N°594, 10 avril 2017
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La Revue de Presse du lundi...
> Air France-KLM : hausse de 5% du nombre de passagers en mars
(source AFP) 10 avril - Air France-KLM a enregistré une hausse de 5,0% du nombre de passagers
transportés en mars sur un an, grâce notamment à l'ouverture de
nouvelles destinations par sa low-cost Transavia, a annoncé le groupe
lundi. La compagnie française Air France et sa filiale court et
moyen-courrier HOP!, la néerlandaise KLM et la low-cost Transavia ont
transporté en tout 7,6 millions de passagers le mois dernier, indique le
groupe dans un communiqué, qui précise que la recette unitaire au siège
kilomètre offert (RSKO) confirme « l'amélioration de tendance observée
depuis fin 2016 ». Hors Transavia, la progression du nombre de
passagers n'a été que de 2,9% par rapport au mois de mars 2016, à 6,6
millions de passagers. La filiale à bas coût a de son côté
transporté 947.000 passagers, en croissance de 22,7% en raison de la
« forte hausse de capacité et de trafic résultant de l'ouverture de
nouvelles destinations », souligne Air France-KLM.
Le nombre de
passagers transportés par les compagnies françaises Air France et HOP!
est en progression de 0,3%, à 4,078 millions, et celui de
KLM augmente
de 7,3%, à 2,570 millions de passagers. L'activité
long-courrier, mesurée en passagers kilomètre transportés (PKT), hors
Transavia, est en croissance de 3,0% (avec une capacité en sièges
kilomètre offerts, ou SKO, en hausse de 3,1%), tandis que l'activité
court et moyen-courrier progresse de 3,4%, avec une capacité qui
augmente de 3,5%. Le trafic avec l'Asie, fortement touché l'an
dernier par les conséquences des attentats en France, continue de
reprendre des couleurs avec une augmentation en PKT de 6,1%, tandis que
l'Amérique latine enregistre une baisse de 0,8% mais que la zone
Caraïbes-Océan Indien croît de 3,5% et l'Amérique du Nord de 2,4%.
Le trafic est également en progression de 2,0% sur la zone Afrique-Moyen
Orient. La capacité de l'activité cargo du groupe est en
hausse de 0,6% en TKO (tonne kilomètre offerte), tandis que la recette
unitaire hors change recule par rapport à mars 2016. (...)
> Avec « Boost », Air France veut créer une compagnie pour les « Millennials »
(source La Tribune) 10 avril - Avec son projet Boost de créer une
nouvelle compagnie à coûts réduits par rapport à Air France, la
direction cible la génération des 18-35 ans. La compagnie travaille sur
un produit spécifique pour cette clientèle qui représente 38% des
voyageurs mais seulement 22% à Air France. Cette compagnie ne sera
lancée que si les négociations avec les pilotes aboutissent. Avec cette
compagnie, la direction vise 130 millions d'euros d’économies chaque
année d’ici à 2020. Les « Millennials », cette génération de
18-35 ans environ : ils sont le cœur de cible de la nouvelle compagnie
aérienne d'Air France (projet Boost) qui verra le jour fin octobre si
les négociations sur les conditions de sa création avec les syndicats de
pilotes aboutissent. Comme HOP a su le faire sur le segment de clientèle
des « visit friends and relatives » (VFR), ces voyageurs qui prennent
l'avion pour rendre visite à des amis ou des membres de leur famille,
Boost entend se positionner sur celui des jeunes actifs technophiles,
nés entre le début des années 80 et l'an 2000 au moment de l'avènement
du numérique, du low-cost ou encore de l'économie du partage.
Air France en retard sur les « Millennials » Une clientèle
qu'Air France a du mal à capter. Selon une présentation du projet lors
du dernier comité central d'entreprise le 30 mars, ces « Millennials »
représenteraient en effet 38% des voyageurs aériens, mais seulement 22%
des voyageurs d'Air France. 44% d'entre eux seraient contrariés si
Easyjet disparaissait, contre 33% pour Air France ! Avec son slogan
publicitaire « Génération Easyjet » il y a deux ans pour fêter ses 20
ans, la compagnie britannique rappelait à bien des égards le lien
qu'elle a su tisser avec cette clientèle. Pour créer un lien
similaire avec Boost, Air France travaille sur un produit spécifique
avec une offre de divertissement « différente », « connectée » et
« innovante », selon les termes utilisés en interne, qui « ne doit pas
paraître moins-disante » par rapport à Air France, tout en donnant « la
perception de tarifs plus avantageux ». La marque, qui sera dévoilée en
mai, devra par ailleurs incarner les valeurs de cette clientèle.
Wifi gratuit pour tous Si le contenu de cette offre n'est pas
totalement arrêté, le wifi devrait être gratuit pour tous (il serait
financé par la publicité) avec dans un premier temps une « boucle wifi
interne » puis, dans un second temps, une connexion avec le sol.
La
direction a l'intention de développer les options payantes en classe
économique (« buy on board »). Pour les repas, par exemple, Air France
compte monter en gamme et proposer une restauration à la carte et
payante en classe économique sur tous les vols moyen-courrier.
Pour autant, en interne, certains s'interrogent sur l'opportunité
d'aller chercher cette clientèle sur une partie du réseau seulement avec
une autre marque. (...) 130 millions
d'économies annuelles (...) Air France table sur des
économies nettes de 130 millions d'euros par an à l'horizon 2020 (dont
près de 60 millions sur le poste PNC), sur environ 10% de l'offre en
siège d'Air France, par rapport à la base de coûts d'Air France en 2016.
En 2020 (...), cette nouvelle compagnie comptera 28 appareils, 18 de
la famille A320 pour assurer l'alimentation du hub de Paris-Charles de
Gaulle, et 10 gros-porteurs composés d'A340 et d'A350. Au total, Boost
devrait permettre d'augmenter l'offre en sièges d'Air France sur le
long-courrier de 10% entre 2017 et 2020. (...) Si
les négociations avec les pilotes aboutissent, cette compagnie débutera
son activité en octobre (...). Le calendrier est très tendu. Pour
pouvoir le respecter, les négociations avec les pilotes doivent aboutir
rapidement. Cette compagnie doit en effet faire une demande de
certificat de transport aérien (CTA), recruter des hôtesses et stewards
et lancer la commercialisation des vols. La direction entend soumettre
le projet à la consultation du CCE fin avril.
> Danger pour Air France : les compagnies chinoises vont mettre les gaz en France
(source La Tribune) 05 avril - A la demande de Pékin, la France et la
Chine ont renégocié l'accord bilatéral sur les services aériens entre
les deux pays. Il autorise le passage de 50 vols par semaine par
pavillon (par pays) aujourd'hui à 126 d'ici à 2020 - autrement dit, les
capacités vont plus que doubler en quatre ans. Mauvaise nouvelle
pour Air France. La concurrence des compagnies aériennes chinoises en
France va monter en puissance. Après avoir manifesté l'an dernier à la
France sa volonté de voir le nombre de vols entre la Chine et la France
augmenter, la Chine a obtenu gain de cause. (...) L'accord bilatéral sur les
droits de trafic entre les deux pays signé le 1er juin 1966 (et modifié
plusieurs fois depuis) a été renégocié le 31 mars dernier. Il va
permettre le passage de 50 vols par semaine par pavillon aujourd'hui à
126 d'ici à 2020, selon un communiqué de l'UAF, l'Union des aéroports
français. En 2020, l'accord sera renégocié pour prendre en compte la
problématique du nouvel aéroport de Pékin qui ouvrira en octobre 2019
pour les vols intérieurs et 2020 pour les vols internationaux.
L'Union des aéroports français (l'UAF) se félicite que cet accord mette un « accent particulier » sur le
développement des liaisons entre les grandes villes chinoises et Paris
et entre les principales villes chinoises et les régions françaises.
Selon la Direction générale de l'aviation civile (DGAC),
cet accord
prévoit par pavillon une hausse de 10 vols hebdomadaires entre la Chine
et les régions françaises en 2017, 10 autres en 2018 et 15 autres en
2020. Dans le même temps, les vols entre Paris et les villes chinoises
(hors Pékin, Canton et Shanghaï) vont augmenter (toujours par pavillon)
de 10 vols et 11 vols par semaine respectivement en 2018 et 2019. La
fréquence des vols entre Paris et les trois principales villes chinoises
augmentera de 10 vols par semaine à partir de 2020. (...) Si Air
France va bénéficier de cet accord pour pousser ses pions en Chine, elle
va également voir le niveau de compétition se renforcer sur un axe déjà
difficile. Car, non seulement Air France ne pourra pas ajouter la même
capacité que celles de toutes les compagnies chinoises réunies qui
accélèrent toutes à l'international, mais elle pourrait également voir
d'autres compagnies françaises tenter leur chance sur ce marché
difficile. Le nombre de compagnies françaises autorisées à desservir la
Chine va en effet passer de 5 (même si, actuellement, seule Air France
dessert la Chine) à 7. XL Airways a reçu le feu vert et une autre
possibilité est gardée en réserve. Récemment, Laurent Magnin, le PDG
d'XL Airways et de La Compagnie, citait la Chine comme axe de
développement à moyen-terme pour XL. Le nombre de compagnies
chinoises désignées pourra quant à lui passer de 6 à 8.
Néanmoins, Air France a obtenu de pouvoir demander de passer à
l'aéroport de Pékin du terminal 2 au terminal 3 qui peut accueillir
l'A380. Autre menace, le développement de lignes entre les
grandes villes françaises comme Lyon, Nice, Toulouse, Marseille ou
Bordeaux et la Chine concurrencera de facto Air France puisque de telles
lignes attireront forcément des passagers qui passent aujourd'hui par le
hub d'Air France de Roissy-Charles de Gaulle. « Les pouvoirs
publics français ont pleinement reconnu l'importance de la connectivité
aérienne dans le développement économique et social de nos territoires.
C'est un bond en avant pour la connectivité de la France qui accuse un
réel retard face à ses principaux concurrents européens. Il est
désormais urgent que la commission européenne conclue au plus tôt les
négociations des droits de trafic entre l'Union européenne d'une part,
la Turquie, le Qatar, les Emirats arabes unis, et l'Asean d'autre part.
Il en va du dynamisme économique de notre pays », a déclaré Jean-Michel
Vernhes, le président de l'UAF. Gel des droits de trafic pour
les compagnies du Golfe Alors que la France gèle les droits de
trafic des compagnies du Golfe depuis 5 ans (à l'exception de 5 vols
hebdomadaires accordées à Qatar Airways à Nice et Lyon), les aéroports
français demandent au contraire plus de vols entre les aéroports
régionaux et les pays du Golfe, carrefour vers l'Inde, l'Asie,
l'Australie, l'Afrique de l'est... Sous le mandat de François
Hollande, la France a refusé d'accorder plus de vols à des compagnies
soutenues directement ou indirectement par leur Etat-actionnaire qui
concurrence de « manière non équitable » Air France.
Une position
soutenue par le fameux rapport Le Roux remis au gouvernement fin 2015
sur les mesures à prendre pour améliorer la compétitivité du pavillon
français. Depuis, Paris et Berlin ont poussé la Commission à entamer des
négociations avec ces pays pour ouvrir le marché européen en
contrepartie des mesures de concurrence équitable. Pour l'heure,
les compagnies du Golfe contournent ce blocage des droits du trafic en
positionnant des avions plus gros. Etihad va ainsi desservir Paris en
A380 cet été. Emirates positionnera lui aussi le super jumbo européen à
Nice en juillet.
L'accord bilatéral sur les droits de trafic
entre la Chine et la France a été revu à la hausse. Le nombre de vols
autorisés entre les deux pays va progressivement passer de 50 à 120 tant
pour les compagnies chinoises que pour les compagnies françaises.
Le risque pour Air France-KLM est double. L'augmentation des vols
directs au départs des provinces françaises pourrait priver nos hubs
d’une partie des voyageurs. Par ailleurs dans le contexte actuel des
sanctions économiques, les droits de survol de la Russie seront difficiles à négocier pour les
transporteurs français. Emprunter la route des Indes n’est pas
envisageable compte-tenu de l’allongement de la distance et du temps de
voyage. Afin d’équilibrer les échanges, il convient dans cette situation
de construire des partenariats solides.
> EasyJet et Ryanair ont-elles mangé leur pain blanc ?
(source Déplacements pros) 04 avril - Dans une communication financière
à ses abonnés, Bloomberg analyse les résultats boursiers des compagnies
aériennes traditionnelles et des compagnies low cost. Premier constat,
après des années de pertes les principaux transporteurs européens
performent sur les marchés avec des résultats plutôt inattendus.
Dans la liste des exemples fournis par l'agence financière, Lufthansa et
IAG font un bond de plus de 19 % au premier trimestre. Air France
affiche de son côté plus 37% et réalise ainsi son meilleur trimestre
depuis ces trois dernières années. Le constat, du côté des low cost est
lui sans appel : Ryanair stagne et EasyJet augmente de peu : 2,5 %.
Selon les analystes, la transformation du marché engagée il y a deux
ans porte désormais ses fruits au sein des compagnies traditionnelles.
L'arrivée du low cost long-courrier - et de ses tarifs annoncés très
largement en dessous de ceux du marché, mais rarement appliqués aux
clients - laisse la voie ouverte au long-courrier des compagnies
traditionnelles et ce, malgré la bataille tarifaire engagée depuis trois
ans.
Si les Air France, British Airways ou Lufthansa connaissent
d'aussi bons résultats boursiers, c'est principalement en raison d'un
parfait positionnement tarifaire sur le marché des class économiques et
une bataille acharnée sur les classes avant, avec des prix proposés aux
entreprises largement inférieures à ceux affichés. Jean-Pierre Sauvage,
le patron du BAR France nous le confirmait : « En 45 ans, le prix des
billets d'avion a baissé de 10% alors que la demande restait en hausse
constante ».
Pour les spécialistes de Merrill Lynch, « On
pourrait penser que l'extrême concurrence entre les low cost sur le
marché européen ne permet plus une rentabilité aussi insolente que celle
atteinte il y a 10 ans » et d'ajouter « La bataille du ciel engagée sur
les coûts d'exploitation et la réduction des effectifs va conforter les
compagnies traditionnelles. À la seule condition que le prix du pétrole
n'explose pas trop rapidement ». Une crainte exprimée par tous les
patrons de compagnie, quel que soit leur business model.
Depuis le début de l'année, les cours des actions de Ryanair et d'Easyjet stagnent, contrairement à ceux d'Air France, British Airways ou Lufthansa.
Cela
pourrait s'expliquer par une anticipation des effets à
venir du Brexit. En revanche les résultats de mars des deux low cost sont bons. En
nombre de passagers transportés, Easyjet
enregistre une progression de 8,2% et Ryanair une progression de 10%.
> Ryanair lance les vols en correspondance
(source Air Info) 06 avril - Ryanair a annoncé jeudi une
série de nouveaux services pour sa clientèle, dont les
vols en correspondance mais aussi les réservations express et
l’enregistrement automatique.
(...) Les vols en
correspondance sont l’une des initiatives qui seront déployées au cours
de l’année à venir, a annoncé la compagnie. Dans un premier temps,
les correspondances seront possibles sur le réseau de Ryanair,
initialement à l’aéroport de Rome-Fiumicino puis peu après sur
d’autres plateformes, selon la presse irlandaise.
Ryanair a
également confirmé mener des discussions avec plusieurs compagnies
aériennes, Aer Lingus, Norwegian et « d’autres potentiels partenaires »,
afin de permettre des correspondances notamment sur les vols
long-courriers. Ce service devrait débuter entre septembre et la fin de
l’année.
En février dernier, Ryanair se disait proche d’un
accord avec Norwegian. « Nous finalisons la mise en oeuvre technique car
Ryanair et Norwegian utilisent deux systèmes de réservation
différents », expliquait alors à Air Transport World Michael O’Leary, le
directeur général de Ryanair.
La low-cost entame ainsi
une mini-révolution en faisant évoluer son modèle d’origine qui reposait
uniquement sur le point-à-point. Kenny Jacobs, le directeur du
marketing de Ryanair, a déclaré dans un communiqué : « bien que nous
continuons à innover, la seule chose qui ne changera pas sera nos tarifs
bas, ainsi qu’un choix toujours le plus grand de destinations, avec un
taux de ponctualité à la pointe de l’industrie et une expérience en vol
remarquable, tandis que nous continuons à agrandir notre flotte
d’appareils, le trafic et les lignes ».
> Beauvais : quand l'Arafer touche par ricochet au secteur aérien
(source mobilicites) 05 avril - Le régulateur des transports terrestres
a mis fin, le 1er mars 2017, au monopole de l'aéroport de Beauvais-Tillé
sur la liaison par autocar avec la capitale. En ouvrant la voie au petit
transporteur Frethelle, l'Arafer remet en cause l'équilibre économique
de l'aéroport qui sert notamment de base parisienne à la compagnie
Ryanair. L'Arafer va-t-elle faire évoluer l'implantation de la
compagnie aérienne low cost Ryanair à l’aéroport de Beauvais-Tillé ?
C’est la question étonnante qu’on peut se poser après l'avis du 1er mars
2017 rendu par l’Arafer – qui régule pourtant les seuls transports
terrestres – au sujet de la desserte par autocar de l'aéroport picard.
En effet, l'autorité de régulation a fini par
autoriser Frethelle, un petit transporteur oisien, taxi à
l’origine, à ouvrir une ligne régulière entre Paris et
Beauvais-Tillé, ce qui met fin au monopole de l’autocariste TPB, filiale
du Syndicat mixte de l'aéroport de Beauvais-Tillé (SMABT) qui exploite
la plate-forme aéroportuaire.
Un modèle économique attaqué Or, celle-ci a notamment
construit son modèle économique sur cette liaison terrestre. L’argent
gagné avec l’autocar à raison d’un trajet d'environ 80 kilomètres vendu
autour de 15 à 16 euros permet au Syndicat mixte de l'aéroport de
Beauvais-Tillé (SMABT) d’offrir des redevances aéroportuaires les plus
basses à Ryanair par exemple, leader européen des compagnies low-cost
qui sait faire jouer la concurrence entre les territoires. Le
voyageur, qui choisi de se rendre en car à Beauvais en payant
relativement cher, subventionne en quelque sorte les tarifs bas de
Ryanair. Avec environ un million de voyageurs transportés à l'année,
l'autocar représente, en effet, entre 40 et 50% des recettes de
l'exploitant de l'aéroport. La fin du monopole, qui implique une
baisse sensible du prix unitaire du billet ainsi qu'une baisse de la
part de marché de TPB, devrait avoir des conséquences importantes.
Pour
les compenser, l’aéroport peut soit demander davantage de subventions
de la part des collectivités, soit augmenter le tarif de ses prestations
au risque de voir Ryanair s’envoler ailleurs. Ou jouer sur les deux
leviers. (...)
> Petite surprise dans le classement des plus grandes compagnies aériennes américaines
(source Boursier com) 03 avril - Les Etats-Unis ont accueilli un nombre
record de passagers l'an dernier. Selon les données du Département des
Transports, 928,6 millions de personnes ont transité à l'intérieur ou
depuis/vers le pays en 2016, un chiffre en progression de 3,5% sur un
an. Une croissance aussi bien domestique (+3,3% à 719 millions)
qu'internationale (+4% à 209,9 millions). Southwest Airlines est
la compagnie américaine qui a transporté le plus de passagers (151,7
millions) devant American Airlines (144,2 millions) et Delta Air Lines
(143,1). American Airlines est (...) le transporteur américain qui
a accueilli le plus de passagers internationaux (27,6 millions) devant
United et Delta. British Airways est par ailleurs le groupe étranger à
avoir transporté le plus grand nombre de personnes à destination et en
provenance des Etats-Unis. En termes de revenus, American
Airlines (40,2 Mds$) devance Delta Air Lines (39,6 Mds$) et United (36,6
Mds$).
Les compagnies américaines s'appuient sur un
marché intérieur très important. A titre de comparaison, Air France-KLM
transporte quasiment le même nombre de passagers internationaux que
American Airlines (26 millions vs 27,6) mais 68 millions pour notre
marché intérieur contre117 millions pour le leur.
La presse boursière
> AIR FRANCE-KLM : Mise à disposition des documents préparatoires à l'Assemblée Générale des actionnaires d'Air France-KLM du 16 mai 2017
(source Le Revenu ) 07 avril - Les actionnaires de la société Air
France-KLM sont invités à participer à l'Assemblée générale mixte du
mardi 16 mai 2017 qui se déroulera à 14h30 à l'Espace Grande Arche,
Parvis de La Défense, 92044 Paris La Défense.
Dans cette
perspective, les informations relatives à cette Assemblée générale
visées à l'article R. 225-83 du Code de commerce sont disponibles sur le
site internet d'airfranceklm (rubrique Finance / Actionnaires /
Assemblée Générale) et tenues à la disposition des actionnaires dans les
conditions légales et règlementaires.
L'avis de réunion préalable, comprenant l'ordre du jour de l'Assemblée,
le projet des résolutions proposées au vote des actionnaires par le
Conseil d'administration, ainsi que la description des modalités de
participation et de vote à l'Assemblée générale, a été publié au
Bulletin des Annonces Légales Obligatoire (BALO) du 24 mars 2017.
Fin de la revue de presse
>
Mon commentaire sur l'évolution du cours de
l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 7,230 euros
en clôture lundi 10 avril.
La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 6,02 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer
du nord) est à 56$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions
Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me
communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux
conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative
au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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| François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant
les salariés actionnaires PS et PNC
Lettre rédigée avec la collaboration de Christian
Magne
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