N°601, 29 mai 2017
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La Revue de Presse du lundi...
> Air France : le projet d'accord amendé
(source Le Figaro avec AFP) 29 mai - La direction d'Air
France a transmis dimanche aux syndicats de pilotes un projet d'accord
amendé sur le plan stratégique « Trust Together », dont la pierre
angulaire est la création d'une compagnie à coûts réduits, a-t-on appris
lundi auprès du Spaf. « La direction a envoyé quelques amendements » au
projet initial dévoilé début mai, mais « les améliorations se sont pas
suffisantes », a dit à l'AFP Grégoire Aplincourt, président du Spaf,
deuxième syndicat de pilotes à Air France avec 21% des voix. La date
butoir pour signer le projet d'accord, fixée au 31 mai, « a été
reportée » au 2 juin, a-t-il ajouté. Pour être adopté, le texte
doit être signé par le syndicat majoritaire dans les cockpits, le SNPL
(65%), qui avait demandé à la direction des « clarifications » sur
certains points. Sollicités par l'AFP, les représentants du SNPL
n'étaient pas joignables lundi après-midi. Quant au Spaf, il estime que
les « évolutions légères » contenues dans le nouveau texte ne suffisent
pas. Elles « ne prennent toujours pas en considération les demandes de
revalorisation des grilles salariales », justifie M. Aplincourt. La
direction d'Air France n'a pas fait de commentaire. Avec son projet
« Trust Together » (la confiance ensemble), le groupe aérien vise un
double objectif: améliorer la compétitivité d'Air France, par « la
suppression d'un jour de repos en moyen-courrier et l'optimisation des
cabines des Airbus A330 et A350 » notamment, et lancer une nouvelle
compagnie (projet « Boost ») reprenant des lignes d'Air France
actuellement très déficitaires. Les vols de cette filiale d'Air France
seraient opérés par des pilotes Air France, tandis que les hôtesses et
stewards seraient recrutés en externe, pour arriver à des coûts
inférieurs de 15% à 18% à ceux d'Air France.
> Quel avenir pour Transavia, la filiale low-cost d'Air France ?
(source La Tribune) 24 mai - A l'exception d'un maigre bénéfice en
2012, la filiale d'Air France a toujours perdu de l'argent depuis sa
création en 2007. Si Transavia maintient son objectif de grossir de 11
avions d'ici à 2020, son rôle au sein du groupe au cours des prochaines
années doit être clarifié. Transavia France a 10 ans,
déjà. Dix années d'existence au cours desquelles cette
compagnie aérienne française détenue à 60% par Air France (60%) et 40%
par Transavia Holland (filiale, elle, à 100% de KLM fondée il y a plus
de 40 ans) a fait couler beaucoup d'encre. Non seulement parce qu'elle a
introduit au sein Air France le sujet tabou du « low cost », mais aussi
parce qu'elle a été à l'origine de fortes crispations entre la direction
et les pilotes, comme ce fut le cas en 2014, lors de la grande grève des
pilotes en septembre 2014, pour protester contre sur les conditions du
développement de Transavia. Bilan mitigé Aujourd'hui,
même si Franck Terner, le directeur général d'Air France, a salué le
"parcours exceptionnel" de Transavia, le bilan est mitigé. Le succès
commercial qui a accompagné le développement ces dernières années est,
certes, au rendez-vous. Mais ce développement n'est pas non plus
exceptionnel dans la mesure où, sans même parler des low-cost pure
players comme Easyjet ou Ryanair qui font augmenter leur flotte de bien
plus que 4 avions supplémentaires chaque année, d'autres filiales
low-cost de grands groupes vont plus vite que Transavia. C'est le cas de
Vueling, la filiale d'IAG, par exemple, et demain d'Eurowings, après
l'accord de location d'une trentaine d'avions passé avec Air Berlin.
En 2016, Transavia France a transporté 5,3 millions de passagers,
trois fois plus qu'en 2011. Une croissance en ligne avec celle de la
flotte, laquelle est passée au cours de cette période de 8 à 26 avions.
Ce développement est lié à l'accord de fin 2014 entre Air France et le
SNPL, faisant passer la limite du périmètre de la compagnie de 14 avions
à 40. De lourdes pertes Mais ce succès commercial et
opérationnel contraste avec le niveau de pertes engrangé par Transavia
France. Depuis sa création, la compagnie française n'a jamais gagné
d'argent, à l'exception d'un modeste bénéfice d'exploitation d'un
million d'euros en 2012. Depuis, les pertes n'ont cessé de se creuser,
notamment ces deux dernières années. Si la direction refuse de
communiquer les résultats de chacune des deux entités de Transavia
(Transavia France et Holland), et se réfugie derrière le retour à
l'équilibre de l'ensemble du pôle Transavia, la compagnie française
affiche de mauvais résultats. Selon des sources concordantes, elle a
fini l'année 2016 sur une perte d'exploitation de 33 millions d'euros,
deux millions de plus qu'en 2015. Les raisons sont plurielles.
Le fort développement de la compagnie ces dernières années a augmenté
les coûts marketing liés aux ouvertures de lignes et a tiré les recettes
unitaires vers le bas pour remplir les avions. Par ailleurs, Transavia,
en tant que filiale d'Air France, n'a pu voler jusqu'ici où elle le
souhaitait, en raison d'accords de périmètres signés avec le SNPL Air
France, pour ne pas cannibaliser la compagnie. (...) Et maintenant ?
« La croissance va continuer, a expliqué ce mardi, Nathalie
Stubler, la PDG de Transavia France, lors d'une conférence de presse.
Avec la livraison d'un nouveau B737-800 le 31 mai, nous compterons cette
année quatre avions supplémentaires en 2017 par rapport à l'an dernier.
En 2020, nous en aurons 40 », a-t-elle ajouté, sans préciser où ces
avions seraient positionnés. En 2017, les capacités de Transavia
France, mesurées en sièges kilomètres offerts, augmenteront de 17%. La
hausse sera identique en 2018 et légèrement supérieure à 10% en 2019.
Surtout, cette nouvelle phase de croissance sera marquée par le
renforcement des synergies avec Air France, grâce à l'accord signé
récemment avec le syndicat national des pilotes de ligne (SNPL).
« Nous allons bénéficier à plein de la puissance commerciale du groupe
en France et en Europe », a indiqué Nathalie Stubler.
Renforcement des synergies avec Air France Un accord de partage
de codes avec Air France débutera en fin d'année et les vols Transavia
seront commercialisés sur le site internet d'Air France. Les passagers
de Transavia se verront par ailleurs crédités de miles sur leur carte de
fidélité Flying Blue. Pour les pilotes, ces mesures qui vont augmenter
les recettes de Transavia compensent largement la hausse de rémunération
de 35% des copilotes d'Air France détachés chez Transavia, actée dans
l'accord. Les synergies seront encore renforcées quand les deux
compagnies seront installées sous le même toit à Orly lors de la
jonction, en 2019, des terminaux ouest et sud de l'aéroport. Des
code-share sur les vols en correspondance sont envisagés. Ces mesures
commerciales ainsi que le renforcement de la fréquence de vols sur
certaines destinations permettront de viser la clientèle
professionnelle. D'autant plus qu'Air France-KLM a commencé à intégrer
l'offre Transavia dans ses contrats firmes. Selon Hervé Kozar, le
directeur général adjoint commercial de Transavia, la clientèle
professionnelle représente 12% des passagers. Une nouvelle voie
pour cette compagnie qui a commencé sur un modèle « mi-charter mi
low-cost » (qui a d'ailleurs fait plus de mal à d'autres compagnies
françaises qu'aux low-cost anglo-saxonnes), avant de développer
progressivement les ventes loisirs individuelles. Pour autant,
difficile d'y voir clair sur l'avenir de Transavia. Les accords de
code-share sont à durée déterminée jusqu'en 2018 et certains
syndicalistes au sol craignent que leur prolongement ne soit monnayé par
le syndicat de pilotes. D'autant que leur échéance tombera en pleine
campagne des élections professionnelles à Air France. S'ajoute également
la question de l'accord périmétrique signé en 2014 avec les pilotes,
limitant la flotte de Transavia France à 40 avions. Pour aller au-delà,
il faudra un nouvel accord avec le SNPL. Cette question est
complètement liée à celle du rôle stratégique qu'entend lui accorder la
direction d'Air France, focalisée ces derniers mois sur la création
d'une nouvelle compagnie (projet Boost). Transavia a-t-elle
vocation à rester dans son rôle défensif ou au contraire à devenir plus
agressive en s'imbriquant davantage dans les réseaux d'Air France (et de
KLM pour Transavia Holland). (...) Enfin, pour certains observateurs, à plus long
terme, si le projet Boost n'atteint pas ses objectifs, la question de
l'alimentation du hub de Roissy par Transavia reviendra tôt ou tard sur
le tapis.
> 2017, année du grand bond en avant pour Eurowings
(source Voyages d'affaires) 26 mai - Durant le salon ITB, en mars
dernier, Karl Ulrich Garnardt, PDG d’Eurowings, révélait l’ambitieux plan
d’expansion de sa compagnie. Selon lui, sur les 180 compagnies aériennes
que compte l’Europe, seule une poignée de groupes ou de compagnies va
survivre, la consolidation du marché ayant déjà débuté. Et, bien
évidemment, Eurowings entend être du côté des vainqueurs. « Nous avons
déjà fait le ménage dans notre groupe en consolidant Germanwings et
Eurowings en une seule entité. Ce qui nous permet de nous concentrer
maintenant sur la croissance de notre marque et de nos bénéfices »,
indiquait-il à cette occasion. Dans ce cadre, l’objectif en 2017
de la filiale de Lufthansa est d’abord d’accroître sa présence en
Allemagne et en Autriche, à Palma de Majorque aussi ainsi qu’à Bruxelles
où Brussels Airlines va être intégré à l’entité Eurowings. Pour asseoir
cette expansion, l’accord conclu entre Lufthansa et Etihad pour le
transfert d’une partie des Airbus A320 d’Airberlin va permettre à
Eurowings de bénéficier d’une flotte de 33 nouveaux appareils. Ces
avions vont lui offrir la possibilité d’implanter de nouvelles bases,
tout en augmentant le nombre d’avions sur les escales existantes.
Ainsi, Cologne et Stuttgart vont bénéficier en premier lieu de ces
appareils supplémentaires avec huit nouveaux avions pour la première
base et sept pour la seconde. Pour leur part, Hambourg recevra quatre
appareils tout comme Munich, un des hubs principaux de Lufthansa où
Eurowings a implanté une nouvelle base. « Avec nos quatre avions à
Munich, nous offrirons des vols sur 30 lignes, dont Paris notamment »,
décrit Karl Ulrich Garnardt. Ce qui se traduit en moyenne par 12 à 14
vols quotidiens au départ de la métropole bavaroise. En 2018, la
compagnie devrait également s’installer sur l’autre hub de sa maison
mère, Francfort, afin d’y contrer la poussée de Ryanair. Hors
d’Allemagne, Eurowings se renforce à Vienne avec trois avions en plus et
Palma avec deux appareils supplémentaires, en attendant de possibles
synergies avec Brussels Airlines. Côté long-courrier, une
demi-douzaine de nouvelles destinations sont prévues au départ de
Cologne/Bonn, dont Las Vegas et Seattle aux Etats-Unis, Montego Bay en
Jamaïque et Windhoek en Namibie. A terme, la compagnie envisage
également d’offrir des vols long-courriers depuis d’autres escales comme
Hambourg, Berlin ou Stuttgart. Là encore il s’agit de contrer la
concurrence des compagnies low cost long-courriers. Au total, Eurowings
offre cet été 70% de capacités en plus à l’intercontinental. Un
autre domaine dans lequel Eurowings veut se distinguer de la concurrence
est le digital. Avec le programme MakeMyWay, Eurowings joue la carte
technologique pour offrir à sa clientèle un voyage quasi sur mesure.
WingsConnect est désormais le programme online disponible à bord des
avions avec trois forfaits différents permettant des services à la
carte, incluant notamment le visionnage de films à bord. Quarante
appareils en sont équipés en cette fin mai. Enfin, le
transporteur lance un forfait 10 vols préachetés à 699 € ou 1 499 €,
permettant ainsi de bénéficier d’un prix garanti par trajet individuel
sur une ou des destinations intra-allemandes. Le forfait pourrait à
terme intégrer des lignes européennes. « En tant que prestataire de
qualité, nous voulons inspirer nos passagers en leur proposant des
innovations qui nous permettent de nous adapter en permanence à leurs
besoins. Avec toujours cette question : Qu’est ce qui fait d’Eurowings
le parfait partenaire de voyage du passager ? », expliquait ainsi Oliver
Wagner, directeur général commercial de la compagnie.
> Etihad Airways pourrait sortir d'Air Berlin
(source Boursier com) 26 mai - Etihad Airways réfléchirait à l'avenir
de sa participation de 29,2% dans Air Berlin. Selon Bloomberg, qui cite
des personnes proches des discussions, la compagnie basée à Abu Dhabi
serait proche de faire appel à des conseillers financiers afin
d'examiner diverses options stratégiques pour sa participation dans le
transporteur allemand en difficulté, y compris une potentielle vente.
Le
plan ferait partie d'un passage en revue plus large des investissements
d'Etihad dans plusieurs compagnies aériennes en difficulté. Aucune
décision finale n'a été prise et Etihad pourrait encore décider de
conserver sa participation. Air Berlin ne pèse plus qu'environ
108 millions d'euros en bourse, la part d'Etihad étant évaluée à environ
32 ME. Mais l'exposition totale d'Etihad au groupe allemand est beaucoup
plus importante puisqu'en intégrant les prêts
accordés et autres obligations Air Berlin, elle atteint près de 2
milliards d'euros,
souligne Bloomberg. Air Berlin est engagé dans un vaste plan de
réorganisation qui passe notamment par la réduction de moitié de sa
flotte (à 75 appareils), un net rétrécissement de son réseau et la
suppression de centaines d'emplois. La compagnie a essuyé une perte
record de 782 ME l'an dernier.
> Ryanair conclut un partenariat avec Air Europa
(source Air et Cosmos) 23 mai - La compagnie irlandaise Ryanair va
proposer les vols long-courriers d'Air Europa sur son site internet et
mettra dans un deuxième temps en place des vols en correspondance avec
la compagnie espagnole. Ryanair poursuit toujours plus sa
transformation. Alors qu'elle a tout récemment mis en place des vols en
correspondance à Rome, Ryanair vient de dévoiler un accord de
partenariat avec la compagnie espagnole Air Europa. A partir du 23 mai,
les passagers peuvent réserver, sur le site internet de Ryanair, des
vols Air Europa sur 20 itinéraires long-courriers depuis Madrid vers 16
pays d'Amérique du Nord, d'Amérique Centrale et d'Amérique du Sud,
(...). Ce nouveau partenariat avec Air Europa est la
dernière initiative lancée dans le cadre de l'année 4 du programme
d'amélioration du service à la clientèle "Always Getting Better", comme
la mise en place des vols en correspondance. La deuxième phase du
partenariat avec Air Europa sera la possibilité proposée aux passagers
Ryanair de prendre des vols en correspondance sur les dessertes
long-courrier d'Air Europa via Madrid. D'autres annonces de
partenariats devraient être faites prochainement, alors que Ryanair
poursuit ses discussions avec d'autres compagnies.
> British Airways et Iberia vont faire payer les frais de réservation via GDS
(source Déplacements pros) 26 mai - On se demandait qui allait suivre
Lufthansa, on le sait désormais : British Airways et Iberia vont imposer
des frais de 8 £ (9,5 euros) à dater de novembre prochain
pour toute
réservation de billet d'avion qui transitera par les GDS. Les deux
compagnies expliquent dans un courrier aux agences que " les frais de GDS
sont beaucoup trop élevés pour être supportés par les seules compagnies
aériennes ".
Plusieurs autres compagnies européennes pourraient
leur emboiter le pas. Air France n'a pas pour le moment communiqué sur
cette décision.
> Des vols British Airways au départ de Londres toujours perturbés
(source Reuters) 29 mai - Les vols de British Airways au départ de
l'aéroport londonien de Heathrow continuaient d'être perturbés lundi
matin, après une panne informatique qui a provoqué de très fortes
perturbations samedi, a annoncé l'aéroport. La compagnie indique
sur Twitter qu'elle compte assurer la totalité des vols au départ de
Gatwick, autre aéroport de la capitale, la totalité des vols
long-courrier depuis Heathrow et une large part des vols courts.
British Airways a commencé dimanche à reprendre ses vols à partir des
deux principaux aéroports de Londres mais des centaines de passagers ont
encore attendu des heures à Heathrow. L'aéroport d'Heathrow a
dit s'attendre à de nouveaux retards et à des annulations de vols de BA
et a annoncé l'envoi d'employés supplémentaires pour aider les passagers
et leur distribuer boisson et nourriture. (...)
Alex Cruz, le PDG de British Airways, qui appartient au groupe IAG,
a indiqué qu'il n'existait pas d'éléments montrant que la panne géante
survenue samedi soit la conséquence d'une attaque informatique. Selon
lui, l'incident a été provoqué par un problème d'alimentation
électrique. La compagnie britannique a annulé l'ensemble de ses
vols prévus samedi au départ d'Heathrow et de Gatwick après qu'une
coupure d'électricité eut provoqué un dysfonctionnement de ses services
informatiques au niveau mondial. La panne subie par British
Airways est d'une ampleur inédite mais elle n'est pas la première du
genre. En août dernier, Delta Airlines avait dû annuler des
centaines de vols après une coupure de courant qui avait affecté ses
systèmes informatiques. Le mois dernier, c'était Lufthansa et
Air France qui avaient été touchées par une panne empêchant
l'embarquement des passagers
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 9,842 euros en
clôture lundi 29 mai.
La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des
analystes pour l'action AF-KLM est à 8,41 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est à 53$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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| François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés actionnaires PS et PNC
Lettre rédigée avec la collaboration de Christian
Magne
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liés à l'actionnariat d'Air France-KLM.
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