N°617, 18 septembre 2017
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La Revue de Presse du lundi...
> Air France va tester la vente de billets aux enchères
(source Challenge) 15 septembre - Sous le nom de code " Rise and
Fly ", la direction d'Air France s'apprêterait à tester un système
d'enchère sur des billets afin de doper le taux de remplissage et la
recette au kilomètre parcouru de ses avions. Ce projet, non confirmé par
la direction et divulgué par des sources syndicales, viserait les vols de l'activité moyen-courrier de la compagnie,
difficiles à rentabiliser. D'après les syndicats qui
ont eu vent du projet présenté cet été en Comité exécutif, le système
permettrait au passager de faire une enchère pour les sièges encore
libre à J-7 du vol. Ses chances de l'emporter dépendant du taux de
remplissage du vol et des offres déposées. Ce système d'enchère serait
actif jusqu'à quelques heures avant le départ du vol. (...) Ce système serait mis en place par une société américaine
dont le mécanisme a été présenté à la direction d'Air France et pourrait
être lancé à partir de décembre. Du côté de la direction, on ne
commente pas ce projet en particulier. « Les équipes du revenue
management d’Air France–KLM travaillent constamment sur des projets
visant à optimiser le remplissage des avions et la recette unitaire des
compagnies, nous indique-t-on. Des initiatives ont déjà été lancées,
comme la campagne de promotions tarifaires « embarquement immédiat ».
D’autres sont actuellement à l’étude. Air France -KLM communiquera en
temps voulu sur ces initiatives si elles devaient aboutir. » (...)
Air France avait déjà eu recours aux enchères en 2000.
En mettant aux enchères tous les quinze jours une centaine de vols
aller-retour nationaux et internationaux. L’objectif à l’époque était
surtout d’attirer les internautes sur le site de la compagnie aérienne,
encore à la traîne par rapport à la concurrence. D’autres compagnies s’y
mettent : en juillet, Air Corsica a annoncé la mise aux enchères de 500
billets entre le Continent et l’Ile de Beauté.
Toutes les entreprises de transport de
passagers sont confrontées au même problème ; lorsque l'heure de départ
approche, si l'avion (ou le train, le bus, ...) n'est pas rempli, tout
passager supplémentaire est le bienvenu. Lufthansa proposait en juin
dernier des vols "surprise", un billet à bas prix pour aller vers une
destination inconnue.
Il en va de même pour les séjours. Aux
Pays-Bas un quart de la population est inscrit sur le site leader
VakantieVeilingen, qui propose d'acheter des vacances aux enchères. En
France, Nouvelles Frontières avait lancé son site en 1997, avant
d’arrêter dix ans plus tard.
A son tour Air France s’interroge
sur l’intérêt d’un système d'enchères de dernière minute. S'il s'avérait
retenu dans un premier temps et profitable dans un second temps, il
aurait pour inconvénient de limiter les places disponibles pour les
voyageurs disposant de billets non-réservés.
> Transavia investit dans les start-up
(source Tourmag) 16 septembre - Dans une volonté d'améliorer ses
performances, Transavia France noue des partenariats avec des
start-up depuis 2013 autour de 3 domaines prioritaires : l'innovation
dans la qualité de service aux voyageurs, l'optimisation de ses
performances opérationnelles et l'amélioration de son empreinte
environnementale. Un véritable atout pour la société
low cost, qui compte aujourd'hui 12 jeunes pousses dans son écosystème,
notamment issues du Welcome City Lab, incubateur parisien spécialisée
dans le tourisme. En 2017, Transavia a
intensifié ses collaborations avec les start-up TravelCar et City Genius.
La première est présente dans les aéroports, gares
et centres-villes et permet d'accéder à des places de parking en
réalisant une économie pour toute la durée des déplacements.
La seconde, propose un assistant de voyage hybride baptisé
Wiidii qui associe l'intelligence humaine et artificielle afin
d'assister l'utilisateur dans sa vie personnelle et professionnelle
en organisant ses déplacements ou bien encore ses rendez-vous.
Ces nouvelles opérations visent à renforcer la qualité de services de
Transavia et répondre à une offre de plus en plus personnalisée.
> L'innovation aérienne récompensée à Las Vegas
(source L'Echo Touristique) 14 septembre - La semaine dernière,
les
prix Future Travel Experience de Las Vegas ont distingué les compagnies
et les aéroports les plus novateurs. Avec deux récompenses,
Qatar Airways a brillé lors des Future Travel Experience de Las Vegas.
Elle a remporté la meilleure initiative en matière de bagages et surtout
la meilleure initiative en vol pour sa luxueuse QSuite qui offre le
premier lit double à bord en classe affaires. KLM a reçu le prix
de la meilleure initiative d'aide aux passagers pour son "exceptionnel
recours aux réseaux sociaux au cours des différentes étapes de voyages".
Avec leur mobile, les passagers peuvent accéder à leur confirmation de
réservation, aux notifications d'enregistrement, aux cartes
d'embarquement et aux infos sur les vols dans 10 langues sur Facebook,
Twitter et WeChat, et contacter l'entreprise 24h sur 24 et 7 jours sur 7
via les réseaux sociaux.
Deux aéroports européens sacrés Dans
la catégorie du développement durable, c’est l'aéroport d'Oslo qui s'est
illustré en proposant le meilleur design de terminal. En début d’année,
les Norvégiens ont inauguré un terminal agrandi doté d'une verrière
panoramique de 300 mètres et de murs végétalisés. Ces équipements ont
déjà valu à Oslo le titre de terminal aéroportuaire le plus écologique
au monde. Autre gagnant, le hub londonien d'Heathrow. Grâce à sa
technologie de reconnaissance faciale mise en place dans son Terminal 5,
où 36 portails biométriques automatisés permettent un embarquement
rapide aux passagers des vols domestiques de British Airways, l’aéroport
a remporté le prix de l'initiative d'embarquement. L'année prochaine,
300 portails automatiques supplémentaires de ce type devraient être
installés à Heathrow.
> Comment easyJet et Ryanair tentent de grignoter le marché long-courrier
(source La Tribune) 15 septembre - Plutôt que de lancer des vols low
cost long-courriers, les deux compagnies européennes ont entrepris
d’organiser des vols en correspondance avec des partenaires.
Après avoir imposé leur modèle sur les lignes intra-européennes, les
grandes compagnies low cost européennes s'attaquent désormais
ouvertement à la dernière grande spécificité des compagnies
traditionnelles : le trafic long-courrier. Prenant tout le monde par
surprise, easyJet a dévoilé mardi dernier un nouveau service sur son
site Internet, permettant d'associer à un vol court-courrier
intra-européen, une douzaine de destinations long-courriers en Amérique
du Nord, en Amérique du Sud et en Asie, desservies depuis l'aéroport de
Londres-Gatwick par la low cost Norwegian et son alter ego canadienne
Westjet. De quoi permettre, par exemple, à un passager français
de se rendre de Paris à New York ou à Toronto, en combinant un vol
d'easyJet au départ de Roissy-CDG à un vol de Norwegian sur New York-JFK
ou de Westjet sur Toronto. Et ce avec la garantie d'être pris en charge
en cas de vol retardé et avec l'avantage de ne pas avoir à se
réenregistrer avec armes et bagages à l'escale.
Rien de fondamentalement nouveau du point de
vue des clients des compagnies traditionnelles, habitués à passer d'un
vol à l'autre sur les grandes plates-formes de correspondance que sont
Roissy-CDG, Londres-Heathrow, Amsterdam-Schiphol et Francfort. Mais
pour
easyJet et ses partenaires, il pourrait s'agir d'une évolution
stratégique majeure : une première étape vers la constitution d'un
système de hub et d'alliances low cost, directement concurrent de ceux
des compagnies traditionnelles. Car si les débuts du service
Worldwide by easyJet s'annoncent modestes, avec environ 200.000
passagers qui organisaient déjà eux-mêmes leurs correspondances
moyen-long-courriers à Gatwick, la compagnie orange ne cache pas son
ambition d'aller plus loin, en offrant la même possibilité sur d'autres
aéroports tels que Milan-Malpensa, Genève, Amsterdam et Paris-Charles De
Gaulle, et en recrutant d'autres partenaires en Asie et au
Proche-Orient.
Elle n'est pas la seule.
Son concurrent Ryanair nourrit (...) les mêmes ambitions. La
compagnie irlandaise avait annoncé dès le mois de mai le lancement pour
la fin de l'année d'une offre de vols long-courriers en correspondance à
Madrid, avec la compagnie espagnole Air Europa, vers 20 destinations des
Amériques du Nord, centrale et du Sud. Ryanair, qui avait également
approché Norwegian, y voit elle aussi un moyen d'attaquer le marché
long-courrier à moindres frais, sans avoir à investir dans des appareils
long-courriers, comme l'a fait la compagnie norvégienne.
Cette stratégie prudente a ses limites. Compte
tenu des taux de remplissage déjà très élevés des vols d'easyJet et
Ryanair, elle ne pourra générer plus de 1 % à 5 % de trafic
supplémentaire. Mais outre le chiffre d'affaires additionnel, cette
clientèle long-courrier est aussi un moyen de générer davantage de
ventes annexes - hôtels, locations de voiture - sur leurs sites de
réservation. L'une des priorités stratégiques de Ryanair comme d'easyJet
est en effet de transformer progressivement leurs sites Internet en
véritable portails multiservices du voyage et des loisirs.
A condition toutefois de ne
pas dégrader leur modèle low cost. Pour cela, ni l'un ni l'autre n'ont
l'intention d'assurer eux-mêmes les prestations au sol nécessaires aux
correspondances, tels que le transfert des bagages. A Gatwick, easyJet
s'appuie sur le service de correspondance payant mis en place par
l'aéroport lui-même. Un service que la compagnie espère voir dupliqué
prochainement à Roissy-CDG par ADP. Pas question non plus de
devoir supporter seul les frais inhérents aux correspondances manquées.
Afin d'éviter ce risque, la compagnie britannique requiert un temps de
transfert minimum de 2h30. Ce qui allonge d'autant le temps de trajet
total et enlève parfois tout intérêt à l'offre. Sur son site, un
Paris-New York via Gatwick, proposé à 617 euros courant novembre,
affichait ainsi un temps de parcours de 19 heures à l'aller et de 11h30
au retour. De quoi en dissuader plus d'un.
> Ryanair annule des centaines de vols… pour respecter ses objectifs de ponctualité
(source Les Echos) 17 septembre - La compagnie low cost
irlandaise prévoit d’annuler de 40 à 50 vols par jour sur les six
prochaines semaines. (...)
Au fil des flashs,
les télés et les radios britanniques égrènent les témoignages des
voyageurs furieux, après la décision aussi inopinée qu'iconoclaste
annoncée en fin de semaine par Ryanair : l'annulation de 40 à 50 de ses
vols, chaque jour, sur les six prochaines semaines. Soit de 1.680 à
2.100 vols au total d'ici à fin octobre (...).
Les clients concernés
pourraient être jusqu'à 285.000, a calculé la BBC. Bloomberg va même
jusqu'à 385.000. A chacun est proposé un remboursement ou une solution
de repli, comme le prévoit la réglementation. Mais la compagnie est si
bon marché que le premier rapporte peu alors que la seconde est souvent
trop chère. La pilule est d'autant plus difficile à avaler pour
les voyageurs laissés sur le carreau que le motif invoqué par la
compagnie a de quoi laisser rêveur : si elle a décidé d'annuler près de
2 % de ses vols, c'est tout simplement... pour respecter son objectif de
ponctualité ! Alors qu'il vise les 90 % de vols « on time », Ryanair
était tombé en dessous des 80 % sur la première moitié de ce mois, et se
devait donc de réagir avec fermeté. Arriérés de droits à congés à
régulariser Pour se justifier, la compagnie invoque
aussi un arriéré de droits à congés de son personnel à régulariser.
Conformément à la demande de l'Autorité irlandaise du transport aérien,
elle compte en effet contraindre ses équipes à épuiser désormais leurs
congés sur l'année civile, et non plus entre avril et mars de
l'année suivante. « Nous avons fait n'importe quoi sur le
planning des vacances de nos pilotes et nous travaillons dur pour régler
le problème », a reconnu un porte-parole de la compagnie.
> Ryanair débouté par la CJUE dans une affaire de droit du travail
(source Reuters) 14 septembre - Ryanair ne pourra plus imposer le
droit du travail irlandais au personnel navigant travaillant ailleurs en
Europe, après une décision rendue jeudi par la Cour de justice de
l'Union européenne (CJUE) qui pourrait avoir des répercussions sur
l'ensemble du segment "low cost" du transport aérien.
La Cour de
Luxembourg a rendu un arrêt favorable à des membres du personnel de
cabine de la compagnie irlandaise basés à l'aéroport belge de Charleroi
et qui avaient saisi la justice locale en 2011 afin que leur soit
appliqué le droit du travail belge, jugé plus protecteur que
l'irlandais. Ryanair arguait du fait que le droit du travail
irlandais devait s'appliquer à leurs contrats. "Dans son arrêt
d'aujourd'hui, la Cour rappelle tout d'abord que, s'agissant des litiges
relatifs au contrat de travail, les règles européennes concernant la
compétence judiciaire ont pour objectif de protéger la partie
contractante la plus faible", lit-on dans l'arrêt de la CJUE.
"Ces règles permettent notamment au travailleur d'attraire en justice
son employeur devant la juridiction qu'il considère comme étant la plus
proche de ses intérêts, en lui reconnaissant la faculté d'agir notamment
devant les tribunaux de l'État membre dans lequel l'employeur a son
domicile ou devant le tribunal du lieu dans lequel le travailleur
accomplit habituellement son travail". Les contrats de travail
des salariés de Ryanair à l'origine du litige stipulaient qu'ils étaient
réputés travailler en Irlande puisqu'ils étaient affectés à des
appareils immatriculés dans ce pays. Mais ils précisaient aussi que leur
base était l'aéroport de Charleroi, ce qui voulait dire que leur journée
de travail commençait et se finissait là, et qu'ils devaient résider à
moins d'une heure de leur "base d'affectation". Or, "pour ce qui
concerne la détermination de la notion de 'lieu où le travailleur
accomplit habituellement son travail', la Cour se réfère à sa
jurisprudence constante selon laquelle cette notion vise le lieu
où, ou à partir duquel, le travailleur s'acquitte de fait de l'essentiel
de ses obligations à l'égard de son employeur", explique la CJUE.
> Aéroport Toulouse-Blagnac : le président du directoire débarqué par l’actionnaire chinois
(source Actu-fr) 15 septembre - Son mandat à la tête de l’aéroport
Toulouse-Blagnac avait pourtant été renouvelé en mars 2017 pour un
mandat de cinq ans. Jean-Michel Vernhes, président du directoire, vient
d’être évincé par l’actionnaire chinois de l’aéroport, Casil Europe.
(...) Âgé de 67 ans, Jean-Michel Vernhes dirigeait (...)
l’aéroport depuis 1999. Son mandat s’arrêtera finalement plus tôt que
prévu, début 2018. (...) Les raisons de ce départ anticipé restent
bien floues, et d’après nos informations, elles divisent les
actionnaires. Rappelons qu’outre Casil Europe, la Chambre de commerce et
d’industrie de Toulouse possède 25 % des parts, l’État a 10 % et les
trois collectivités locales (Région, Département et Toulouse Métropole)
5 % chacune. Et entre tous les actionnaires, la décision ne fait
pas l’unanimité, d’autant que plusieurs signaux sont au vert. Notamment
le trafic aérien, en hausse sur la plateforme, mois après mois :
l’aéroport de Toulouse-Blagnac a par exemple accueilli 792 781 passagers
durant le mois d’août 2017, soit une progression de 23,1 % en un an. Un
record. Et puis, l’aéroport engrange plus que
jamais des bénéfices. Qu’il distribue aux actionnaires, ce qui
cristallise les tensions ces derniers mois, depuis qu’une nouvelle
décision de distribution de dividendes a été présentée par les Chinois,
alors que les actionnaires locaux préféreraient investir sur le
développement de l’infrastructure toulousaine. Fin juin 2017, un
versement de dividendes de 7,85 millions d’euros sur les résultats 2016
avait fait polémique. L’intégralité de ces dividendes (5,8 M€)
auxquels se sont ajoutés 1,5 M€ ponctionnés dans les réserves de
l’aéroport, ont été depuis versés… Avant que Jean-Michel Vernhes ne soit
débarqué. Le groupe politique
d’opposition « Métropole Citoyenne » s’est également saisi du dossier.
Il s’est fendu d’un rapport, où il juge que l’actionnaire chinois s’est
« versé trop de dividendes » ces trop dernières années : « en deux ans,
27,8 millions d’euros évaporés sous forme de dividendes », soit
l’équivalent de 14 années de dividendes avant la privatisation de
l’aéroport en 2013. Voilà qui ne va pas arranger les relations
entre l’omnipotent investisseur chinois, et les actionnaires locaux.
D’autant qu’une insistante rumeur fait état d’une possible vente des
parts encore détenues par l’État… aux Chinois. Ce qui leur assurerait la
majorité absolue au conseil de surveillance.
La Presse Boursière...
> Air France KLM : direction les 15 euros
(source boursier-com ) 12 septembre -
(...) Le titre de la compagnie aérienne est tiré
vers le haut par plusieurs notes favorables d'analystes.
Morgan Stanley
a notamment repris le suivi du dossier avec une recommandation à
'surpondérer' et un objectif de cours de 17 euros.
"Nous pensons
que la récente recapitalisation du bilan ainsi que le renforcement et le
développement des alliances avec Delta, Virgin Atlantic et le partenaire
chinois China Eastern offrent à Air France-KLM un ensemble unique de
mesures de soutien sur les marchés clés à la fois à l'est et à l'ouest
de l'Europe", affirment les analystes de la banque américaine. Le
lancement à l'automne de Joon, la nouvelle compagnie à bas-coûts d'Air
France sur le moyen-courrier et à terme le long courrier, ainsi que
la
réforme du marché du travail en France devraient aider à améliorer les
recettes unitaires du groupe de transport aérien, ajoutent-ils.
Kepler Cheuvreux a pour sa part réitéré son conseil 'acheter' et
vise
19,2 euros par action.
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 13,495 euros en
clôture lundi 18 septembre, stable par rapport au 13,555 lundi
11 septembre.
La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des
analystes pour l'action AF-KLM est monté à 15,08 euros.
Je calcule cette moyenne sur la base des objectifs de cours
publiés depuis mai dernier par 11 analystes .
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) monte encore de 1 euro à 55$.
Les
prix profitent d’une baisse de la production des pays de l’Opep ainsi
que des autres producteurs, ont expliqué les analystes. Par ailleurs,
les cours ont également été soutenus par une baisse record des réserves
américaines d’essence la semaine dernière. Alors que le Texas et la
Floride ont été touchés par des tempêtes dévastatrices, les
investisseurs s’attendent désormais à une forte hausse de la demande de
ces Etats pour compenser cette baisse des réserves.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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| François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés actionnaires PS et PNC
Lettre rédigée avec la collaboration de Christian
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