N°590, 13 mars 2017
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La Revue de Presse du lundi...
> Air France-KLM : +1,4% de trafic passage réseaux en février.
(source CercleFinance) 8 mars - Air France-KLM a annoncé un trafic
passage réseaux en hausse de 1,4% en février, sur la base de capacités
en baisse de 0,6%, ce qui a abouti à un coefficient d'occupation en
amélioration de 1,7 point à 85%. La compagnie aérienne
franco-néerlandaise indique avoir transporté quelque 5,7 millions de
passagers (+0,1%) le mois dernier sous ses bannières Air France, KLM et
HOP!. Elle a enregistré une recette unitaire au siège kilomètre
offert (RSKO) hors change " confirmant l'amélioration de tendance
observée depuis fin 2016 ". De son côté, l'activité 'low cost'
Transavia a vu son trafic bondir d'un quart, avec 0,8 million de
passagers transportés (+30,2%), grâce à l'ouverture de nouvelles
destinations.
> Air France inaugure Accra, ou la stratégie du double hub en action
(source Air info) 9 mars - Depuis le 28 février 2017, Air France propose
trois vols hebdomadaires à destination d’Accra au départ de
Paris-Charles de Gaulle. KLM, présente dans la capitale du Ghana depuis
plusieurs années, opère pour sa part un vol quotidien au départ
d’Amsterdam Schiphol. « Cela fait vraiment très longtemps qu’Air
France pensait à ouvrir Accra », a expliqué Franck Legré, directeur
général d’Air France-KLM pour l’Afrique, à l’arrivée du vol inaugural
dans la capitale ghanéenne. Il a poursuivi : « Accra est une
destination très importante en Afrique et un pôle régional.
C’est aussi
une destination sur laquelle KLM opère depuis très longtemps et qui
marche très bien pour elle. Nous appliquons la stratégie du double hub.
Quand une de nos marques arrive à saturation avec son enveloppe de
droits (de trafic), la croissance supplémentaire est faite par l’autre
marque. C’est ce que nous faisons maintenant en ajoutant ces vols Air
France ». « Nous avions besoin de plus de capacités pour
l’expansion », a précisé Dick Nieuwenhuyzen, directeur d’Air France-KLM
au Ghana. « À présent, nous offrons plus de capacités grâce au double
hub, Paris et Amsterdam. Les passagers peuvent choisir de partir par
Paris et revenir par Amsterdam. Avec Air France, nous offrons encore
plus de destinations à nos passagers ». Air France-KLM a
expliqué par ailleurs qu’à l’échelle de son réseau mondial, environ 45%
des passagers sont en correspondance chez Air France, et 60% chez KLM.
(...)
> HOP! Air France met en vente 250.000 sièges à 39 euros
(source Air Info) 8 mars - HOP! Air France a lancé mercredi
8 mars 2017 une promotion avec 250.000 sièges disponibles
à 39 euros TTC l’aller simple sur de nombreuses lignes
de son réseau. Cette offre est l’occasion de prévoir des
week-ends ou de plus longs séjours alors que les beaux jours arrivent, a
fait valoir la compagnie régionale d’Air France. Pour en bénéficier, les
amateurs ont jusqu’au 14 mars pour effectuer leur réservation. Les
voyages doivent être compris entre le 3 avril et le 31 août 2017.
> La fin des code-share Air France / Alitalia
(source Déplacements Pros) 7 mars - Selon Airlineroute, Alitalia mettra
fin le 26 mars aux accords de partage de codes avec Air France-KLM sur
les quatre routes reliant Rome-Fiumicino et Milan-Liantes à CDG et
Amsterdam-Schiphol.
Sous couvert de restructuration, c’est la
fin d’une alliance stratégique pour Air France comme pour Alitalia qui
s’ébauche. Annoncée depuis plusieurs semaines, la rupture commence par
la fin des accords de partage de codes sur Rome et Milan-Linate pour Air
France comme pour KLM.
Par ailleurs et selon la presse
italienne, le conseil d’administration d’Alitalia devrait approuver
d’ici la fin de la semaine un " plan d’affaires de re-lancement proposé
suite aux travaux du conseiller indépendant Roland Berger ".
Hors emploi,
le plan de réduction des coûts atteindrait 160 millions d’euros
d’économies en 2017. Le programme : développement du réseau
long-courrier, réaménagement du court et moyen courrier sur les lignes
rentables, renforcement des partenariats aériens existants (mais
d’évidence, pas avec AF-KLM). Côté emploi, la fourchette des estimations
de réduction d’effectifs (...) se situe 700 et 2000
postes menacés.
> Qatar Airways prête à lancer une compagnie aérienne en Inde
(source La Tribune) 10 mars - (...) La pléthore de compagnies aériennes en Inde
ne semble pas constituer un problème pour Akbar al Baker, le directeur
général de Qatar Airways. Ce dernier planche sur un projet de
création d'une compagnie aérienne indienne domestique. Qatar Investment
Authority, le fonds souverain du Qatar, serait le véhicule financier de
cette opération. Celle-ci est rendue possible par la nouvelle
réglementation en Inde, qui autorise les investisseurs étrangers à
détenir la totalité d'une compagnie indienne. Jusqu'ici, les
investisseurs étrangers ne pouvaient détenir plus de 49% du capital et
devaient donc créer des entreprises communes avec des partenaires
indiens. « Le plan du gouvernement indien n'implique pas de
création d'une société commune », a expliqué mercredi à quelques
journalistes à Berlin, Akbar Al Baker, qui s'attend à une décision
prochaine.(...)
Ce dernier a
écarté définitivement prendre une participation dans un transporteur
déjà établi, alors qu'il a échoué à entrer dans le capital d'Indigo
Airlines, lors de son introduction en Bourse en 2015. Qatar
Airways entend investir fortement ce marché à très fort potentiel. « Je
ne suis pas d'accord avec ceux qui affirment que le marché indien est
saturé. Je pense qu'un pays de 1,3 milliard d'habitants crée au
contraire des opportunités pour qu'il y ait plus de compagnies
aériennes », a expliqué Akbar Al Baker. Cette nouvelle compagnie
disposerait d'une flotte d'une centaine d'avions. Il ne s'agirait pas
d'une compagnie low-cost, mais d'une compagnie « full services » très
efficace en termes de coûts, a précisé, le directeur général de Qatar
Airways. (...)
> Eurowings est prête pour une consolidation du secteur aérien, indique son DG
(source Zone bourse) 8 mars - (...) Karl Ulrich Garnadt, directeur général d'Eurowings,
a expliqué que la compagnie à bas coûts avait déjà intégré à sa flotte
11 des 33 appareils loués à Air Berlin.
Ces appareils
supplémentaires permettront d'augmenter d'environ 3 millions le nombre
de passagers transportés cette année. Surtout, a ajouté le dirigeant,
cette intégration montre que les dispositifs d'Eurowings sont en place
pour une éventuelle acquisition d'autres compagnies aériennes.
La vague de consolidation qui s'est produite aux Etats-Unis, permettant
de générer d'importants bénéfices, va progressivement gagner l'Europe,
a-t-il prévenu. Les marchés sont de plus en plus saturés et les plans
d'augmentation des capacités dépasseront la demande, a souligné le
dirigeant, ce qui entraînera nécessairement des opérations de
consolidation. Lufthansa mise sur Eurowings pour améliorer sa
rentabilité et répondre à la concurrence. Ryanair Holdings, première
compagnie aérienne d'Europe en nombre de passagers, accélère encore sa
croissance dans la région et accentue les pressions sur Lufthansa.
La
compagnie allemande utilise également Eurowings pour faire face à la
concurrence d'acteurs long-courriers à plus bas coûts.
Lufthansa a déjà décidé en décembre d'acheter les 55% du capital de
Brussels Airlines qu'il ne détenait pas encore et d'intégrer la
compagnie belge à Eurowings d'ici à 2018. Cette acquisition élargira le
réseau d'Eurowings en Europe et lui permettra de proposer de nouvelles
destinations long-courrier. Karl Ulrich Garnadt (...) a précisé que la
priorité d'Eurowings était maintenant d'intégrer Air Berlin et Brussels
Airlines. Aucune nouvelle cible d'absorption n'est actuellement à
l'étude, (...). Eurowings examinera de potentielles acquisitions
si des occasions se présentent, (...).
Eurowings est par
ailleurs parvenue l'an dernier à stabiliser son activité long-courrier,
après avoir rencontré quelques difficultés opérationnelles.
> Lufthansa, dans la course à l'innovation !
(source Business Traveller) 9 mars - (...) Les
compagnies aériennes sont de plus en plus dépendantes des hautes
technologies. Le groupe
Lufthansa a annoncé de nombreuses innovations lors du salon ITB de
Berlin. D'ici 2020, une nouvelle application mobile permettra de
télécommander les positions de son siège Business (...).
La compagnie a aussi dévoilé son offre BookaGroup qui permettra aux
partenaires de réserver des voyages de groupe sur les vols de
Lufthansa/Swiss/Austrian via un outil web avec confirmation immédiate de
la réservation. (...) Lufthansa va (...)
étoffer son offre de vente
en direct (Direct Sales) hors GPS rendue possible via l'ouverture de ses
systèmes par des API. C'est (...) le hub de l'innovation de Lufthansa à Berlin qui a rendu possible de tels projets.
(...) Il
travaille (...) aujourd'hui sur 2 nouveaux projets (...) :
un service
d'assurance de voyage associé à l'achat d'un billet d'avion (Airsurance)
dont un prototype sera lancée en mai 2017 et une offre de voyages tout
compris pour les week-ends afin de mieux vendre les vols des compagnies
du groupe. La digitalisation du groupe se produit à marche
forcée avec pour exemple le succès de l'application eJournals qui avait
été annoncée l'an passé et qui comprend 250 journaux digitaux. Elle a
été téléchargée 200000 fois rien que pendant le mois de février. (...)
Le groupe Lutfhansa prévoit d'investir pas moins de 500 millions
d'euros dans de nouveaux développements et l'amélioration des nouvelles
offres digitales personnalisées d'ici 2020. (..)
> József Váradi : « Notre valorisation boursière est supérieure à celle d'Air France-KLM »
(source Les Echos) 10 mars - Wizz Air se définit comme une compagnie
« ultra-low-cost ». En quoi êtes-vous différent ? Notre priorité
est d'atteindre un coût au siège inférieur à ceux de nos concurrents,
afin de permettre au plus grand nombre de prendre l'avion. En Europe de
l'Ouest, 40 % de la population prend régulièrement l'avion, mais en
Europe centrale, 86 % de la population n'a jamais pris l'avion. Notre
vocation est de relier l'Europe centrale au reste du continent européen.
Mais pour cela, nous devons pratiquer les tarifs les plus bas possible.
Aujourd'hui, notre coût au siège est similaire, voire légèrement
inférieur à celui de Ryanair et inférieur d'environ 50 % à ceux
d'easyJet ou de Transavia. Pour quels résultats, treize ans
après la naissance de Wizz ? Nous sommes la première compagnie
low-cost en Europe centrale, avec une part de marché de 40 % et près de
23 millions de passagers. Nous avons la plus forte croissance d'Europe
avec un trafic en hausse de 20 % l'an dernier, Et, depuis deux ans, nous
sommes cotés à la Bourse de Londres. Notre valorisation boursière a
atteint 3 milliards d'euros. C'est plus que celle d'Air France-KLM.
En France, Wizz Air est au septième rang des low-cost. Cela vous
satisfait-il ? Effectivement, nous ne faisons pas aussi bien en
France que dans d'autres pays d'Europe de l'Ouest, même si nous avons
doublé notre trafic dans l'Hexagone depuis 2012, avec plus de 800.000
passagers en 2016. Les Français sont moins nombreux à voyager en Europe
centrale que les Britanniques ou les Allemands. Par ailleurs, même si
nous desservons aujourd'hui 14 destinations au départ de Beauvais, Paris
reste un challenge pour nous, Roissy et Orly étant hors de prix. En
revanche, nous nous développons avec succès, depuis quatre ans, au
départ des régions françaises, à Nice, Mulhouse, Lyon et bientôt
Bordeaux. C'est ce qui nous a permis de doubler notre trafic en France.
A l'avenir, nous allons continuer à nous renforcer dans les régions
françaises, avec de nouvelles lignes et de nouvelles destinations.
Wizz Air a souvent fait l'objet de rumeurs de rachat, par Lufthansa,
Ryanair, easyJet et même Air France-KLM. Ces rumeurs sont-elles
fondées ? En ce qui concerne Air France, ce serait plutôt Wizz
Air qui pourrait le racheter, mais nous ne sommes pas aussi stupides...
Plus sérieusement, par le passé, nous avons eu toutes sortes des
discussions avec bien des compagnies. Mais aujourd'hui, il n'est pas
réaliste d'imaginer que nous pourrions être rachetés. Nous sommes une
entreprise cotée et bien valorisée. Si quelqu'un avait voulu nous
racheter, il aurait dû le faire bien plus tôt. Nous n'aurions pas, non
plus, intérêt à racheter une autre compagnie. Notre modèle économique
repose sur sa simplicité. Or, tout regroupement avec une autre compagnie
serait source de complexité. La consolidation du transport
aérien ne vous concerne pas ? La seule forme de consolidation
qui nous convienne, c'est ce qui s'est passé ici, en Hongrie, avec la
faillite de Malév, en 2012. Malév a annoncé l'arrêt de ses opérations à
18 heures et à minuit, les autres compagnies avaient déjà remis sur le
marché davantage d'offre que celle de Malév. A cette époque, l'aéroport
de Budapest comptait 8 millions de passagers, aujourd'hui il a dépassé
les 20 millions et c'est l'un des aéroports en plus forte croissance. Au
final, la disparition d'une compagnie inefficace a eu beaucoup d'effets
positifs pour le pays. Beaucoup de petites compagnies traditionnelles,
notamment en Europe centrale, sont tout aussi inefficaces et devraient
disparaître dans les prochaines années.
La presse boursière
> Air France -KLM : Société Générale passe à l'achat
(source CercleFinance) 9 mars -
Plus question de " conserver " l'action
Air
France-KLM, selon
Société Générale (SG), qui préconise désormais de l'acheter en
relevant son objectif de cours à 12 mois de 5,2 à 9 euros. Les risques
n'ont pas disparu mais " globalement, nous pensons qu'une amélioration
est plus probable qu'une détérioration ", argumentent les analystes.
Certes, (...) le titre a pris presque 50%
en un mois : " la solide amélioration de la recette unitaire en janvier a
fait l'effet d'une surprise pour le marché ", commente SG Certes,
il est probable que cette reprise ait déjà été en partie anticipée par
le marché. Cependant, " compte tenu des tendances observables au niveau
de la recette unitaire, il semblerait que les choses ne puissent que
s'améliorer après une année 2016 très difficile pour le groupe " ajoute
Société Générale.
SG reste donc optimiste, d'autant que la
compagnie aérienne a réduit sa dette nette plus que prévu. (...).
Fin de la revue de presse
>
Mon commentaire sur l'évolution du cours de
l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM
est à 7,389 euros
en clôture lundi 13 mars.
La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 6,02 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer
du nord) est à 51 euros.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions
Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me
communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux
conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative
au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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| François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant
les salariés actionnaires PS et PNC
Lettre rédigée avec la collaboration de Christian
Magne
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