N°603, 12 juin 2017
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La Revue de Presse du lundi...
> Air France-KLM transporte toujours plus de passagers
(source Journal de l’économie) 10 juin - Les passagers sont toujours
plus nombreux sur les lignes d'Air France-KLM. Les derniers résultats
donnés par le groupe annoncent que 8,8 millions de voyageurs ont choisir
la compagnie aérienne pour voler le mois dernier. C'est une
hausse de 5,9% par rapport à mai 2016, qui profite à toutes les entités
du groupe franco-néerlandais. C'est en particulier le cas pour
Transavia, la compagnie low cost qui a transporté 1,5 million de
voyageurs au mois de mai. Un résultat en progression de 11,2%, en raison
de l'ouverture de nouvelles destinations, explique le groupe. De leur
côté, Air France, KLM et Hop!Air France ont transporté 7,2 millions de
personnes, soit 4,8% de plus. Le taux d'occupation sur le
segment long-courrier est de 86,2%. Les destinations d'Amérique du Nord
sont très populaires avec une hausse du revenu passager kilomètre (RPK)
de 8,5%. L'Asie affiche également une progression sensible du RPK
(+6,7%), tout comme l'Amérique latine (+3,6%) et la zone Caraïbes-Océan
indien (+1,7%). Globalement, le RPK du groupe a progressé de 5,8%.
Les lignes françaises d'Air France et Hop! ont transporté 4,34 millions
de passagers le mois dernier, un chiffre en hausse de 1,4%. De son côté,
KLM a transporté 2,9 millions de personnes, en forte progression de
10,5%.
> Les pilotes d'Air France appelés à se prononcer sur le projet Boost de la direction
(source Les Echos) 12 juin - Les dirigeants du SNPL Air France
continuent de jouer avec les nerfs de la direction du groupe et d'une
partie de leurs adhérents. Appelés à se prononcer sur le projet
d'accord, qui doit notamment permettre le lancement d'une nouvelle
compagnie à coût réduit, les représentants des pilotes d'Air France,
réunis en conseil jeudi dernier, ont finalement décidé, après plusieurs
heures d'un débat houleux, de laisser trancher les pilotes adhérents du
SNPL, à l'occasion d'un scrutin interne qui doit avoir lieu « dans les
prochains jours ». Mais, contrairement à ce qu'espéraient la
direction d’Air France et les partisans d'un accord, les pilotes ne
devront pas se prononcer simplement pour ou contre le projet d'accord de
la direction. Les adhérents du SNPL AF auront en effet
le choix entre trois possibilités et deux textes : le projet de
la direction ou celui du bureau du SNPL Air France, dirigé par
Philippe Evain, qui apporte quelques modifications
supplémentaires ; le troisième choix étant le rejet de tout accord.
La proposition qui recueillera le plus de
suffrages sera celle que le SNPL AF adoptera, même si elle n'a pas la
majorité absolue. Ce qui laisse au projet de la direction une bonne
chance d'aboutir puisqu'en février dernier la majorité des pilotes d'Air
France (et 62 % des adhérents du SNPL AF) appelés à voter à titre
consultatif, s'était prononcée en faveur du projet Boost de création
d'une filiale à coût réduit. Deux façons de dire non
Cependant, une partie des représentants syndicaux auraient préféré un
scrutin moins complexe, certains voyant même, dans ce triple choix
proposé aux adhérents, une ultime manoeuvre du bureau Air France, réputé
hostile au projet Boost, pour tenter de faire capoter tout projet
d'accord. Un amendement demandant l'organisation d'un référendum pour ou
contre le projet de la direction a même été déposé, sans toutefois
obtenir le soutien de la majorité du conseil. Les opposants à
cette consultation soulignent en effet que le fait de voter en faveur du
projet présenté par le bureau du SNPL AF reviendrait en fait à refuser
un accord avec la direction, cette dernière ayant clairement exclu de
rouvrir des négociations. La direction d'Air France l'a encore réaffirmé
vendredi dans un message adressé à tous les pilotes, soulignant que si
elle accepte d'attendre la fin de la consultation, qui devrait durer au
moins 14 jours selon les statuts du SNPL, elle n'accepterait pas de
modifier encore une fois son projet d'accord. Sur les trois
choix soumis au vote des pilotes, deux conduiraient ainsi à une
confrontation avec la direction, qui n'aurait d'autre choix que de se
dédire ou de poursuivre son projet sans Air France et ses pilotes.
Un pari risqué A cette crainte s'ajoute, chez certains, le
regret que la consultation soit réservée aux adhérents du SNPL et non
pas ouverte à l'ensemble des pilotes d'Air France, comme ce fut le cas
en février. Mais, à l'inverse, les défenseurs de la consultation
estiment que ce triple choix offre une alternative au rejet pur et
simple de l'accord et « dilue le "non" à l'accord proposé par la
direction », selon un membre du SNPL AF, laissant ainsi plus de chance
au « oui » de l'emporter. D'autant que, jusqu'à présent, la ligne dure
défendue par Philippe Evain face à la direction s'est avérée plutôt
payante. Depuis deux ans, le bureau du SNPL AF a réussi à faire capoter
le plan Perform version A et B d'Alexandre de Juniac et de Frédéric
Gagey, à obtenir la non-application du solde du précédent plan Transform
2015 et à arracher quelques concessions supplémentaires sur le projet
actuel après la fin des négociations. Et, naturellement, son projet
d'accord, dont on ne connaît pas encore les détails, a toutes les
chances d'être plus intéressant pour les pilotes que celui de la
direction. A cela près qu'il n'offre aucune garantie d'être
appliqué. C'est donc un pari risqué que propose le SNPL AF à ses
adhérents, en misant sur l'idée que, si son texte l'emporte, la
direction d'Air France préférera l'accepter plutôt que d'aller à
l'affrontement.
> La croissance de KLM peut-être entravée
(source telegraaf, traduit par mes soins) 6 juin - KLM demande à la
société mère Air France-KLM de s’en tenir aux accords pour pouvoir
continuer à croître. C'est ce que le président Pieter Elbers a
déclaré dans une interview lors de la réunion annuelle de l'association
de l'aviation IATA à Cancún. La compagnie aérienne néerlandaise est
confrontée à plusieurs défis, comme la situation à Schiphol et la
pression d'Air France. Les pilotes français veulent transférer des
avions et des lignes d'Amsterdam à Paris. « À Schiphol, nous
pourrons progresser avec les slots dont nous disposons. Nous allons
ouvrir un certain nombre de nouvelles destinations chaque année »,
explique Elbers. Il souligne que des investissements dans
l'infrastructure de l'aéroport sont immédiatement nécessaires.
Au cours des dernières années, KLM a pu ouvrir de nombreuses nouvelles
destinations, car le personnel a amélioré sa productivité. Air France ne
l’a pas fait, mais envie maintenant la réussite de KLM.
Les
pilotes français veulent revoir la répartition des avions en
contradiction avec le plan de réduction des coûts Perform2020. Elbers
doit maintenant s'assurer que les nouveaux Boeings seront bien livrés à
Amsterdam et pas à Paris, alors que les pilotes en France pensent que
c'est leur tour. Selon le principe «équitable et équilibré», Air France
assure 60% des vols, tandis que KLM en assure 40%. « Nous
travaillons bien. Et si nous continuons dans cette voie, je ne crains
pas d’être réduit à un rôle d’alimentation pour Air France », explique
Elbers. « Notre PDG Janaillac a récemment déclaré que KLM ne devrait pas
être entravée dans sa croissance. Et je suis d’accord. Il serait absurde
de démanteler en partie une entreprise rentable ». (…)
La
compagnie aérienne néerlandaise augmente ses investissements de plus de
300 millions d'euros à 900 millions d'euros par an, dans des domaines
tels que la flotte et la digitalisation. La bataille pour les clients
est gagnée sur Internet, où la compagnie aérienne a décidé d'étendre son
service via Twitter et WeChat. « Nous devons continuer à
investir afin d'être compétitifs. C'est important et cela porte ses
fruits », explique Elbers. (…) Pendant huit mois, le personnel
de cabine de KLM a fortement protesté contre les propositions de ne plus
avoir qu’un seul chef de cabine au lieu de deux dans les avions
long-courriers. Une solution doit être trouvée, dit Elbers. (…) Les
compagnies aériennes du Moyen-Orient ont monté la barre au cours de la
dernière décennie. « Il est encore temps de changer. Le
personnel se rend vraiment compte que sinon, nous ne serons pas en
mesure de suivre la concurrence. KLM existera encore après 2020. Je suis
très confiant à ce sujet ».
> KLM : une livrée d’adieu au Fokker
(source Air Info) 10 juin - KLM a dévoilé mercredi une livrée
commémorative sur l’un de ses Fokker, un appareil qu’elle retirera de sa
flotte à la fin octobre. Quand une compagnie néerlandaise rend
hommage à un constructeur aéronautique néerlandais… Depuis le 7 juin, le
Fokker 70 immatriculé PH-KZU de KLM Cityhopper arbore le portrait
d’Anthony Fokker sur sa dérive. Cette livrée est sensée marquer le
lancement officiel de la phase de retrait du Fokker 70. L’appareil
effectuera le 28 octobre 2017 son dernier vol aux couleurs de la
compagnie aérienne des Pays-Bas. « La livrée d’adieu est un
remerciement à tous ceux qui ont participé aux opérations des Fokker et
à tous ceux qui ont contribué à ce patrimoine hollandais », a indiqué
KLM qui se dit « partenaire de Fokker depuis 97 ans ». La compagnie a en
effet opéré ses premiers vols avec des Fokker. La livrée spéciale a été
appliquée dans le Hangar 73 à Schiphol-Oost, où la société Fokker a
livré ses avions à plusieurs compagnies aériennes. Il ne reste
plus que neuf Fokker 70 dans la flotte de KLM Cityhopper. Après le
retrait du type, « le dernier avion d’origine néerlandaise disparaîtra
du sol néerlandais », fait remarquer la compagnie.
KLM
Cityhopper a annoncé dès 2008 le plan de renouvellement de sa flotte.
Les Fokker 50 et 100 ont déjà quitté le service. Ils sont remplacés par
des Embraer 175 et 190, des avions brésiliens plus efficients, plus
respectueux de l’environnement et plus confortables selon la compagnie.
KLM CityHopper disposera alors d’une flotte « tout Embraer » qui
comprendra 30 E190 et 17 E175 dès 2018. Elle sera ainsi le premier
opérateur d’Embraer en Europe. La compagnie réalise 105 000 vols par an
et dessert 67 destinations au départ d’Amsterdam.
> Aérien : l’Europe montre les muscles face aux compagnies du Golfe
(source Les Echos) 8 juin - L’Union européenne se donne les moyens de
contrecarrer les pratiques déloyales. La Commission pourra enquêter et
prendre des sanctions applicables. Bruxelles hausse le ton pour
défendre la compétitivité des compagnies aériennes européennes. La
Commission a présenté ce jeudi un projet de règlement visant à lui
donner les moyens d'enfin rendre les coups en cas de pratiques déloyales
des pays tiers. Une telle initiative était réclamée par les
compagnies, comme Air France et Lufthansa, qui dénoncent en particulier
les pratiques de certains pays du Golfe ou d'Asie. Certains imposent des
prix et des conditions d'accès à leurs aéroports moins bonnes qu'aux
compagnies nationales quand, à l'opposé, les règles européennes
garantissent aux compagnies de pays tiers un traitement non discriminant
sur le sol européen ! Autre outil accusé de fausser la concurrence, les
aides d'Etats sont également dans le viseur. « Certains les utilisent de
manière substantielle pour faire de l'aérien un outil de politique
économique et étrangère », insiste Franck Proust, eurodéputé PPE et
membre de la commission des Transports. Emirates, Qatar Airways et
Etihad ont par le passé rejeté de telles accusations. Règlement
inadapté « Cela mène à des positions dominantes (...) et peut
entraîner à une moindre connectivité entre aéroports, un choix réduit et
des prix plus élevés pour les Européens », déplore la Commission,
aujourd'hui impuissante faute de règles internationales, l'aérien
n'étant pas dans le champ de l'OMC. L'Europe a bien tenté de se doter
d'outils de défense, via le précédent règlement adopté en 2004. Mais ce
dernier, bâti en calquant la logique des outils anti-dumping en place
pour les marchandises, s'est avéré inadapté au transport aérien, au
point de n'avoir jamais été utilisé par les compagnies ! « Il est quasi
impossible d'apporter la preuve des pratiques tarifaires déloyales
telles que définies dans le texte actuel », explique Olivier Prost,
avocat au sein du cabinet Gide. Le nouveau dispositif sur la
table donne à la Commission le pouvoir d'enquêter, de sa propre
initiative ou sur la base de plaintes émanant d'un Etat membre ou de
compagnies, et d'imposer le cas échéant des compensations financières.
Une nouvelle définition des « pratiques discriminatoires » contestables
doit venir faciliter la tâche des plaignants et l'établissement des
preuves. « Ce ne sont pas des outils protectionnistes. On se donne les
moyens de prendre si nécessaire des mesures assurant une concurrence
équilibrée mais nous ne sommes pas là pour protéger les compagnies si
elles n'ont pas mis en place un modèle économique viable », explique un
officiel européen. Ce projet n'interférera pas avec les accords
bilatéraux conclus par les États membres et ne remet pas en question
leurs compétences, précise l'exécutif européen, pour répondre aux
craintes en ce sens de plusieurs Etats membres. « Double
nature » Le nouveau texte, qui doit désormais être discuté au
Parlement et au Conseil, est bien accueilli. « Finie la naïveté. La
Commission a enfin pris la mesure du problème et propose des outils
adaptés », insiste l'eurodéputé Franck Proust. « Le nouveau règlement
est d'une double nature. Certaines mesures visent à se doter d'un
« bâton », d'autres à faciliter des accords à l'amiable. Beaucoup
dépendra de la capacité à rendre les outils de sanctions vraiment
applicables », décrypte Olivier Prost, du cabinet Gide. La
Commission européenne a également dévoilé un projet de directive
clarifiant les règles en matière d'investissements étrangers dans des
compagnies européennes, en vue de les faciliter tout en maintenant la
limite de 49 %. Elle étudie en outre une possible révision future des
obligations de services publics.
> easyJet : le trafic bondit de 9,5% en mai 2017
(source Tourmag) 8 juin - La météo et les week-ends prolongés ont
boosté le trafic d'easyJet en mai 2017. En mai 2017, easyJet a
transporté 7 512 545 passagers, soit une hausse de son trafic de +9,5%
par rapport au mois de mai 2016 (6 861 040 passagers). Le
coefficient de remplissage est stable à 91,5%.
> Ryanair : Hausse de 11% du trafic passager en mai
(source CercleFinance) 6 juin - La première compagnie aérienne à bas
coûts d'Europe, Ryanair, annonce avoir transporté 11,8 millions de
passagers au mois de mai, soit une progression de 11% par rapport à la
même période de 2016. Le groupe irlandais ajoute que son
coefficient d'occupation s'est aussi amélioré, passant de 94% à 95%
d'une année sur l'autre, grâce à des tarifs plus bas et au succès de son
programme d'expérience clients.
> Le projet de coentreprise TUI/Etihad avorté, interrogations sur Air Berlin
(source Zonebourse) 8 juin - La compagnie du Golfe Etihad a rompu les
négociations en vue de créer une coentreprise dans les vols touristiques
avec le groupe de tourisme allemand TUI, un rebondissement qui rend le
sort de la compagnie Air Berlin encore plus incertain. Etihad et
TUI « ne poursuivront pas leurs négociations sur la coentreprise
prévue entre TUIfly et Niki », qui devaient former une compagnie
aérienne européenne consacrée aux destinations de vacances, a indiqué
TUI dans un bref communiqué. TUIfly est une compagnie allemande,
filiale de TUI, tandis que Niki est une compagnie autrichienne, filiale
de l'allemande Air Berlin, société en grande difficulté elle-même
détenue à 29,2% par Etihad. (...) Le groupe émirati
a confirmé dans un communiqué la rupture des négociations, une décision
intervenue « après de nombreux mois de négociation, en toute bonne foi,
durant lesquels les parties ont été incapables d'arriver à un accord sur
la nature finale d'une telle coentreprise ». (...) SECTEUR EN DIFFICULTÉ Cet arrêt soudain
des discussions entre TUI et Etihad s'inscrit dans un paysage du
transport aérien en plein bouleversement. Air Berlin, numéro
deux allemand de l'aérien derrière le puissant groupe Lufthansa, est en
difficulté chronique depuis des années et sa situation va de mal en pis,
avec une perte record en 2016 et des annulations de vols à répétition
ces derniers mois. L'italienne Alitalia, autre participation
dans l'escarcelle d'Etihad, qui en détient 49%, a elle été placée sous
tutelle début mai en raison de ses grandes difficultés. Depuis
des mois, la presse allemande estime qu'Etihad pourrait se lasser
d'avoir à éponger les dettes d'Air Berlin et céder ses parts à
Lufthansa, des informations que les deux groupes n'ont jusqu'ici jamais
confirmées. Lufthansa s'est montré disposé à approfondir sa
coopération avec Air Berlin, dont il utilise déjà des avions et des
équipages, mais en posant plusieurs conditions: une baisse des coûts de
fonctionnement d'Air Berlin, une reprise de l'importante dette de cette
dernière par Etihad et le feu vert des autorités de la concurrence.
Nouveau signe de la crise traversée par Air Berlin, cette dernière a
indiqué en fin d'après-midi avoir fait une demande pour évaluer la
possibilité de recevoir une garantie publique auprès des Etats régionaux
de Berlin et de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, confirmant ainsi des
informations du journal Die Welt. Selon des sources proches du
dossier citées par le quotidien, une issue positive à cette demande
d'examen n'entraînerait pas automatiquement l'octroi d'une garantie
publique.
> Stelia décroche un contrat majeur avec Air France
(source La Dépêche) 5 juin - L'annonce devait être faite au cours du
prochain salon du Bourget (19-25 juin) mais Air France a accéléré le
tempo. La compagnie tricolore vient (...) de dévoiler qu'elle avait
choisi le groupe toulousain Stelia Aerospace pour assurer la rénovation
des cabines de ses Airbus A330. Filiale à 100 % d'Airbus, Stelia
dont le siège est à Toulouse est spécialisée dans deux activités :
la
construction d'éléments d'aérostructures (tronçons, pointes avant des
Airbus…) et la fabrication de sièges pour avions. Stelia est d'ailleurs
le leader mondial de la fabrication de sièges pilotes pour les cockpits
mais produit également 2 500 sièges par an pour les classes Affaires et
Première pour le compte de grandes compagnies aériennes. C'est dans le
cadre de sa montée en gamme sur le segment Business qu'Air France a
lancé la cabine «Best» qui équipe déjà 44 Boeing 777. La flotte des
quinze Airbus A330 sera donc équipée de nouveaux sièges Affaires de
Stelia baptisé «Equinox». Le contrat est majeur pour le groupe
toulousain car il représente au total la fourniture de 540 sièges (36
sièges par avion) alors qu'Air France permet à Stelia d'afficher une
belle référence sur le segment des cabines Business de nouvelle
génération. Le chantier de rénovation doit débuter à partir de 2018.
Livrer à l'heure Si le montant du contrat n'a été révélé ni
par Air France ni par Stelia, il s'élèvera à plusieurs millions d'euros.
À titre de référence la rénovation de 44 Boeing 777 a coûté toutes
classes de voyage confondues la somme de 500 millions d'euros. Alors que
Zodiac, concurrent de Stelia, a été retenu pour les sièges pour les
futurs A350 d'Air France, la compagnie tricolore a tenu compte de «la
capacité (NDLR : de Stelia) à fournir la nouvelle cabine à l'heure» a confié Anne Rigail,
directrice générale adjointe Client d'Air France. Zodiac accumule en
effet les déboires au point de retarder la livraison de plusieurs Airbus
sur les chaînes d'assemblage toulousaines. Stelia de son côté affiche
une livraison à l'heure (le fameux on time delivery) dans 99,5 % des cas
sur les neuf dernières années. L'activité sièges a d'ailleurs bondi de
300 % en quatre ans chez Stelia qui fournit plus de 40 compagnies
aériennes dans le monde.
> Des tests de drogue et d'alcoolémie aléatoires pour les pilotes d'avion ?
(source Radio Canada) 5 juin - Pour la première fois, Transports
Canada (TC) tient cette semaine un sommet de la sécurité aérienne qui
mettra l'accent sur l'aide offerte aux pilotes qui ont des problèmes de
santé mentale et de toxicomanie. Il s'agit de déterminer si des
règles de sécurité plus strictes sont nécessaires et si les pilotes
doivent se soumettre à des tests aléatoires de drogue et d'alcoolémie.
Cela fait suite à deux incidents impliquant des pilotes d'avion qui
avaient consommé de l'alcool. En juillet dernier, deux pilotes
d'Air Transat soupçonnés d'être en état d'ébriété avant de prendre les
commandes d'un avion pour un vol Glasgow-Toronto ont été arrêtés avant
leur départ.
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 10,970 euros en
clôture lundi 12 juin.
La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des
analystes pour l'action AF-KLM est à 8,82 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est à 49$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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| François Robardet
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Lettre rédigée avec la collaboration de Christian
Magne
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