N°604, 19 juin 2017
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La Revue de Presse du lundi...
> Pour Ryanair, Air France finira probablement comme Alitalia
(source La Tribune) 17 juin - Vendredi, à l’occasion d'un débat du
Paris Air Forum, Kenny Jacobs, le numéro deux de Ryanair, a notamment
déclaré qu'Air France était malade et qu'elle devait aller à l'hôpital.
De manière ironique, il a souligné que le comportement des pilotes d'Air
France, faisait les affaires de sa compagnie. Les PDG d'Air Caraïbes et
de XL Airways ont également pointé du doigt certains comportements des
navigants. Michael O'Leary, le directeur général de Ryanair,
n'avait pas pu venir cette année au Paris Air Forum, mais son numéro 2,
Kenny Jacobs, a montré lui aussi qu'il n'avait pas sa langue dans sa
poche. Interrogé sur la consolidation du ciel européen, ce dernier a
prédit un avenir difficile à Air France. « Je
pense qu'Air France sera la prochaine Alitalia (sous administration
judiciaire, NDLR) Elle est malade et sera probablement la prochaine à
aller à l'hôpital car quand vous transporter moins de 50 millions de
passagers avec 70.000 employés, c'est que quelque chose ne va pas ».
Les remerciements aux pilotes d'Air France
Kenny Jacobs a
(...) décoché une flèche à l'encontre des pilotes d'Air France.
« Je pense que vous faites un travail fantastique job. Continuez de
faire grève tout au long de l'année et de vous battre pour avoir des
toilettes privatives », a-t-il déclaré aux pilotes d'Air France, en
ajoutant que pendant ce temps-là Ryanair augmentait le nombre de
passagers transportés. (...) Cette histoire de toilettes
constitue bien l'un des points de divergences entre Air France et le
bureau du SNPL Air France. Les négociations entre la direction d'Air
France et le syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) sur les
conditions de création d'une compagnie à coûts réduits par rapport à Air
France (projet Boost) ont notamment porté sur le retrait des toilettes
privatives pour les pilotes sur les futurs A350 qui équiperont la flotte
à partir de 2019 dans le but d'ajouter des sièges et d'augmenter les
recettes. « Il y a très peu de compagnies qui maintiennent des toilettes
privatives », explique un observateur, citant Egyptair. Ce retrait ne
convient pas au bureau du SNPL Air France. A tel point que le bureau du
SNPL a décidé de consulter ses membres sur deux projets. Celui de la
direction et le sien (que ne reconnaît pas la direction) qui reprend
celui de la compagnie en y ajoutant notamment le maintien des toilettes
pour les pilotes. (...) Dans un autre débat du Paris Air Forum, Marc Rochet,
le
président d'Air Caraïbes et de French Blue a lui aussi évoqué cette
histoire de toilettes. « Il faut arrêter de nous sortir des arguments
qui sont d'un autre temps. L'histoire des toilettes privées ou du citron
qui doit être découpé avant le vol, c'est d'un autre temps. On ne peut
pas à continuer à nous battre avec des comportements d'un autre temps.
Ce que je dis aux navigants. Il y a encore un marché pour vous, on doit
vous payer cela (...) mais ne vous comportez pas comme il y a 50 ans,
car ceux qui se comportaient comme cela il y a 50 ans ont disparu. Il
faut que cela change, sinon d'autres vont venir faire le travail à notre
place ».
(...) Laurent Magnin, le PDG d'XL Airways a lui aussi
envoyé un missile aux pilotes.
« J'ai toujours dit qu'à partir du moment où je payais des commandants de bord
beaucoup plus chers que mes directeurs opérationnels, je leur demandais
de se comporter comme des patrons. On ne peut pas continuer comme ça.
Sinon ce n'est pas 2, 3% de parts de marché que l'on va perdre mais 10%.
Il faut arrêter d'avoir des postures. Si je paye des gens à ce prix-là,
parce que je leur fais confiance, et je leur fais confiance, je leur
demande de se comporter comme des patrons. Cela me semble fondamental ».
Même si ce message était général, beaucoup y ont vu un message
envoyé aux pilotes d'Air France. XL Airways tout comme Air Caraïbes ont
en effet signé récemment des accords de productivité avec les syndicats
de pilotes.
> Air France-KLM veut doper sa stratégie digitale
(source Tour Hebdo) 15 juin - Le groupe franco-hollandais présente
sur VivaTech 2017 une sélection de start-up sur un stand consacré au
« futur du voyage ». Et mise sur le digital tous azimuts.
Les curieux se pressent autour de la cabine immersive d’Air France,
présentée en avant-première sur le salon VivaTechnology 2017. (...) Le PDG d’Air
France-KLM, Jean-Marc Janaillac, et la directrice générale adjointe en
charge du marketing, du digital et de la communication, Adeline
Challon-Kemoun, détaillent la stratégie digitale du groupe jusqu’en
2020. « C’est une première mais surtout une évidence pour nous
d’être présents à VivaTech », lance le PDG du groupe aérien. « Nous
sommes dans un monde ouvert où il est nécessaire de travailler avec des
start-up pour enrichir notre expérience par l’innovation ». D’autant
plus à l’heure où le projet de compagnie à bas coûts Boost peine à se
concrétiser. (...) La vingtaine de jeunes pousses présentes sur le
stand « Future of Travel » d’Air France-KLM doit justement permettre de
concrétiser la stratégie fixée par la direction. « Pour nous, le digital
doit être un moyen de personnaliser nos produits et de s’adapter aux
nouveaux usages de nos clients », explique Adeline Challon-Kemoun.
« Nous avons donc sélectionné des start-up pour travailler sur le big
data et la prédiction, le travel assistant et l’expérience immersive,
pour ce qui concerne nos clients ». Le digital représente déjà
un levier d’action important pour Air France-KLM puisqu’un billet sur
trois est acheté sur les sites des deux compagnies. « Nous sommes le
premier e-commerçant français dans le monde, devant Vente-privée », se
targue la DG adjointe. Selon les chiffres du groupe,
le digital
rapporte déjà 5 milliards d’euros chaque année à Air France-KLM.
L’objectif est d’atteindre les 8 milliards en 2020. (...) Pour ce faire, le groupe a revu son
organisation. « Un Chief Data Officer a été nommé en 2015 et nous
mettons à disposition les profils de 93 millions de clients à nos
équipes », détaille Adeline Challon-Kemoun. 200 millions d’euros
de revenus additionnels devraient être générés d’ici à 2020 en
personnalisant notamment les propositions d’achats complémentaires
(meilleur siège, divertissement à bord…). L’utilisation des
plates-formes de messagerie doit aussi permettre de recentrer les
conseillers sur une intervention à véritable valeur ajoutée. « Nous
utilisons d’ores et déjà les chatbots sur Facebook Messenger pour
répondre aux questions basiques des voyageurs et laisser l’humain
reprendre la main sur des interrogations plus complexes », explique
Jean-Marc Janaillac. Et Air France-KLM est bien décidé à
susciter le rêve dès la réservation : « Grâce à la technologie de la
réalité virtuelle, il est désormais possible de se projeter dans son
voyage, dans une destination… » Côté wifi, le groupe prévoit un
déploiement sur la flotte long-courrier d’ici à 2020 et une
« accélération » sur la flotte moyen-courrier dès la rentrée.
Embarquement immédiat (ou presque) pour le voyage du futur.
> AFI KLM E&M remporte plusieurs succès en Australie
(source Journal de l’aviation) 14 juin - AFI KLM E&M vient de
remporter deux grands succès en Australie. La société de maintenance a
(...) été choisie par Jetstar et Qantas pour fournir le support
équipements de leur flotte de 787. Puis l'entité KLM UK Engineering a
obtenu l'agrément Part 145 de l'autorité australienne de la sûreté de
l'aviation civile (CASA). KLM UK Engineering va
(...) pouvoir
assurer la maintenance d'appareils enregistrés en Australie. Peter van
der Horst, son directeur général s'est félicité de pouvoir désormais
offrir les services de sa société sur ce nouveau marché. « Nous
disposions déjà de l'agrément Part 145 de l'EASA et de la FAA ainsi que
de nombreuses autres autorités à travers le monde, et c'est donc un
plaisir d'inclure aussi dans notre gamme de services étendue l'agrément
CASA ». Quelques jours avant, Qantas et Jetstar avaient choisi
de confier la maintenance des équipements de leur flotte de 787 à AFI
KLM E&M. L'accord révélé le 1er juin inclut l'accès direct au pool
d'équipements de Kuala Lumpur et les réparations dans tout le réseau AFI
KLM E&M. Il couvre les onze 787-8 en service chez Jetstar et les huit
787-9 que Qantas attend. AFI KLM E&M précise qu'elle assure
désormais des services de maintenance pour 193 Boeing 787.
> Moindre euphorie pour le Salon aéronautique du Bourget qui s'ouvre lundi
(source Journal Aviation) 16 juin - Le 52e Salon aéronautique du
Bourget s'ouvre sous très haute sécurité lundi, dans un contexte
toujours porteur malgré un ralentissement des commandes, le tout sur
fond de transformation numérique des outils de production.
Formellement inauguré lundi par Emmanuel Macron, le plus grand salon
aéronautique du monde attend plus de 350.000 visiteurs du 19 au 25 juin,
dont 150.000 professionnels, et 2.370 exposants. Après les
journées professionnelles du lundi au jeudi, le grand public pourra à
compter de vendredi admirer les démonstrations aériennes et les avions
disposés sur le « static », c'est-à-dire au sol, avec comme nouveautés
cette année l'A321neo et l'A350-1000 d'Airbus, le Boeing 787-10
« Dreamliner » et le 737 Max 9 ou encore l'Antonov 132 D.
(...)
Côté commandes d'avions, cette édition ne devrait pas connaître le faste
des précédentes. 2017 sera « très, très ralentie pour les commandes
d'Airbus comme pour l'ensemble de l'industrie », a prévenu John Leahy,
l'homme aux 15.000 Airbus vendus. « Les compagnies aériennes
doivent ralentir leurs commandes, reprendre leur souffle et commencer à
absorber les avions commandés », a expliqué le directeur commercial
d'Airbus, qui vivra l'un de ses derniers Bourget à ce poste.
(...) Il y a deux ans, le Salon
international de l'Aéronautique et de l'Espace (SIAE) - qui se tient en
alternance avec le salon de Farnborough en Grande-Bretagne - avait
enregistré près de 130 milliards de dollars de commandes, principalement
des grands avionneurs Airbus et Boeing. Pour
autant, on ne parle pas d'un retournement de marché. Le
transport de passagers connaît une croissance de l'ordre de 5,5% par an
au niveau mondial, ce qui est énorme. (...) Les carnets de commandes sont
historiquement hauts (...). Le constructeur européen comptait à fin avril 6.715 avions
en commande tandis que son rival Boeing en avait 5.704. Dans ce
contexte, la priorité de l'industrie va aux livraisons d'avions afin de
capter la plus grande part possible de ce marché colossal. La tendance à
long terme reste toujours favorable en dépit du tassement des commandes
observé depuis un peu plus de douze mois. Airbus, qui a publié
récemment ses prévisions de marché à 20 ans, prévoit un doublement de la
flotte d'avions dans le monde d'ici 2036. Le géant européen,
dont les projections s'accordent généralement avec celles de son
concurrent Boeing, estime qu'il faudra produire 35.000 nouveaux
appareils d'ici 2036, pour une valeur de 5.300 milliards de dollars.
(...) En
l'absence de nouveau programme d'avion, tous les yeux seront tournés
vers Boeing, qui devrait annoncer une nouvelle version de son
moyen-courrier, le 737 MAX 10, afin de contrer l'insolente réussite de
l'A321neo d'Airbus, la version allongée du best-seller du groupe.
Les passionnés espèrent également en apprendre davantage sur le Middle
of Market (MoM), un tout nouvel appareil déjà évoqué il y a un an par
Boeing et qui pourrait entrer en service en 2025. Déjà baptisé 797 par
les spécialistes, il pourrait accélérer l'éclosion du nouveau segment de
marché entre les moyens et les long-courriers.
> La Réunion, champ de bataille des compagnies aériennes françaises
(source Les Echos) 17 juin - Avec l’arrivée ce samedi du vol
inaugural de la low cost French Blue entre Paris et Saint-Denis de La
Réunion, cinq compagnies aériennes françaises desservent désormais
l’île. C'est sous une pluie « farine », comme disent les
Créoles, ou un « crachin breton » diraient les « Zoreilles » de
Métropole, et avec les traditionnels jets d'eau puissants propulsés par
les camions de pompiers pour un vol inaugural, que l'Airbus
A330-300 de French Blue en provenance de Paris Orly s'est posé ce samedi
matin avant le lever du jour à l'aéroport Roland-Garros
de Saint-Denis de La Réunion. Désormais, ce sont donc cinq compagnies
aériennes françaises qui desservent cette île de l'océan Indien au
départ de Paris ou de Marseille, avec aussi Air France, Air Austral,
Corsair et XL Airways. La dernière arrivée n'est pas la moins redoutée
par ses concurrentes.
Car c'est sur le modèle émergent du low-cost long courrier, promis à un
bel avenir à en croire John Leahy, le directeur commercial d'Airbus,
que
French Blue, filiale du Groupe Dubreuil (propriétaire aussi d’Air
Caraïbes), se lance sur cette ligne particulièrement active entre la
métropole et le département d'outre-mer. A tel point que d'aucuns
prédisent déjà un « bain de sang », arguant que ce marché, en croissance
de l'ordre de 2 % ne saurait absorber un surcroît de capacités de 15 à
20 %. Ce que réfute Marc Rochet, président de French Blue, comme d'Air
Caraïbes. « Cette ligne est la cinquième plus importante au départ de
Paris, avec plus de 1,2 million de passagers en 2016 et un potentiel
pour atteindre 1,3 à 1,4 million. Or sur Paris-New-York, et ses 1,7
million de passagers il y a 7 compagnies », a-t-il souligné lors d'une
conférence de presse ce samedi à La Réunion.
> Lufthansa positionne l'A380 à Munich
(source Journal de l’aviation) 13 juin - Lufthansa révise sa
stratégie sur le long-courrier. La compagnie allemande a présenté le 13
juin ses nouveautés pour la saison été 2018. Parmi elles se trouve une
surprise de taille : cinq A380, soit le tiers d'une flotte en comptant
quatorze, seront transférés à Munich pour des opérations en Amérique du
nord et en Asie (Los Angeles, Hong-Kong et Pékin).
Lufthansa explique qu'elle envoie ainsi un signal fort en faveur de
la croissance à Munich, signal qui avait déjà été lancé avec la décision
de baser les quinze premiers A350 de la compagnie à Munich et renouvelé
lors de la réception du premier appareil. Elle insiste également sur sa
flexibilité, étant capable de positionner ses appareils sur n'importe
laquelle de ses bases selon les conditions de marché. Harry Hohmeister,
membre du comité exécutif du groupe Lufthansa et responsable de la
gestion du hub, a ainsi commenté : « ces dernières années, nous avons
fait de grands progrès dans la gestion de nos hubs. Nous avons harmonisé
et intégré les process et nous sommes plus flexibles et capables
d'utiliser nos appareils dans divers lieux ». Mais
l'autre
message qu'elle envoie sonne comme une menace à l'encontre de l'aéroport
de Francfort. La compagnie allemande est en effet en conflit avec
Fraport au sujet de sa nouvelle stratégie, qui consiste à favoriser le
développement des compagnies low-cost sur la plateforme et qui a débuté
avec l'arrivée de Ryanair au mois de mars (avec deux appareils qui
passeront à sept à la prochaine saison). Par ailleurs, les coûts sont
moindres à Munich. Lufthansa a par ailleurs précisé que deux
nouveaux appareils viendront étoffer la flotte long-courrier à Munich au
cours des deux prochaines années.
Lufthansa profite d'avoir deux hubs bien
alimentés pour faire jouer la concurrence entre les aéroports de Munich
et Francfort. D’autant plus que Eurowings qui a de plus faibles couts
profite désormais de Munich, un aéroport aux tarifs moins élevés que
ceux de Francfort..
Notre groupe peut-il faire de même ? Les
différences de progression de trafic observées depuis le début de
l'année entre Charles de Gaulle (1 à 2 %) et Schiphol (6 à 7%)
semblent le confirmer. Le développement proportionné des deux hubs,
qui figure dans le projet d'accord à la signature, ne peut pas se faire facilement s’il
désavantage les résultats financiers du groupe. Cependant, on n’oublie
pas que l’aéroport de Schiphol arrive à saturation ce qui pourrait
modérer sa croissance pendant la mise en œuvre de solutions de
désengorgement
> Ryanair/Beauvais : « accords illicites » dénoncés
(source Le Figaro) 19 juin - La Cour des comptes étrille la
gestion de l'aéroport de Beauvais dans un référé publié ce
lundi, dénonçant en particulier les « accords illicites » conclus avec
la compagnie irlandaise Ryanair. Entre les remises commerciales
« injustifiées » et les prestations « assurées à perte », la
société exploitant de l'aéroport de Beauvais-Tillé (SAGEB,
détenue par la Chambre de commerce et d'industrie de l'Oise et le groupe
Transdev) « s'est privée d'environ 85 millions d'euros de
produits, dont 78 millions au bénéfice de la seule compagnie Ryanair »
entre 2008 et 2014, précise la Cour. Ces ristournes
« constituent des avantages importants et injustifiés », qui
ont été accordés « sans aucune autorisation » de l'entité propriétaire
de l'aéroport (SMABT, contrôlé par la région, le département et
l'agglomération). Les magistrats contestent d'abord les tarifs
des redevances aéroportuaires, « bien moindres » que ceux d'autres
aéroports comparables mais compensés par les recettes de la liaison par
autocar avec Paris, exploitée par l'entreprise TPB, filiale de la SAGEB.
« Les usagers de la ligne de bus (...) financent donc les
services aéroportuaires, à la place des compagnies aériennes »,
estiment-ils. La Cour considère par ailleurs que « les activités
d'assistance en escale pour le compte des compagnies aériennes sont
(...) assurées à perte par la SAGEB », qui conteste cette accusation
mais indique « ne pas tenir de comptabilité commerciale séparée » pour
ces prestations. Principal bénéficiaire de ces avantages,
Ryanair génère depuis vingt ans plus de 80% du trafic de l'aéroport,
mais « seule une télécopie tient lieu de contrat (...) de 2002 à 2012 »,
rendant l'accord « juridiquement fragile » et « préjudiciable » à la
SAGEB, qui a concédé au fil des ans des rabais croissants à son
principal client. Ces arrangements n'ont fait « l'objet d'aucune
notification » à l'Etat ni à la Commission européenne et « l'analyse des
échanges entre Ryanair et la SAGEB démontre l'intention délibérée des
parties de déroger » aux tarifs en vigueur. (...)
Encore une fois un organisme de contrôle, ici
la cour des comptes, dénonce les relations illégales entre des aéroports
secondaires français et Ryanair ainsi que les sommes conséquentes qui
ont profité à la low cost irlandaise, rien qu’à Beauvais. Est-ce que ce
énième rapport sera suivi d'effets ?
La presse boursière
> Air France KLM : pause méritée
(source Boursier com) 16 juin - Air France KLM souffle en baisse de
0,5% ce vendredi, à 10,91 euros en bourse de Paris. Le très bon mois de
mai du groupe avait profité au titre qui était repassé au-dessus de la
barre des 11 euros pour la première fois depuis l'été 2014.
La
compagnie a vu son trafic progresser de 6,1% sur la période, pour des
capacités en hausse de 4,1%, ce qui a mécaniquement entraîné une
amélioration du coefficient d'occupation, qui ressort à 85,7%. De longs
mois sous pression, la recette unitaire au siège kilomètre offert
(RSKO), un ratio d'importance dans le secteur, est à nouveau orienté à
la hausse sur un an. Plutôt en retard sur le marché, Goldman
Sachs a ajusté son objectif de cours en hausse à 10,3 euros, alors que
le dossier a aussi largement profité de la faiblesse persistante des
cours du pétrole ces derniers mois...
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 11,085 euros en
clôture lundi 19 juin.
Au 1er janvier le cours de l'action était à 5,17 euros, avant de toucher
son point bas le 7 février à 4,81 euros. Depuis, elle ne cesse de
monter, principalement en raison des bons résultats du groupe en terme
de remplissage des avions et de recette unitaire. Sur ce dernier facteur
les résultats du groupe Air France-KLM apparaissent meilleurs que ses
concurrents, qu'ils soient européens ou du golfe.
La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des
analystes pour l'action AF-KLM est à 9,24 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est en baisse à 47$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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| François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
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Lettre rédigée avec la collaboration de Christian
Magne
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