N°605, 26 juin 2017
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La Revue de Presse du lundi...
> Le PDG d'Air France-KLM met en garde les pilotes du SNPL Air France
(source La Tribune) 21 juin - (...) Alors que les pilotes du SNPL Air France sont appelés à se prononcer
depuis mardi 20 juin sur le projet de création d'une compagnie à coûts
réduits par rapport à Air France (projet Boost), Jean-Marc Janaillac le
PDG d'Air France-KLM et président d'Air France leur a écrit, ce mardi,
pour « attirer leur attention sur les enjeux qui s'y attachent et
souligner les conséquences du choix qu'auront à effectuer ceux d'entre
eux qui y participeront ». (...) Pour
rappel, cette consultation lancée par le bureau du SNPL Air France, est
un peu particulière, dans la mesure où les pilotes ne vont pas se
prononcer sur une proposition de projet, mais sur trois : celui que la
direction a soumis à signature, celui du bureau du SNPL (que ne
reconnaît pas la direction) qui est peu ou prou le même avec le maintien
des toilettes privatives dans les A350 que la direction veut supprimer
pour ajouter des sièges, et enfin la possibilité de ne choisir aucune
des deux offres. Face à ce scénario pour le moins atypique,
Jean-Marc Janaillac a voulu mettre les points sur les « i ». A ceux qui
pensent qu'après avoir déjà beaucoup lâché dans cette négociation, la
direction n'est plus à ça près et peut encore faire encore quelques
concessions, Jean-Marc Janaillac répond qu'« il n'y aura pas de nouvelle
réouverture des négociations ». Ce « souci d'ouverture » qui l'a
conduit, lui et Franck Terner, le directeur général d'Air France, à
« accepter à plusieurs reprises de faire évoluer le contenu du projet
d'accord dans le sens souhaité par les représentants » (du SNPL), « ne
doit pas être pris pour de la faiblesse ». « Aujourd'hui, nous sommes parvenus au bout de ce que nous pouvions
accepter, y compris sur les points sur lesquels nous ne sommes pas
parvenus à un accord avec le bureau du SNPL », assure-t-il.
(...)
« Ainsi que Franck Terner l'a indiqué au Président du SNPL, le seul
projet d'accord sur lequel nous sommes aujourd'hui engagés, et que nous
sommes susceptibles de signer, est celui que nous avons proposé à la
signature des syndicats de pilotes à la suite de plusieurs mois de
négociation avec eux. La version portée par le bureau du SNPL n'engage
que lui. Dans le triple choix compliqué qui vous est proposé
aujourd'hui, il doit être très clair que voter en faveur du projet porté
par le bureau du SNPL revient à voter contre tout accord », explique
Jean-Marc Janaillac. Du côté du bureau du SNPL, on est
convaincu, si les adhérents privilégient son texte, que la direction
« apportera les modifications nécessaires à une signature », même si
cette dernière affirme le contraire. (...) Jean-Marc Janaillac s'est montré
menaçant en disant que ce projet « indispensable pour remettre
durablement Air France sur une trajectoire de croissance profitable »
sera créé d'une manière ou d'une autre. « Si
le résultat de la consultation conduisait au rejet du projet d'accord
que nous avons proposé, ou si celui-ci ne faisait pas l'objet d'une
signature rapide, alors que le délai imparti aura été particulièrement
long, je convoquerai donc immédiatement le Conseil d'administration
d'Air France KLM afin de lui proposer une voie alternative pour y
parvenir. Il est en effet de ma responsabilité vis-à-vis d'Air France,
de ses personnels et de ses clients que la Nouvelle compagnie soit
créée, d'une manière ou d'une autre », a-t-il écrit. Pour
certains en interne, cette alternative serait de rattacher ce
transporteur non plus à Air France mais à Air France-KLM, sans nécessité
de faire appel à des pilotes d'Air France, qui-plus-est avec des
contrats d'Air France. Un scénario qui sortirait cette compagnie de
l'orbite d'Air France et du SNPL Air France. Et qui priverait les
possibilités d'évolution de carrière des pilotes d'Air France.
Grogne des pilotes contre le bureau du SNPL Pour autant,
selon
de nombreux pilotes, un vote favorable semble se dessiner. Une bonne
partie de la base grogne contre le bureau du SNPL qu'ils accusent au
mieux de ralentir la création de cette compagnie, au pire
d'essayer de la torpiller. Cette grogne s'est accentuée hier, quand les
pilotes ont découvert qu'il manquait certaines choses dans
l'argumentaire en faveur du projet Boost qui accompagne, comme les
statuts du SNPL le demandent, les différentes propositions de vote
envoyées aux pilotes à côté de l'argumentaire en faveur du projet du
bureau du syndicat.
> AF-KLM E&M accompagnera Air Mauritius pour l’entrée en service de l’A350
(source Air Info) 23 juin - À l’occasion du salon du Bourget, Air
France Industries KLM Engineering & Maintenance a annoncé un
renforcement de son partenariat avec Air Mauritius, incluant, entre
autres, un accompagnement pour l’entrée en service de l’A350-900 à
partir de la fin de l’année. (...) Pour l’introduction du nouvel appareil dans
la flotte, une phase toujours délicate, Air Mauritius bénéficiera du
soutien d’AF-KLM E&M. Elle devient ainsi la cinquième compagnie à opter
pour les services de support A350 de la division MRO d’Air France-KLM.
(...)
Cet accompagnement comprend des formations à la conduite du changement,
l’immersion d’équipes Air Mauritius dans les installations d’Air
France-KLM à Paris, un « on-job training » pour les ingénieurs
mauriciens… Dans le cadre de ces prestations, AF-KLM E&M déploiera
également sa solution de maintenance prédictive Prognos, un programme
d’analyse permettant de remplacer un équipement avant qu’il ne tombe en
panne. Plus largement, AF-KLM E&M a remporté le support
équipements Airbus A350 d’Air Mauritius. (....) L’accord prévoit la mise en place d’un Main Base Kit au
plus près des besoins d’Air Mauritius, dans sa base située sur
l’aéroport international Sir Seewoosagur Ramgoolam. La compagnie pourra
également accéder au pool de nacelles A350 d’AF-KLM E&M, dont les
réparations sont assurées par son atelier aérostructures ultra-moderne
Hélios à Paris-Charles de Gaulle. Par ailleurs, Air
Mauritius et AF-KLM E&M ont aussi conclu durant le salon du Bourget un
accord pour la modification cabine (Part 21) de 6 autres Airbus de la
compagnie mauricienne : deux A319, deux A320-200 et deux A340-300. (...)
> Place au grand public au Bourget, après la pluie de commandes
(source AFP) 23 juin - Le salon du Bourget ouvre ses portes au grand
public vendredi, après avoir fait le plein de nouvelles commandes
pendant quatre jours, reflet d'un secteur aéronautique mondial toujours
en pleine santé. Des
dizaines de milliers de personnes sont attendues pour approcher avions,
hélicoptères, drones et autres appareils volants, civils ou militaires,
et bien sûr admirer des démonstrations en vol au dessus de l'aéroport
d'affaires du nord de Paris. A ce titre, l'avion multirôle
Rafale du Français Dassault, souvent favori du public, va devoir
partager la vedette avec les évolutions spectaculaires du F-35
américain. Il s'agit de la première apparition de cet appareil
dans le plus grand salon aéronautique au monde(...). Le
contingent venu d'outre-Atlantique est plus fourni qu'il y a deux ans:
on y trouve entre autres, au sol, un chasseur F-16, un transporteur
C-130J "Hercules" et des hélicoptères Chinook et Apache, sans oublier
l'Osprey, hybride entre avion et hélicoptère. Côté européen,
sont présents, entre autres, l'avion géant Airbus A380 dans sa nouvelle
configuration, le nouvel A350-1000 et le gros porteur militaire A400M,
ainsi que plusieurs hélicoptères. Des appareils brésiliens et japonais
sont également de la partie, tandis que les Russes manquent à l'appel.
(...) (...) Côté animations, (...) les visiteurs sont conviés au "Paris Air Lab" consacré aux
start-ups et autres acteurs de la haute technologie de l'aérien et du
spatial. Et les candidats à des postes dans le secteur peuvent
rencontrer des recruteurs dans le cadre du "Forum Emploi Innovation".
Le volet professionnel du Bourget s'est conclu jeudi sur près de
900 commandes ou engagements d'achat pour les deux géants du secteur
Boeing et Airbus, l'américain tirant son épingle du jeu avec 571
appareils, d'une valeur totale de 74,8 milliards de dollars, contre 326
pour l'européen, synonyme de 39,7 milliards de dollars au prix
catalogue. Le colosse de Seattle a tiré son épingle du jeu,
grâce au 737 MAX 10, la version allongée de son moyen-courrier
remotorisé et plus économe en carburant, dont le lancement a été annoncé
lors du salon, afin de concurrencer l'A321neo d'Airbus. L'appareil a été
commandé à 361 exemplaires Le segment des moyen-courrier est le
principal bénéficiaire de la vitalité du marché, alors que Airbus et
Boeing tablent sur un doublement de la flotte d'avions dans le monde
d'ici 20 ans. Outre les avionneurs, les motoristes ont également
largement profité de la bonne santé du marché des moyen-courrier.
CFM International, la filiale moteurs d'avions de General Electric et
Safran, a reçu 1.658 commandes de moteurs Leap et CFM56, pour un montant
de 27,3 milliards de dollars, lors du salon. Les moteurs Leap équipent
plus de la moitié des versions remotorisées des Airbus A320neo et la
totalité des 737 MAX de Boeing.(...)
> Vinci se prépare à la privatisation de Roissy et d’Orly
(source BFM Business) 22 juin - Vinci étudie avec des conseillers financiers la
possibilité de faire une offre pour prendre le contrôle de Groupe ADP si
l'Etat français décide de privatiser l'exploitant d'aéroports Le
groupe veut racheter les 51% que détient l’État dans les Aéroports de
Paris. Le cours de Bourse d’ADP ne cesse de progresser sous l’effet de
la spéculation. Selon l’agence Bloomberg, le groupe Vinci a
mandaté des banques pour étudier un scénario de rachat des Aéroports de
Paris (ADP). Le groupe de BTP et d’infrastructures se prépare en réalité
à la privatisation très attendue de Roissy et d’Orly, dont l’État
détient 51%. Une vente sur laquelle les marchés spéculent puisque le
cours de Bourse d’ADP a progressé de 15% depuis l’élection
Depuis plusieurs années, Vinci souhaite prendre le contrôle des
aéroports de Paris. En 2013, le groupe avait racheté 4,7% du capital
d'ADP à l’État qui avait réduit sa participation de 60% à 51%. Il n’a
jamais caché qu’il serait un candidat naturel en cas de privatisation.
(...) Celle-ci semble inévitable.
Lorsqu’il était ministre de l’Économie, Emmanuel Macron avait privatisé
les aéroports de Toulouse, Lyon et Nice pour 2 milliards d’euros.
Surtout, il avait tenté de privatiser ceux de Paris en 2015. Il avait
souhaité introduire cette opération dans la « loi Macron » car
l’opération nécessite un changement législatif. Finalement, le Premier
ministre Manuel Valls s’y était opposé. Fin 2016, Bercy avait aussi
étudié la possibilité de vendre 25% du groupe, soit la moitié de ses
parts, à la Caisse des Dépôts, ce qui lui aurait permis de ne pas
modifier la loi. Au sein du groupe qui gère Roissy et Orly, on s’attend
sans nul doute à ce que cette opération soit menée durant le
quinquennat. Reste une question : l’État vendra-t-il toute sa
participation de 51% dans ADP ou seulement un bloc ? Une décision qui
devra aussi prendre en compte une deuxième problématique : l’avenir des
Néerlandais de l’aéroport de Schiphol (Amsterdam) qui détiennent 8%
d’ADP, soit autant que Vinci.
> Etihad plonge dans les frais ancillaires
(source Déplacements Pros) 22 juin - Etihad a longtemps misé
sur le luxe et les services pour séduire les passagers, mais face aux
difficultés rencontrées ces derniers mois, la compagnie du Golfe
s'éloigne du modèle tout compris et développe ses options payantes.
(...) Etihad
Airways repense son business modèle en développant les options payantes.
La compagnie aérienne a modifié sa politique de chauffeur après une
étude de l'utilisation du service par ses clients premium dans tous les
principaux marchés. Son service de chauffeur gratuit sera conservé dans
le centre d'Abu Dhabi et remplacé par une option payante à des tarifs
spécialement négociés dans toutes les autres villes. Ces changements
seront appliqués le 3 juillet 2017. (...) Le transporteur explique « Nombreux sont
les clients qui préfèrent organiser eux mêmes leur transport au sol. La
décision d'Etihad Airways de modifier son offre a été prise pour offrir
un meilleur choix et pour s'assurer que les tarifs restent aussi bas et
aussi compétitifs que possible tout en conservant le meilleur service
pour les passagers de toutes les cabines ».
(...) Une option « Siège sans voisins » En
vol, Etihad Airways a aussi introduit l'option « Neighbour-Free Seat »
(siège sans voisins) en économique. Le service offre aux clients la
possibilité d'améliorer leur expérience de vol en acquérant aux
« enchères » jusqu'à trois sièges vides à côté du leur, sous réserve de
la disponibilité et de la configuration de la cabine. Cela
permet aux voyageurs d'augmenter leur espace, leur confort et leur
intimité. Ils peuvent effectuer la demande au moment de leur réservation
en ligne. Les enchères gagnantes seront confirmées 30 heures avant le
départ.
> Qatar Airways veut 10% d’American Airlines
(source Tour hebdo) 23 juin - Qatar Airways a (encore) faim. La
compagnie a annoncé hier vouloir investir dans American Airlines. Dans
un premier temps, elle va acquérir du capital flottant, celui accessible
par les actions en bourse. Le groupe qatari a l'intention d'acheter au
moins pour 808 millions de dollars de titres American Airlines en
circulation, a indiqué American Airlines, dans un document adressé au
gendarme de la Bourse américain. Ces 4,75% du capital est un
seuil qui ne peut être franchi qu’après validation du conseil
d’administration de la compagnie américaine. Celui-ci ne semble pas y
être hostile, mais se dit « pas particulièrement excité » par cette
offre. American Airlines, qui compte comme actionnaire le milliardaire
américain Warren Buffett, a précisé ne pas être à l'origine du mouvement
de capital. Elle prévient : « La proposition d'investissement de
Qatar Airways ne changerait dans aucun cas ni la composition du conseil
d'administration, ni la gouvernance, ni le management, ni l'orientation
stratégique ». La législation américaine ne permet pas à un investisseur
étranger de détenir plus de 25% d'une compagnie aérienne locale (contre
49% en Europe) et limite les droits de vote d'un actionnaire
non-américain à 24,9%. Des investissements dans tout le secteur
aérien Qatar Airways multiplie les prises de participation dans
le transport aérien mondial. Elle vient récemment de porter à 20% sa
part au capital d’IAG, le groupe regroupant British Airways, Iberia,
Vueling, Aer Lingus, etc. En Amérique du Sud, elle détient 10% de LATAM,
le plus gros transporteur. Elle a aussi pris le contrôle de Meridiana,
la deuxième compagnie italienne et s’intéresse à Royal Air Maroc. Enfin,
elle est membre de l’alliance oneworld, dont British Airways et American
Airlines sont les piliers. Cet investissement aux Etats-Unis
va-t-il influencer les demandes de mesures de protection faites aux
autorités américaines par les groupes américains face aux subventions
publiques supposées perçues par les compagnies du Golfe ? « American
Airlines continue de penser que le président (Donald Trump) et son
administration vont s'opposer à des gouvernements étrangers pour mettre
fin aux subventions massives accordées à leurs transporteurs, lesquelles
menacent le secteur aérien américain et ses emplois », insiste
l'entreprise texane. Une coalition de compagnies américaines
parmi lesquelles American Airlines, Delta Air Lines et United, accuse
Emirates, Etihad et Qatar Airways d'avoir reçu 42 milliards de dollars
de subventions de leurs gouvernements de tutelle depuis 2004. La
Maison-Blanche pourrait s'y opposer Le rapprochement avec
American Airlines peut ne pas aboutir. Outre l’aval du conseil
d’administration, il faudra également convaincre la Maison-Blanche, qui
a développé une relation tendue avec le Qatar récemment. Donald Trump a,
semble-t-il, encouragé plusieurs pays arabes (Arabie saoudite, Emirats
arabes unis, Bahrein, Yémen, Egypte) à rompre leurs relations
diplomatiques et aériennes avec Doha, accusé de financer les groupes
islamistes. Une rupture lourde de conséquences pour Qatar
Airways : il n'a plus le droit de desservir une vingtaine d'aéroports
situés dans ces pays-là, ce qui représente 50 vols de perdus chaque
jour. Les interdictions de survol allongent les trajets vers d’autres
destinations dans le monde, ce qui plombe les coûts d’exploitation.
Si Akbar Al Baker, le PDG de Qatar Airways, n’a pas fait de commentaire
sur le blocus aérien de son pays lors de sa visite au salon du Bourget,
il n’a pas annoncé de modification du carnet de commandes, ni du
programme de livraisons. En particulier à la fin de l’été, un Airbus
A350 équipé des nouvelles Qsuites de la classe affaires, doit être livré
pour assurer la desserte Doha-Paris.
> Les « boites noires » éjectables arrivent sur les long-courriers d'Airbus
(source Journal-Aviation) 21 juin - Après des années d'études, l'avionneur européen
Airbus a décidé d'équiper certains de ses appareils d'enregistreurs
éjectables, une première mondiale dans l'aviation commerciale. Baptisé
simplement ADFR pour Automatic Deployable Flight Recorder, ce système va
progressivement équiper tous les nouveaux appareils Airbus pouvant
potentiellement assurer des vols transocéaniques : d'abord l'A350 à
partir de 2019, puis l'A380, A330 et bien sûr le nouvel A321LR.
Cette mesure vient en effet répondre à la difficulté de pouvoir
récupérer rapidement les actuels enregistreurs CVR (Cockpit Voice
Recorder) et FDR (Flight Data Recorder) lors des opérations de recherche
de l'épave après une catastrophe aérienne survenue en mer.
(...) Les nouveaux enregistreurs qui viendront équiper
les appareils long-courriers d'Airbus seront toujours au nombre de deux,
mais ils assureront désormais les rôles combinés des CVR et FDR. Ils
accueilleront chacun 25 heures d'enregistrement. Il suffira donc de
récupérer un seul de ces enregistreurs pour avoir accès à l'intégralité
des données sonores et les paramètres de vol. Le CVDR (Cockpit Voice and
Data Recorder) fixe, sera logé en baie avionique à l'avant de
l'appareil, l'autre, l'ADFR sera éjectable et situé à peu près à
mi-hauteur du stabilisateur vertical, sur l'une de ses surfaces.
(...) À noter enfin que l'ensemble du
reste de la gamme Airbus passera aussi aux enregistreurs CVDR, assurant
une redondance supplémentaire au niveau des enregistrements.
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 11,655 euros en
hausse de 4,86% en
clôture ce lundi 26 juin.
Au 1er janvier le cours de l'action était à 5,17 euros, avant de toucher
son point bas le 7 février à 4,81 euros. Depuis, elle ne cesse de
monter, principalement en raison des bons résultats du groupe en terme
de remplissage des avions et de recette unitaire. Sur ce dernier facteur
les résultats du groupe Air France-KLM apparaissent meilleurs que ses
concurrents, qu'ils soient européens ou du golfe.
La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des
analystes pour l'action AF-KLM est en hausse à 9,24 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est à 45$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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| François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés actionnaires PS et PNC
Lettre rédigée avec la collaboration de Christian
Magne
Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM.
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