N°593, 3 avril 2017
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La Revue de Presse du lundi...
> Doutes sur le retour à l'équilibre financier de HOP Air France en 2017
(source La Tribune) 30 mars - (...) Air France va-t-il atteindre son objectif
de retour à l'équilibre de son activité dite de point-à-point (par
opposition aux vols en correspondance) en 2017, fixé en 2012 et réitéré
depuis par la nouvelle direction ? Autrement dit, Air France peut-elle
améliorer le résultat d'exploitation de HOP Air France de 50 millions
d'euros cette année pour équilibrer les comptes de cette activité
exploitée à la fois par la société HOP (qui regroupe les ex- Regional,
Britair, Airlinair) et Air France, comme c'est le cas sur La Navette par
exemple, ce service cadencé entre Paris-Orly et Nice, Marseille,
Montpellier, Toulouse, et Bordeaux.(...)
Ce
n'est pas gagné à écouter Alain Malka, le nouveau patron de HOP Air
France, la marque qui chapeaute l'activité point-à-point des deux
compagnies. « En ayant amélioré ses résultats
de 20 millions d'euros en 2016, HOP Air France est sur la bonne
trajectoire. La société HOP a de son côté atteint l'équilibre de son
résultat d'exploitation [...]. Sur l'aspect du retour à l'équilibre
global, il va falloir suivre l'évolution du prix du pétrole. Cela
peut
gêner l'objectif que nous avions initialement », a-t-il indiqué, en
rappelant la difficulté de faire les comptes dans la mesure où les coûts
globaux d'Air France sont ventilés sur toutes les activités et pas
uniquement sur le point-à-point. Après une chute spectaculaire
de la facture carburant en 2016 (-1,5 milliard d'euros) pour l'ensemble
du groupe Air France-KLM, celle-ci devrait légèrement augmenter de 100
millions d'euros cette année selon les prévisions du groupe il y a un
mois.(...) Au-delà de cette
incertitude, HOP Air France a bien commencé l'année, avec une « bonne
qualité de la recette », a fait valoir Alain Malka.(...)
Au cours de
la saison estivale qui vient de commencer, HOP Air France va légèrement
augmenter son offre en sièges de 0,8%, soit 100.000 supplémentaires.
(...) Face à la féroce concurrence de
la SNCF, des bus Macron et du covoiturage, HOP Air France, qui a souvent
été ces dernières années une sorte de laboratoire commercial pour
l'ensemble d'Air France, continue d'innover en lançant une carte
Week-end, permettant de bénéficier de baisses tarifaires sur tous les
trajets incluant la nuit du samedi au dimanche sur place. Alors
que la direction d'Air France a l'intention de clarifier son
portefeuille de marque, HOP Air France entend faire des annonces en
septembre. Les réflexions portent notamment sur la livrée des avions, et
la possibilité ou pas de placer les codes de vente (de HOP et d'Air
France) sur les vols de la Navette.
> Brexit : pourra-t-on encore voyager en Europe avec EasyJet ?
(source Capital) 30 mars - La
compagnie aérienne s’arrache les cheveux pour continuer à proposer des
liaisons entre les villes européennes. Le gouvernement
britannique a officiellement activé, mercredi 29 mars, l’article 50 du
traité de Lisbonne qui signale à l’Union européenne sa décision de la
quitter. Cette étape ouvre une période de tractations complexe qui doit
aboutir au bout de deux ans (maximum) au retrait effectif.
Pour les entreprises britanniques dont
l’activité est européenne, le Brexit présente un risque majeur. EasyJet
est l’une d’entre elles, sinon le meilleur représentant de ces sociétés
qui vont devoir batailler pour conserver leur modèle. L’entreprise
fondée en 1995 est la première low-cost du continent et concurrence les
grandes compagnies nationales. En France, elle est juste derrière Air
France en nombre de voyageurs. Techniquement, une sortie de l’UE
l’exclura des accords régissant le transport aérien européen. Elle ne
pourra plus proposer des liaisons entre deux villes européennes hors du
Royaume-Uni. Bien sûr, un compromis peut être envisagé. La Suisse et la
Norvège ne font pas partie de l’UE et leurs compagnies ont un accès
total et illimité au ciel européen. Pour cela, EasyJet doit négocier un
certificat de transporteur aérien (CTA) dans un pays européen pour
s’ouvrir le ciel de l’UE. La direction a annoncé l’été dernier avoir
lancé un processus, sans dire avec quel État elle comptait négocier.
Quel pays offrirait ce chèque en blanc à EasyJet ? La
question est épineuse, car EasyJet bouscule la concurrence dans la
plupart des pays où elle dessert les aéroports. On voit mal Air France,
frappé par une série de plans sociaux depuis plusieurs années, laisser
l’État français (son premier actionnaire) accorder le précieux sésame à
EasyJet. Car quand on parle de transport aérien, on parle aussi
d’emplois et de risques de grèves. La France et l’Allemagne ont été
particulièrement marquées ces dernières années. Chaque fois à cause du
modèle des low-cost. Dans la perspective d’un « hard Brexit »,
c’est-à-dire dans lequel les Européens ne voudraient accorder aucune
concession à Londres, EasyJet serait contraint de créer une filiale dans
un pays de l’UE. Son conseil d’administration a déclaré lundi 27 mars
qu’il étudiait la possibilité. Il a en revanche exclu de déménager les
1000 personnes qui travaillent actuellement à l’aéroport londonien de
Luton, sans toutefois donner des assurances tangibles à ses salariés.
Selon SkyNews, l’Autriche, Malte et le Portugal sont les hypothèses les
plus probables.(...) Ce déménagement devrait en outre
s’accompagner d’une recomposition de son actionnariat. En effet,
une
compagnie aérienne a l’obligation d’avoir une majorité d’actionnaires
européens pour se présenter comme « européenne ». Les poids lourds du
conseil d’administration d’EasyJet sont actuellement britanniques et
américains. Le premier d’entre eux est Stelios Haji-Ioannou
(33,7 %), un entrepreneur britannique qui détient aussi la nationalité
chypriote. Si celui-ci pourra se conformer aux statuts, certains fonds
devront quitter l’avion avant le décollage. L’autre géant
low-cost du ciel européen, Ryanair, étudie aussi ses possibilités dans
la perspective du Brexit. La compagnie est irlandaise, mais son
actionnariat est composé à près de deux tiers de fonds américains et
britanniques.
> Quand Trump fait un cadeau royal aux compagnies aériennes européennes
(source Déplacements pros) 27 mars - En imposant des restrictions au
transport d’appareils électroniques vers les USA, l’administration Trump
ne visait pas seulement le renforcement des mesures de sécurité mais
aussi l’installation d’un protectionnisme déguisé pour lutter contre la
présence aux Etats Unis des compagnies comme Emirates, Qatar Airways ou
Etihad. Pour la presse américaine, l'electronics Ban de
l'administration Trump vise à inciter les professionnels à ne pas
utiliser Doha, Abu Dhabi ou Dubaï comme point de départ de leur voyage
vers les USA (...). Leur surprise, c’est de voir British Airways
s’engager sur la même voie. D'autant que le choix britannique aura aussi
des conséquences sur la fréquentation de ses lignes par des passagers en
provenance de Turquie ou du Moyen Orient, une clientèle non négligeable.
Sur le fond, les renseignements recueillis par les
services de sécurité américains laissent peu de doute sur le bien-fondé
de mesures de sécurité. La presse américaine multiplie les
enquêtes et globalement, pas moins d’une cinquantaine de
documents ultra confidentiels auraient confirmé
l’utilisation d’ordinateurs et de tablettes comme engins explosifs
potentiels à embarquer à bord des avions. Mais la presse (...) précise également
qu’aujourd’hui avec ou sans tablette, via des imprimantes 3D et des
produits indétectables, il est toujours possible de réaliser des bombes,
sans doute de faible puissance, mais capables de semer la terreur à bord
d’un avion. La sécurité est-elle devenue impossible ? Reprenant
des propos de la presse anglaise, les journaux américains s’interrogent
sur la faible protection des trains qui circulent en Europe et
soulignent qu’une opération d’envergure à bord d’un TGV français aurait
un impact durable sur l’économie de notre pays. (...)
En visant les pays du Golfe, mais également la Turquie, l'administration
Trump fait cependant figure de Don Quichotte face aux moulins à vent.
Plusieurs compagnies concernées ont d'ailleurs fait rebondir leur
communication dans ce sens. Turkish Airlines fait savoir qu'elle a
proposé cette année à ses clients ... 2 milliards de minutes de
divertissement. De quoi oublier largement sa tablette. D'autres comme
Jordanian suggèrent d'autres occupations à bord que le travail. Une
campagne a été lancée notamment sur le territoire américain.
Emirates joue la sécurité et propose de prendre en charge les
dites-tablettes et ordinateurs dans un conteneur spécial, histoire de
rassurer ceux qui craignent de se faire voler le matériel ou piquer les
données. Malgré cette riposte et par sa décision, Donald Trump
fait un cadeau royal et inattendu aux compagnies européennes. Si l’on
regarde le flux de la nouvelle route de la soie, qui part de Beijing
pour arriver à New York via Doha ou Dubaï, on se rend en effet très vite
compte du mauvais coup commercial apporté aux compagnies du Golfe. Même
constat pour les vols qui transitent par Istanbul et se dirigent vers
les États-Unis. Pour un voyageur d’affaires, qui le plus souvent se doit
de travailler dans l’avion avant d’arriver, le choix d’une compagnie qui
permet de conserver son ordinateur et sa tablette à bord est essentiel.
Et en quelques jours seulement on constate, au départ de la Chine, une
modification faite par des grandes entreprises sino-américaines dans le
choix de leur compagnie aérienne. Ce ne sont plus les compagnies du
Golfe qui gagnent, mais les Européennes ! À très court terme, et si
cette décision devait durer, on devrait assister à une ruée des
voyageurs d’affaires asiatiques vers les compagnies européennes qui
desservent les Etats-Unis. Toutes sont directement liées à des
transporteurs américains. La boucle est bouclée. Pour beaucoup
d’experts, Donald Trump joue avec le feu et ne s’attend pas à des
ripostes commerciales et techniques des pays visés par l’electronic ban.
Et de fait, si les Etats visés restent encore discrets, les analystes
comme les politiques mettent en œuvre des plans pour contrer la décision
américaine et cherchent à mettre en place une série de mesures visant
également à pénaliser les actifs américains. Comme le souligne le
Washington Post, « Gouverner ne peut se faire sans un minimum
d’expérience. Nous en avons la preuve tous les jours ».
> Les compagnies aériennes chinoises plombées par le yuan en 2016
(source AFP) 31 mars - Les compagnies aériennes chinoises ont été
durement pénalisées en 2016 par l'affaiblissement du yuan, qui a
drastiquement rogné leurs recettes, faisant basculer dans le rouge Air
China et China Eastern, seule China Southern parvenant à résister.
Comme leurs achats de kérosène s'effectuent en dollars, tous comme leurs
colossales commandes d'appareils, les compagnies ont sévèrement pâti du
plongeon de 7% du yuan face au billet vert en 2016, selon leurs
résultats annuels publiés tard jeudi. Air China a vu son
bénéfice net plonger de 3,6% l'an dernier, à 6,81 milliards de yuans
(924 millions d'euros) : un atterrissage brutal après une envolée de 83%
en 2015. La compagnie a certes enregistré un chiffre d'affaires
en hausse de 4,62% en 2016, mais essuyé dans le même temps une perte de
changes totalisant 4,23 milliards de yuans (574 millions d'euros) due à la dépréciation de la
monnaie chinoise. Air China, (...) a blâmé un environnement « compliqué » : d'un côté, la
demande croissante de voyages des Chinois, alimentée par l'essor de la
classe moyenne, va faire de la Chine le premier marché mondial de
l'aviation. Mais de l'autre, « les défis deviennent encore plus
redoutables », s'inquiète la compagnie, citant « l'éruption d'événements
géopolitiques », l'intensification de la concurrence, l'appréciation
constante du dollar --sur fond de resserrement des taux américains--
et
le rebond attendu des cours du pétrole. Un constat que partage
China Eastern, qui a vu son bénéfice net reculer de 0,86% en 2016, à 4,5
milliards de yuans (610 millions d'euros), en contraste avec un bond de 33% l'année précédente.
« Les fluctuations du marché des changes, les tensions
géopolitiques et les attentats terroristes ont des effets désastreux »,
s'est désolé la compagnie, tout en s'inquiétant d'une conjoncture
mondiale précaire. En revanche, China Southern, première
compagnie en Asie par l'importance de sa flotte (quelque 700 avions),
a
bien mieux résisté que ses rivales, engrangeant en 2016 un bond de 35%
de son bénéfice net à 5,04 milliards de yuans (684 millions d'euros).
La faiblesse des prix du brut mais également le remboursement avant
échéance de certaines dettes libellées en dollars lui ont permis de
compenser en partie le renforcement de la monnaie américaine.
C'est néanmoins un rude tassement : China Southern avait vu son profit
net doubler l'année précédente. China Southern, qui a récemment
annoncé l'ouverture de son capital à American Airlines, s'est néanmoins
montrée optimiste : « Sur le transport aérien chinois (...), le
potentiel du marché reste colossal », a-t-elle insisté. De fait,
la fréquentation reste robuste sur les compagnies chinoises, avec
notamment un bond de 8,5% du nombre de passagers pour China Eastern
(dont une hausse de 17% sur les routes internationales).
La concurrence sur les liaisons
intercontinentales avec l'Asie s'accentue d'année en année. Les compagnies chinoises sont
freinées à leur
tour, même si elles profitent d'un marché intérieur conséquent. Leurs
bénéfices sont encore confortables en 2016, bien qu'en baisse.
Comme leurs voisines indiennes
ou coréennes, elles passent de nouveaux accords avec les principales
compagnies américaines et européennes, sans toujours respecter le cadre des grandes alliances
commerciales Star alliance, Oneworld et
Skyteam.
> Korean Air et Delta Air Lines en coentreprise
(source Air journal) 30 mars - Les compagnies aériennes Korean Air et
Delta Air Lines ont signé un protocole d’accord pour lancer une
coentreprise transpacifique, promettant aux passagers une « expérience
de voyage homogène ». A peine confirmée l’arrivée d’American
Airlines dans le capital de China Eastern Airlines, la compagnie
nationale de Corée du Sud et le transporteur américain ont annoncé le 30
mars 2017 le lancement d’une coentreprise, pour « approfondir leur
partenariat historique par le biais d’une coopération accrue sur le
réseau transpacifique, offrant ainsi plus d’options de voyages et
intensifiant la concurrence sur le marché entre l’Asie et les USA ». Les
deux membres fondateurs de l’alliance SkyTeam expliquent dans un
communiqué que la coentreprise « apportera aux clients l’accès au réseau
le plus étendu du marché transpacifique, des produits et services
aériens de tout premier plan, des infrastructures aéroportuaires parmi
les meilleures au monde et une expérience de voyage homogène ».
(...) Les points clés de cet accord, (...) incluent : . L’intention
de créer une coentreprise transpacifique totalement intégrée, les deux compagnies partageant les coûts et les revenus liés
aux opérations, et harmonisant leurs horaires pour des correspondances
idéales. . Un réseau
combiné couvrant plus de 290 destinations sur le continent américain et
plus de 80 en Asie, offrant aux clients des deux transporteurs plus
d’options de voyage qu’auparavant.
. Encore plus d’avantages pour les passagers membres des programmes de
fidélisation, avec la possibilité croisée de cumuler et d’échanger des
miles dans le cadre des programmes Sky Miles de Delta et SKYPASS de
Korean Air. (...)
Rappelons que Delta Air
Lines inaugurera le 3 juin une nouvelle liaison quotidienne entre sa
base à Atlanta et Séoul, sa troisième vers la Corée du Sud après celles
au départ de Detroit et Seattle. Cette ligne viendra complémenter celle
opérée également tous les jours par Korean Air, qui de son côté ajoute
cet été un troisième vol quotidien vers Los Angeles et un deuxième vers
San Francisco.
> Lufthansa et Cathay Pacific s'allient sur les liaisons en Asie
(source Reuters) 27 mars - Lufthansa et Cathay Pacific vont proposer de
délivrer des billets l'une pour l'autre sur certains vols, un
partenariat destiné à développer les liaisons Asie-Pacifique de la
compagnie allemande.
Les deux groupes collaborent déjà dans le transport aérien de fret.
L'accord de coopération annoncé lundi par les deux sociétés
témoigne de la concurrence accrue dans ce secteur. Lufthansa est en
compétition avec les compagnies du Golfe en Asie, tandis que Cathay
Pacific, qui a accusé en 2016 une perte annuelle pour la première fois
depuis 2008, subit la concurrence des compagnies chinoises.
Cet
accord de partage de codes est (...) entre deux
compagnies appartenant à des alliances concurrentes, Star Alliance pour
Lufthansa et Oneworld pour Cathay. Lufthansa et ses filiales
suisse et autrichienne pourront ainsi vendre, à partir du 26 avril, des
billets pour des vols assurés par Cathay Pacific sur quatre destinations
vers l'Australie et la Nouvelle-Zélande. En contrepartie, les
passagers de la compagnie de Hong Kong pourront acheter des billets pour
Francfort, Düsseldorf et Zurich sur des vols assurés par Lufthansa et
ses filiales.
> Quand le 1er avril inspire les compagnies aériennes !
(source Déplacements pros) 2 avril - Même si le poisson se dégustait cette année
un samedi, les compagnies aériennes se sont plongées avec délice dans
les méandres de l'imagination qui accompagne la journée. Du hamac d'Air
France à l'A380 triple pont d'Emirates, pas moins d'une vingtaine de
projets loufoques sont apparus sur Twitter. Nous l'avouons, nous y avons
un peu contribué. (...)
Poisson d'or à nos amis d'Air Transat qui ont proposé une innovation
exclusive : des avions qui volent à l'eau d'érable. Un savant mélange de
sirop (sans sucre) qui deviendrait le carburant universel des prochaines
années. Pour la direction du groupe canadien, « c'est innovation encore
secrète serait proposée à l'ensemble des compagnies aériennes pour
limiter les coûts du pétrole ». A quand le sirop de poisson dans les
réservoirs de kérosène ? Air France (...) a fait dans la
simplicité en dévoilant le hamac, nouveau siège pour le voyageur
d'affaires. Une plaisanterie drôle, illustrée d'une image insolite, qui
a peu de chances de voir le jour compte tenu des turbulences du
transport aérien ! De son côté, Emirates, prône la création d'un A380 à
triple voire quadruple pont. Le transporteur du golfe reste persuadé que
seule la capacité pourra sauver le transport aérien et ne cache pas
qu'un avion à 1000 voire 1500 places seraient le bienvenu dans sa
flotte. Pas certains qu'ils arrivent à séduire les acheteurs. Mais il
est vrai que la compagnie du Golfe a poussé le bouchon du rêve puisque
ce triple pont pourrait ainsi accueillir un billard et une piscine pour
les passagers en classe affaires. Toujours dans le golfe,
Qatar Airways aimerait créer une suite à l'image de celle des TYA
avec
un seul siège en cabine business. Très élitiste ! La compagnie l'affirme
via la presse du Golfe : « C'est une demande pressante de la clientèle
qui l'a conduit à réfléchir à ce nouveau produit ». De son côté,
si Delta veut annoncer les premiers vols vers Mars dès 2017,
American
Airlines imagine la construction d'un avion bateau capable de se poser
dans les ports si les aéroports sont trop surchargés. « Une croisière de
rêve », précise le dépliant. Le projet serait actuellement à l'étude
chez Boeing qui propose de son côté une fusée volante permettant de
faire Seattle - Beijing en moins de 20 minutes. Et l'avionneur de
déclarer : « Nous sommes à la recherche des 5 premiers clients qui
souhaitent tester la formule ». L'histoire ne dit pas si des candidats
se sont déclarés, hameçon en bouche.
Enfin, l'un des poissons les plus remarqués est celui proposé par
Budgetair, un comparateur en ligne qui a décidé de faire voler les
passagers peureux en avion... sous anesthésie légère. Et si quelques-uns
de nos confrères se sont laissés prendre à la blague, c'est sans doute
parce qu'elle est loin d'être aussi mauvaise qu'on veut bien dire ! Moi,
cela me plairait.
Fin de la revue de presse
>
Mon commentaire sur l'évolution du cours de
l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM
est à 7,11 euros
en clôture lundi 3 avril.
La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 6,02 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer
du nord) est à 53$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions
Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me
communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux
conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative
au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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| François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant
les salariés actionnaires PS et PNC
Lettre rédigée avec la collaboration de Christian
Magne
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d'Air France-KLM.
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