N°600, 22 mai 2017
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La Revue de Presse du lundi...
> AG d’Air France-KLM : « J’ai confiance dans le sens de la responsabilité de nos pilotes concernant le projet Boost »
(source Investir Les Echos) 16 mai - Il y a un an, à la même époque,
le nom de Jean-Marc Janaillac avait déjà été dévoilé. Mais l’homme qui
allait succéder, au début du mois de juillet, au démissionnaire
Alexandre de Juniac, n’avait pas pris la parole lors de l’assemblée
générale d’Air France-KLM même si les regards des actionnaires étaient
déjà tournés vers lui. Ce mardi, c’est lui qui a présidé la séance. Il a
insisté sur la nécessité pour le groupe de faire des économies. « Les
compagnies low cost sont durablement installées dans le paysage
européen, ce qui a pour conséquence une pression sur la recette
unitaire, a-t-il souligné. La réduction des coûts est la clé. »
Il a rappelé que plusieurs routes sur le hub de Paris-Charles de Gaulle
sont déficitaires depuis plusieurs années. « C’est tout l’objectif du
projet Boost, qui aura une structure de coûts compétitive, inférieure à
celle d’Air France de 15 % à 18 %. Son deuxième objectif est d’être un
laboratoire pour les nouveaux processus et la digitalisation du
groupe », en offrant les services souhaités par les Millennials (la
génération des 18-30 ans), a commenté Jean-Marc Janaillac, avant de
confirmer que les vols moyen-courrier sont prévus à l’automne, avant les
long-courriers à l’été 2018. « J’ai confiance dans le sens de la
responsabilité de nos pilotes. Ils l’ont prouvé en février dernier lors
d’une consultation » sur la création de cette filiale à bas coûts,
a-t-il rappelé. Le comité central d’entreprise d’Air France a rejeté le
projet la semaine dernière, mais son avis n’était que consultatif.
L’avenir de cette filiale à coûts réduits ne dépend quasiment plus que
du verdict des syndicats de pilotes, attendu à la fin du mois.
Autre sujet sur lequel Jean-Marc Janaillac a lourdement insisté :
le
cadre de compétition déséquilibré et la concurrence déloyale des
compagnies du Golfe. Les aides et subventions qu’elles ont perçues ont
été chiffrées à 43 milliards de dollars au cours des dix dernières
années. Il a également dénoncé le contournement à la législation du
travail, à travers, par exemple, de faux salariés détachés, et est
revenu sur la fameuse « taxe Chirac » créée en 2006 pour soutenir l’aide
au développement. « Air France apporte, à elle seule, un tiers des
sommes collectées au niveau mondial, a souligné le PDG du transporteur
aérien. Elle doit être étendue à d’autres secteurs. » En dépit
de vents contraires, « nous évoluons sur un marché en croissance de
l’ordre de 6 % par an au cours des cinq dernières années », a reconnu
Jean-Marc Janaillac. S’agissant de l’exercice 2016, il a été
« satisfaisant », a souligné Frédéric Gagey, le directeur financier et
ancien DPG d’Air France, en préambule de la présentation des résultats.
« Il a permis de poursuivre l’amélioration de la performance économique
d’Air France-KLM » et les résultats ont été, tout au long de l’année, en
ligne avec les prévisions des analystes, a-t-il souligné. Malgré une
situation de surcapacité dans le cargo et les attentats sur le sol
français, l’Ebitda et le résultat d’exploitation ont progressé à 2,7
milliards et 1,05 milliard d’euros respectivement, contre 2,38 milliards
et 780 millions un an plus tôt. Le désendettement, qui est la priorité
du groupe depuis plusieurs trimestres, affichait, à fin décembre, une
dette nette de 3,66 milliards d’euros, contre 4,31 milliards un an plus
tôt. Enfin, la baisse des coûts unitaires, autre cheval de bataille,
s’est poursuivie : - 1,7 % sur l’exercice 2016. « C’est la cinquième
année d’une période pendant laquelle nos coûts unitaires ont baissé
continuellement », s’est félicité Frédéric Gagey. Au premier trimestre,
elle a encore baissé, de 0,5 %, et l’endettement a continué à diminuer
grâce à un cash flow libre d’exploitation de 329 millions d’euros. « Le
groupe marche aujourd’hui sur deux jambes profitables, Air France et
KLM, mais ce serait une bonne chose que l’écart de performance entre les
deux se réduisent dans les prochaines années », a poursuivi Frédéric
Gagey. « Le rôle d’Air France n’est pas de perdre des millions
d’euros sur des lignes » Au cours de la session des
questions-réponses, est revenue la traditionnelle interrogation sur la
présence des femmes au sein des différents comités du groupe. « Nous
n’atteignons pas la parité, a admis Jean-Marc Janaillac, mais nous
évoluons dans ce sens-là. » A la question de savoir si le Brexit aura
des conséquences, la direction a clairement répondu « oui ». Elles sont
tout d’abord liées à la faiblesse de la livre. Pour le reste, « tout va
dépendre de l’accord qui va être pris, ou pas, entre le gouvernement
britannique et l’Union européenne. La position du groupe Air France-KLM
est très claire : nous ne sommes pas opposés au fait que les compagnies
britanniques aient accès au sol européen, mais si elles veulent les
mêmes droits, elles doivent avoir les mêmes obligations. Et notamment en
matière de compétence de la Cour européenne de justice pour les litiges
avec les consommateurs », a développé le PDG. « Le rôle d’Air
France n’est pas de perdre des millions d’euros sur des lignes, alors
que les clients préfèrent prendre le TGV, a-t-il ensuite rétorqué à une
question sur l’arrêt de la liaison Paris-Strasbourg. Nous n’avons pas
trouvé le moyen de la rentabiliser. Le seul moyen est un contrat de
service public. » (...)
> Air France : le SNPL fait un pas de plus vers un référendum sur le projet d’accord
(source La Tribune) 18 mai - Le conseil du SNPL AF, principal
syndicat de pilotes d’Air France, veut des « précisions » sur le projet
d’accord soumis par la direction avant de le soumettre par référendum à
ses adhérents. Ce n'est pas encore le dénouement, mais on s'en
rapproche. Durant toute la journée de mercredi, le conseil du SNPL AF,
qui réunit l'ensemble des représentants du principal syndicat de pilotes
d'Air France, a passé au crible le projet d'accord soumis à signature
par la direction d'ici au 31 mai, qui prévoit notamment la création
d'une nouvelle compagnie à coûts réduits. Résultat, si les représentants
syndicaux n'ont pas encore accepté de soumettre le texte en l'état au
vote de leurs adhérents, les élus du principal syndicat de pilotes
demandent seulement quelques précisions et quelques modifications sur le
projet d'accord, avant d'organiser un référendum. Ce qui peut être
interprété comme la volonté de parvenir à un accord avec la direction
d'ici la fin du mois. La question des rémunérations renvoyée à
plus tard En effet, le conseil du SNPL AF ne demande pas la
réouverture de la négociation. Ce que la direction d'Air France s'était
par avance refusée à faire. De plus, le conseil a également voté une
motion qui exclut formellement de conditionner la signature de l'accord
à l'obtention préalable d'une revalorisation des rémunérations des
pilotes. Certains représentants syndicaux auraient voulu en faire une
condition préalable, ce qui aurait probablement fait échouer le
processus, la direction ayant clairement refusé d'examiner cette
question dans l'immédiat. Les élus du SNPL AF se sont donc finalement
résolus à laisser de côté ce sujet, tout en se promettant d'y revenir
dès la fin de l'année, dans le cadre de la négociation annuelle
obligatoire. Le sujet des toilettes de l'A350 Reste
toutefois à régler les quelques points problématiques soulevés lors des
débats et des travaux du bureau du SNPL. Parmi ces points litigieux
figure notamment un sujet qui peut sembler anecdotique et qui a pourtant
beaucoup fait parler de lui : la privatisation des toilettes sur les
futurs Airbus A350. Chez Air France, il est en effet convenu par accord
que les toilettes avant soient réservées à l'équipage. Mais afin de
pouvoir installer plus de sièges dans les A330 et les A350, tout en
respectant le ratio réglementaire de toilettes par passager, la
direction d'Air France souhaite rendre les toilettes avant accessibles
aux passagers. Une demande déjà acceptée par les pilotes sur les A330,
mais contestée sur les A350, où la nécessité d'une telle disposition
serait moins évidente. L'enjeu n'a rien de négligeable. La possibilité
d'installer une rangée de sièges supplémentaires en classe affaires en
classe éco représente des dizaines de millions d'euros de recettes
supplémentaires. Le compromis à préciser consisterait donc à réserver
les toilettes à l'équipage pendant certaines phases du vol. Pas
d'objectif sur Boost D'autres points de l'accord resteraient
également à clarifier. Cependant, le projet Boost de nouvelle compagnie
à coûts réduit, au cœur du plan stratégique Trust Together, ne semble
plus soulever des désaccords majeurs, après la clarification de son
statut juridique. Et comme le principe de la création de cette future
filiale à coûts réduits d'Air France avait déjà recueilli un vote
favorable de 58,1% des pilotes, lors d'une consultation organisée en mai
par le SNPL, la direction peut être raisonnablement optimiste sur
l'issue d'un référendum, même si celui-ci sera réservé aux seuls
adhérents du SNPL. Démarrage de Boost à l'automne Lors
de l'assemblée générale des actionnaires d'Air France-KLM, le PDG
Jean-Marc Janaillac avait toutefois prévenu par avance les pilotes. « En
tout état de cause, Boost devra se faire d'une manière ou d'une autre »,
avait-il affirmé. L'objectif d'Air France est en effet de lancer les
premiers vols de la nouvelle compagnie dès l'automne prochain pour les
vols moyen-courrier d'alimentation du hub de Roissy-CDG, tout en lançant
dès septembre la commercialisation des premiers vols long-courriers,
prévus pour l'été 2018.
> Ryanair lance les vols en correspondance à Rome-Fiumicino, mais…
(source Air Info) 17 mai - Ryanair a lancé ce 17 mai ses premiers
vols en correspondance via l’aéroport de Rome-Fiumicino avec
initialement une sélection de dix lignes disponibles. Toutefois, le
réseau de la compagnie ne semble pas encore optimisé pour les
correspondances, les temps d’attente à Rome restant encore longs.
Annoncés le mois dernier dans le cadre de la quatrième phase du
programme « Always Getting Better », les vols en correspondance sont
désormais disponibles sur le site de Ryanair. La low-cost irlandaise a
choisi Rome-Fiumicino comme premier aéroport de transit. Les
réservations sont possibles sur une sélection initiale de 10 lignes
opérant depuis et vers la plateforme romaine. (...) D’autres destinations suivront, via Rome, « dans
les semaines et les mois à venir », tant que cette « phase d’essai » se
révèlera « être un succès », a indiqué David O’Brien, le directeur
commercial de Ryanair. La compagnie songe en fait à déployer les
correspondances sur l’ensemble de son réseau. En outre, « nous
continuons également nos discussions avec Aer Lingus et Norwegian – et
d’autres partenaires potentiels – en vue de lancer des vols en
correspondance avec des compagnies aériennes tierces plus tard cette
année », a confirmé David O’Brien. Classiquement, le nouveau
service de Ryanair permet aux passagers de rester dans la zone
d’embarquement (airside) durant leur transit à Rome. Les éventuels
bagages sont enregistrés jusqu’à la destination finale. Et les passagers
bénéficient d’une seule et unique référence de réservation pour les deux
vols réservés. (...) Toutefois, quel que soit l’intérêt du
système, les temps de correspondance à Rome peuvent être relativement
longs, (...) Tout ceci laisse penser que le réseau de Ryanair
n’est pas encore optimisé pour les correspondances. Il est vrai que la
compagnie commence cette expérience alors que son programme été a été
élaboré il y a déjà de nombreux mois. En outre, les tarifs proposés
n’apparaissent pas plus avantageux que les vols directs de la concurrence,
du moins pour des départs à court terme. À suivre donc.
> Emirates Airlines : un A380 de 615 places à Paris cet été
(source Air Journal) 15 mai - La compagnie aérienne Emirates Airlines
déploiera de nouveau en juillet un Airbus A380 bi-classe de 615 sièges
entre Dubaï et Paris, sur le premier des trois vols quotidiens.
C’est la
seule façon pour elle d’augmenter ses capacités en France, faute
d’obtenir des créneaux de vol supplémentaires, un problème inexistant en
Australie où un 3e vol quotidien est annoncé vers Brisbane.
(...), la compagnie des Emirats Arabes Unis
renforce ses capacités vers l’hexagone du 1er juillet au 28 octobre
2017 : le premier des trois vols quotidiens entre sa base à Dubaï et
l’aéroport de Paris-CDG sera opéré en A380 configuré pour accueillir 58
passagers en classe Affaires et 557 en Economie, soit 615 sièges. (...) Les deux autres départs quotidiens de Paris (à 15h35 et
21h50) garderont eux l’aménagement habituel avec 14 passagers en
Première, 76 en classe Affaires et 429 en Economie (519 places).
Emirates Airlines va déjà au 1er juillet augmenter ses capacités vers
Nice-Côte d’Azur, remplaçant son Boeing 777-300ER tous les jours par un
A380 tri-classes, soit une augmentation de capacité de 44% sur cette
ligne. La Tribune a calculé qu’au total ces changements d’avions
permettront à la compagnie émiratie d’augmenter de 13% sa capacité vers
la France cet été, faute d’obtenir des droits de trafic
supplémentaires (...)
> Easyjet : bénéfices en chute libre
(source BusinessTravel) 19 mai - L'orage gronde pour Easyjet. La
compagnie anglaise vient de publier ses résultats du premier semestre de
son exercice fiscal 2016/2017 et ses pertes sont en chute libre.
Easyjet
affiche des pertes avant impôt de 236 millions de Livres contre 18
millions à la même époque l'an passé. Un résultat que la
compagnie impute au taux de change entre la Livre Sterling et l'Euro.
« Cette perte sur le premier semestre de l’année financière
concorde avec les perspectives du marché et les vacances de Pâques
décalées au second semestre. Elle correspond également au taux de change
qui ensemble, ont impacté de près de £ 127 millions nos revenus. ».
« Les réservations estivales au-dessus des prévisions, reflètent une
demande qui reste forte et des clients qui priorisent leurs dépenses
pour le voyage et les loisirs. Nous prévoyons une tendance à
l’amélioration du revenu par siège, ainsi qu’une réduction des capacités
de nos concurrents. Notre performance annuelle sur la gestion des coûts
continue de se renforcer. EasyJet déroule une stratégie
d’investissements réfléchie afin de sécuriser et de continuer à
construire des positions fortes dans les aéroports principaux d’Europe,
qui représentent un avantage compétitif conséquent avec des rendements
durables. Nos prévisions pour l’année demeurent alignées sur les
attentes du marché » a ajouté Carolyn Mc Call. A la City de
Londres les investisseurs ont été déçus par ces résultats avec une
baisse de 7% de l'action le jour de l'annonce. Ils ont également appris
avec regret que les revenus par siège ont baissé de 9,7% alors que le
trafic a été en hausse de 9% (33,8 millions de passagers). De ce fait,
les revenus ont seulement augmenté de 3,2% pour atteindre 1,827
milliards de Livres. Un signe qui montre peut-être une baisse de
la demande de la part des voyageurs prompts à la dépense comme les
voyageurs d'affaires ? Car Easyjet souffre depuis quelques
années d'une recrudescence de la concurrence de Ryanair ou de Vueling
sur le marché du Business Travel : la compagnie irlandaise Ryanair
notamment a fortement développé son offre ces dernières années sur le
segment des voyages d'affaires et soigne mieux désormais ses relations
clients. Jusqu'à présent, Easyjet était mieux valorisée
que Ryanair par les investisseurs mais cela pourrait bien ne plus être
le cas dans le futur. Car à cause du Brexit notamment les coûts
de la compagnie low-cost explosent, ce qui risque de la transformer en
une compagnie high-cost ! Par ailleurs
en France, alors
qu'Easyjet connaissait une croissance à deux chiffres ces dernières
années, la forte progression de Transavia ces derniers mois risque de
lui faire ombrage de même que la naissance de la low-cost Boost du
groupe Air France qui devrait prendre son envol cet automne. En
bref les nuages s'accumulent d'autant que la politique de communication
du groupe reste peu claire avec son slogan, Why Not, qui laisse
perplexe...
> Safran et China Eastern Airlines autorisés à lancer une co-entreprise
(source Air Info) 20 mai - La Commission européenne a autorisé
vendredi 19 mai, en vertu du règlement européen sur les concentrations,
la création d’une entreprise commune par Safran Landing Systems et China
Eastern Airlines. Bruxelles donne ainsi son feu au projet des
deux sociétés, française et chinoise, de créer un centre dédié à la
maintenance et la réparation de trains d’atterrissage d’Airbus A320 et
de Boeing 737 en Chine. La nouvelle société, nommée Xi’an Eastern Safran
Landing Systems Services, sera basée à Xi’an, où se situent déjà le hub
principal de maintenance de la flotte de China Eastern ainsi qu’un
bassin de compétences. La société vise en priorité le marché domestique
chinois. Après analyse, la Commission a conclu que l’opération
envisagée ne soulèverait pas de problème de concurrence dans la mesure
où l’entreprise commune ne sera active qu’en Chine. L’opération a été
examinée dans le cadre de la procédure simplifiée du contrôle des
concentrations. Safran et China Eastern Airlines ont prévu de
commencer la construction du futur site de leur société commune, qui
s’étendra sur 10 000m2, au cours du premier semestre 2017 pour un début
des opérations prévu en 2018. « L’usine que nous allons ouvrir ensemble
sera l’un des ateliers de maintenance de trains d’atterrissage les plus
importants du pays », avait indiqué lors de l’annonce du projet en
novembre 2016, Vincent Mascré, Président de Safran Landing Systems.
La Chine constitue l’un des tous premiers marchés de l’aéronautique
mondial, avec des flottes d’avions mono-couloirs qui arrivent à maturité
et nécessitent des révisions générales de leurs trains d’atterrissages.
Le partenariat s’inscrit dans la stratégie de Safran Landing
Systems d’étendre son réseau mondial de réparation et dans la volonté de
China Eastern Airlines de développer l’intégration de sa supply-chain
industrielle.
La presse boursière
> Air France-KLM : les actionnaires ont adopté l'ensemble des résolutions proposées
(source Boursier com) 17 mai - L'assemblée générale des actionnaires
d'Air France-KLM s'est réunie le 16 mai à l'Espace Grande Arche à Paris
La Défense. Au cours de cette AG mixte, où plus de 11.700 actionnaires
étaient présents ou représentés, l'ensemble des résolutions proposées
ont été adoptées. La cooptation de Jean-Marc Janaillac en
qualité d'administrateur, en remplacement d'Alexandre de Juniac avec
effet à compter du 4 juillet 2016, a été ratifiée pour la durée restant
à courir du mandat de son prédécesseur, soit jusqu'à l'issue de l'AG
appelée à statuer sur les comptes de l'exercice clos le 31 décembre
2018. Les mandats d'administrateurs de Maryse Aulagnon et
Isabelle Bouillot ont été respectivement renouvelés pour une durée de
quatre ans, soit jusqu'à l'issue de l'AG appelée à statuer sur les
comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2020. Leni M.T. Boeren
a été nommée administrateur pour une durée de quatre ans, soit jusqu'à
l'issue de l'AG appelée à statuer sur les comptes de l'exercice clos le
31 décembre 2020. L'ensemble des délégations permettant au
conseil d'administration de procéder à des augmentations de capital de
la société selon différentes modalités, en dehors des périodes d'offres
publiques ou en période d'offre publique (avec des plafonds réduits),
ont été adoptées. L'assemblée a également autorisé le conseil
d'administration à attribuer des actions gratuites existantes assorties
de conditions de performance, aux salariés et mandataires sociaux du
groupe Air France-KLM (à l'exclusion des mandataires sociaux de la
société). Enfin, la réalisation d'augmentations de capital
réservée aux adhérents d'un plan d'épargne d'entreprise ou de groupe a
été autorisée.
> AIR FRANCE - KLM : Oddo reste Neutre
(source Agence Option Finance ) 15 mai - Oddo maintient sa
recommandation à Neutre sur Air-France-KLM. L'objectif de cours est de
7,9 euros. Le courtier mentionne que les recettes attendues dans le
cadre du plan stratégique « Trust Together » sont cohérentes. Cependant,
le cabinet d'études souligne qu'un renforcement des partenariats
asiatiques est nécessaire.
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 9,320 euros en
clôture lundi 22 mai.
La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des
analystes pour l'action AF-KLM est à 8,41 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est à 54$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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| François Robardet
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Lettre rédigée avec la collaboration de Christian
Magne
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