N°619, 2 octobre 2017
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La Revue de Presse du lundi...
> Un A380 d'Air France atterrit en urgence au Canada
(source Figaro) 1er octobre - Samedi, pour une cause encore inconnue,
un très gros porteur A380 (...), qui
avait décollé à 11h30 de Paris, a subi un «grave dommage» sur l'un de
ses quatre réacteurs (...) et les pilotes ont alors décidé de le dérouter. Il a
atterri sur l'aéroport militaire de Goose Bay au Canada et l'ensemble
des 520 personnes à bord (496 passagers et 24 membres d'équipage, NDR)
ont été évacués sans dommages ni blessés(...)
Le déroutage a eu lieu alors que le vol passait au-dessus du
Groenland, l'avion s'est posé à Goose Bay à 15h42 GMT, soit 17h42 heure
française, a précisé le porte-parole d'Air France-KLM. L'atterrissage
s'est passé «normalement» sur cette base militaire, qui est un aéroport
dit de dégagement sur les routes aériennes transatlantiques. Les
passagers devaient repartir de Goose Bay «à 04h15 heure locale» dimanche
matin, à bord d'un B777-300 d'Air France et d'un B737 affrété par la
compagnie, directement pour Los Angeles (...). Selon de premiers témoignages de
passagers recueillis par la télévision publique canadienne CBC, une
sorte de détonation a été entendue, suivie d'un décrochage de l'avion,
que l'équipage a rapidement maîtrisé. «La cabine a commencé de vibrer.
Quelqu'un a crié, et nous avons compris que quelque chose n'allait pas
bien» a dit Sarah Eamigh à la CBC. «Il n'y avait pas la panique qu'on
aurait pu craindre» a ajouté Pamela Adams, interviewée sur la même
chaîne de télévision, en saluant la compétence de l'équipage. Les images
diffusées par les passagers étaient assez spectaculaires, l'enveloppe
entourant le réacteur ayant totalement disparu. Le réacteur en
partie désintégré «Les passagers du vol #AF66 Paris-Los Angeles
du jour vont se souvenir de leur voyage longtemps», a tweeté Iskandar
(@AlexBeaurepaire) en montrant deux photos d'un réacteur dénudé, son
capot arraché, avec la partie avant (soufflante) disparue.(...)
Le BEA ouvre une enquête
Aucune explication sur la cause de l'avarie sur le moteur n'a pu
être donnée dans un premier temps. Interrogé dimanche matin, un
porte-parole de la compagnie a précisé à l'AFP qu'une équipe avec des
représentants du Bureau d'enquêtes et d'analyses de l'aviation civile
française (BEA), du constructeur Airbus, du motoriste et d'Air France
était en route afin de déterminer les causes de l'incident. (...)
> Transavia France, la filiale low-cost d'Air France, enfin bénéficiaire en 2017
(source La Tribune) 27 septembre - (...) « Le groupe anticipe des
résultats positifs pour les deux Transavia », a déclaré ce lundi à La
Tribune Nathalie Stubler, PDG de Transavia France, à l'occasion du salon
du tourisme IFTM-Top Résa. Pour rappel, Air France-KLM compte
aussi Transavia Holland, filiale de KLM depuis plus de 40 ans, laquelle
était déjà bénéficiaire l'an dernier. Une performance de taille pour Transavia
France qui, à l'exception d'un maigre bénéfice d'1 million d'euros en
2012, a toujours été dans le rouge depuis 2007. Préférant communiquer
sur l'ensemble du pôle Transavia, Air France-KLM ne communique pas les
résultats de chacune des deux compagnies. Mais, selon nos informations,
les pertes d'exploitation de Transavia France ont dépassé les 30
millions d'euros l'an dernier, (comme en 2015 d'ailleurs)
La performance est d'autant plus
valorisante que ces bénéfices s'inscrivent dans une phase de forte
croissance de la compagnie, toujours coûteuse en frais marketing,
notamment pour le lancement de nouvelles routes. Fin 2017 en effet, les
capacités de Transavia auront progressé de 12% par rapport à l'année
dernière. La compagnie profite du dynamisme du marché à la fois en
volume et en recette unitaire. Entre janvier et fin août, le trafic de
Transavia a bondi de 11%, à 4 millions de passagers, avec des
coefficients d'occupation qui dépassent les 90% en moyenne (+1,5 point).
Le tout avec une recette unitaire qui progresse de manière
« significative ». Selon Nathalie Stubler, cette dynamique ne faiblit
pas et se poursuit au cours des prochaines semaines. Le plan de croissance est plus que
jamais maintenu. Avec l'arrivée dans la flotte de quatre nouveaux
B737-800 l'été prochain, Transavia France va augmenter ses capacités de
15% au cours de la prochaine saison estivale. De nouvelles lignes seront
ouvertes, comme Rabat ou Alicante au départ d'Orly et la fréquence des
vols sera augmentée sur les routes les plus dynamiques comme Madrid,
Porto, Marrakech, Tel Aviv.... Le développement concernera également
l'aéroport de Nantes qui accueillera l'été prochain un troisième avion
basé. Pour la suite, Nathalie Stubler maintient le projet de
croissance annoncé d'exploiter une flotte de 40 avions à l'horizon 2020.
Sept avions rentreront donc dans la flotte en 2019 et 2020. Pour aller
au-delà, la compagnie devra s'entendre avec les pilotes. L'accord
périmétrique signé en 2014 avec le SNPL (syndicat national des pilotes
de ligne) limite en effet la flotte de la compagnie à 40 avions. Ce
chantier n'est pas encore lancé. Enfin, aujourd'hui en test,
l'accord de partage de codes avec Air France sera effectif à ce
moment-là dans la mesure où il devrait être mis en place cet hiver.
Transavia pourra ainsi bénéficier de la force commerciale de sa
maison-mère.
> La Compagnie et Corsair s'allient à easyJet à Paris face à Air France
(source La Tribune) 28 septembre - EasyJet s'allie à des compagnies
françaises. Quinze jours après avoir lancé une offre de correspondances
à Londres Gatwick permettant de connecter son réseau européen à des vols
de Norwegian et de Westjet, easyJet pousse les feux à Paris.
L'entreprise a annoncé ce jeudi avoir conclu des partenariats avec La
Compagnie, le transporteur 100% classe affaires présente
à Roissy, et
avec Corsair à Orly. Ces partenariats concernent dans un premier
la vente de l'offre de vols long-courrier de ces deux compagnies (New
York pour La Compagnie, les Caraïbes, l'Océan Indien et l'Afrique pour
Corsair), mais inclut déjà l'étape d'après, à savoir la vente de billets
de bout en bout combinant l'offre d'easyJet et de ses partenaires. Cette
seconde étape ne peut être mise en place aujourd'hui dans la mesure où
elle nécessite un partenariat avec Paris Aéroport, comme l'a fait
l'aéroport londonien de Gatwick avec son produit « Gatwick Connect ».
Pour les
compagnies françaises, cet accord est énorme sur le plan commercial
puisqu'il va leur ouvrir un potentiel de clientèle considérable. Près de
360 millions de visiteurs se sont connectés sur le site d'easyJet au
cours des 12 derniers mois. La compagnie aérienne low cost opère 63
lignes depuis Paris (Roissy et Orly) et transporte plus de 20% de
voyageurs d'affaires en France. « Les passagers en connexion
représentent déjà 8% de notre activité. S'associer à easyJet est une
véritable opportunité pour La Compagnie d'aller chercher de nouveaux
clients », a déclaré Jean Charles Périno, directeur commercial et
marketing de La Compagnie. « La demande de connexion est très
forte vers toutes les zones de notre réseau : Caraïbes (Antilles
Françaises et Cuba), Océan Indien (La Réunion, l'Ile Maurice, Mayotte,
Madagascar), Afrique (le Sénégal et la Côte d'Ivoire) et Canada
(Montréal) », explique quant à lui Julien Houdebine, directeur réseau,
alliances et revenus de Corsair D'autres compagnies françaises tapent à la porte
d'easyJet : Marc Rochet, le président d'Air Caraïbes et de French Blue a
ainsi lundi manifesté son intérêt pour le produit. La compagnie
britannique a également signé un accord avec la compagnie italienne Neos
qui propose des liaisons vers l'Afrique, l'Asie, les Caraïbes et le
Moyen-Orient ainsi qu'avec la modeste Aurigny Airlines, présente vers
les îles de la Manche.
> La SNCF cible la clientèle pro des compagnies aériennes
(source mobilicites-com) 28 septembre - TGV inOUI, le label qualité de service
de la SNCF sur le TGV, a lancé l'offre "La Business PREMIÈRE" sur les
liaisons Paris-Bordeaux, Paris-Nantes et Paris-Rennes avant Paris-Lyon
et Paris-Lille au premier semestre 2018. Ce nouveau service s’adresse
aux voyageurs professionnels de première classe en TGV. L’objectif ?
Gagner 20% de clients en plus en première classe. "Aujourd'hui,
un professionnel sur deux choisit TGV pour ses déplacements
professionnels. Pour développer et fidéliser une clientèle qui
représente 40% du chiffre d'affaires de TGV, nous avons choisi de faire
de nos voyageurs professionnels un axe central de notre stratégie grande
vitesse 2020", explique Rachel Picard, dg de Voyages SNCF, dans un
communiqué. Au-delà des avantages actuels de TGV Pro concernant
l’achat et l’échange des billets – une application dédiée simplifie les
échanges et remboursements de billets sans frais –, les voyageurs
bénéficient d’un accueil personnalisé en gare et à bord du TGV et de
nouveaux services gratuits. Une boisson chaude ou froide est offerte ainsi qu’un titre de presse
avant de monter à bord. Avec les nouveaux outils de la relation client,
les chefs de bord personnalisent aussi davantage les échanges avec les
voyageurs. En outre, les clients Business Première disposent d’un accès
prioritaire lors de l’embarquement à quai et d’un accueil personnalisé à
leur voiture. "La Business PREMIÈRE" offre la connexion Internet
attendue des clients professionnels à bord des TGV avec le Wi-fi.
Ceux-ci bénéficient également des nouvelles rames l’Océane : sièges plus
confortables et orientés dans le sens de la marche, prises électriques
et USB, tablettes optimisées. Enfin, des services à la carte
sont proposés avant et après le voyage : commande facilitée d’un parking
avec voiturier grâce à Voiturier & Cie, réservation d’une voiture avec
chauffeur à l’arrivée en gare avec iDCAB. Opération séduction
des clients aériens "Avec cette qualité de service, le choix de
TGV inOUI doit devenir une évidence pour les clients pros face aux
autres moyens de transport, et notamment l’aérien", espère Rachel
Picard. Une opération séduction qui commence par les clients aériens de
Bordeaux. Jusqu'au 15 octobre 2017, ceux-ci pourront bénéficier
du Salon Grand Voyageur de la SNCF sur présentation de leur carte de
fidélité aérienne donnant accès à leurs salons.(...)
> La faillite de Monarch Airlines laisse plus de 100.000 passagers sur le carreau
(source Les Echos) 2 octobre - L’arrêt brutal des vols de Monarch
Airlines ce lundi fait suite à l’une des plus grosses faillites de
l’histoire du transport aérien européen. Avec la faillite de
Monarch Airlines, c'est l'une des plus anciennes compagnies britanniques
qui vient de tirer sa révérence, ce lundi, en laissant sur le carreau
plusieurs dizaines de milliers de voyageurs. En difficultés financières
depuis plusieurs années, Monarch Airlines a annoncé ce lundi matin, sans
préavis, l'arrêt de tous ses vols, obligeant le gouvernement britannique
à affréter lui-même des appareils auprès d'autres compagnies afin de
rapatrier quelque 110.000 passagers bloqués un peu partout en Europe et
aux Etats-Unis. Deux A330 d'Air Transat, deux A320 d'easyJet, un A330 de
Hifly et cinq A320 de Qatar Airways étaient déjà mobilisés lundi matin,
pour ce que le secrétaire d'Etat aux Transports britannique, Chris
Grayling, qualifiait pompeusement de « plus importante opération de
rapatriement en temps de paix ». La
déconfiture de Monarch Airlines figurera également parmi les plus
importantes défaillances de l'histoire du ciel européen. Créée en 1968,
Monarch Airlines était la compagnie charter britannique par excellence,
avec plus de 6 millions de passagers transportés chaque année à son
heure de gloire, au début de la décennie. Pour de nombreux Britanniques,
elle symbolisait les vacances. Elle fut notamment la première à opérer
des vols charters en avions gros porteurs, vers les Etats-Unis et les
Caraïbes, au début des années 1990, avant d'entamer une longue descente
aux enfers, à compter des années 2000, face à la concurrence des
compagnies low cost. Comme
d'autres vétérantes du charter avant elle, Monarch Airlines avait
alors tenté de se transformer en low cost , en supprimant un tiers de
ses effectifs et en transformant ses vols charter en vols réguliers. En
2014, la compagnie avait même passé commande de 30 Boeing 737 Max, d'une
valeur de 3,1 milliards de dollars, afin d'accompagner cette
métamorphose. Mais la pression concurrentielle des vraies low cost,
ajoutée à la chute du tourisme en Turquie et au Mahgreb, ont eu raison
de ses efforts. Depuis plusieurs mois déjà, Monarch Airlines cherchait
son salut du côté d'un éventuel repreneur... qui ne s'est jamais
présenté. A
l'instar d'Air Berlin, la faillite de Monarch fait les affaires de ses
principaux concurrents. Elle va alléger la pression à la baisse sur les
prix en réduisant l'offre de sièges mais encore libérer des créneaux
horaires à Londres-Luton et remettre sur le marché une trentaine
d'appareils avec leurs équipages. Ce dernier point est particulièrement
important pour Ryanair, qui fait face à une pénurie de pilotes. Même si
l'essentiel des pilotes de Monarch sont qualifiés sur Airbus A320, alors
que la compagnie irlandaise opère sur des Boeing 737.
> Alitalia : ce sera sans Ryanair
(source Air Journal) 28 septembre - La compagnie aérienne low cost
Ryanair a finalement renoncé à profiter du démantèlement annoncé
d’Alitalia, devant se concentrer sur la gestion de son manque de
pilotes.
Une courte déclaration de la spécialiste irlandaise du
vol pas cher le 27 septembre 2017 indique que les administrateurs
provisoires d’Alitalia ont été informés de cette décision : « nous ne
poursuivrons pas notre intérêt dans Alitalia et ne soumettrons plus
aucune offre pour la compagnie aérienne », explique Ryanair, préférant
« éliminer toute distraction de la direction dans sa gestion (du
problème des pilotes) à commencer par son intérêt pour Alitalia ».(...)
> Ryanair rappelé à l'ordre après ses annulations de vols
(source Reuters) 29 septembre - L'autorité britannique de régulation
du transport aérien a annoncé vendredi soir que la compagnie Ryanair
RYA.I s'était conformée à ses obligations d'informer ses passagers
affectés par une série d'annulation de vols.
La compagnie à bas
coûts irlandaise a été contrainte d'annuler une série de vols du fait
d'un manque de pilotes disponibles, ce qui affectera plus de 700.000
passagers sur la période septembre-mars. La Civil Aviation Authority
(CAA) avait exigé dans la journée que Ryanair publie d'ici 16h00 GMT un
communiqué expliquant sa politique de réacheminement et de défraiement
et prenant en compte le droit des passagers à être réacheminés par des
compagnies concurrentes et défrayés d'une partie des frais supportés du
fait de ces annulations.
Ryanair s'est exécuté dans les temps,
mettant en ligne sur la page d'accueil de son site internet un document
expliquant comment les passagers concernés peuvent être dédommagés en
vertu du droit européen. "Il semble que Ryanair ait capitulé",
a
commenté le directeur de la CAA, Andrew Haines, dans un communiqué
diffusé en début de soirée.
Il a ajouté que ses services
allaient maintenir sous pression la compagnie irlandaise. "Nous allons
étudier dans le détail leur position et surveiller la situation pour
faire en sorte que les passagers obtiennent en pratique ce qu'ils sont
en droit d'obtenir", a-t-il prévenu.
La compagnie a indiqué que
tous les passagers concernés par les annulations de vol recevraient un
bon d'achat de 40 euros et espère que l'ensemble des procédures prévues
par le droit applicable dans l'Union européenne seraient bouclées d'ici
fin octobre.
La CAA reprochait à Ryanair d'avoir fourni une
"information trompeuse" en ne proposant aux passagers concernés que des
remboursements ou des sièges sur d'autres vols Ryanair. La
réglementation oblige les compagnies aériennes à proposer à leurs
clients des vols sur des compagnies concurrentes si elles ne peuvent
proposer un vol de substitution et à les défrayer des frais supportés en
cas d'annulation de leur fait. La CAA peut saisir la justice à
l'encontre de compagnies qui ne respecteraient pas le droit des
consommateurs.
Ryanair a dit dans un communiqué qu'elle se
"conformerait pleinement à toutes les exigences de la CAA" mais a
rappelé que l'autorité de l'aviation britannique n'avait pas pris de
mesures contraignantes à l'encontre de sa concurrente British Airways
qui avait dû annuler des vols en mai après une panne de ses systèmes.
> Pagaille dans les aéroports à cause d’une panne du système d’enregistrement Altea
(source Air Journal) 28 septembre - C’est la pagaille partout dans
les aéroports internationaux : les compagnies aériennes connaissent
depuis ce matin (NDLR : jeudi 28 novembre) des perturbations à la suite d’une panne du système
d’enregistrement Altea du GDS (Global Distribution System) Amadeus.
N’étant pas en mesure d’enregistrer les passagers au départ de leurs
vols, les compagnies aériennes les font patienter. De longues files
d’attente sont signalées dans de nombreux grands aéroports
internationaux. De nombreux vols décollent en retard. Les aéroports de
Paris, Londres, Singapour, Washington, Melbourne, Johannesburg, Zurich,
etc… ont confirmés sur leur compte Twitter qu’ils sont impactés. A Paris
Roissy-Charles de Gaulle, la panne a duré seulement 15 minutes, selon
Air France, citée par le site Le HuffPost. Ailleurs, comme par exemple
à
Londres-Gatwick, elle a duré 100 minutes. Pour comprendre
l’ampleur de la pagaille, rappelons que 125 compagnies aériennes à
travers le monde ont adopté Altea d’Amadeus, parmi lesquelles 108
utilisent à ce jour ce système informatique pour toutes les formalités
de départ (enregistrement, embarquement, réservation, etc…).
« Amadeus confirme que dans la matinée, nous avons connu des problèmes
informatiques impactant certains de nos systèmes. En conséquence,
certains clients ont rencontré des perturbations sur certains services.
Les équipes techniques d’Amadeus se sont immédiatement mobilisées pour
identifier la cause du problème et essaie de restaurer les services
aussi vite que possible. Les services reviennent progressivement à la
normale », a indiqué le GDS Amadeus dans un communiqué. Ses services
techniques sont intervenus et le système d’enregistrement devrait être
progressivement rétabli dans l’après-midi dans les aéroports impactés.
« Cette panne d’une rare ampleur a totalement désorganisé la chaîne
de traitement Compagnie aérienne-GDS-Client-Aéroport. Les conséquences
financières pour restent à établir à cette heure », commente un
responsable de l’agence de voyage en ligne Bourse-des-vols.
La Presse Boursière...
> Air France KLM : obtention des autorisations des autorités de concurrence
(source boursier com) 28 septembre - Air France-KLM annonce que les
conditions suspensives liées aux autorisations réglementaires aux
Etats-Unis et au Brésil, auxquelles était soumise la réalisation des
augmentations de capital réservées à China Eastern Airlines et Delta Air
Lines annoncées le 27 juillet 2017 et approuvées par l'Assemblée
générale extraordinaire des actionnaires du 4 septembre 2017, ont été
levées. Le règlement-livraison des augmentations de capital
réservées et l'admission sur le marché réglementé d'Euronext Paris et
Amsterdam des actions nouvelles interviendront le 3 octobre 2017.
Par cette opération, Delta Airlines et China Eastern Airlines
concrétisent un partenariat de très long terme avec Air France KLM en
prenant chacun une participation de 10% dans le capital d'Air France KLM
pour un montant total de 751 millions d'euros.
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 13,60 euros en
clôture lundi 2 octobre, en hausse de 4%
depuis lundi 25 septembre.
La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des
analystes pour l'action AF-KLM est à 15,08 euros.
Je calcule cette moyenne sur la base des objectifs de cours
publiés depuis mai dernier par 11 analystes.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) quasi stable à 56$.
Les
prix profitent d’une baisse de la production des pays de l’Opep ainsi
que des autres producteurs, ont expliqué les analystes. Par ailleurs,
les cours ont également été soutenus par une baisse record des réserves
américaines d’essence la semaine dernière. Alors que le Texas et la
Floride ont été touchés par des tempêtes dévastatrices, les
investisseurs s’attendent désormais à une forte hausse de la demande de
ces Etats pour compenser cette baisse des réserves.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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| François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés actionnaires PS et PNC
Lettre rédigée avec la collaboration de Christian
Magne
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