dans des propos rapportés par l'agence Bloomberg, il avait
en effet indiqué que sa « préférence était d'alimenter son long-courrier
avec Lufthansa, que sa deuxième préférence était de le faire avec
Eurowings et que sa troisième préférence était d'utiliser d'autres
partenaires ». Le patron de Lufthansa fait preuve d'opportunisme
Pour Lufthansa, un accord avec Ryanair traduirait une nouvelle fois
l'opportunisme de son patron, lequel, alors que les négociations avec
les pilotes pour leur arracher de nouvelles économies se sont soldées
par....une hausse des salaires, n'hésite pas à saisir toutes les
opportunités qu'il juge opportunes pour améliorer la performance du
groupe, quitte à s'allier avec les concurrents pour faire bouger
l'entreprise (comme Etihad récemment) ou à remettre en cause des
engagements pris dans le passé concernant le positionnement d'Eurowings.
Pour rappel, alors que le transfert des vols de point-à-point européens
de Lufthansa vers Eurowings (à l'époque Germanwings), excluait ceux au
départ et à destination des deux hubs de Lufthansa, Francfort et
Munich, Lufthansa a autorisé l'ouverture en mars d'une base
d'exploitation d'Eurowings à Munich. Toujours dans le souci de
développer Eurowings, sa priorité stratégique, Carsten Spohr a par
ailleurs réalisé un coup magistral en signant avec Air Berlin la
location d'une trentaine d'appareils avec les équipages. Cet accord lui
permet de faire grossir Eurowings à une vitesse foudroyante tout en
éliminant un concurrent sur son marché naturel. Pour l'heure,
Ryanair attaque de front Eurowings en ouvrant cet été trois bases en
Allemagne, Berlin, Hambourg et Cologne, dont les deux dernières sont
également des bases d'Eurowings.
> Air France-KLM discute avec des compagnies chinoises, pas
avec Etihad
(source Reuters) 16 février - Air France-KLM poursuit ses discussions en vue d'approfondir ses
coentreprises avec China Eastern Airlines et China Southern Airlines
mais ne cherche pas à aller au-delà de son partage de codes actuel avec
la compagnie du Golfe Etihad, a déclaré jeudi son PDG Jean-Marc
Janaillac. Le groupe franco-néerlandais a approfondi l'été
dernier un accord avec China Eastern Airlines pour inclure KLM dans la
coentreprise existant entre Air France et la compagnie chinoise depuis
2012, portant à 90 le nombre de vols hebdomadaires assurés ensemble vers
la Chine. La coentreprise avec China Southern date quant à elle
de 2010 mais aucune des deux JV n'est encore aussi intégrée que la
coentreprise avec Delta Airlines, qui remonte aux années 1990, à
l'époque sous la forme d'un partenariat entre Northwest et KLM avant
leurs fusions respectives avec Delta et Air France. Jean-Marc
Janaillac, lors d'une conférence de presse, a déclaré qu'il avait
récemment rencontré en Chine le patron de China Eastern et que Pieter
Elbers, le PDG de KLM, était en contact avec les deux compagnies
chinoises. " Des négociations sont actuellement en cours avec ces
deux partenaires pour approfondir les JV ", a-t-il dit. " C'est assez
normal que ça prenne un peu de temps étant donné les enjeux (...) avec
des partenaires qui sont prudents. " Les partenariats avec des
compagnies d'Asie et du Moyen-Orient sont cruciaux pour les
transporteurs européens s'ils veulent bénéficier de la forte croissance
du trafic dans ces zones. Mais avec la compagnie du Golfe
Etihad, pas question pour Jean-Marc Janaillac de chercher à approfondir
leur partenariat datant de 2012, après la tentative de son prédécesseur
Alexandre de Juniac de parvenir sur un accord de partages de revenus.
" On a un 'code share' avec Etihad au-delà d'Abou Dhabi, profitable
pour Etihad et pour nous. Point final ", a-t-il dit, faisant référence
aux accords de partages de codes par lesquels deux compagnies proposent
des vols communs assurés par l'une ou l'autre. Il ne s'est pas
montré plus convaincu par l'idée d'une coopération avec les low cost
européennes easyJet ou Ryanair pour alimenter les hubs d'Air France-KLM
à Paris et Amsterdam. Jean-Marc Janaillac a émis des doutes sur
l'efficacité d'une compagnie low cost pour alimenter un hub, en
particulier pour les passagers d'affaires. Au sein du groupe
néerlandais, Air France et KLM s'en chargent, tandis que Transavia
effectue des vols directs sur un modèle low cost. Dans un marché
européen de plus en plus concurrentiel, les compagnies traditionnelles
européennes, comme Lufthansa ou IAG (British Airways/Iberia), peinent à
trouver le modèle leur permettant de réduire leurs coûts tout en gardant
le contact avec leurs passagers en correspondance pour des vols
long-courriers, le segment le plus rentable du secteur.
> Air France-KLM progresse dans un classement de Fortune.
(source Cercle Finance) 17 février - Air France-KLM annonce progresser
dans le classement Fortune's World's Most Admired Companies 2017
et
atteindre la deuxième place dans la catégorie ‘compagnies aériennes',
gagnant une place par rapport à l'année dernière. « Les
décideurs économiques sondés ont (...) relevé d'excellentes
performances en matière d'innovation, de qualité des produits et
services ou encore de responsabilité sociale et environnementale »,
explique Air France-KLM. Le classement Fortune's World's Most
Admired Companies, publié chaque année par le mensuel Fortune, résulte
d'une enquête approfondie auprès d'analystes et dirigeants d'entreprises
opérant dans le même secteur que les entreprises à évaluer.
> Air Mauritius et KLM relieront Amsterdam à l’île Maurice
(source Air Info) 15 février - Dès cet automne, Air Mauritius et KLM
Royal Dutch Airlines proposeront en collaboration une liaison entre
Amsterdam et l’île Maurice. La compagnie néerlandaise lancera le service
en octobre prochain et sa nouvelle partenaire mauricienne prendra le
relais pour la saison été 2018. À compter du 30 octobre 2017,
KLM commencera à relier trois fois par semaine son hub
d’Amsterdam-Schiphol à l’aéroport international Sir-Seewoosagur-Ramgoolam
de l’île Maurice, avec l’avion le plus moderne
de sa flotte, un Boeing 787-9 Dreamliner. L’appareil est configuré avec
deux classes de voyage et trois niveaux de confort pour 294 passagers,
soit 30 en classe Affaires et 264 en classe Economie dont 45 dans la
zone Economy Comfort. (...) « Maurice est
(...) un bel ajout au réseau de KLM », se
félicite dans un communiqué Pieter Elbers, le PDG de la compagnie
néerlandaise. « Nous souhaitions ouvrir cette destination depuis un
certain temps, je suis donc heureux que nous puissions maintenant
proposer un vol toute l’année vers cette île magnifique avec notre
nouveau partenaire Air Mauritius ». (...) KLM précise
qu’Air Mauritius « est un partenaire stratégique d’Air France depuis de
nombreuses années. Le partenariat entre KLM et Air Mauritius permettra
de fournir à leurs clients un service à l’année entre Amsterdam et l’île
Maurice ». Raja Buton, porte-parole d’Air Mauritius, souligne,
quant à lui, que la nouvelle route « met en évidence nos objectifs de
développement non seulement pour le marché néerlandais, mais aussi pour
l’ensemble de l’Europe grâce au réseau étendu de KLM ». Il ajoute :
« Amsterdam, avec notre hub de Paris, renforce la coopération de longue
date que nous entretenons avec Air France-KLM à Paris. S’appuyer sur ces
deux puissantes plateformes européennes améliorera notre offre ».
Rappelons qu’Air Mauritius avait annoncé dès juin 2016 son intérêt pour
Amsterdam, alors envisagée comme le « deuxième hub en Europe en
partenariat avec KLM ».
La presse boursière
> Air France KLM : les analystes revoient leur copie après les comptes
(source Boursier com) 17 février -
Air France KLM reste bien orienté ce vendredi (+1,3% à 6,27 euros)
après son rebond de plus de 12% hier. Suite à la publication annuelle
de la compagnie, HSBC est passé d'"alléger" à "conserver" sur le dossier, en visant 6 euros contre 4 jusque-là.
Toujours "vendeur" de la valeur, Liberum a pour sa part relevé son objectif de cours de 4 à 5,75 euros. La croissance des capacités excédentaires semble persister dans l'ensemble de l'industrie, ce qui laisse craindre une compression des marges, explique le broker.
Fin de la revue de presse
>
Mon commentaire sur l'évolution du cours de
l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM
est à 6,478 euros
en clôture lundi 20 février.
La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 5,35 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer
du nord) est à 56$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions
Air France-KLM.
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| François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant
les salariés actionnaires PS et PNC
Lettre rédigée avec la collaboration de Christian
Magne
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