photo François Robardet, Administrateur Air France-KLM Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

François Robardet Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

N°624, 6 novembre 2017   Si vous ne voyez pas correctement cette page, suivez ce lien

La Revue de Presse du lundi...

> Bénéfices record en vue pour Air France-KLM en 2017, mais le cours de Bourse chute

(source La Tribune) 3 novembre - L'année 2017 s'annonce comme un millésime exceptionnel pour Air France-KLM sur le plan des résultats financiers. Après avoir publié ce vendredi un bénéfice d'exploitation de 1,022 milliard d'euros au troisième trimestre et de 1,375 milliard d'euros au cours des neufs premiers mois de l'année, le groupe est parti pour dépasser le record de 1,4 milliard d'euros de bénéfice d'exploitation qu'il avait réalisé à l'issue de l'exercice 2007-2008. Si la direction ne fournit pas de prévision, les analystes tablent sur un bénéfice d'exploitation de 1,519 milliard d'euros en 2017, selon le consensus Inquiry Financial. Ce qui correspond à une hausse de 45% par rapport à 2016.
 
La fin de l'année s'annonce en effet positive. Le groupe table sur une nouvelle hausse de la recette unitaire au cours des trois prochains mois de l'année après celle de 4,1% réalisée au troisième trimestre, en raison notamment du redressement constaté sur les lignes asiatiques et sud-américaines. (...).
 
Comme les autres compagnies aériennes, Air France-KLM bénéfice d'un environnement exceptionnel. Le marché du transport aérien est extrêmement porteur avec une demande très dynamique, tandis que le prix du carburant reste clément autour de 60 dollars le baril. L'appréciation de l'euro par rapport au dollar depuis quelques mois (1 euro = 1,16 dollar) est même favorable dans la mesure où Air France-KLM a davantage de coûts en dollars que de recettes.
 
Air France-KLM n'est pas la seule à afficher de bons résultats. Les deux groupes concurrents présentant le même profil en Europe, Lufthansa (qui compte aussi Swiss, Austrian Arlines, Brussels Airlines et Eurowings) et IAG (British Airways, Iberia, Vueling, Aer Lingus), dégagent eux aussi de très beaux bénéfices. Ils sont même largement supérieurs à ceux du groupe français, traduisant ainsi l'écart persistant de compétitivité qui les sépare.
 
Au troisième trimestre 2017, les deux rivaux d'Air France-KLM ont en effet chacun dégagé un bénéfice d'exploitation supérieur de 400 millions d'euros à celui du groupe français. Il s'est en effet élevé à 1,455 milliard d'euros pour IAG et à 1,5 milliard d'euros pour Lufthansa. Sur neuf mois, la différence de performance est d'environ 1,5 milliard d'euros. Au cours de cette période, IAG et Lufthansa ont respectivement dégagé un bénéfice d'exploitation de 2,43 milliards et de 2,6 milliards d'euros.
 
Selon les analystes, Lufthansa devrait dégager un bénéfice d'exploitation de 2,6 milliards d'euros. IAG table de son côté sur un bénéfice annuel de l'ordre de 3 milliards d'euros.
 
Ces différences s'expliquent essentiellement par les différences de structures de coûts. Si Air France-KLM est pénalisé par le poids de la taxation spécifique qui touche sa plus grosse filiale, Air France, la faiblesse des mesures internes à la compagnie française pèse toujours sur le groupe.

La direction a d'ailleurs envoyé un mauvais signe aux investisseurs en reformulant son objectif de baisse des coûts unitaires pour l'année. L'objectif antérieur de baisse de 1% à 1,5% exclut désormais les effets de la hausse du coefficient d'occupation des avions et du partage des bénéfices avec les salariés (« profit sharing »). Les investisseurs n'ont pas apprécié et le cours de Bourse d'Air France-KLM chutait de 7,47% ce vendredi.
 
    « L'objectif original de réduction du coût unitaire, qui était modeste, semble devoir être manqué en raison de la hausse des coefficients d'occupation et du profit sharing », souligne Liberum dans une note citée par l'agence Reuters. (...)
 
Air France a amélioré sa marge de 3,6 points au troisième trimestre à 11,%, encore en-deçà de KLM (18,5%), Lufthansa (18,1%) et British Airways (21,5%).

Mon commentaire : Air France-KLM affiche de très bons résultats au 3ème trimestre, les meilleurs depuis 10 ans. Le 1,4 milliard d'euros de résultat d'exploitation, sur les neuf premiers mois de l'année, n'a cependant pas convaincu les actionnaires et les analystes financiers.

Tout d'abord, parce que Lufthansa Group et IAG annoncent un bénéfice d'environ 2,5 milliards d'euros, pour la même période. Ensuite parce que Air France-KLM reconnait ne pas atteindre son objectif de -1,5% de réduction des coûts unitaires au siège km offert en 2017. 

Entre autres causes on relèvera que l'augmentation du nombre de passagers fait croître les frais de commissariat. D'autre part, les résultats positifs étant supérieurs aux prévisions, le groupe a augmenté de 100 millions d'euros les provisions liées à l'intéressement et à la participation (qui seront versés en 2018 aux salariés du groupe).

Lorsqu'une entreprise n'atteint pas les performances qu'elle avait annoncées, (pour notre groupe, le niveau prévu de baisse des coûts) elle déçoit les marchés financiers. 

Lufthansa Group n'a pas engendré le même sentiment, puisque si une légère hausse de 0,2% de ses coûts unitaires a été enregistrée au troisième trimestre principalement en raison de provisions pour une participation aux bénéfices plus élevées, le cours de l'action a bien résisté. 

Enfin, si Air France a des résultats inférieurs à ceux de KLM depuis le début de l'année, il convient de rappeler qu'en plus des écarts sur les cotisations sociales existants entre la France et les Pays-Bas, les événements du premier trimestre (mauvaise météo de janvier, grève du contrôle aérien, attentat à Orly) expliquent pour une part l'écart entre les résultats.

> Air France confirme les frais GDS, et s'explique

(source L'Echo touristique) 3 novembre - (...) Air France-KLM emboîte le pas à Lufthansa et IAG, en adoptant des frais GDS et la norme NDC de IATA tout à la fois.
 
« Afin de s’adapter aux évolutions du marché et pour améliorer son efficacité, Air France-KLM va instaurer une surcharge de distribution sur les ventes par GDS, effectif à partir du 1er avril 2018 », explique le groupe dans le communiqué publié ce matin sur ses résultats du troisième trimestre 2017.
 
Le montant des frais appliqués aux dossiers informatisés réservés par les agences de voyages n’est pas précisé, pas plus que le périmètre. Selon notre confrère DéplacementPros, la surcharge devrait se situer dans une fourchette comprise entre 9 et 12 euros par segment. Effet collatéral, la compagnie court-courrier Hop! Air France devrait également facturer des fees sur les réservations transitant via Amadeus, Sabre et Travelport.
 
« Afin de mieux servir ses clients, Air France-KLM fait évoluer sa stratégie de distribution et adopte NDC », ce standard IATA sensé faciliter une distribution de prestations enrichies et personnalisées, explique le même communiqué. L’entreprise investit dans des options permettant « l’accès, la réservation et la vente aux partenaires de voyage », est-il ajouté. Et sans surprise, la surcharge ne s’appliquera pas aux agences de voyages qui utilisent une connexion NDC (sans doute via un site B2B comme Direct Connect de Lufthansa), ni aux canaux de ventes directes Air France-KLM. Le groupe confirme ainsi sa stratégie d’émancipation vis-à-vis des GDS.
 
Autre information, autrement plus anecdotique : une nouvelle mouture du programme de fidélité Flying Blue sera annoncée le 6 novembre, pour un déploiement le 1er avril 2018.
 
S’agissant du rythme de réservations sur les quatre prochains mois, Air France annonce un niveau d'engagements, sur le long-courrier, supérieur au niveau de l’année dernière.

Mon commentaire : La norme NDC (New Distribution Capability) a été lancée en 2012 par IATA avec pour objectif de standardiser les échanges entre les systèmes d’information gérant les ventes de billets. Sa mise en oeuvre devrait permettre aux compagnies aériennes de mieux exploiter les données qu'elles recueillent sur leurs passagers. Elles pourront alors proposer leurs services additionnels avec une plus grande pertinence.

> Les grands défis des compagnies aériennes

(source L'Echo touristique) 3 novembre - Du 1er au 3 novembre, le 9e APG World Connect rassemble près de 400 participants venus de plus 80 pays dans le monde. Une grand-messe de l’aérien organisé pour partager les tendances et les enjeux du secteur.
 
"Partout dans le monde, des changements géopolitiques ont eu des impacts importants sur le trafic aérien", a introduit Didier Bréchemier, un consultant en stratégie aérienne pour Roland Berger.
 
(...) "Les géants de la technologie deviennent une menace à mesure qu'ils se déplacent, se développent dans l'industrie du voyage et peuvent venir défier les compagnies aériennes à plusieurs niveaux", a prévenu Didier Bréchemier.
 
Grâce à Google Flight et Google Home (son assistant à commande vocale), le moteur de recherche pourrait très bien être en mesure de planifier, réserver et payer des billets d’avions. Grâce à ses chatbots testés par les compagnies, Facebook pourrait être en mesure de fournir des assistants personnels de voyage. Airbnb promet aussi de développer un outil de réservation de vols. Alibaba quant à lui vient de lancer une OTA (Fliggy). Face à toutes ces  problématiques, les compagnies vont devoir continuer d’innover afin de satisfaire des clients toujours plus exigeants.

Mon commentaire : Depuis quelques années les GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple) lorgnent sur le marché des compagnies aériennes.

Google notamment stocke via son moteur de recherche des informations sur les internautes. Il est en mesure de les analyser pour proposer des offres globales avion + hôtels + prestations diverses au plus proche des attentes des voyageurs.

Pour ne pas se faire déborder les compagnies aériennes s'efforcent de mieux maitriser les informations qu'elles recueillent sur leurs clients. La mise en oeuvre de NDC est un des moyens d'y parvenir.

> AFI KLM E&M obtient la maintenance des 30 ATR 72-600 d’IndiGo

(source Air Journal) 4 novembre - Selon cet accord de maintenance, le périmètre des services délivrés par AFI KLM E&M inclut les réparations, l’accès à un pool dédié, la mise à disposition d’un Main Base Kit (MBK) ainsi qu’un support logistique. Et avec cet accord, les deux compagnies prolongent une relation de travail entamée dès la création d’IndiGo en 2006. En effet, la filiale de maintenance du groupe Air France-KLM assure déjà le support MRO (Maintenance, Repair and Overhaul) des A320ceo et A320neo de la compagnie indienne.
 
Par ailleurs, AFI KLM E&Ma récemment monté un partenariat avec Sabena Technics pour établir un atelier de réparation dédié aux équipements A320 et ATR à Singapour. Cette structure permet à AFI KLM E&M de renforcer son expertise et son réseau industriel sur le continent asiatique, afin d’être plus efficace et réactif dans le service offert à ses clients dans la région.

> Chaude ambiance dans la maintenance

(source Le Journal de l'Aviation) 31 octobre - La 17ème édition du salon MRO Asia-Pacific ouvre ses portes le 1er novembre à Singapour. Plus que jamais, celui-ci sera marqué par la forte croissance annoncée du transport aérien dans la région, portée par une classe moyenne de plus en plus nombreuse et désormais accélérée par les accords de libéralisation du ciel de l'ASEAN.(...)
 
Le secteur de la MRO progresse (...) plus vite que la croissance de la flotte de la région, la proportion d'appareils de forte capacité étant plus importante qu'en Europe ou en Amérique du Nord. Ainsi, selon le cabinet ICF, si la croissance de la flotte d'avions commerciaux devrait afficher une belle progression annuelle de 3,2% pour les 10 prochaines années, les dépenses en MRO nécessaires devraient allégrement augmenter en moyenne de plus de 5,6% par an sur la même période, dépassant ainsi les 36 milliards de dollars en 2026.
 
Pour avoir une bonne idée de ce que cela représente, dans seulement 10 ans, l'Asie-Pacifique devra simplement dépenser le double de ce que dépense aujourd'hui l'Amérique du Nord pour ses besoins en MRO.(...)

Mon commentaire : Pour vendre leurs nouveaux modèles, les constructeurs d'avions mettent en avant la réduction des coûts de maintenance, obtenue en diminuant le nombre d'heures d'entretiens. Alors, pourquoi les prévisions de croissance des dépenses de maintenance seraient-elles supérieures aux prévisions de croissance des flottes d'avion ? Une des explications vient de la situation de monopole des motoristes, qui vendent les pièces détachées de plus en plus cher.

> Nous répondons à une demande qui n'est pas satisfaite, c'est le mantra de Volotea

(source Le Journal de l'Aviation) 2 novembre - Volotea a eu cinq ans cette année. (...) Edo Friart, son directeur du développement international, nous en parle.
 
(...) En France, en cinq ans, nous avons ouvert quatre bases et nous venons d'en annoncer une cinquième [Marseille, après Bordeaux, Nantes, Strasbourg et Toulouse]. La France est le premier marché de Volotea : cette année nous espérons transporter 4,2 millions de passagers dont environ 45% sur le seul marché français. Et nous le renforçons chaque année avec de nouvelles bases, avec un taux de croissance situé entre 30 et 35%.
 
La croissance est aussi forte à l'échelle de la compagnie. Elle est emmenée par la France mais le marché italien est notre 2e marché le plus important, avec 40% de l'activité de Volotea, et croît tout autant. Viennent ensuite l'Espagne et la Grèce.
 
Comment se porte l'activité sur le réseau intérieur français ?
 
Il existe deux types de lignes domestiques. Le premier type, ce sont celles où il y a déjà de la concurrence, c'est le cas de Bordeaux-Strasbourg ou Nantes-Montpellier qui sont aussi opérées par HOP!. Ce sont des lignes où nous avons réussi à multiplier par deux le trafic, où le marché s'est agrandi très fortement, au bénéfice des deux compagnies d'ailleurs. Evidemment, il y a une pression sur les tarifs : elles ne sont pas aussi rentables que les lignes internationales où nous pouvons nous trouver en monopole mais elles nous permettent d'avoir une activité lissée sur toute l'année.
 
L'autre type de liaisons domestiques, ce sont celles qui n'existaient pas du tout. C'est le cas par exemple du Caen-Toulouse. L'aéroport de Caen n'existait pas fortement jusqu'à l'arrivée de Volotea mais l'année prochaine son trafic aura doublé par rapport à lorsque nous sommes arrivés il y a trois ans. L'exemple est frappant. Les grands opérateurs d'aéroports français sont à la recherche de compagnies chinoises pour être reliés à la Chine mais on n'est pas capable de relier la Normandie à la Provence. Et c'est vraiment le concept de Volotea. La ligne Caen-Toulouse n'avait jamais été opérée par personne et c'est une réussite totale. Donc évidemment nous avons envie de continuer et nous ouvrons Caen-Marseille l'année prochaine. Nous répliquons ce modèle sur beaucoup d'aéroports différents. Pour résumer tout cela, sur le domestique, nous répondons à une demande qui n'est pas satisfaite. Soit parce que les tarifs sont trop élevés et le trafic n'est pas ciblé, soit parce que la ligne n'existe pas.
 
Je voudrais aussi parler d'un axe sur lequel nous avons fait énormément de choses, c'est la Corse. Nous sommes devenus en quatre ans l'opérateur n°1 au départ des régions sur la Corse avec environ 60% de parts de marché - en mettant à part les OSP [Obligations de service public, ndlr] que sont Marseille et Nice et sur lesquelles nous ne pouvons pas entrer. Cette année nous allons transporter près d'un demi-million de passagers entre la France continentale et la Corse. Je prends toujours l'exemple de Nantes : avant notre arrivée en 2012, il y avait un voire deux vols par semaine sur la Corse ; aujourd'hui, rien qu'avec Volotea, nous sommes à 25 vols par semaine.
 
(...) Où en êtes-vous du renouvellement de la flotte et qu'a apporté l'A319 par rapport au 717 ?
 
Nous avons aujourd'hui 28 appareils, avec dix-neuf Boeing 717 et neuf A319. L'A319 a changé essentiellement 2 choses : il compte 150 sièges là où le 717 en a 125. Nous gagnons 20% de productivité et cela nous permet de renforcer la capacité sur des marchés sur lesquels on a atteint la maturité, en gardant le même nombre d'avions. (...) D'ici deux ou trois ans, nous aurons une flotte uniquement composée 100% d'A319.
 
(...) Actuellement, nous avons une croissance nette de quatre à cinq appareils par an. Nous sommes donc en recrutement quasi permanent d'une saison à l'autre. En revanche, nous n'avons pas encore ressenti la pénurie de pilotes. Sur Boeing 717, nous réduisons la flotte donc le problème ne se pose pas. Et pour la flotte A319, il y a encore beaucoup de pilotes sur le marché.

Mon commentaire : Volotea est une pure compagnie low-cost qui s'implante rapidement en France. Transavia France, avec des coûts proches de cette concurrente, serait en mesure de la concurrencer si les contraintes liées aux accords passés entre Air France et les syndicats de pilotes le permettaient. Il serait judicieux de réévaluer les enjeux de ce marché.

> Le fonds Cerberus confirme son intérêt pour Alitalia

(source Zone Bourse) 3 novembre - Le fonds américain Cerberus Capital Management a confirmé vendredi son intérêt pour reprendre la compagnie aérienne italienne en difficulté Alitalia.
 
(...) "Notre objectif est d'avoir un rôle positif et constructif, en collaboration avec le gouvernement italien, les syndicats et autres parties prenantes, afin de mettre en oeuvre une solution à long terme qui maintienne Alitalia intacte et surtout indépendante, (et la rende) plus compétitive: Alitalia doit rester une compagnie aérienne nationale italienne" (...).
 
"Cerberus veut avoir le contrôle de la compagnie, non une participation minoritaire" (...).
 
Il Sole 24 Ore précise que le fonds est prêt à négocier un accord au plus vite, afin de clore les discussions avant les prochaines élections prévues début 2018.
 
(...) le Financial Times (FT) avait fait état le 25 octobre de l'intérêt de Cerberus, en soulignant que le fonds était prêt à mettre sur la table entre 100 et 400 millions d'euros pour prendre le contrôle d'Alitalia qu'il compte "complètement restructurer".
 
(...) Le gouvernement italien a régulièrement répété privilégier une reprise de la compagnie dans sa totalité. (...) La date butoir pour sa cession a été fixée au 30 avril 2018.
 
Depuis sa prise en main par les administrateurs, un travail d'assainissement a été réalisé. L'Ebitda d'Alitalia devrait ainsi pour la première fois depuis des années être à l'équilibre au deuxième semestre. Et la compagnie a encore quelque 850 millions d'euros de trésorerie sur les 900 millions de prêt relais débloqués par l'Etat, ce qui lui permet de voir les prochains mois avec davantage de sérénité.

Mon commentaire : Le fonds américain Cerberus est semble-t-il le premier à être intéressé pour prendre le contrôle total d'Alitalia. Il devrait pour cela composer avec les règles européennes, qui interdisent les participations majoritaires d'actionnaires non-européens. Une barrière que n'a pas pu franchir Etihad.

> Qatar Airways acquiert une part de 9,6% dans Cathay Pacific

(source Zone Bourse) 6 novembre - Qatar Airways a annoncé lundi l'acquisition d'une participation de 9,6% dans la compagnie aérienne hongkongaise Cathay Pacific, ce qui permet à la compagnie basée à Doha de prendre une position stratégique dans le lucratif marché aérien asiatique.
 
Avec cette part de 9,6% au capital de Cathay Pacific, Qatar Airways devient le troisième principal actionnaire de la compagnie asiatique.
 
Selon l'agence Bloomberg, le montant de cette opération serait de 662 millions de dollars (570 millions d'euros).
 
Le patron de Qatar Airways, Akbar Al-Baker, cité dans un communiqué, a estimé que Cathay Pacific "est l'une des compagnies aériennes les plus solides au monde" et qu'elle est dotée d'un "important potentiel".(...)

Mon commentaire : Qatar Airways poursuit sa stratégie d'investissement essentiellement dans des compagnies de l'alliance Oneworld, dont elle fait partie. Elle vient d'acquérir 9,6% de Cathay Pacifique (en Asie), après avoir pris 20% dans IAG (en Europe) et 10% dans Latam (en Amérique du Sud). Elle pérennise des accords passés au sein de son alliance, ce qui constitue une consolidation intercontinentale.

Une démarche menée également entre des partenaires Skyteam : Delta, Air France-KLM et China Eastern.

Fin de la revue de presse

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 12,545 euros en clôture lundi 6 novembre, en baisse de 7% depuis lundi 30 octobre. Une baisse certes spectaculaire, mais du même ordre que celle observée après la publication des (bons) résultats du premier semestre. Le cours de l'action s'était ensuite progressivement redressé.

La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM est de 15,20 euros.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) continue de monter, il passe en une semaine de 60 à 63$.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

Pour retrouver les dernières revues de presse du lundi, c'est ici

Si vous appréciez cette revue de presse, faites la circuler.

Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir en me communiquant l'adresse email de leur choix.

| François Robardet

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC

Lettre rédigée avec la collaboration de Christian Magne

Cette revue de presse traite de sujets liés à l'actionnariat d'Air France-KLM.

Si vous ne voulez plus recevoir cette lettre/revue de presse, cliquez ici et précisez votre demande : désabonnement.

Si vous préférez recevoir la revue de presse sur une autre adresse, merci de me l'indiquer.

Pour me joindre : message pour François Robardet. 10505 personnes reçoivent cette revue de presse en direct