N°611, 07 août 2017
Si vous ne voyez pas correctement cette page, suivez
ce lien
La Revue de Presse du lundi...
> Air France dément tout danger après qu’un de ses vols soit passé près d’un missile Nord-Coréen
(source L’Usine Nouvelle) 03 août - (...) Selon les
médias outre-Atlantique, vendredi 28 juillet après-midi, Pyongyang
procède à un test de missile international (ICBM). Sa portée lui permet
d’atteindre le continent américain. Le projectile termine sa course, aux
alentours de 17h27 (heure de Paris), dans la mer du Japon à 150
kilomètres au Nord-est de l’île d’Okushiri. 45 minutes plus tôt,
le vol Air France AF293 à destination de Paris décolle de l’aéroport de
Tokyo-Haneda. A son bord, 323 passagers. L’agrégation des données du
plan de vol et de l’armée japonaise révèlent que l’avion et l’engin
balistique ne sont pas passés loin. L’appareil, un Boeing
777-300ER, a survolé à une distance de 100 km à l’Est, la zone d’impact
de l’ogive. A sept minutes de vol près, les deux engins auraient pu se
percuter. (... Air France a exercé son droit de réponse
(...). Les plans de
vol de la compagnie ne traversent jamais les zones de tests des missiles
Nord-Coréens. Pour la compagnie française, la liaison s’est déroulée
“sans aucun incident notable”.
(...) Le transporteur
aérien a ajouté “même si cette distance était avérée, elle ne remettrait
pas en question la sécurité du vol.”. Par mesure de précaution, Air
France a informé “élargir la zone de non survol autour de la Corée du
Nord, pays qu’elle ne survole pas.”
> Airbus reste pénalisé par les retards de production des motoristes
(source Les Echos) 05 août - Les problèmes de Pratt & Whitney
et de Rolls Royce retardent les livraisons d’appareils. (...)
Chez Airbus, on en viendrait presque à rêver que tous les appareils
soient, comme le Perlan II, des planeurs non motorisés. Depuis bientôt
deux ans, motoriste rime avec retard de livraisons à Toulouse. Alors
qu'une course à la production est engagée avec Boeing, l'avionneur
européen reste pénalisé par les problèmes techniques et les retards d'au
moins deux de ses principaux fournisseurs - l'américain Pratt & Whitney
et le britannique Rolls Royce - qui pourraient bien lui faire manquer
son objectif de plus de 700 livraisons en 2017. « Cela dépendra
de la capacité des motoristes à tenir leurs engagements », a souligné
Tom Enders, le Pdg d'Airbus, lors de la présentation des résultats
semestriels, fin juillet. (...) Le principal souci d'Airbus reste Pratt & Whitney, dont les moteurs
PW1100 destinés à l'A320 Neo, continuent de souffrir de défauts de
jeunesse, qui embolisent la production et mécontentent fortement les
clients. La solution technique provisoire promise par Pratt & Whitney
s'est révélée « non fiable » de l'aveu même d'Airbus, obligeant des
compagnies aériennes, comme l'Indienne Indigo, à clouer au sol leurs
A320. D'autres ont préféré annuler leurs livraisons comme Qatar Airways
ou changer pour des A320 classiques équipés de moteurs CFM, comme
Spirit. Et si le motoriste, filiale d'UTC, se dit toujours
« confiant » de pouvoir régler les derniers problèmes technique « d'ici
à fin septembre » et de pouvoir tenir son engagement de livrer « entre
350 et 400 moteurs PW1100 » cette année, le doute reste permis. Sur les
quelques A320 Neo qu'Airbus prévoit de livrer cette année, la moitié
devrait théoriquement être équipés de moteurs PW, l'autre moitié
revenant au moteur Leap de Safran et GE. Or au premier semestre, Airbus
n'a pu livrer que 16 appareils équipés de moteurs PW, sur les 59 A320
Neo livrés de janvier à fin juin. Safran et GE n'ayant pas la
possibilité de se substituer à Pratt & Whitney, le risque est donc grand
pour Airbus de devoir continuer à stocker des A320 sans moteur à
Toulouse et Hambourg. (...) Du côté
de Rolls Royce, en revanche, la situation semble s'améliorer, même si
tout n'est pas réglé. Avec là encore plusieurs mois de retard, Airbus a
reçu lundi dernier les deux premiers moteurs Trent 7000 destinés au
premier A330 Neo. Pas trop tôt ! Le premier A330 Neo était sorti de
l'atelier de peinture en décembre. Il ne lui manquait plus que ses
moteurs pour démarrer ses vols d'essais. Le premier vol, initialement
prévu en juin devrait intervenir en septembre. Mais même si tout se passe bien, la première livraison
à Tap Air Portugal, prévue fin 2017, n'interviendra pas avant l'été
2018. Ce qui ne fait pas l'affaire du loueur ALC, propriétaire de
l'avion. « Depuis le début de l'année 2017, Airbus ne nous a pas livré
un seul avion à l'heure », se plaignait son directeur général en mai.
Jeudi, le président d'ALC, Steven Udvar-Hazy, a même conseillé à Airbus
et Boeing de revoir à la baisse leurs objectifs de production, afin de
soulager leurs sous-traitants et de résorber les retards. « Mais ils
sont plus intéressés par le prix de leurs actions que par la réalité
économique », a-t-il déploré.
> Boeing veut reprendre les commandes de vol à ses fournisseurs
(source Les Echos) 02 août - Boeing va réintégrer des activités
autrefois externalisées comme l’avionique. Le bras-de-fer commercial
permanent entre les avionneurs et leurs principaux fournisseurs se
durcit. Malgré des carnets de commandes et des livraisons
record, la lutte sourde entre les avionneurs et les équipementiers pour
la plus grosse part du gâteau, est loin de s'apaiser. Dernière
illustration en date : la décision de Boeing de recréer en interne une
entité dédiée à la conception et la fabrication d'avionique. A savoir
l'ensemble des équipements électroniques permettant de piloter les
avions. (...) Annoncée lundi soir en interne, le
lancement de Boeing Avionics est présenté par le Pdg, Dennis Muilenburg,
comme un moyen de « réduire les coûts et d'augmenter la valeur pour nos
clients ». Une formule classique qui recoupe les deux priorités
stratégiques de Boeing : l'amélioration de sa compétitivité face à
Airbus et la réussite de la montée en cadence. Mais c'est aussi
une pierre de plus dans le jardin des grands équipementiers américains, comme Honeywell et
Rockwell Collins, qui fournissent aujourd'hui l'avionique des
Boeing. (...) (...) L'impact réel de
Boeing Avionics, qui montera progressivement à 600 salariés d'ici à
2019, restera probablement modeste. Mais cette initiative de Boeing
s’ajoute à d'autres efforts de Boeing et d'Airbus pour tenter de réduire
la part du gâteau de leurs principaux fournisseurs, dont les marges
restent nettement plus élevées que les leurs. Alors que les deux
avionneurs peinent à atteindre 10 % de marge, les grands équipementiers
se situent couramment autour de 15 %. Depuis trois ans, Airbus et Boeing
se sont efforcés d'imposer des baisses de prix, de 10 % à 15 % à leurs
fournisseurs, en utilisant l'argument des hausses de cadence de
production. Mais dans le cas de Boeing, c'est bien d'un véritable
revirement stratégique dont il s'agit, après des années
d'externalisation de ses activités. L'externalisation à outrance
a échoué L'avionique fait en effet partie des activités dont
Boeing s'est délesté au cours de 20 dernières années, au profit des
grands équipements américains comme Rockwell Collins, UTC et Honeywell.
Cette stratégie d'externalisation avait atteint son pic en 2006, avec le
lancement du programme 787. Pour financer à moindre coût son nouveau
biréacteur long-courrier en fibres de carbone, Boeing avait délégué des
pans entiers du programme à des équipementiers, qui acceptaient de
prendre en charge une partie du développement et des coûts. Au total, 80
% du programme avait ainsi été sous-traités à des partenaires situés
dans une dizaine de pays. Mais ce choix stratégique, érigé en nouveau
modèle économique par Boeing, s'est finalement révélé désastreux
industriellement et financièrement, en contribuant largement aux trois
ans de retard pris par le 787. Le virage stratégique du nouveau
PDG Dès 2009, Boeing avait commencé à revenir sur sa stratégie
en rachetant le part de son partenaire italien Alenia (aujourd'hui
Leonardo) dans le site de Charleston. Mais c'est avec l'arrivée de
Dennis Muilenburg aux commandes, en 2015, que Boeing est véritablement
passé à une nouvelle stratégie d'intégration verticale, allant même au
delà du modèle original. La décision la plus significative en ce sens
est la création cette année, d'une nouvelle division Global services,
chargée de regrouper et surtout développer les activités d'après-vente -
maintenance et pièces de rechange - dans l'aéronautique civile, le
militaire et le spatial. Avec l'objectif de porter de 14 à 50 milliards
de dollars le chiffre d'affaires de Boeing sur ce marché d'ici 10 ans.
Quitte à concurrencer les partenaires équipementiers, ayant placé la
deuxième monte au cœur de leur modèle économique. Et même des compagnies
aériennes comme Air France-KLM, pour qui la maintenance est une activité
juteuse. Consolidation chez les équipementiers
Face à
Boeing et Airbus, les grands équipementiers s'efforcent d'accroître leur
puissance, en multipliant les opérations de consolidation. En 2012,
United Technologies a ainsi absorbé l'équipementier Goodrich, donnant
naissance au premier équipementier mondial, avec un chiffre d'affaires
de 25,4 milliards de dollars, rien que dans l'aéronautique. En 2016,
United Technologies, a tenté sans succès de mettre la main sur
Honeywell. La même année, Rockwell Collins a bouclé le rachat de B/E
Aerospace, pour 8,3 milliards de dollars, tandis qu'en Europe, Safran a
lancé une offre d'achat sur Zodiac.
> Qatar Airways renonce à American Airlines
(source Le Journal de l'Aviation) 03 août - Le projet de Qatar
Airways aura fait long feu. Un mois et demi après avoir indiqué sa
volonté de prendre une participation de 10 % au capital d'American
Airlines, la compagnie qatarie a fait volte-face et mis fin à ses
prétentions sur son homologue américaine. Dans un communiqué
publié le 3 août, Qatar Airways indique que : « Un nouvel examen de la
proposition d'investissement financier, tenant compte de la dernière
communication publique d'American Airlines, a démontré que cet
investissement ne répondait plus à ses objectifs. » Cela fait très
probablement référence aux résultats semestriels d'American Airlines,
publiés le 28 juillet. La compagnie américaine a connu quelques
déconvenues au cours des six premiers mois de l'année. Plusieurs de ses
résultats sont ainsi en baisse par rapport à la même période en 2016,
mais ils restent largement positifs : le résultat opérationnel chute de
30,8 %, mais reste supérieur à 2,1 Md$, tout comme le résultat net qui
plonge de 37,2 %, mais dépasse tout de même le milliard de dollars.
Malgré une progression significative des recettes de 4,7 %, à plus de
20,7 Md$, la compagnie a notamment été handicapée par une explosion de
11,3 % de ses coûts. Celle-ci se retrouve dans quasiment tous les
secteurs de dépenses et pénalise la marge de plusieurs points. C'est
peut-être une des raisons qui ont découragé Qatar Airways d'investir.
(...) La compagnie qatarie a pu aussi être
découragée par la résistance d'American Airlines. Comme le rapporte
l'AFP, le groupe américain avait fait savoir ne « pas (être)
particulièrement excité » par l'offre et que la proposition n'aurait
aucune influence ni sur sa gouvernance ni sur sa stratégie quelle qu'en
soit l'issue. Il faut aussi rappeler qu'American s'était montré
particulièrement virulent en 2015 à l'encontre des compagnies du Golfe.
Elle avait ainsi publié un rapport accablant, en partenariat avec United
Airlines et Delta Air Lines, pour dénoncer la distorsion de concurrence
avec Emirates, Etihad Airways et Qatar Airways. Le document établissait
notamment le versement sur dix ans de plus de 40 Md$ de subventions
publiques - plus ou moins opaques - par leurs gouvernements respectifs.
Coïncidence du calendrier ou volonté de s'opposer à la prise de
participation de Qatar Airways, American Airlines a d'ailleurs décidé de
suspendre ses accords de partage de code avec la compagnie qatarie ainsi
que ceux avec Etihad Airways, le 13 juillet dernier. Elle entendait
ainsi dénoncer le versement des fameuses subventions publiques.
Enfin, Qatar Airways n'a peut-être plus les moyens de ses ambitions. La
compagnie subit une forte pression depuis juin du fait de la crise
diplomatique entre le Qatar et l'Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats
arabes unis, le Yémen, l'Egypte et les Maldives. Elle s'est notamment
vue fermer l'accès à l'espace aérien saoudien, ce qui l'oblige à
rallonger fortement certaines routes et met donc en péril sa
rentabilité. (...) Pour autant, Qatar
Airways affirme ne pas renoncer à ces ambitions d'investissements
internationaux. Elle continue ainsi « à étudier d'autres opportunités
d'investissement aux Etats-Unis et partout ailleurs qui répondent à ses
objectifs. » American Airlines était néanmoins son principal partenaire
en Amérique du Nord, à travers l'alliance globale oneworld et des
accords de partage de codes (avant leur suspension). Elle possède aussi
un accord similaire avec la compagnie à bas coût JetBlue. Sur le
reste du monde, Qatar Airways avait déclaré son intention d'acquérir
entre 25 et 49 % du capital de Royal Air Maroc, en avril 2016. Celle-ci
semble toujours d'actualité, mais rien ne s'est encore concrétisé. En
revanche, Qatar Airways a bel et bien renforcé sa position d'actionnaire
de référence d'International Airlines Group (IAG, qui regroupe British
Airways, Iberia, Vueling et Aer Lingus), en passant sa participation de
12 % à 15,67 % en mars 2016, puis à 20,01 % du capital en août 2016.
Il faut enfin rappeler que Qatar Airways n'hésite pas à changer
rapidement d'avis et de stratégie. En 2013, elle avait revendu ses 35 %
du capital de Cargolux, acquis à peine un an plus tôt pour un prix
équivalent.
> Lufthansa croit à la stabilisation des prix, l'action monte
(source Reuters) 02 août - Lufthansa a déclaré mercredi s'attendre à
une stabilisation des tarifs dans le transport aérien au cours des mois
d'été, période cruciale pour le secteur, grâce à la vigueur de la
demande en Asie, en Amérique du Nord et en Allemagne, un discours proche
de celui tenu récemment par plusieurs de ses concurrents.
(...) Le groupe, qui avait déjà revu à la hausse sa prévision
de bénéfice annuel le mois dernier, a déclaré mercredi tabler désormais
sur un résultat 2017 bénéficiaire pour son activité de fret, Lufthansa
Cargo, alors qu'il s'attendait jusqu'à présent à une perte. La
filiale à bas coûts Eurowings a quant à elle dégagé des profits au
deuxième trimestre et est en passe d'atteindre un résultat annuel
positif, a-t-il ajouté. Plusieurs acteurs européens du secteur,
parmi lesquels IAG, maison mère de British Airways et Iberia, et
EasyJet, ont eux aussi relevé leurs prévisions 2017 en s'appuyant sur la
solidité de la demande estivale. Mais les compagnies, et
notamment les compagnies à bas coûts, restent prudentes quant à
l'évolution des prix pour la fin de l'été, certaines augmentant leurs
capacités pour cette période, ce qui accroît les pressions tarifaires.
Lufthansa, tout en disant s'attendre à une baisse de la recette
unitaire - critère clé pour le secteur - sur l'ensemble du second
semestre, l'attend stable sur le seul troisième trimestre, un pronostic
un peu plus prudent que ceux d'IAG et Air France-KLM, l'un comme l'autre
prévoyant une recette unitaire positive sur la deuxième moitié de
l'exercice. Le directeur financier du groupe allemand,
Ulrik Svensson, (...) a
réaffirmé que la compagnie restait intéressée par de nouvelles locations
d'avions et des transferts de personnel de sa concurrente en difficulté
Air Berlin mais qu'aucun chiffre n'avait été arrêté pour l'instant.
Il s'est refusé à dire si Lufthansa avait soumis une offre de reprise
d'Alitalia, se contentant d'assurer que le groupe entendait jouer un
rôle actif en Italie.
> Un pilote Easyjet se sent mal aux commandes de l'avion : il avait pris de l'ecstasy la veille
(source RTBF) 05 août - Un pilote de la compagnie aérienne EasyJet a
été condamné à 12 mois de prison avec sursis vendredi, par le tribunal
de grande instance de Créteil (Val-de-Marne) pour mise en danger de la
vie d'autrui. Le pilote a également été interdit définitivement
d'exercer sa profession. L'homme avait pris de l’ecstasy la
veille d’un vol et s’était senti mal aux commandes de l’appareil,
rapporte le Parisien. Le pilote avait été identifié par les
policiers suite aux écoutes de la jeune femme qui le fournissait et qui
a été jugée en même temps que lui. « J’ai fait que des conneries », lui
avait notamment dit le pilote. Cocaïne, MDMA et cannabis
En juillet, outre de la cocaïne, de l’alcool et du MDMA, un
anti-parasitaire avait été détecté dans ses cheveux, utilisé pour
décupler les effets de la cocaïne. « Je pensais que tout était maîtrisé,
je m’en veux énormément », a expliqué le pilote à l’audience, cité par
le Parisien. Il a reconnu consommer des stupéfiants depuis deux ans
environ: cocaïne, MDMA et cannabis, à l’occasion de « nuits
parisiennes ». EasyJet a indiqué, via communiqué,
avoir pris
connaissance du procès et pris des mesures immédiatement: « Dès
l’ouverture d’une enquête par les autorités ce dernier n’a plus opéré de
vol et des procédures disciplinaires sont en cours. La sécurité des
passagers et équipages d’easyJet est notre première priorité et nous
avons une politique de tolérance zéro concernant la drogue et l’alcool.
Cette règle et la réglementation y correspondant sont très claires. Si
des preuves de failles de sécurité de la part de l’un de ses pilotes
avaient été avérées easyJet aurait agi immédiatement et retiré le pilote
des plans de vol ».
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 12,615 euros en
clôture lundi 7 août, en hausse par rapport à son cours précédent
l'annonce de l'augmentation de capital, 12,095 euros le 27 juillet.
Les experts considèrent que :
Une augmentation de capital
fait baisser le cours de l’action à court terme. En
théorie, une augmentation de capital est dilutive, dans la mesure où un
nombre plus grand d’actions devra se répartir les bénéfices inchangés,
ce qui entraînera mécaniquement une baisse du cours de l’action. Tout du
moins, à court terme. Car, à moyen terme et long terme, l’augmentation
de capital peut, soit permettre le développement de nouvelles activités
(croissance interne), soit la poursuite d’acquisitions (croissance
externe). Dans les deux cas de figure, cette croissance doit
faciliter la mise en œuvre de synergies (diminution des coûts ou
augmentation des recettes). En conséquence, les bénéfices vont croître
et donc également le bénéfice net par action, qui va retrouver au moins
le niveau qu’il avait avant l’augmentation de capital. Après avoir baissé, le cours de l’action va
donc remonter progressivement et dépasser le niveau précédent. Sous
réserves que les synergies soient positives.
La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des
analystes pour l'action AF-KLM est à 11,25 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est à 52$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
Pour retrouver les dernières revues de presse du lundi, c'est
ici
Si vous appréciez cette revue de presse, faites la
circuler.
Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir en
me communiquant l'adresse
email de leur choix.
| François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés actionnaires PS et PNC
Lettre rédigée avec la collaboration de Christian
Magne
Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM.
Si vous ne voulez plus
recevoir cette lettre/revue de presse, cliquez ici et précisez votre demande
: désabonnement.
Si vous préférez recevoir la revue de presse sur une autre adresse,
merci de me l'indiquer.
Pour me joindre :
message pour François Robardet.
10418 personnes reçoivent cette revue de presse en direct
|