N°607, 10 juillet 2017
Si vous ne voyez pas correctement cette page, suivez
ce lien
La Revue de Presse du lundi...
> Air France-KLM : tous les clignotants au vert en juin
(source Les Echos) 10 juillet - Le PDG Jean-Marc Janaillac a
évoqué une tendance " positive " pour le deuxième trimestre.(...)
Mais les perturbations liées aux contrôles aux frontières à Orly et
Roissy suscitent des inquiétudes. Alors que la saison estivale
entre dans le vif avec les départs en vacances, Air France-KLM a
dévoilé lundi des chiffres encourageants pour le mois de juin.
De fait, tous les clignotants étaient au vert : le nombre de
passagers est en hausse de 8,2% à 9 millions de passagers, le
coefficient d'occupation des avions s'est amélioré de 2,2 points à
87,7%. Le trafic fret a, lui aussi, bondi de 3,0% le
mois dernier. Et la recette unitaire au siège kilomètre offert
(hors change) s'affiche, elle aussi " en hausse
par rapport à juin 2016 " (...). Le PDG de la compagnie
aérienne franco-néerlandaise, qui publiera les résultats détaillé du
premier semestre le 28 juillet, a relevé que cette orientation
n'était pas un feu de paille. " La fréquentation, comme pour
toutes les compagnies, est effectivement dynamique en ce moment ", a
déclaré Jean-Marc Janaillac. Précisant : " Il y a une tendance au
deuxième trimestre qui est positive. " Reste à savoir quel sera
l'impact des problèmes d'organisation dans les aéroports. " Il y a des
mesures urgentes à prendre de la part des pouvoirs publics ", a
déclaré le patron d'Air France-KLM dans un entretien à Reuters.
> Air France : nouveau projet d'accord collectif PNC
(source Le Figaro) 4 juillet - Près de 4 mois après l'échec des
négociations, la direction d'Air France a soumis aux syndicats
d'hôtesses et stewards un nouveau projet d'accord collectif, ouvert à la
signature jusqu'au 11 juillet, (...). L'actuel texte fixant les conditions d'exercice, de
carrière et de rémunération des plus de 13.000 personnels navigants
commerciaux (PNC) d'Air France arrivait à échéance fin octobre 2016. Il
a été prolongé à plusieurs reprises le temps de parvenir à un accord.
Seul un syndicat, l'Unac, a signé le 15 mars le dernier projet
d'accord collectif (2017-2021) issu des négociations. Cette signature ne
suffisant pas à le rendre juridiquement contraignant, la direction a
défini de manière unilatérale les règles applicables aux PNC pour les
trois prochaines années, reprenant le texte retoqué dans ses grandes
lignes. (...). Le « nouveau
compromis » est proposé pour une durée de cinq ans (1er septembre 2017 -
31 octobre 2022), soit un an de plus que le précédent. Il porte en outre
« de 400 à 500 l'objectif du nombre d'embauches PNC sur la période de
l'accord », (...). Il comprend par
ailleurs « quelques modifications » qui vont « dans le sens du PNC bien
sûr », a indiqué dans un tract l'Unac, qui signera le texte.
La
direction soumet par ailleurs une nouvelle fois aux syndicats un
« accord de garanties » visant à limiter l'expansion de la nouvelle
compagnie (projet « Boost ») qu'elle entend créer à l'automne.
Le texte prévoit que cette filiale d'Air France, qui fonctionnerait avec
des PNC recrutés en externe à des salaires plus bas, limite sa flotte à
10 avions long-courrier et à 18 moyen-courrier. Il exclut également
toute « mobilité contrainte » depuis Air France vers la nouvelle
compagnie. Les deux textes seront validés si, en plus de l'Unac, ils
obtiennent la signature d'au moins un des deux autres syndicats
représentatifs. Le SNPNC/FO et l'Unsa-PNC feront connaître leurs
positions respectives après consultation de leurs adhérents, ont-ils
indiqué à l'AFP. Sollicitée, la direction d'Air France n'a pas
fait de commentaire.
> Air France célèbre les 40 ans de son centre informatique à Sophia Antipolis
(source La Quotidienne) 5 juillet - Implanté sur la technopole de la
Côte d’Azur, le site informatique d’Air France inaugure un datacenter et
une nouvelle salle informatique. Sophia Antipolis est toujours bien le
cœur de l’informatique au service du monde de l’aérien. Outre le
site de développement d’Amadeus et ses 3 000 salariés, essentiellement
des ingénieurs, la technopole abrite aussi depuis 40 ans l’un des grands
pôles informatiques de la compagnie Air France avec 900 salariés.
En effet le centre Informatique du groupe Air France-KLM fut l’un des
tout premiers, à choisir Sophia Antipolis pour y installer l’un de ses
plus gros centres informatiques. (...) Il emploie 900
collaborateurs, notamment 500 collaborateurs qui développent et
maintiennent le parc applicatif et 200 autres qui œuvrent sur le
datacenter rénové avec une nouvelle salle informatique inauguré en juin
dernier par Jean-Marc Janaillac, le pdg du Groupe Air France-KLM.
(...) Le datacenter de
Sophia en liaison avec ceux de Toulouse et d’Amsterdam, est spécialisé
dans tout ce qui touche le commercial (ventes, revenue management,
marketing), l’exploitation sol, l’expérience du passager, les
applications ayant trait au cargo et une partie de l’engineering
maintenance.(...) Le
datacenter héberge (..) les serveurs de Servair et Transavia.
> Un nouveau syndicat de pilotes se crée chez Air France
(source Air Info) 6 juillet - La CFDT vient de créer une section Air
France au sein du SPL, un syndicat de pilotes qui lui est affilié. Cette
nouvelle organisation professionnelle a la volonté de « faire du
syndicalisme autrement » pour « tenter de sortir de l’impasse à Air
France ». Elle portera les idées d’un collectif de pilotes qui tente
depuis plusieurs mois de « rénover le dialogue social » à l’intérieur de
la compagnie. Le Syndicat des pilotes de ligne (SPL), affilié à
la CFDT, a annoncé mercredi 5 juillet la création d’une section Air
France. Cette création résulte de l’initiative d’un collectif de pilotes
d’Air France, qui « a tenté depuis des mois de rénover le dialogue
social » au sein de la compagnie, explique le SPL dans un communiqué.
Le collectif souhaitait sortir du schéma « la direction impose,
les syndicats s’opposent ». Ses propositions, sur « le droit
d’expression des salariés, la fiabilisation des informations délivrées
aux salariés et sur une charte de bonne conduite », ont été soutenues
par « de très nombreux pilotes d’Air France ». Mais elles n’ont pas
été retenues ni par l’entreprise ni par les organisations syndicales
en place, à l’exception de la CFDT, indique le syndicat. « La
CFDT s’étant engagée à défendre la spécificité catégorielle des
pilotes de ligne, nous avons décidé d’ouvrir la section Air France au
sein du Syndicat des Pilotes de ligne qui lui est affilié CFDT afin de
tenter de débloquer l’entreprise du carcan dans lequel elle est
enfermée tant par la direction que par les organisations
professionnelles », poursuit le communiqué.
Le SPL estime que
« l’immobilisme n’est plus possible pour la survie de l’entreprise Air
France face aux différentes concurrences déjà existantes et des
nouvelles à venir ». Pour ces pilotes d’Air France, « il est urgent
d’agir » et « de faire du syndicalisme autrement (…) en donnant la
parole aux salariés ». Le collectif à l’origine de cette
initiative a été créé en octobre 2015 et il réunit aujourd’hui 230 des
quelque 3.500 pilotes d’Air France, a précisé à Air Info lors d’un
entretien téléphonique Patrick Vincent, membre du Bureau du SPL Air
France et commandant de bord sur Boeing 777. (...) La CFDT est
(...) en train de mettre en place une
stratégie inter-catégorielle au sein d’Air France. Deux autres syndicats
de la compagnie lui sont affiliés, l’UNPNC, représentant les hôtesses et
stewards, et le SPASAF CFDT, « première organisation syndicale au sol,
cadres et non-cadres ». (...) Par ailleurs, le SPL se dit
« déjà représentatif » chez Aigle Azur, HOP ! et Corsair, et
« également implanté » chez Transavia, Air Caraïbes et Air Austral.
> Très bon mois de juin pour Delta Air Lines qui rehausse ses prévisions
(source Boursier com) 6 juillet - Le très bon mois de juin réalisé
par Delta Air Lines permet au partenaire d'Air France KLM de rehausser
sa prévision de marge opérationnelle sur le deuxième trimestre 2017. Le
transporteur, qui a vu sa recette unitaire augmenter de 2,5% en juin,
anticipe une progression du même ordre sur les trois mois clos fin juin
alors qu'il visait jusqu'ici une hausse de 1% à 3%.
Delta qui
cite notamment de meilleures conditions au niveau des voyages d'affaires
table désormais sur une marge opérationnelle trimestrielle comprise
entre 18 et 19% contre une fourchette de 17% à 19% fournie au marché en
avril. Le mois dernier, la compagnie a enregistré un trafic en
hausse de 2,8% à 20,83 milliards de 'passager mile transporté' (RPM)
pour des capacités en augmentation de 1,8%. Le coefficient occupation
s'est établi à 88,5% (+0,8 point).
> easyJet et Ryanair : croissance du trafic en juin.
(source Cercle Finance) 5 juillet - Ryanair : Hausse de 12% du trafic
en juin Ryanair indique que son trafic s'est accru de 12% le
mois dernier en comparaison annuelle, pour atteindre 11,8 millions de
passagers, et vu son coefficient d'occupation s'améliorer de deux points
de pourcentage, à 96%. La compagnie aérienne irlandaise à bas
coûts -numéro un de ce segment en Europe- explique que son activité a
bénéficié d'une baisse de ses tarifs, ainsi que du succès de son
programme d'expérience clients.
(source Cercle Finance) 6 juillet
- easyJet: forte croissance du trafic en juin
Au mois de juin,
le trafic passagers d'easyJet a augmenté fortement de 11,3%, pour
atteindre 7,7 millions de passagers. Une tendance supérieure à celle
constatée sur 12 mois glissants (+ 8,7%). Du côté du coefficient d'occupation, le taux s'est
amélioré de 80 points de base en juin, à 94,8%, et de 50 points de base
sur 12 mois, à 92,1%, indique la compagnie aérienne britannique à bas
coûts.
> IndiGo veut utiliser Air India pour se lancer sur le low-cost long-courrier
(source Le Journal de l'Aviation) 7 juillet - La décision du gouvernement indien
d'engager la privatisation d'Air India et la déclaration d'intérêt
d'IndiGo fin juin ont poussé cette dernière à clarifier ses projets à ce
sujet plus tôt que prévu. Rahul Bhatia et Rakesh Gangwal, les deux
fondateurs de la low-cost indienne, ont donc organisé une conférence le
6 juillet pour expliquer la position d'IndiGo sur le dossier. Celle-ci
est assez claire : IndiGo est intéressée par les opérations
long-courrier d'Air India, qu'elle compte transformer en opérations
low-cost, et par sa filiale Air India Express.
IndiGo est
actuellement une compagnie low-cost majoritairement domestique, qui ne
compte que sept destinations internationales (...). Elle exploite une flotte de 135
A320 (dont 22 A320neo) qui lui a permis de conquérir plus de 40% du
marché intérieur indien. La compagnie voit encore un énorme potentiel
sur ce marché puisqu'elle détient également des commandes sur 388
A320neo, vingt A321neo et cinquante ATR 72-600 pour le développer ; elle
participe pour cela au plan du gouvernement dans le transport aérien qui
a pour but d'améliorer la connectivité en Inde et désenclaver les
régions. Désormais, elle compte s'appuyer sur son réseau
domestique pour lancer et nourrir des opérations low-cost long-courrier.
Un projet qu'elle mûrit depuis longtemps et qui se réalisera avec ou
sans Air India, même si le rachat lui permettrait d'accélérer la
cadence : « cela nous permettrait d'entrer rapidement sur des marchés
restreints voire fermés » et d'en devenir directement un acteur majeur.
Car une éventuelle reprise de la compagnie nationale ne se fera pas
à n'importe quelles conditions. Tout d'abord, IndiGo n'est pas
intéressée par tout le portefeuille d'activité du groupe, qui s'étend à
la maintenance, au charter ou encore à l'hôtellerie. Par ailleurs, elle
ne compte pas non plus s'embarrasser de sa dette, qui avoisine les 7,7
milliards de dollars. Autant de fardeaux qu'elle ne se sent pas capable
de gérer efficacement. En revanche, elle est prête à affronter la
restructuration qu'implique la reprise des opérations internationales.
Et cette restructuration est de taille puisque, comme l'affirme
Rakesh Gangwal, « si nous prenons place sur ce marché, nous le ferons
avec un modèle low-cost », celui dont l'avenir est assuré selon lui.
L'idée est simplement de proposer une alternative qui ramène les
passagers sur les vols d'une compagnie indienne : « le succès ne dépend
pas du développement de ses marchés internationaux. En fait, nous allons
prendre des passagers qui réalisent leur correspondance dans un hub
international ou voyagent sans escale à un prix élevé pour les faire
voler sur nos vols directs à bas coûts. » Rahul Bhatia rejoint
son associé sur ce point en expliquant que « l'Inde fait partie des
opportunités les plus inexploitées du transport aérien international et
que le pays n'a pas la part de marché qui devrait lui revenir sur le
long-courrier. En réalité, les hubs internationaux de l'Inde sont situés
hors de l'Inde ». On le sent, « dès le premier jour, il s'est agi
principalement des opérations internationales », souligne Rahul Bhatia.
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 12,670 euros en
clôture ce lundi 10 juillet.
Au 1er janvier le cours de l'action était à 5,17 euros, avant de toucher
son point bas le 7 février à 4,81 euros. Depuis, elle ne cesse de
monter, principalement en raison des bons résultats du groupe en termes
de remplissage des avions et de recette unitaire. Sur ce dernier facteur
les résultats du groupe Air France-KLM apparaissent meilleurs que ses
concurrents, qu'ils soient européens ou du golfe.
La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des
analystes pour l'action AF-KLM est à 9,24 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est à 47$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
Pour retrouver les dernières revues de presse du lundi, c'est
ici
Si vous appréciez cette revue de presse, faites la
circuler.
Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir en
me communiquant l'adresse
email de leur choix.
| François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés actionnaires PS et PNC
Lettre rédigée avec la collaboration de Christian
Magne
Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM.
Si vous ne voulez plus
recevoir cette lettre/revue de presse, cliquez ici et précisez votre demande
: désabonnement.
Si vous préférez recevoir la revue de presse sur une autre adresse,
merci de me l'indiquer.
Pour me joindre :
message pour François Robardet.
10420 personnes reçoivent cette revue de presse en direct
|