N°616, 11 septembre 2017
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La Revue de Presse du lundi...
> Jean-Marc Janaillac : « Air France est sorti d'une situation de défiance »
(source La Tribune) 5 septembre - L'AG des actionnaires a validé
lundi l'entrée de Delta et de China Eastern au capital d'Air France-KLM.
(...) Les prises de
participation étaient-elles nécessaires ? Cette opération est
avant tout stratégique : il s'agit de construire une alliance très forte
et équilibrée au niveau mondial, avec Delta leader sur les Amériques,
Air France-KLM sur l'Europe et l'Afrique et China Eastern sur l'Asie.
Mais nous faisons d'une pierre deux coups, en renforçant notre situation
financière : avec les 750 millions d'euros apportés par Delta et China
Eastern, moins les 250 millions investis dans Virgin, cela nous laisse
500 millions d'euros pour poursuivre notre désendettement.
Que
répondez-vous à ceux qui craignent une perte d'indépendance d'Air
France-KLM ? Ces craintes sont totalement injustifiées.
La seule
menace réelle aurait été l'immobilisme et le refus de nouer des liens
capitalistiques et commerciaux dans un secteur très mondialisé et
concurrentiel. Delta et China Eastern n'auront chacune que 10 % du
capital et un seul siège au conseil d'administration. Même avec le droit
de vote double dont elles bénéficieront dans deux ans, chacune n'aura
pas plus de 14 % des voix. Elles ne pourront pas agir de concert et
elles ne pourront pas, non plus, augmenter leur participation avant cinq
ans. Enfin, la réglementation européenne interdit à des non-Européens de
contrôler une compagnie aérienne européenne. Il n'y a donc aucune
atteinte à l'indépendance d'Air France-KLM. Ne pouvait-on pas
envisager une alliance européenne ? Il n'y a pas de possibilité
européenne. La tendance mondiale du transport aérien est de s'organiser
autour des trois grandes alliances : Skyteam, Oneworld et Star Alliance.
Or, en Europe, nous avons déjà ce trio avec Lufthansa, IAG et Air
France-KLM. Un partenariat avec IAG ou Lufthansa serait donc non
seulement contraire à la logique de ces alliances mondiales, mais aussi
contraire aux règles de la concurrence. Après la signature de
l'accord Trust par les pilotes, le climat social vous paraît-il apaisé ?
Dans un secteur aussi mouvant que le transport aérien, il serait
naïf et présomptueux de dire que le climat social est désormais
totalement apaisé. Cependant, j'estime que nous sommes sortis d'une
situation de défiance. Le renforcement de nos alliances y a contribué,
en redonnant une forme de confiance dans la capacité du groupe à bouger
et à s'inscrire dans une dynamique de croissance et de progrès.
Toutefois, pour rétablir la confiance, nous devons continuer à faire ce
que nous disons. A cet égard, je salue le travail conduit par Franck
Terner chez Air France et Pieter Elbers chez KLM. Certains vous
reprochent d'avoir « acheté la paix sociale » en renonçant à certains
efforts... Nous avons tenu les objectifs annoncés en novembre
dernier. Le lancement de Joon va nous permettre de générer un gain de
productivité de 18 % sur le long-courrier et de 15 % sur le
moyen-courrier. Nous n'avons certes pas fait exactement ce que nous
avions prévu, mais l'important est d'être parvenu à mettre en œuvre
notre projet, même si nous avons suivi d'autres voies pour y
parvenir. C'est du pragmatisme. (...) L'écart de coût avec nos
principaux concurrents demeure, mais il ne s'accroît plus et il a même
commencé à se réduire. Car nous avons réduit nos coûts et nous allons
continuer à le faire, au rythme de 1,5 % par an jusqu'en 2020. Il est
vrai que nous avons été aidés en cela par un environnement extérieur
favorable, avec la hausse de la demande et le prix bas du pétrole. Cela
nous a permis d'enclencher un cercle vertueux, en renouant avec une
croissance rentable, sans laquelle nous n'aurions pas pu réduire les
coûts d'Air France. Le lancement de Joon va encore amplifier cette
dynamique de croissance. Cependant, il est clair qu'Air France reste
pénalisée par le niveau de taxation et de charges sociales en France.
C'est la raison pour laquelle nous attendons beaucoup de l'initiative de
la ministre des Transports de réunir prochainement des Assises du
transport aérien, afin de mettre sur la table l'ensemble des problèmes
du secteur. Quelles mesures attendez-vous des pouvoirs publics
pour améliorer la compétitivité d'Air France ? Il est encore
trop tôt pour en parler, mais nous sommes favorables à tout ce qui peut
nous permettre de lutter à armes égales avec nos concurrents. Ce n'est
pas le cas aujourd'hui. (...) Entre Air France et KLM, le
différentiel de charges et de taxes représente plusieurs centaines de
millions d'euros par an. Et si l'on compare le coût total d'un pilote
pour la compagnie, pour un salaire net de 100, le coût s'élève à 274 en
France, 210 en Allemagne et 106 à Dubaï. Pouvez-vous donner plus
de détails sur la nouvelle compagnie à coût réduit Joon et ses objectifs
financiers ? Franck Terner dévoilera les détails le 25 septembre
prochain, lors du Salon du tourisme de Paris. (...). Concernant les objectifs financiers,
nous
ne communiquerons pas de chiffre d'affaires ni de résultats, car les
résultats de Joon seront intégrés à ceux d'Air France. Il faut
en effet considérer cette nouvelle compagnie comme faisant partie d'un
tout. (...) Comment comptez-vous remédier aux difficultés
actuelles de la compagnie régionale HOP! ? Les liaisons
domestiques sont une activité stratégique pour Air France. Le lancement
de la marque HOP! Air France a donné des résultats très positifs. La
fusion des trois compagnies aériennes [Brit Air, Régional et Airlinair,
Ndlr] au sein de la compagnie HOP! a soulevé des difficultés
opérationnelles. Mais les choses avancent. Un accord a été trouvé avec
les représentants des personnels au sol et des personnels de cabine, et
les négociations se poursuivent avec les pilotes. Quant à la question de
la mobilité des pilotes de HOP! vers Air France, c'est une demande
légitime et qui doit être entendue. Un accord passé en 2014 stipule
qu'un tiers des embauches de pilotes d'Air France seront réservées aux
pilotes de HOP! Il faut organiser ces départs de façon à ce qu'ils ne
perturbent pas le bon fonctionnement de HOP! Hop!
aura-t-il les moyens financiers de renouveler et optimiser sa flotte
disparate ? La diversité actuelle de la flotte est une
conséquence de la fusion des trois compagnies régionales. On ne peut pas
résoudre cela d'un coup, d'un seul. Le renouvellement de la flotte de
HOP! se fera en fonction des résultats et des perspectives de croissance
et de rentabilité. Quelles sont les possibilités de
développement de la filiale low cost Transavia ? Les résultats
de Transavia seront présentés dans quelques semaines, mais
l'augmentation du remplissage et du prix moyen du billet montre que
cette activité low cost a un fort potentiel de développement, notamment
en France. L'objectif fixé pour Transavia France est de passer de 29 à
40 appareils d'ici à 2020, mais si cette tendance se poursuit, il n'y a
pas de raison de se limiter à 40 appareils. Transavia pourrait notamment
nous permettre de reprendre des parts de marché aux compagnies low costs
au départ des grands aéroports régionaux, notamment vers l'Europe.
Le
groupe est prêt à accompagner cette croissance, en procédant si besoin à
une augmentation de capital qui serait effectuée en interne.
> Un bel été pour AIR FRANCE-KLM
(source Agence Option Finance) 8 septembre - Air France-KLM a bien
profité de l'été. Le mois dernier, la compagnie aérienne
franco-néerlandaise a vu le nombre de passagers transportés par ses
avions progresser de 5,1% à 9,4 millions de passagers. Chose assez rare
pour être soulignée, Air France-KLM doit l'essentiel de cette embellie
au dynamisme de son réseau (Air France, KLM et Hop!). (...) Alors que l'horizon semble s'éclaircir pour le
groupe franco-néerlandais dont le partenariat avec Delta Airlines et
China Eastern - qui prendront 10% du capital chacun - devrait ouvrir de
nouvelles opportunités de croissance à l'international, le nombre de
passagers transportés par les compagnies françaises Air France et Hop!
est en progression de 5,1 % à 4,60 millions, et celui de KLM augmente de
6,4 %, à 3,02 millions de passagers. Autre bonne nouvelle, a
indiqué Air France-KLM, la recette unitaire au siège kilomètre offert
(RSKO) confirme l'amélioration de tendance observée depuis fin 2016. Le
groupe n'a pas donné de chiffres mais cette amélioration tend à montrer
que les efforts d'optimisation des coûts engagés depuis plusieurs années
commencent à porter leurs fruits. Ces indicateurs sont
encourageants car ils témoignent du redressement d'Air France et de
Hop!. Sur les huit premiers mois de l'année, le nombre de passagers
transportés par les deux entités, jusqu'à présent talon d'Achille du
groupe, a nettement rebondi puisqu'il a augmenté de 3% alors qu'il avait
baissé de 1,9% sur la même période de 2016. Toutefois, la
filiale low cost du groupe n'est pas en reste, Transavia a enregistré le
mois dernier une hausse de 3% du nombre de passagers transportés à 1,7
million. De janvier à août, le nombre de passagers transportés par
celle-ci a grimpé de 13,9%, une croissance qui s’infléchit puisqu'elle
était de 20,2% en 2016.
> Ouragan Irma : Air France lance un tarif spécial "rapatriement" aux Antilles
(source L'Express) 11 septembre - Afin de faciliter le rapatriement
des rescapés de l'ouragan Irma, la compagnie aérienne Air France baisse
le prix de ses billets reliant Pointe-à-Pitre et Paris-Orly. Air
France vient en aide aux sinistrés de l'ouragan Irma. La compagnie
aérienne propose depuis samedi un tarif spécial "rapatriement" sur de
nombreux billets, notamment un aller simple de Pointe-à-Pitre à
l'aéroport de Paris-Orly à partir de 264 euros. Cette
modification tarifaire a été décidée après une réunion entre les
autorités françaises et Air France, qui se dit "pleinement mobilisée
face à la situation locale" liée à l'ouragan Irma. Les personnes
souhaitant quitter les zones antillaises touchées par l'ouragan Irma
peuvent ainsi bénéficier de vols directs à moindres coûts, en classe
économique, reliant les aéroports de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe et
Paris-Orly. Cela concernera environ trois vols par jour, jusqu'au 19
septembre. Baisse des prix et bientôt des vols supplémentaires
D'autres offres de sièges pourraient être proposées dans les
prochains jours. Les sinistrés de ces zones sont encore nombreux à
tenter de rejoindre la métropole."Nous étudions actuellement toutes les
possibilités d'augmenter nos capacités au départ de Pointe-à-Pitre",
précise la compagnie. Cette décision intervient quelques jours
après le lancement d'une pétition en ligne, qui a recueilli plus de 69
000 signatures, l'accusant d'avoir augmenté ses prix au départ des
Antilles après le passage de l'ouragan.
> easyJet : forte hausse du trafic passagers en août.
(source Cercle Finance) 6 septembre - Au même titre que sa rivale
Ryanair, easyJet a enregistré une forte progression de son trafic
passagers le mois dernier. La compagnie low cost a transporté
quelque 8,22 millions de passagers sur la période, soit une hausse de
9,4% comparativement à août 2016. Autre bonne nouvelle: le taux
de remplissage a atteint 96,3%, ce qui témoigne d'une augmentation de
1,4 point en glissement annuel.
> Trafic Ryanair : +10% en aout
(source Air Journal) 5 septembre - Le trafic de la compagnie aérienne
low cost Ryanair a progressé de 10% le mois dernier par
rapport à aout 2016.
Dans ses statistiques publiées le 5
septembre 2017, la spécialiste irlandaise du vol pas cher
annonce avoir transporté le mois dernier 12,7 millions de passagers,
soit 1,2 million de plus qu’en aout 2016. Le coefficient
d’occupation de ses Boeing 737-800 a gagné un point de pourcentage à
97%.
Sur les douze derniers mois, Ryanair a accueilli 126,2
millions de clients, un total en hausse de 13% par rapport à la période
précédente.
> Pourquoi Ryanair va interdire les valises en cabine
(source Boursorama) 8 septembre - À partir du 1er novembre, les
passagers non-prioritaires de la compagnie irlandaise ne pourront plus
emporter qu'un seul petit sac en cabine au lieu de deux. Il s'agit de
gagner en ponctualité. Ceux qui prennent régulièrement l'avion
ont forcément connu cette situation : l'embouteillage dans le couloir
lorsqu'il s'agit de ranger ou de sortir sa valise des coffres à bagages,
parfois saturés. Ce qui a pour effet de provoquer des retards à
l'embarquement et au débarquement des passagers. Pour réduire
ces désagréments, Ryanair a décidé de modifier les conditions de
transport pour les bagages. Jusqu'ici, les passagers de la compagnie
aérienne irlandaise avaient le droit d'embarquer deux bagages
gratuitement : un de 10 kg maximum et un sac à main ou une sacoche
d'ordinateur. Dans un communiqué publié mercredi 6 septembre, la
compagnie low cost annonce qu'à partir du 1er novembre seuls ces
derniers pourront être en cabine. Les sacs de 10 kilos seront
obligatoirement, mais gratuitement, placés en soute.
En
contrepartie, Ryanair précise que le poids maximal pour chaque valise
enregistrée passe de 15 à 20 kilos. De plus, le prix d'enregistrement de
sa valise diminue de 35 à 25 euros. Par ailleurs, les clients qui
tiennent à voyager avec plusieurs bagages en cabine, pourront toujours
le faire à condition d'opter pour l'embarquement prioritaire, facturé 5
euros supplémentaires. Cette nouvelle mesure devrait coûter plus
de 50 millions d'euros, mais Ryanair en attend beaucoup. "Nous espérons
que ces restrictions vont permettre d'accélérer l'embarquement et
éliminer les retards causés par le manque d'espace sur des vols avec
plus de 360 (182 passagers x deux bagages) bagages en soute", a expliqué
dans un communiqué Kenny Jacobs, directeur marketing du groupe.
> La Chine devrait acheter plus de 7.000 avions sur 20 ans
(source Challenges et AFP) 6 septembre - Les compagnies aériennes chinoises
devraient acheter plus de 7.000 avions pour près de 1.100 milliards de
dollars (922 milliards d'euros) au cours des 20 prochaines années, afin
de répondre à la demande sur son marché intérieur comme à
l'international, estime Boeing . L'avionneur américain
table
désormais sur l'achat de 7.240 appareils d'ici 2036, un nombre supérieur
de 6,3% aux 6.810 avions qu'il projetait en 2016. "Cette
prévision à long terme s'appuie sur la croissance continue de l'économie
chinoise, les investissements considérables dans les infrastructures, le
développement de la classe moyenne et l'évolution des modèles
économiques dans le secteur de l'aviation", a déclaré mercredi Randy
Tinseth, vice-président du marketing de Boeing Commercial Airplanes.
"La flotte de la Chine devrait se développer à un rythme nettement
supérieur à celui de la moyenne mondiale et presque 20% de la demande
mondiale de nouveaux appareils émanera de compagnies aériennes basées en
Chine", a-t-il ajouté. Boeing et son concurrent européen Airbus
se battent pour gagner des parts de marché en Chine, premier marché
mondial de l'aviation en termes de croissance, en y ouvrant des usines
d'assemblage. Le groupe américain estime que les trois quarts
des 7.240 appareils commandés seront des monocouloirs en raison de la
solide demande de vols intérieurs en Chine et dans l'ensemble de l'Asie.
La flotte de gros porteurs devrait elle s'enrichir de 1.670 nouveaux
avions. Randy Tinseth a dit s'attendre à une augmentation de la
demande de gros porteurs, estimant temporaires les baisses de rendement
qui affectent aujourd'hui les compagnies aériennes. "Il y a de gros
investissements, cela prend du temps mais elles y arriveront", a-t-il
dit. Il a ajouté que les prévisions à long terme étaient plus
optimistes en raison de la croissance économique de la Chine plus forte
que prévu cette année et de la reprise du marché du fret.
> Casablanca au cœur de la transformation digitale de Thales
(source Journal de l'aviation) 8 septembre - La révolution numérique s'impose chez tous
les acteurs de l'aéronautique, et Thales ne déroge pas à la règle.
L'équipementier français vient d'ouvrir un centre de compétences à
Casablanca (Maroc), dédié à la fabrication additive métallique. Cet
investissement de plusieurs millions d'euros doit accélérer la diffusion
de l'impression 3D dans ses différentes entités à travers le monde. Plus
largement, cette démarche s'inscrit dans la stratégie globale de
transformation digitale du groupe. De deux imprimantes 3D à
fusion laser sur lit de poudre métallique aujourd'hui, Thales 3D Maroc
doit en accueillir dix d'ici cinq ans. « L'objectif est d'abord de
satisfaire tous les besoins du groupe, explique Philippe Chamoret,
directeur de l'industrie de Thales. Tout est ouvert là où la technologie
peut apporter un usage compétitif. » Bureau d'études, de méthodes et
production sont ainsi appelés à faire évoluer leurs processus au cours
des prochaines années avec l'intégration de l'impression 3D. Il faut dire que
les promesses apportées par
cette technologie sont nombreuses. La première est un gain de temps.
Celui-ci ne se fera pas tant sur les délais d'usinage de la pièce
elle-même, que sur la fabrication de la pièce-mère. L'impression 3D rend
caduque l'utilisation d'un « moule » et permet de supprimer cette étape
qui dure souvent plusieurs mois. Les possibilités qu'offre la
fabrication additive dans la conception sont également génératrices
d'avantages certains. Elle autorise notamment des designs inédits, qui
permettent de produire des pièces potentiellement plus robustes,
parfaitement ajustées, demandant moins de matière, et surtout plus
légères. Selon Philippe Chamoret, ces gains de masse sont de l'ordre de
20 % en général, mais peuvent aller jusqu'à 60 %.(...) Malgré cela, il reste encore beaucoup de chemin à faire
pour optimiser ces avantages. Le directeur de l'industrie de Thales
pousse dans ce sens : « C'est une telle révolution qu'il faut
nécessairement adapter la conception des futurs produits pour en tirer
pleinement avantage. » Ce n'est qu'à ce prix que se fera le véritable
saut en avant. Thales mise ainsi sur une stratégie à plusieurs années.
A l'heure actuelle, le marché
est encore assez restreint admet Philippe Chamoret. (...) GE Aviation ou Safran Helicopters Engines ont déjà fait
tomber quelques barrières avec l'intégration de pièces critiques en
fabrication additive sur leurs moteurs respectifs, mais les exemples de
production en série restent rares. Thales entend bien franchir le pas.
Il travaille notamment avec Airbus sur l'intégration d'une sonde
d'incidence en impression 3D. (...) L'intégration de la fabrication additive n'est pas une mesure isolée.
Elle s'inscrit dans une stratégie plus large « d'Usine 4.0 ».
Comme la
plupart des grands acteurs du secteur, Thales entend bien ne pas rater
le virage de la transformation digitale. Le groupe investit un milliard
d'euros sur trois ans et s'appuie sur quatre domaines : la connectivité,
le big data (ou mégadonnées), l'intelligence artificielle et la
cybersécurité. On retrouve ainsi divers axes de développement
entrecroisés comme l'impression 3D naturellement, l'automatisation -
avec la robotique et la cobotique - l'analyse et l'exploitation de
données ou encore la création de plateformes collaboratives.(...)
> Temps d'attente aux aéroports : les compagnies maintiennent la pression
(source L'Echo Touristique) 6 septembre - Dans une lettre adressée
aux Prestataires de service de la navigation aérienne (PSNA), les PDG
des compagnies membres de l'A4E expriment leurs inquiétudes concernant
les perturbations et les temps d’attente causés par les contrôles aux
aéroports cet été. L’A4E appelle tous les PSNA de l'UE à prendre des
mesures correctives pour résoudre ce problème à court et à plus long
terme. "En juillet, les retards ont atteint plus de deux
millions de minutes, soit une augmentation extraordinaire de 12% par
rapport à 2016 et de 35% par rapport à 2015. Près de 70% de tous les
retards en juillet 2017 n’étaient pas liés à la météo mais causés par
des problèmes telles que la capacité du contrôle du trafic aérien (en
anglais Air Traffic Control ou ATC), la dotation en personnel et
d'autres questions qui relèvent du contrôle des PSNA", a déclaré Thomas
Reynaert, directeur général d'A4E.
Une législation excessive
Des règlements jugés excessifs du contrôle du trafic aérien ont obligé
les compagnies aériennes à organiser des itinéraires de vol plus longs
ou à restreindre le nombre de vols sur certaines routes, ce qui entraîne
des retards frustrants pour les passagers. "Il est important que
le ciel unique européen soit mis en œuvre plus rapidement et sans délai
pour commencer à offrir les avantages nécessaires à la croissance
actuelle du trafic aérien et aux utilisateurs de l'espace aérien", a
ajouté Thomas Reynaert.
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 13,555 euros en
clôture lundi 11 septembre, en hausse de 5,6% par rapport au lundi 4 septembre,
après l'annonce des bons résultats d'août.
La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des
analystes pour l'action AF-KLM est à 11,65 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) monte de 2 euros à 54$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
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| François Robardet
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Magne
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