N°622, 23 octobre 2017
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La Revue de Presse du lundi...
> Jean-Marc Janaillac, PDG d’Air France-KLM : « Nous serons premiers entre les Etats-Unis et l’Europe »
(source Le Monde) 19 octobre - (...) Le PDG d’Air France-KLM, Jean-Marc
Janaillac, est revenu sur le renforcement de l’alliance du groupe avec
Delta Airlines et China Eastern Airlines et sur le lancement de la
nouvelle compagnie Joon. Comment avez-vous fait la paix avec les
pilotes et le reste du personnel ? Le problème était
psychologique. Le groupe manquait totalement de confiance. Nous avons
passé beaucoup de temps à écouter les syndicats, les pilotes, les
personnels navigants commerciaux (PNC) et nous nous sommes attachés à
mettre les objectifs avant les moyens. Dire à tous que pour faire de la
croissance, ce qui est crucial, nous allons leur demander un certain
nombre d’efforts et de transformations de l’organisation de
l’entreprise, qui passaient par la création d’une nouvelle compagnie
avec des coûts inférieurs de 20 %. Mais pour cela, vous êtes obligés
d’avoir l’accord des syndicats de pilotes.
Pourquoi autant de
pouvoir aux pilotes ? C’est une particularité de ce métier,
partout dans le monde. Ils sont indispensables au fonctionnement de la
compagnie et leur formation est longue. Le monde du transport aérien est
incapable de gérer en prévisionnel. A certains moments, on en a trop et
à d’autres, on en manque. De plus, un pilote qui ne trouve pas de
travail en France peut aller en Chine, dans le Golfe, etc. Ils ont donc
un pouvoir de négociation assez fort, car ils sont assez rares.(...)
Vous avez renforcé votre
alliance avec Delta et China Eastern, qui ont pris chacun 10 % du
capital d’Air France-KLM. Dans quel but ? Il nous fallait des
alliés pour pénétrer dans les villes secondaires des Etats-Unis et de
Chine. Notre société commune avec Delta réalise déjà 12 milliards de
dollars [10,2 milliards d’euros] de chiffre d’affaires et est très
profitable. Mais il fallait aller plus loin pour intégrer Virgin, dont
Delta est le premier actionnaire. Avec cet accord, nous allons être le
premier transporteur aérien entre les Etats-Unis et l’Europe avec plus
de 25 % du marché. De plus, cette alliance nous permet de financer
l’acquisition de Virgin et de réduire notre dette de 500 millions
d’euros. Est-ce un avantage ou un inconvénient que l’Etat
possède encore 14 % de votre capital ? Quand notre cours de
Bourse était au plus bas, cela rassurait les investisseurs. Mais de
temps en temps, l’Etat peut avoir des processus de décision un peu plus
complexes qu’un actionnaire classique. Au total, que l’Etat soit présent
ou pas dans notre capital ne change pas grand-chose.
Quel est le
positionnement de votre nouvelle compagnie Joon ? Quand je suis
arrivé aux commandes d’Air France-KLM, il était clair que pour qu’Air
France retrouve la croissance, il fallait baisser les coûts, en
particulier les coûts des personnels navigants. Mais il n’était pas
possible de le faire avec nos hôtesses et nos stewards. Nous avons donc
créé une autre compagnie, Joon, avec des coûts de structure inférieurs.
Nous avons souhaité aussi faire de cette contrainte économique une
force commerciale. Notamment auprès des « millennials » peu attirés par
Air France. Ils représentent 30 % des voyageurs et seulement un peu plus
de 20 % de ceux d’Air France. Quand on leur demande s’ils seraient
tristes de voir une compagnie disparaître, ils répondent qu’ils seraient
plus tristes si easyJet disparaissait plutôt qu’Air France.
Plutôt que de faire de Joon une Air France bis, nous avons préféré créer
une compagnie qui ferait le même métier qu’Air France mais avec des
coûts inférieurs, une marque et un style bien différenciés.
A
l’exemple de Norwegian, les low cost s’attaquent au long-courrier.
Allez-vous lancer une compagnie low cost long-courrier ? Ce
n’est pas notre stratégie. Mais nous suivons cela de près pour ne pas
reproduire avec les low cost long-courrier, les erreurs commises avec
les low cost sur le moyen-courrier, que l’on a méprisé et qui ont
finalement conquis 50 % du marché en Europe. Nous ne sommes pas certains
que ce business model puisse s’étendre à l’ensemble du secteur. Mais
nous restons vigilants. Alitalia est à vendre. EasyJet, Ryanair
et Lufthansa seraient intéressés. Pas Air France ? Alitalia ne
nous intéresse pas, même à la casse, car elle a déjà coûté quelques
centaines de millions d’euros à KLM puis à Air France. Nous n’avons pas
regardé le dossier car nous avons déjà une position assez importante en
Italie.
> KLM : syndicats et direction trouvent un accord sur les retraites des pilotes
(source AFP) 23 octobre - La direction de la compagnie aérienne
KLM et les dirigeants syndicaux néerlandais ont annoncé lundi être
parvenus à un accord permettant la modification du fonds de pension des
pilotes après des négociations houleuses entamées en 2015. "KLM
et le syndicat des pilotes de lignes néerlandais (VNV) ont conclu un
accord autorisant la modification des régimes de retraite des pilotes",
a déclaré la filiale néerlandaise d'Air France-KLM dans un communiqué
Elle a souligné des "avancées majeures dans la réduction des
risques liés aux engagements antérieurs et l'impact de la volatilité des
taux d'intérêt sur le bilan de KLM". Des négociations difficiles
étaient menées depuis 2015 entre KLM et le VNV, qui dit être satisfait
de l'accord conclu : "nous allons le soumettre à nos membres le 7
novembre, la signature devrait être une formalité", a expliqué à l'AFP
le président du syndicat, Arthur van den Hudding. "Après un
premier accord avec les pilotes en 2015 permettant d'augmenter l'âge de
la retraite" de 60 à 62 ans, "une étape importante a récemment été
franchie", a ajouté la compagnie aérienne. Mais l'accord, qui
devrait être appliqué à compter de janvier 2018, prévoit également que
KLM débloque "une dernière contribution au fonds de pension actuel de
194 millions d'euros en plusieurs versements annuels", a fait savoir
KLM. (...) Cet accord conclu avec les
pilotes de ligne fait suite à celui acté en août dernier avec les
équipages de cabine pour transformer leur régime de retraite en un
régime collectif de cotisations définies.
> Air Côte d’Ivoire conclut un accord de "partage de code" avec deux compagnies internationales
(source News Abidjan) 21 octobre - La compagnie nationale
Air Côte
d’Ivoire a conclu ce samedi, à Abidjan, un mémorandum de "partage de
code" avec les compagnies française, Air France KLM, et libanaise,
Middle East Airlines, en marge de la 124ème assemblée générale annuelle
de l’Association des transporteurs aériens francophones (ATAF)
qu’accueille la capitale économique ivoirienne. Le
président du conseil d’administration (PCA) d’Air Côte d’Ivoire, le
général Abdoulaye Coulibaly, pour la partie ivoirienne, et les
présidents directeurs généraux (PDG) Jean Marc Janaillac et El Hout
Mohamed, respectivement pour la partie française et la partie libanaise,
ont paraphé les documents relatifs à ce mémorandum. (...) "Tous
nos passagers (...) vont trouver dans l’offre d’Air France le réseau
d’Air Côte d’Ivoire, le réseau domestique, le réseau africain, le réseau
sous-régional. Donc, ça multiplie vraiment le nombre de passagers que
nous pourrons envoyer sur les vols. Ça veut dire aussi que
réciproquement, Air Côte d’Ivoire pourra vendre le billet de Paris comme
si c’était un vol d’Air Côte d’Ivoire", a fait comprendre le
vice-président d’Air France, Patrick Alexandre. Selon lui,
cet
accord fait partie de la "volonté extrêmement importante" d’Air France-KLM de développer la plateforme d’Abidjan comme un aéroport de hub sur
l’Afrique de l’Ouest. Le directeur général d’Air Côte d’Ivoire,
René Décurey, a pour sa part souligné "la grande importance" que révèle
cet accord pour sa compagnie. "Cela renforce notre réseau régional",
a-t-il affirmé, exprimant sa gratitude à Air France et à Middle East
Airlines pour avoir permis à la compagnie nationale ivoirienne
d’effectuer un "grand pas".(...)
> easyJet ouvre une nouvelle base à Bordeaux
(source Le Figaro) 23 octobre - easyJet prend racine
dans le Bordelais. À partir du mois de mars 2018, la compagnie
britannique va ouvrir à Bordeaux sa sixième base dans l'Hexagone
(après CDG, Orly, Nice, Lyon et Toulouse) . « Nous allons y baser trois
A320, précise François Bacchetta le directeur général d'easyJet pour la
France. Cela va nous permettre d'améliorer nos horaires le matin
au départ de Bordeaux ce qui est déterminant pour la clientèle d'affaire,
notamment sur les vols domestiques. » Le principe de la base est que les
appareils y restent la nuit et que les équipages sont recrutés et basés
localement. Au total, 110 emplois seront créés grâce à cette
base. Jusqu'à présent, easyJet relie Bordeaux à une
vingtaine de villes mais les avions et les personnels navigants
proviennent d'autres aéroports. En France, Bordeaux dessert
Bâle-Mulhouse, Lille, Lyon, Marseille et Nice. Et à l'étranger,
Amsterdam, Barcelone, Berlin, Bruxelles, Venise, Marrakech, Lisbonne,
Genève, Bristol, Belfast (Irlande du Nord), Liverpool, Londres (Gatwick
et Luton) Glasgow (Écosse) et Porto. Au total, easyJet s'est
taillé 25% de part de marché à Bordeaux avec un trafic d'environ 1,6
million de passagers en 2016/2017. À partir de mars prochain, la
compagnie ouvrira au moins cinq nouvelles routes, tenues
secrètes jusqu'à leur commercialisation à la fin de l'année. « Il
n'y aura pas de Paris Bordeaux, prévient toutefois François
Bacchetta, qui préfère laisser Air France batailler face à la SNCF.
Le TGV assure un bon service et ce serait un non-sens de vouloir
se lancer dans cette compétition. » Le dirigeant constate que
sur les lignes domestiques, easyJet recueille un très bon accueil après
des PME. « Les services de Hop! - la filiale domestique d'Air France -
sont très bons mais beaucoup d'entreprises n'ont pas les moyens de se
les offrir. Nous comblons un vide à côté de l'offre élitiste d'Air
France et de l'offre terrestre », résume François Bacchetta. La
compagnie britannique mise beaucoup sur la France, son deuxième marché
derrière le Royaume-Uni. Au total, 30 avions y sont basés. L'an passé,
easyJet a créé 21 nouvelles lignes en France alors que 230 routes (dont
50 ouvertes au cours des douze derniers mois) relient l'Hexagone.
> Nantes : L'aéroport saturé ? Qu'en pensent les compagnies aériennes ?
(source 20 minutes) 18 octobre - Depuis plusieurs années, Vinci
airports, gestionnaire de l’aéroport Nantes-Atlantique, rapporte une
dégradation des conditions d’accueil au sein de l’aérogare en raison de
la croissance régulière du trafic. Les journées problématiques dites
« de forte densité » (plus de 14.000 passagers) seraient ainsi passées
de 6 en 2011 à 151 en 2016. (...) Pour Antoine Biton, directeur régional Ouest
d’Air France, principal opérateur à Nantes-Atlantique,
le « statu quo
n’est plus acceptable ». « Ce qu’on veut, c’est un aéroport performant.
Mais l’aéroport Nantes-Atlantique, tel qu’il est, ne peut plus
accueillir les clients dans de bonnes conditions. Le trafic augmente
donc il faut jongler avec un espace réduit. Les conditions ne sont pas
optimales en termes d’accueil des passagers, de capacité des salles
d’embarquement. On a des difficultés à avoir des salons comme d’autres
aéroports régionaux de taille équivalente. Il y a des
aménagements à faire, ou un déménagement. Mais on ne peut plus rester
dans cette situation. Ça n’a que trop duré. On veut une décision très
rapide. »
Hervé Kozar,
directeur général adjoint de Transavia, la filiale low-cost d’Air
France-KLM n’a pas le même ressenti. « On vient d’annoncer une
augmentation d’offre de 40 % en 2018. C’est énorme. Et on ne se fait pas
de souci quant à la capacité de l’aéroport à absorber cette offre.
Le
taux de ponctualité, qui est excellent à Nantes, montre que
l’infrastructure marche très bien. On n’a pas, aujourd’hui, de plaintes
de clients qui nous disent que c’est compliqué, qu’il y a la queue
partout, etc. On a des plaintes à Orly, mais pas à Nantes. Si l’accueil
était dégradé, on le saurait tout de suite via les réseaux sociaux. »
S’il affirme n’avoir « pas d’avis » sur la pertinence d’un
transfert à Notre-Dame-des-Landes, Hervé Kozar précise tout de même
que
la proximité de l’actuel aéroport avec le centre-ville constitue « un
atout pour les clients ». « Maintenant, si on doit changer d’aéroport,
on changera », assure-t-il. Interrogé par 20 Minutes
début 2016, François Bacchetta,
directeur général d’ EasyJet, ne se plaignait pas non plus. Au
contraire. « Nantes, c’est une bonne escale avec une bonne qualité de
service. Son positionnement, à la fois près du centre-ville et près de
la côte, est très bon. J’ai le sentiment qu’on a de la place pour se
développer. On a des vols réguliers, on utilise les infrastructures
toute la journée, toute l’année. S’il y peut y avoir des inconvénients,
ce n’est pas un sujet pour nous. On fait des croissances à deux
chiffres. » Son avis sur le projet de transfert à Notre-Dame-des-Landes
? « C’est très simple : on se posera là où on nous le dira », éludait
François Bacchetta. Carlos Munoz, PDG de Volotea, n’exprimait, lui non
plus, aucune critique sur Nantes-Atlantique lorsqu’on l’a interrogé sur
le sujet en 2016. « Nantes-Atlantique est un aéroport extraordinaire qui
fonctionne très bien. Nous apprécions travailler ici. Il est, en plus,
très bien situé par rapport à la ville. » Notre-Dame-des-Landes ? « On
n’a pas de position sur le projet. S’il y a un nouvel aéroport plus
performant, tant mieux pour la région et pour nous », répondait-il.
Principale compagnie par le nombre de destinations, Volotea a annoncé
début octobre qu’elle fera de Nantes sa base la plus importante
d’Europe.
> Lufthansa : un intérêt pour Alitalia.
(source Cercle Finance) 16 octobre - Insatiable Lufthansa.
Outre la reprise officialisée la semaine passée d'une partie de la
flotte de son compatriote Air Berlin, le transporteur allemand a admis
via un communiqué un intérêt pour Alitalia, confirmant ainsi les
assertions du Corriere della Sera. Il n'a pas l'intention de
formuler une offre globale et vise spécifiquement des vols européens et
domestiques. Lufthansa participerait ainsi à la
reconstruction d'Alitalia, en difficulté depuis de nombreuses années et
que le gouvernement italien tient actuellement à bout de bras.
Avancé par le Corriere della Sera, le chiffre de 500 millions d'euros
investis pour reprendre des appareils, des créneaux et une partie du
personnel navigant de la compagnie transalpine n'a toutefois pas été
confirmé dans le communiqué de Lufthansa. Reste maintenant à
connaître la position de Rome...
> United Airlines : Bénéfice en baisse, recul attendu de la marge
(source Reuters) 19 octobre - United Airlines a annoncé
mercredi un repli un peu moins net que prévu de son bénéfice net du
troisième trimestre, la troisième compagnie aérienne américaine
ayant été affectée par une perte avant impôts de 185 millions de dollars
(157 millions d'euros) due aux annulations de vols pendant les
ouragans.(...) La
compagnie basée à Chicago a dit que la recette unitaire au siège
kilomètre offert (RSKO) a été en baisse de 3,7% au troisième trimestre,
dont un point de pourcentage est attribuable aux perturbations
provoquées par les tempêtes. Pour le trimestre en cours, United
Airlines prévoit une baisse de cette recette unitaire de 1% à 3%.
Son bénéfice net a atteint 637 millions de dollars, en baisse de 34% par
rapport à la même période de l'an dernier.(...)
> Delta pourrait prochainement s'engager sur l'A320neo ou le 737 MAX
(source Journal de l'Aviation) 20 octobre - À l'occasion d'une
conférence à Atlanta le 18 octobre, Delta Air Lines à annoncé qu'elle
avait enclenché un processus d'appel d'offres dans l'optique d'acquérir
des A320neo ou des Boeing 737 MAX. La commande devrait être imposante et
les appareils seraient voués à remplacer les plus anciens monocouloirs
de sa flotte. Delta attend déjà 95 A321 et 45 737-900ER qui lui
permettront notamment de remplacer sa flotte de MD-88 et une partie de
ses 757. Mais elle possède également des A320 et 737 vieillissants.
> Fabrice Brégier : « Nous avons décidé d'accroître encore le rayon d'action de l'Airbus A330neo »
(source Journal de l'Aviation) 20 octobre - Le vol inaugural de
l'A330-900 à Toulouse le 19 octobre a été l'occasion pour quelques
journalistes de s'entretenir avec Fabrice Brégier, le président d'Airbus
Commercial Aircraft (...)
Fabrice Brégier s'est tout d'abord exprimé sur l'événement du
jour (...).
Il a souligné que l'A330neo était très différent de l'A330ceo, par sa
motorisation bien sûr, mais aussi par les modifications intervenues au
niveau de la voilure. « Nous avons appris de l'A350 et nous avons
vraiment optimisé cet avion, qui se positionne sur le marché du 787 en
terme de consommation en carburant par siège, ce qui est très
impressionnant, une amélioration de 14% comparé aux appareils de la
génération précédente. » (...) Le marché de l'A330neo est « énorme », car en plus
d'être un avion régional « fantastique », il est aussi en train de
devenir un véritable long-courrier, car en réduisant la consommation de
carburant, la famille A330 a logiquement gagné en rayon d'action. (...)
« Nous avons aussi décidé d'accroître une nouvelle fois la masse
maximale au décollage de 242 tonnes - celle aujourd'hui en vigueur - à
251 tonnes ». (...)
« Il nous faut un peu de temps pour que (...) cet appareil puisse voir son rayon d'action
augmenter de l'ordre de 700 nautiques (1300 km) par rapport à celui qui
vient de voler » a-t-il précisé. « En allongeant son rayon d'action,
l'A330neo pourra ainsi relier Kuala Lumpur à Londres sans escale avec le
plein de passagers » a-t-il dévoilé. (...). « C'est vraiment un
appareil polyvalent, avec un coût en capital inférieur à celui d'un
appareil produit en matériaux composites comme l'A350 ou le 787. Il est
le complément idéal de notre gamme, car il est évidemment moins cher,
mais aussi légèrement moins capacitaire que l'A350-900 ».
Le président d'Airbus Commercial Aircraft mise beaucoup sur le marché du
remplacement des actuels A330 en service (...). « Quand on ajoute le programme A350, je pense que
nous pourrons
atteindre notre objectif de dominer le marché des gros-porteurs, comme
nous dominons déjà celui des monocouloirs ». Mais Fabrice Brégier
n'a pas manqué de revenir sur l'annonce magistrale de la semaine, le
partenariat stratégique avec Bombardier qui lui permet de s'emparer de
la famille CSeries. « Nous avons maintenant un nouveau
partenaire, Bombardier, et nous aurons bientôt une nouvelle famille
d'avions qui viendra rejoindre la gamme Airbus », s'est félicité le
numéro deux de l'avionneur européen. « À la fin de l'année prochaine,
nous couvrirons tout le marché compris entre 100 et 600 sièges, sans
aucun trou dans la gamme. C'est vraiment quelque chose d'unique. »
Il explique que ce partenariat permet à Airbus d'accroître
encore son empreinte mondiale. « Nous étions principalement européens
puis nous nous sommes étendus en Chine et aux États-Unis, car les
marchés sont là. Maintenant, avec le CSeries, nous nous étendons au Canada et nous renforçons nos activités aux États-Unis avec
Bombardier, car nous allons investir dans une nouvelle ligne
d'assemblage CSeries à proximité de notre site industriel en Alabama. »(...)
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 13,21 euros en
clôture lundi 23 octobre, en hausse de 2%
depuis lundi 16 octobre.
La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des
analystes pour l'action AF-KLM passe à 15,20 euros.
Morgan Stanley augmente son cours cible de 17 à 18,35 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est à 57$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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| François Robardet
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salariés actionnaires PS et PNC
Lettre rédigée avec la collaboration de Christian
Magne
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