photo François Robardet, Administrateur Air France-KLM Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

François Robardet Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

N°598, 8 mai 2017   Si vous ne voyez pas correctement cette page, suivez ce lien

> ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES ACTIONNAIRES AIR FRANCE-KLM LE 16 MAI 2017

L'assemblée générale des actionnaires Air France-KLM se tiendra mardi 16 mai à 14h30 à l’Espace Grande Arche de la Défense.

Si vous êtes porteur de parts (FCPE Majoractions, Aéropélican et/ou Concorde chez Natixis), et que vous souhaitez me désigner mandataire et me confier vos pouvoirs,
il n'est pas trop tard. Rendez-vous sur le site de vote airfranceklm.voteassemblee et mentionnez ensuite mes nom, prénom et mon adresse François Robardet 31520, RAMONVILLE
Pour de plus détails, retrouvez mon Flash66.

J'approuverai les résolutions soumises aux actionnaires sauf la résolution n°8 : Elle traite du niveau de la rémunération du président Alexandre de Juniac au titre de l'année 2016, en raison de la précipitation de son départ.

La Revue de Presse du lundi...

> Air France-KLM : du mieux au 1er trimestre mais les pertes se creusent

(source Air Info) 4 mai - Pour le premier trimestre de son exercice 2017, Air France-KLM enregistre une hausse du nombre de passagers transportés, une stabilisation de la recette unitaire après plusieurs mois de baisse et une réduction de son endettement, mais aussi des pertes plus importantes qu’en 2016 en raison notamment d’un effet de change négatif.
 
Air France-KLM, qui a publié jeudi 4 avril ses résultats trimestriels, a transporté 20,9 millions de passagers pendant les trois premiers mois de 2017, une augmentation de 5,2% par rapport à l’année dernière. Il s’agit d’une « bonne performance en matière de trafic », a indiqué le groupe franco-néerlandais dans un communiqué. La capacité passage mesurée en SKO était en hausse de 3,3% et le trafic mesuré en PKT était en augmentation de 4,2%, entraînant une progression du coefficient d’occupation de 0,7 point à 85,4%.
 
Avec ceci, les recettes se sont élevées à 5,7 milliards d’euros, en hausse de 1,9% sur 2016. La recette unitaire, indicateur du prix moyen des billets, est en amélioration, confirmant une tendance observée depuis fin 2016. Après plusieurs trimestres de baisse, elle est presque stable pour l’activité passage réseaux, à -0,5%. Ce résultat a été soutenu par la forte performance des classes premium dont la recette unitaire a progressé de 4,9%.
 
La réduction des coûts unitaires est « sur la bonne voie » selon le groupe qui annonce une baisse de 1,7%. L’objectif pour l’année entière est de réduire ces coûts unitaires de 1,5%.
 
La facture carburant s’est élevée à 1,120 milliard d’euros, en légère hausse de 24 millions d’euros, tandis qu’en dollars, elle est restée stable. Sur l’ensemble de l’année 2017, Air France-KLM s’attend à ce que cette facture carburant soit en légère baisse en dollars par rapport à 2016 pour s’établir à 4,7 milliards d’euros.
 
Au premier trimestre, le résultat d’exploitation du groupe s’est détérioré de 44 millions d’euros, à -143 millions d’euros. Celui-ci a été impacté notamment par un effet de change négatif de 72 millions d’euros.
 
Le résultat d’exploitation d’Air France ressort à -123 millions d’euros, contre -86 millions d’euros un an plus tôt. Celui de KLM s’est établi à -17 millions d’euros, au lieu de -7 millions d’euros au premier trimestre 2016. Transavia, qui accélère sa croissance avec des capacités en augmentation de 27% en France et de 28% aux Pays Bas, affiche un résultat d’exploitation de -77 millions d’euros contre -63 millions d’euros un an plus tôt.
 
Le cash flow du groupe est en hausse de 133 millions d’euros par rapport au premier trimestre de l’année dernière, à 329 millions d’euros. La dette nette est en diminution de 277 millions d’euros, à 3,378 milliards d’euros au 31 mars 2017.
 
Air France-KLM note que le contexte mondial reste « fortement incertain » au regard de l’environnement géopolitique et du prix du carburant. Toutefois, les engagements de réservations montrent un début de deuxième trimestre « résilient ». Le groupe a un objectif de croissance pour 2017 de ses activités passage (Air France, KLM et Transavia) de 3,0 % à 3,5 % mesurée en SKO, afin de reprendre l’offensive sur le long-courrier et d’améliorer la performance sur le moyen-courrier.
 
Enfin, Air France-KLM note un possible retournement de tendance sur l’activité cargo. Sur le trimestre, la capacité mesurée en TKO a été réduite de 1,1% incluant une réduction de la capacité tout-cargo de 14,8%. En raison de la légère augmentation de trafic (TKT) de 0,5%, le coefficient de remplissage a augmenté chaque mois avec une hausse de 1,0 point sur le trimestre. La baisse de la recette unitaire a été contenue à 4,9% à change constant sur le trimestre.

Mon commentaire : Les résultats d'Air France-KLM au premier trimestre sont contrastés. Globalement KLM présente des meilleurs résultats qu'Air France, mais cette dernière a dû faire face à des événements exceptionnels. La mauvaise météo de janvier, la grève du contrôle aérien, l'attentat à Orly, la grève des PNC expliquent pour une part l'écart entre les résultats.

Par ailleurs, les variations de change euro-dollar et l'augmentation du pétrole ont pesé négativement. En revanche, les ventes se sont redressées, la baisse des prix des billets a été quasi nulle, et les perspectives de réservations pour le prochain trimestre sont bonnes.

> L’avenir d’Air France entre les mains de ses pilotes

(source La Tribune) 3 mai -  Faute d’accord syndical, le projet sera tranché directement par les pilotes. Les négociations avec le SNPL ont néanmoins permis d’avancer.
 
L'avenir d'Air France est, une nouvelle fois, entre les mains de ses pilotes. Faute d'être parvenue à un accord avec les négociateurs du SNPL-AF sur le plan stratégique Trust Together et le projet Boost de nouvelle compagnie à coût réduit, après six mois de discussions, la direction d'Air France a (...) décidé de soumettre ses propositions au vote des pilotes eux-mêmes.
 
La direction parie sur l'organisation d'un référendum par le SNPL
 
Formellement, le projet d'accord est ouvert à la signature des représentants syndicaux jusqu'au 31 mai. Mais la direction escompte bien que les représentants des pilotes d'Air France, réunis en conseil le 17 mai prochain, décideront de soumettre le texte au vote de l'ensemble des pilotes de la compagnie, comme ils ont coutume de le faire pour chaque choix déterminant.
 
Une majorité favorable au projet Boost
 
Malgré l'échec des négociations avec le bureau du SNPL-AF, la direction d'Air France se veut optimiste. En février dernier, une majorité des pilotes d'Air France, consultés par le SNPL, se sont prononcés en faveur de la création de cette nouvelle compagnie à coûts réduits. Au fil des réunions avec le SNPL, la direction a (...) bien adouci son plan, en renonçant notamment à imposer aux pilotes des mesures susceptibles d'impacter leur rémunération.
 
On ne touche pas aux rémunérations
 
Le directeur général d'Air France, Franck Terner, a ainsi renoncé à appliquer les dernières mesures du précédent plan d'économies Transform. A la demande du SNPL, la direction s'est aussi engagée à revenir à une meilleure répartition de l'activité entre KLM et Air France, dont la part, en heure de vols, devrait progressivement remonter de 58,6 % à 61 % d'ici à 2026. Toujours à la demande du SNPL, Air France a également revu la structure juridique de sa future filiale à coût réduit, qui emploiera des pilotes d'Air France, mais aura ses propres personnels de cabine.
 
Les désaccords persistent
 
Cependant, en dépit de ces avancées, de nombreux sujets d'insatisfaction demeurent encore, aux yeux des négociateurs du SNPL-AF. « On ne peut pas considérer ce projet d'accord comme abouti », estimait mercredi son porte-parole. Le rétablissement de l'équilibre avec KLM est jugé trop long et trop incertain. Il permettait de ne rattraper, en huit ans, que la moitié de la progression réalisée par KLM sur les huit dernières années. Certains représentants syndicaux pointent également du doigt la suppression d'un jour de repos par mois pour les pilotes du secteur moyen-courrier, « soit douze jours de repos en moins par an ».
 
Pas de revalorisation des salaires
 
Par ailleurs, la direction d'Air France a refusé de discuter d'une revalorisation des grilles de rémunérations des pilotes, gelées depuis 2012, en contrepartie de l'abandon des mesures d'économies sur les rémunérations, estimant que le sujet n'avait pas sa place dans cette négociation. Représentants du SNPL et de la direction ne sont pas non plus parvenus à s'entendre sur le mécanisme de l'intéressement.
 
Divergences sur les gains attendus de la nouvelle compagnie
 
Cependant, au-delà de tous ces points de désaccord, c'est probablement la capacité du projet Boost à relancer ou non la croissance de la compagnie qui sera déterminante aux yeux des pilotes. Or dans ce domaine aussi, le doute est permis. Selon la direction, les 15 % de gain de productivité de la nouvelle compagnie représentant 170 millions d'euros d'économies par an sont indispensables pour contrer la concurrence des compagnies du Golfe et repartir à l'offensive. (...)

Mon commentaire : A l'automne dernier, lorsqu'Air France a lancé le projet Trust Together, les pilotes étaient concernés par plusieurs sujets : solder Transform, augmenter leur productivité au sein d'Air France et accepter des conditions de travail différentes au sein de la future compagnie Boost. Lorsque les négociations ont débuté, les syndicats de pilotes ont obtenu de regrouper tous ces sujets et de répartir sur tous les pilotes les efforts demandés, dans le cadre de Boost.

Après six mois de discussions et après que les pilotes aient accepté par referendum la création de la filiale Boost, la Direction propose aux syndicats de pilotes un accord. Il traite aussi de l'équilibre de l'activité passage entre Air France et KLM. Trois critères seront désormais pris en compte pour en juger : le nombre d'heures de vol, le nombre de Sièges-Kilomètres Offert (SKO) et une nouveauté, le nombre de coques. Désormais pour chaque avion entrant dans la flotte de KLM, deux avions devront arriver à Air France. Si l'équilibre n'est pas atteint, une prime proportionnelle à l'écart constaté sera versée aux seuls pilotes d'Air France.

> Comment Transavia est sorti de l’impasse

(source Les Echos) 4 mai - En complétant l'offre d'Air France, Transavia France peut espérer améliorer sa recette unitaire avec une clientèle plus rentable.
 
La compagnie low-cost d’Air France peut poursuivre sa croissance grâce à un accord avec les pilotes.
 
Si l'avenir de la nouvelle compagnie à coûts réduits du projet Boost reste incertain, celui de Transavia, la véritable low-cost d'Air France-KLM, s'est nettement éclairci ces dernières semaines, suite à l'accord signé le 18 avril dernier entre les syndicats de pilotes et la direction.
 
En novembre dernier, Jean-Marc Janaillac, le PDG d' Air France-KLM, avait déjà clarifié la situation, en renonçant à l'ouverture de bases Transavia hors de France et des Pays-Bas. Une décision qui avait entraîné la fermeture de celle de Munich, mais qui revenait à garantir en échange à la compagnie low-cost les moyens de son développement en France.
 
Après une longue négociation, émaillée par une grève en décembre, la direction a fini par accepter d'aligner les rémunérations des copilotes de Transavia sur ceux d'Air France. En contrepartie de quoi le syndicat de pilotes SNPL a consenti à assouplir l'accord encadrant le développement de Transavia France. Ses représentants ont notamment accepté la possibilité de commercialiser les vols de Transavia sur le site Air France et sous les numéros de vols d'Air France, ce qui permet non seulement de doper les ventes de la low-cost, mais aussi d'attirer une nouvelle clientèle de passagers en correspondance et de voyageurs d'affaires.
 
Pour l'heure, ce segment de clientèle ne représente que 10 % du trafic de Transavia, contre 20 % à 25 % chez ses grands concurrents, easyJet et Ryanair. Mais en complétant l'offre d'Air France, Transavia France peut espérer aller au-delà et améliorer ainsi sa recette unitaire avec une clientèle plus rentable.
 
Extension du programme de fidélisation
 
A cette possibilité nouvelle s'ajoute une autre, tout aussi importante pour séduire une plus large clientèle : l'extension du programme de fidélisation Flying Blue à Transavia. Jusqu'à présent, les passagers d'Air France membres de Flying Blue pouvaient utiliser leurs miles sur les vols de Transavia. Désormais, ils pourront aussi engranger des miles sur ses vols.
 
Pour couronner le tout, l'accord confirme et amplifie la possibilité pour la low-cost de desservir, au départ d'Orly, les mêmes destinations qu'Air France au départ de Roissy. Elle pourra ainsi non seulement continuer à desservir Tunis, Berlin, Madrid, Lisbonne, Amsterdam, Tel-Aviv, mais également ajouter d'autres destinations « wings to wings », comme Beyrouth, à compter de septembre 2017.
 
Au total, l'offre de Transavia France devrait augmenter de près de 14 % sur la saison d'hiver 2017-2018, après avoir déjà progressé de 29 % l'an dernier. D'ici à 2020, sa flotte devrait passer de 26 à 40 appareils. Et ce tout en se rapprochant du point d'équilibre, déjà acquis depuis 2016 au niveau de l'ensemble Transavia. Comme quoi le dialogue social peut aussi porter ses fruits chez Air France.

Mon commentaire : Après avoir pendant plusieurs années bridé le développement de Transavia France, le syndicat de pilotes SNPL a accepté que certaines destinations desservies par Air France au départ de Roissy soient desservies par Transavia France au départ d'Orly. Ses clients auront accès au programme de fidélité du groupe. Il a également accepté, pour une durée de 18 mois uniquement, que Air France commercialise des vols de Transavia France.

En contrepartie, Air France alignera les rémunérations des copilotes de Transavia France sur ceux d'Air France, au risque d'accentuer les écarts de coûts entre Transavia France et ses principaux concurrents.

> IAG : bénéfice net divisé par quatre au 1T

(source Le Figaro) 5 mai - Le groupe aérien IAG (...) a annoncé ce vendredi un bénéfice net divisé par quatre au premier trimestre, pénalisé par une activité en baisse et l'impact négatif des taux de change. Le bénéfice net a atteint 27 millions d'euros au cours des trois premiers mois de l'année, selon un communiqué.
 
La baisse de la livre, qui s'est fortement dépréciée ces derniers mois sur fond de Brexit, lui a coûté 32 millions d'euros, puisqu'elle a amoindri ses résultats réalisés en devise britannique une fois convertis en euro, monnaie dans laquelle le groupe publie ses résultats.
 
Le groupe, qui possède les compagnies britannique British Airways, espagnoles Iberia et Vueling, et irlandaise Aer Lingus, a par ailleurs pâti d'une baisse de son activité, son chiffre d'affaires ayant reculé de 2,8% à 4,934 milliards d'euros.
 
(...) Sur un plan (...) financier, le groupe a (...) souffert d'une forte hausse de 72 millions d'euros de ses coûts non directement liés à son activité, en particulier ceux des produits financiers qu'ils utilisent pour se couvrir contre différents risques.
 
Le directeur général du groupe, Willie Walsh, a lui insisté sur l'amélioration du bénéfice opérationnel, qui a progressé de 9,7% à 170 millions d'euros, du fait notamment d'une baisse de la facture de carburant. « C'est une performance record au premier trimestre, traditionnellement notre trimestre le plus faible, avec une tendance à l'amélioration de notre revenu par siège », a-t-il déclaré dans le communiqué.
 
Le groupe, qui a transporté pour la première fois plus de 100 millions de passagers l'an dernier, s'attend par ailleurs à une amélioration de son bénéfice opérationnel pour 2017, si les prix du carburant et les taux de change restent aux niveaux actuels.
 
(...) Dans son communiqué, IAG n'a par ailleurs fait aucune mention du Brexit, alors que les inquiétudes grandissent au sein du ciel britannique quant à l'avenir de ses relations avec l'Europe.
 
Un Brexit dur fait craindre une transition difficile et de nouvelles exigences de la part de l'UE, même si le groupe IAG est moins exposé que d'autres compagnies britanniques du fait de sa forte implantation en Europe, avec notamment Iberia.

> easyJet : hausse de 11,7% du trafic passager en avril.

(source Cercle Finance ) 5 mai - easyJet grimpe de 4,6% à Londres après son point mensuel, d'où il ressort que la compagnie à bas coûts a transporté 11,7% de passagers de plus en avril 2017 par rapport à la même période de l'année précédente.
 
Le groupe britannique a fait voyagé 7,12 millions de personnes le mois dernier, à comparer à 6,37 millions un an auparavant, et son coefficient d'occupation s'est amélioré de 2,5 points pour atteindre 92,9%.

> Ryanair : 11,3 millions de passagers (+14 %) en avril 2017

(source tourmag) 4 mai - Avec 11,3 millions de passagers, le trafic de Ryanair a progressé de 14 % en avril 2017. La compagnie aérienne à bas-coûts profite du calendrier des vacances de Pâques 2017.
 
Son taux d'occupation de ses Boeing B787-800 grimpe, lui, de 3 points à 96%. Sur les douze derniers mois, le transporteur totalise 121,3 millions de voyageurs, soit 13 % de plus que pour la même période un an plus tôt.

> Le grand bond en avant de l’aérien chinois

(source La Croix) 5 mai - D’ici à 2035, la Chine deviendra le plus gros marché aérien mondial avec 1,3 milliard de passagers potentiels. Avec l’arrivée du nouvel appareil C919, Pékin s’ouvre une brèche pour tenter de casser le duopole Airbus/Boeing.
 
Le marché aérien chinois est à l’aube d’un grand « bond en avant ». Dans les vingt ans à venir, plus de la moitié des nouveaux voyageurs aériens mondiaux seront chinois, prévoit l’Association Internationale du Transport Aérien (Iata).
 
Depuis les années 1980, la Chine connaît une croissance économique exponentielle. Elle s’est hissée au rang de deuxième puissance économique mondiale. L’ouverture économique a bénéficié à ses 1,3 milliard d’habitants si bien qu’on assiste aujourd’hui à une explosion de la classe moyenne chinoise.
 
Le plus gros marché mondial
 
La population manifeste un plus grand désir à voyager. Une voie royale pour les compagnies aériennes. Ainsi, 800 millions de passagers supplémentaires devraient arriver sur le marché aérien d’ici à 2035.
 
Selon les prévisions d’Airbus, les compagnies aériennes chinoises devraient être les plus gros acheteurs d’avions sur la période, avec 6 000 nouveaux appareils. Pendant le même temps, l’ensemble des compagnies européennes devraient en acheter 6 600 et les Américaines 5 500.
 
Duopole Airbus/Boeing
 
Pour l’instant, Boeing et Airbus se partagent, quasiment à égalité, le vaste marché chinois. La compagnie China Southern Airlines a ainsi passé récemment une commande pour vingt long-courriers A350-900, le dernier-né d’Airbus, pour un montant de 6,2 milliards de dollars.
 
De même, la compagnie a commandé douze 787-9 Dreamliners à Boeing, évaluée à 3,2 milliards de dollars. China Southern, qui exploite actuellement 700 avions, prévoit de faire passer sa flotte à 1 000 avions avec un trafic de passagers dépassant 160 millions par an. Elle deviendrait la plus grande compagnie aérienne chinoise.
 
Le C919, premier moyen-courrier chinois
 
Pékin ne pouvait pas passer à côté d’une telle opportunité de développement. Ne pas avoir d’avion « made in China », c’est se trouver « à la merci des autres », sous entendu le duopole Airbus/Boeing, avait déploré le président Xi Jinping en 2014.
 
Les autorités chinoises ont ainsi fixé en 2008 pour objectif à la société Comac (Commercial Aircraft Corporation of China) de sortir dans les cinq ans son propre modèle de moyen-courrier. Baptisé C919, cet appareil capable de transporter 168 passagers sur 5 500 km a effectué son premier vol vendredi 5 mai.
 
Comac espère ainsi rivaliser avec le B737 de Boeing et l’A320 d’Airbus. À ce jour, le constructeur a déjà obtenu 570 commandes auprès de 23 compagnies différentes, essentiellement chinoises.

> Aéroport de Téhéran : Bouygues jette temporairement l'éponge

(source Le Figaro) 5 mai - Le géant de la construction Bouygues, qui avait signé début 2016 au côté du gestionnaire des aéroports de Paris, ADP, un protocole d'accord pour développer l'aéroport de Téhéran en Iran, a temporairement jeté l'éponge, a indiqué Bouygues vendredi. « Le protocole d'accord que nous avions signé à l'occasion de la visite du président iranien Hassan Rohani à Paris, en janvier 2016, pour construire et exploiter un terminal supplémentaire de l'aéroport de Téhéran a été annulé », a dit à l'AFP un porte-parole de Bouygues, (...). « Mais des discussions se poursuivent avec les autorités iraniennes », a-t-il toutefois ajouté.
 
Candidats ensemble depuis des années, Bouygues Construction et ADP ont rencontré des difficultés pour assurer le financement de ce vaste projet en raison de l'embargo économique en vigueur contre l'Iran, selon une source proche du dossier. Les banques américaines, en particulier, se montrent très réticentes à apporter leur concours. En février dernier, Groupe ADP avait déjà annoncé avoir renoncé à participer à cet appel d'offres, tout en indiquant « porter auprès du gouvernement iranien » des projets de sa filiale ADP ingénierie.
 
De son côté le groupe Vinci, qui avait lui aussi signé en janvier 2016 un protocole d'entente pour développer les aéroports de Mashhad et d'Ispahan, a conclu un accord avec Téhéran sur les termes du premier projet, mais est « toujours en pleines discussions » pour le deuxième, a indiqué une porte-parole à l'AFP. « Mais il n'y a pas eu d'avancées concrètes, encore moins opérationnelles », a-t-elle ajouté.(..)

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 8,465 euros en clôture lundi 8 mai.

La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM est à 6,69 euros.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est à 49$.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

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A bientôt.

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| François Robardet

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC

Lettre rédigée avec la collaboration de Christian Magne

Cette revue de presse traite de sujets liés à l'actionnariat d'Air France-KLM.

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