N°613, 21 août 2017
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> ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
MIXTE DES ACTIONNAIRES AIR FRANCE-KLM LE 4 SEPTEMBRE 2017
L'assemblée générale des actionnaires Air France-KLM se tiendra le
lundi 4 septembre 2017 à 9 heures, à l’Hôtel Pullman Paris Centre Bercy
– 1 rue de Libourne, 75012 Paris.
Dans cette perspective, les
informations relatives à cette Assemblée générale visées à l'article R.
225-83 du Code de commerce sont disponibles sur le site internet
d'airfranceklm com (rubrique Finance / Actionnaires / Assemblée
Générale) et tenues à la disposition des actionnaires dans les
conditions légales et règlementaires.
Si vous êtes porteur de parts (FCPE Majoractions, Aéropélican et/ou Concorde chez Natixis),
et que vous souhaitez me désigner mandataire et me confier vos pouvoirs,
rendez-vous sur le site de vote airfranceklm.voteassemblee et mentionnez ensuite
mes nom, prénom et mon adresse François Robardet 31520, RAMONVILLE. Pour de plus détails, retrouvez mon
Flash 68.
J'approuverai
toutes les résolutions soumises aux actionnaires.
La Revue de Presse du lundi...
> Air France-KLM : visa de l'AMF aux augmentations de capital
(source CercleFinance) 18 août - Air France-KLM annonce que l'AMF a attribué le
17 août son visa sur le prospectus relatif aux augmentations de capital
avec suppression du DPS d'un montant total de 750,55 millions d'euros,
réservées à China Eastern Airlines et Delta Air Lines. Ces
opérations s'inscrivent dans le cadre du renforcement des alliances
stratégiques du transporteur aérien franco-néerlandais annoncées le 27
juillet, en marge de la publication de ses résultats semestriels.
Delta Air Lines et China Eastern Airlines prendront chacune, de manière
séparée, une participation de 10% dans le capital d'Air France-KLM, au
prix de 10 euros par action. Ces accords de souscription ont cours sur
une durée de 25 ans.
> Transport aérien : Air France-KLM, Lufthansa et IAG finiront-ils par se partager le marché ?
(source Capital) 17 août - (...) La concentration du secteur du transport aérien en Europe est en
marche. (...) « Le secteur va continuer à se consolider, car
les modèles économiques sont en train de se transformer. C'est une
tendance de fond en Europe et aux Etats-Unis, où quatre groupes
fédérateurs mènent la danse : American, Delta, United, et la low cost
Southwest », estime auprès de l'AFP Stéphane Albernhe managing partner
chez Archery Consulting. Pour Jérôme Bouchard, expert au cabinet
de consultants Oliver Wyman, à terme, « il y aura un oligopole qui
tournera autour de Lufthansa, IAG (issu du rapprochement entre British
Airways et Iberia) et Air France-KLM ». Mais
la consolidation passera
d'abord par la recherche d'un modèle économique qui évitera aux
compagnies d'arriver à une situation de quasi banqueroute, avant d'être
absorbées. A l'image de la volatilité de la situation, Alitalia et Air
Berlin sont toutes deux en difficultés et en recherche de repreneurs.
Leur point commun : Etihad - qui contrôle 49% d'Alitalia et 29,3%
d'Air Berlin - et les limites de la logique de la compagnie emiratie de
prises de participations « audacieuses et ambitieuses dans des
compagnies européennes en difficultés », pointe M. Bouchard. « Les
compagnies qui ont du mal à s'adapter, notamment les compagnies
nationales historiques comme Alitalia, souffrent et font des pertes
depuis des années », souligne M. Alberhne. Selon lui, la « sortie
d'Etihad du capital d'Alitalia contribuera à l'accélération de la
consolidation. Alitalia rejoindra, en totalité ou par morceaux, très
probablement Air France-KLM, Lufthansa, IAG, voire easyJet ou Ryanair ».
Dans une industrie où les marges de rentabilité
sont faibles, les coûts fixes élevés (achats d'avions, main
d'œuvre, kérosène...) et la concurrence toujours plus féroce avec
l'arrivée sur le marché de nouveaux acteurs comme les low-cost
long-courrier, les « fusions, acquisitions et co-entreprises
seront de plus en plus importantes », assure John Strickland,
directeur du cabinet de consultants JLS Consulting à Londres. (...) Super généralistes et hyper
spécialistes Les rapprochements entre compagnies européennes ont
engendré en 2010 la naissance d'IAG (International Airlines Group)
née de la fusion entre British Airways et l'espagnole Iberia. De son
côté Lufthansa - qui possède déjà Eurowings, Swiss et Austrian
Airlines - a racheté fin 2016 Brussels Airlines. Les groupes Air France
et KLM avaient uni leurs forces dès 2004. Et en juillet,
le groupe
franco-néerlandais a annoncé l'ouverture de son capital à Delta et China
Eastern, et le rachat de 31% de Virgin Atlantic avec pour objectif
d'augmenter sa force de frappe sur les marchés hyper concurrentiels
d'Amérique du Nord et d'Asie. Les prises de participations directes
rendent les compagnies « plus solidaires sur le business model » et
« plus intéressées par les synergies », explique M. Bouchard.
Les Alliances - qui permettent des partages de codes et une unification
des programmes de fidélisation - avaient été à la fin des années 90 le
premier pas vers un rapprochement entre compagnies. Mais « au final les
synergies attendues n'ont pas vraiment eu lieu », analyse pour l'AFP M.
Bouchard, chaque compagnie gardant sa propre flotte et sa propre
maintenance, deux axes essentiels pour parvenir à une meilleure
optimisation des coûts, en plus de la question délicate des charges
salariales. L'écart entre les salaires d'un pilote d'Air France et
d'easyJet par exemple se situe ainsi entre 20 et 25%, selon les experts.
« C'est l'éternel combat du super généraliste (la compagnie
historique qui offre moyen et long courriers et toute une gamme de
services, ndlr) et de l'hyper spécialiste (la compagnie low-cost) »,
note M. Bouchard. Avec une croissance du trafic mondial de près
de 4% par an, il pourrait y avoir une place pour tout le monde mais,
prévient-il, « les positions évoluent très vite » et
les coûts fixes
très élevés « ne laissent pas le droit à l'erreur ».
> Air Berlin veut vendre ses activités d'ici septembre
(source Challenges) 21 août - Au bord de la faillite, la compagnie allemande
espère céder ses activités d'ici septembre. « Nous avons parlé avec plus
de dix intéressés, dont plusieurs compagnies aériennes », a déclaré
Thomas Winkelmann, le patron d'Air Berlin. « Nous voulons
conclure la vente au plus tard en septembre. Sans cela, la confiance des
clients dans la compagnie va s'amenuiser », a expliqué le dirigeant
d'Air Berlin. (...) Les discussions avec les
prétendants, entamées il y a plusieurs semaines, se sont intensifiées
depuis le lancement mardi dernier d'une procédure d'insolvabilité de la
compagnie berlinoise. « Il n'y aura pas un mais deux ou trois
acheteurs », a également déclaré le patron. Selon la presse
allemande, l'allemand Lufthansa pourrait reprendre une grande partie de
l'activité de sa rivale, au côté d'autres entreprises.
(... D'après les informations de Bild, le
groupe de tourisme TUI, propriétaire de TUIfly - une compagnie aérienne
spécialisée dans les destinations de vacances - veut racheter 6 ou 7
appareils de la flotte Air Berlin. Lufthansa, qui loue déjà 38
des quelque 140 avions d'Air Berlin, souhaite acquérir jusqu'à 70
appareils, dont certains assurant des vols long-courrier et 21 avions
appartenant à Niki, filiale autrichienne d'Air Berlin. Le groupe
compterait aussi reprendre jusqu'à 3.000 salariés sur les quelque 8.000
que compte la compagnie en déroute, toujours selon le journal.
Les noms d'Easyjet et Condor (groupe Thomas Cook) sont également évoqués
par les médias. Un entrepreneur bavarois, Hans Rudolf Wöhrl, a
publiquement fait part de son intérêt pour racheter seul Air Berlin,
toutefois sans présenter d'offre concrète, et a accusé Berlin de
favoriser Lufthansa. Un reproche déjà formulé par la compagnie
irlandaise à bas coût Ryanair, et rejeté par le gouvernement allemand.
« Pour des raisons de concurrence, une compagnie ne peut pas
acheter seule Air Berlin », a souligné dans le journal Handelsblatt paru
lundi Brigitte Zypries, la ministre de l'Economie. Berlin a octroyé un
prêt de 150 millions d'euros à Air Berlin pour lui permettre de
continuer à faire voler ses avions, le temps que des repreneurs soient
trouvés.
> Cathay Pacific affiche des pertes record
(source Le Monde) 17 août - La montée en puissance des compagnies
chinoises et les prix du kérosène étouffent Cathay Pacific. La compagnie
hongkongaise a fait état, mercredi 16 août, de (...) 223 millions d’euros de pertes au premier semestre.
L’ancien fleuron des compagnies aériennes asiatiques, en grande
difficulté, devrait donc enregistrer deux années d’affilée de pertes
pour la première fois de son histoire, malgré 600 licenciements cette
année. Si la plupart des analystes prévoyaient des pertes deux à
trois fois moins importantes, ces mauvais résultats n’ont pas effrayé
les investisseurs. (...) « Nous
ne prévoyons pas d’amélioration sensible des conditions d’activité au
second semestre 2017 », a déclaré le directeur général de la compagnie,
John Slosar (...). « L’activité
passagers en particulier continuera de souffrir de la forte concurrence
des autres compagnies aériennes et nos résultats devraient être affectés
négativement par la hausse des prix du kérosène et de nos positions de
couverture du carburant. » Cathay souffre en particulier de la
montée en puissance des compagnies chinoises, qui multiplient les
liaisons directes avec l’étranger, limitant les correspondances par
Hongkong. Ces compagnies, plus « entrée de gamme » que Cathay, proposent
des prix plus attrayants. Grâce à des partenariats renforcés avec des
compagnies occidentales, les Chinois gagnent des parts de marché. En
2015, l’américain Delta Airlines a investi dans China Eastern. Cette
année, c’est American Airlines Group Inc. qui a pris, à son tour, des
parts chez China Southern. Perte d’influence Les
difficultés de Cathay reflètent aussi le changement de statut de
Hongkong : (...)
l’importance du territoire a reculé ces dernières années, notamment au
profit de Shanghaï. Là où Cathay s’appuie sur la clientèle d’affaires,
les compagnies chinoises ont bénéficié de l’explosion du tourisme en
Chine. Depuis 2010, pendant que le nombre de Chinois voyageant à
l’étranger a plus que doublé pour atteindre 122 millions, China Southern
a conquis 38 millions de nouveaux passagers, contre seulement 7 millions
pour Cathay. (...) L’entreprise risque cependant de
devoir à nouveau tailler dans ses coûts, alors qu’un plan d’économies
est déjà en cours. Le 22 mai, Cathay Pacific avait annoncé la
suppression de 600 postes parmi les 3 000 employés de son siège à
Hongkong. Les indemnités de licenciement de 33 millions d’euros font partie des surcoûts assumés par
l’entreprise cette année, mais l’opération devrait alléger ses finances
en 2018. L’entreprise devra pourtant faire encore plus : elle pourrait,
par exemple, prendre des mesures pour se rapprocher des compagnies à
plus bas coût, en ajoutant une rangée de sièges en classe économie.
D’après plusieurs analystes, le groupe devrait revenir dans le vert à
partir du premier ou du second semestre 2018. En dernier recours,
Cathay
peut aussi compter sur son deuxième actionnaire, Air China, qui pourrait
envisager un rachat. « Ce rachat me paraît probable et stratégiquement
important, poursuit Corrine Png. Cela permettrait à Air China
d’accélérer son expansion internationale et lui donnerait accès au
marché du voyage de luxe. La compagnie deviendrait la première au monde
pour le fret, et la deuxième pour les passagers derrière American
Airlines. Cathay a moins de perspectives de développement et ses marges
s’amenuisent, donc ce serait avantageux pour les deux parties. »
> EasyJet : des pilotes français dénoncent un programme de vols « irréaliste »
(source Les Echos) 14 août - C'est ce qu'on appelle mettre les pieds
dans le plat. Alors que les aéroports européens font face à un afflux de
voyageurs sans précédent cet été, la section SNPL des pilotes français
d'easyJet dénonce un « programme de vols irréaliste », susceptible de
menacer « la sécurité des passagers ». Dans une lettre ouverte au
fondateur et principal actionnaire de la compagnie, Stelios
Haji-Ioannou, les représentants des pilotes sous contrat français
affirment que la volonté de maximiser les profits en période estivale
pousse la compagnie à programmer plus de vols qu'elle ne peut en
réaliser. Ce qui expliquerait, selon eux, la multiplication des retards
et annulations de dernière minute, en forte hausse cet été. Sur
le seul mois de juillet, easyJet a dû annuler pas moins de 541 vols,
contre 350 en juillet, pour un trafic en hausse de 8,9 %. « C'est le
client qui malheureusement se retrouve victime de cette spirale
infernale avec des annulations de vols quotidiennes, des agents qui ne
savent pas quoi leur répondre ni même leur trouver une chambre
d'hôtel », écrit le SNPL. « On demande maintenant aux commandants de
bord d'utiliser [...] leur pouvoir discrétionnaire pour dépasser les
limites légales de temps de vols [...] afin d'assurer ce programme de
vol irréaliste, au mépris de la sécurité des passagers et des
équipages. » Problèmes de rotations Le
syndicat français ne profère aucune menace de grève, mais demande que
les pilotes soient au minimum associés à l'élaboration du
programme (...). Des
accusations catégoriquement rejetées par la compagnie, qui se dit
« surprise par cette initiative ». « EasyJet ne fait aucun compromis sur
la sécurité », affirme un communiqué. « Nous ne faisons pas non plus
voler nos équipages au-delà des limites légales », ajoute un
porte-parole. La compagnie orange, qui a transporté plus de 78 millions
de passagers sur les 12 derniers mois, dont 17 millions en France,
souligne avoir enregistré « moins de 0,8 % de vol retardé de plus de 3
heures sur l'ensemble du réseau ». Et la plupart de ces retards
n'auraient « rien à voir avec l'organisation de nos vols » mais seraient
dus à « des éléments extérieurs ». « En juillet, la fermeture d'une
piste à l'aéroport de Londres-Gatwick nous a contraints à annuler une
centaine de vols », souligne le porte-parole d'easyJet.
Le
syndicat de pilotes britannique Balpa n'a pas réagi au communiqué de
leurs collègues français. Fin 2016, la majorité de ses adhérents avaient
toutefois ratifié un accord sur les temps de travail à easyJet.
Contrairement à leurs collègues français, dont le temps de travail est
plafonné à 10 h 45 par jour, les pilotes britanniques peuvent aller
jusqu'à la limite européenne de 12 heures, avec la possibilité de voler
2 heures de plus en cas de circonstances exceptionnelles et si le
commandant de bord juge l'équipage en état de le faire. Une différence
de règles qui, de l'avis d'un pilote français, pourraient bien expliquer
une partie des problèmes de programme. « Certains agents du planning de
Luton [où est situé le siège d'easyJet, NDLR] ignorent tout simplement
les règles françaises. »
La Revue de Presse Boursière...
> Air France-KLM : RBC réduit son objectif de cours
(source CercleFinance com) 18 août - RBC Capital Markets réaffirme
son opinion " surperformance " sur Air France-KLM, mais
réduit son
objectif de cours de 20 à 16 euros, considérant que le titre présente
" peu d'attractions fondamentales ". Après la proposition du
transporteur aérien de diluer les investisseurs actuels par une
augmentation de capital de 20% (réservée à Delta et China Eastern),
le
broker juge la promesse de synergies éventuelles " trop petite " et
lointaine (2025) pour être crédible ou intégrée dans les cours.
" Nous ne pouvons exclure le risque qu'Air France-KLM puisse voir les
actionnaires minoritaires existants comme des participants
" subordonnés " aux partenaires du secteur et aux autres parties
prenantes ", ajoute RBC.
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 12,745 euros en
clôture lundi 21 août, en hausse de 3% par rapport à son cours du
lundi 14 août.
La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des
analystes pour l'action AF-KLM est à 11,25 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est stable à 52$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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| François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés actionnaires PS et PNC
Lettre rédigée avec la collaboration de Christian
Magne
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