N°625, 13 novembre 2017
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La Revue de Presse du lundi...
> En octobre, ça plane toujours pour Air France KLM
(source Boursier com) 9 novembre - Avec 8,9 millions de passagers
transportés au cours du mois d'octobre, le groupe Air France KLM a fait
progresser sa clientèle de 5,4%. Le coefficient d'occupation moyen a
progressé de 1,7 point pour atteindre 87%, grâce à une hausse du trafic
de 4% alors que les capacités n'ont été accrues que de 1,9%. Dans
l'activité passage réseau, qui comprend Air France, KLM et Hop!, le
coefficient d'occupation est passé de 85 à 86, %, grâce à une hausse du
trafic de 3,3% tandis que les capacité progressaient de 1,5%. La recette
unitaire au siège kilomètre offert, hors change, poursuit sa hausse en
glissement annuel. Du côté de la low-cost Transavia, les capacités
étaient en hausse de 5,9% et le trafic de 9,6%, ce qui permet au
coefficient d'occupation de progresser de plus de 3 points à 91,8%. La
filiale affiche elle aussi une recette unitaire au siège kilomètre
offert hors change en nette hausse par rapport à octobre 2016.
Dans le
cargo, le coefficient de remplissage s'accroît légèrement à 62%, car la
hausse de 1,2% du trafic dépasse celle des capacités (+0,8%). La recette
unitaire à la tonne kilomètre offerte hors change était en progression.
Ces données confirment que le transporteur est toujours sur une
pente ascendante en matière de trafic. Ces derniers jours, le dossier a
été sévèrement sanctionné en bourse, après un parcours remarquable en
2017 (plus forte hausse de l'indice SBF120), car les analystes ont
estimé que le transporteur avait modifié ses objectifs de réduction des
coûts en changeant sa définition de l'indicateur. Des prises de
bénéfices opportunistes après le parcours haussier sont venues accroître
cette tendance.
> Air France-KLM mise plus que jamais sur son programme de fidélisation
(source La Tribune) 6 novembre - Le programme Flying Blue d'Air
France-KLM va être profondément remanié à compter d'avril 2018, avec
pour
ambition de devenir le plus attrayant d'Europe.
(...) A compter du 1er avril 2018, le programme de
fidélisation d'Air France-KLM connaîtra en effet sa plus profonde
transformation depuis sa création en juin 2005, avec la suppression de
la corrélation entre le nombre de miles parcourus et le nombre de miles
gagnés. Le calcul sera désormais basé sur le prix du billet et non plus
sur la distance parcourue. Une mutation déjà initiée aux
Etats-Unis par Delta Air Lines et les autres compagnies américaines
depuis 2015, qu'Air France-KLM sera la première grande compagnie à
adopter en Europe.
« Dans le système actuel, (...) 50 %
des membres de Flying Blue déclarent ne rien comprendre à ces règles,
explique Frédéric Kahane, le directeur de la fidélisation d'Air
France-KLM . Nous avons donc fait le choix de la simplification : à
l'avenir, pour chaque euro dépensé, les membres Ivory, Silver, Gold et
Platinium recevront respectivement 4,6,7 et 8 miles ».
Autre nouveauté majeure : les
miles-statut et les vols qualifiants nécessaires pour passer d'un statut
à l'autre sont remplacés par les « points d'expérience XP », selon un
barème, là aussi, simplifié. Pour chaque vol sur une compagnie de
l'alliance SkyTeam, les membres gagneront, selon la classe de
réservation, de deux à dix XP sur les vols domestiques, de 5 à 25 XP sur
un moyen-courrier et de 8 à 60 XP sur long-courrier. Il faudra 100 XP
pour le statut silver, 180 pour le gold et 300 pour le platinium.
Selon Frédéric Kahane, le changement de
règle devrait se faire sans douleur pour les membres actuels. Le nouveau
système serait même légèrement plus avantageux. (...)
Trente-cinq ans après leur invention par American Airlines, les
programmes de fidélisation dans l'aérien restent une arme clef
dans la panoplie commerciale des compagnies aériennes. Plusieurs
low cost, comme easyJet, Norwegian et Vueling, ont même dû s'y mettre,
malgré leurs coûts élevés. Chez Air France-KLM, les billets-primes
distribués représenteraient ainsi « l'équivalent de trois gros-porteurs
long-courriers par jour ». Ou encore quelque 400.000 billets par an.
Dans son bilan financier, la valeur totale des miles détenus par
les adhérents de Flying Blue, était estimée à 730 millions d'euros en
2016. (...)
> Maintenance aéronautique en Asie-Pacifique : les tendances s'affirment
(source Le Journal de l'Aviation) 9 novembre - La 17ème édition du
salon MRO Asia-Pacific qui s'est tenue la semaine dernière à Singapour
a
été l'occasion de rappeler que la région était déjà devenue le plus
important marché mondial pour la maintenance, avec des dépenses
annuelles de l'ordre de 20 milliards de dollars, soit 30% des dépenses
mondiales en MRO selon les chiffres annoncés par Richard Brown
représentant le cabinet de conseil ICF. La région a ainsi pour
la première fois dépassé l'Amérique du Nord en termes de dépenses en
MRO, (...). (...) dans les 10 ans
(...) selon le cabinet
ICF, l'Asie-Pacifique affichera une croissance considérable (+5,6%
par an, contre +4,1% pour la moyenne mondiale) et devrait dépenser à
elle seule 35,1 milliards de dollars à horizon 2026, c'est à dire
grossièrement presque deux fois les dépenses réalisées en MRO par
l'Amérique du Nord aujourd'hui. Toujours dans 10 ans,
la plus
grosse part des dépenses concernera de très loin les moteurs (42%),
suivi des équipements (22%), la maintenance en ligne (16%), les cellules
(11%) et les modifications (6,9%). La MRO des moteurs est aussi celle
qui affichera la plus forte croissance annuelle moyenne sur la période
(+6,2%). (...) L'Asie
connaîtra cependant d'autres difficultés qui lui sont propres, comme le
fait que la forte croissance des compagnies low-cost vont nécessairement
peser sur le yield et la rentabilité des transporteurs, ce qui
engendrera aussi de la pression sur les dépenses de MRO. Selon le
cabinet ICF, les acteurs de la maintenance vont ainsi devoir trouver des
solutions pour répondre aux attentes des transporteurs, par exemple en
utilisant davantage des pièces recyclées issues du démantèlement
d'appareils. Les nombreux appareils qui partiront en retraite en
Asie sont d'ailleurs une autre source d'inquiétude, la région ne
disposant pas encore de beaucoup d'installations dédiées, à l'instar du
récent partenariat entre GA Telesis et Air China qui a permis d'ouvrir
les premiers centres de démantèlement de l'Empire du Milieu au sein de
cinq installations d'Ameco.
> Boeing signe une méga-commande en Chine
(source La Tribune) 9 novembre - C'est un classique de la diplomatie
chinoise : le gros contrat aéronautique pour honorer le visiteur de
marque. Au (...)
deuxième jour de celle du président américain Donald Trump,
Boeing annonce la signature d'un un accord pour l'achat de 300
appareils. L'avionneur américain a en effet annoncé jeudi (voir
ci-dessous) ce deal qui panache commandes fermes et d'options d'achats
pour l'acquisition de 260 monocouloirs et 40 gros porteurs au prix
catalogue de 37 milliards de dollars. Il a été conclu avec la centrale
d'achat China Aviation Supplies Holding Company (CASC), qui achète ces
avions pour le compte de compagnies chinoises. Prudence
toutefois, les détails de l'accord n'ayant pas été dévoilés,
on ignore
si cette annonce ne comporte que des appareils relevant de commandes
nouvelles. Sollicité par l'AFP, Boeing n'a pas répondu dans l'immédiat.
Mais selon l'agence Bloomberg, qui cite une source anonyme,
la commande
de CASC, inclurait des commandes passées depuis 2013 pour des avions qui
doivent être livrés jusqu'en 2020. Reste que cette répartition de la commande entre
monocouloirs et gros porteurs recoupe les prévisions de Boeing qui avait
annoncé l'an dernier que les compagnies aériennes chinoises devraient
acheter plus de 7.000 avions pour près de 1.100 milliards de dollars
(922 milliards d'euros) au cours des vingt prochaines années.
(...) De
fait, Boeing n'est pas le seul à être pris de court par la vigueur de la
croissance du transport aérien en Chine. Au vu des taux de croissance
constatés, qu'il s'agisse de la demande sur le marché intérieur ou de
l'international, l'association internationale du transport aérien (Iata)
a elle aussi révisé ses prévisions à vingt ans. L'Iata estime désormais
que la Chine ravira aux Etats-Unis le titre de plus grand marché
mondial du transport aérien d'ici à 2022. Or, en dépit des
efforts et du volontarisme de Pékin, l'industrie aéronautique chinoise
n'en est encore qu'à ses balbutiements. Créée en 1993, l'énorme
entreprise d'Etat Aviation Industry Corporation of China (Avic) a été
démantelée pour donner naissance à deux nouvelles entités : Comac
(Commercial Aircraft Corporation of China), chargée de la fabrication
d'avions civils, et l'AECC (Aero Engine Corporation of China),
spécialisée dans les moteurs. Et ce n'est que fin septembre
dernier que Comac a enregistré un deuxième vol d'essai pour son
monocouloir, le C919, cinq mois après son vol inaugural.
C'est dire si
le duopole Airbus-Boeing a encore de beaux jours devant lui.
> Emirates commande 40 avions Boeing, annonce son PDG
(source Le Figaro) 12 novembre - A l'occasion du salon aéronautique
de Dubaï, le PDG de la compagnie Emirates Airline a confirmé la
commande de 40 Boeing 787 Dreamliner pour un montant de 15,1
milliards de dollars. Emirates est le plus gros client du Boeing
777. Il en a 165 exemplaires dans sa flotte et en a commandé fermement
164 autres. "Il a toujours été dans la stratégie
d'Emirates d'investir dans les avions les plus avancés et performants,
et nos commandes d'aujourd'hui le reflètent", a soutenu Ahmed ben Saïd
Al-Maktoum, devant la presse. La livraison des Dreamliner devrait commencer en 2022. "Nous
sommes parvenus à la conclusion que les Boeing 787-10 sont le meilleur
choix pour nous", a dit Cheikh Ahmed, alors que des spéculations
allaient bon train ces derniers jours sur une nouvelle commande d'A380
auprès d'Airbus. "Les commandes d'Emirates aujourd'hui seront
livrées à partir de 2022, accompagnant la compagnie bien
au-delà des années 2030. Certaines d'entre elles seront pour des
remplacements (d'appareils) afin de maintenir une flotte jeune et
efficace et d'autres alimenteront notre future croissance",
a-t-il souligné. "Nous voyons le 787 comme un grand complément à
notre flotte de 777 et d'A380", a ajouté Cheikh Ahmed.
Selon plusieurs sources, samedi, la compagnie pourrait également
commander 36 à 38 très gros porteurs Airbus A380.. (...). Le
nombre d'A380 commandés par Emirates s'élèverait donc à 178 ou 180
appareils, loin devant le deuxième client de l'A380, Singapore Airlines,
qui n'en compte que 19 et ne souhaite pas aller au-delà. Avec
cette nouvelle commande Emirates représenterait la moitié de la
totalité des A380 commandés depuis le lancement du programme en 2000. Et
quasiment la totalité de ceux commandés depuis une dizaine
d'années.
(...) Désormais dotée d'une flotte uniquement
composée d'A380 et de Boeing 777, Emirates recherchait depuis quelques
années un appareil de taille intermédiaire pour ajuster au mieux ses
capacités. Elle avait même déjà passé une commande auprès d'Airbus pour
70 A350 avant de l'annuler avec fracas en 2014. Mais même à l'époque, Tim Clark,
le CEO de la compagnie, avait assuré qu'il avait toujours l'intention de
s'engager pour des appareils de la famille A350 ou 787.
> " Une concurrence loyale est un préalable à de nouveaux droits de trafic aériens " (Elisabeth Borne)
((source Les Echos) 8 novembre - Le calendrier des Assises du
transport aérien se précise. Alors qu'Elisabeth Borne
avait seulement
annoncé jusqu'ici qu'elles se tiendraient en 2018, sans plus de
précision, la ministre des Transports a indiqué ce mercredi lors d'une
audition au Sénat qu'elles seraient organisées au « début de l'année
prochaine ». L'annonce va satisfaire les dirigeants et les
syndicats des compagnies aériennes (Fnam, Scara, BAR...) pour qui, au
regard des difficultés du pavillon français, de telles Assises devaient
se tenir rapidement. Les acteurs du secteur ne cessent de tirer la
sonnette d'alarme depuis des années. Depuis 2000, la part de marché en
France des compagnies tricolores a chuté de 60 à 43% et devraient tomber
à 35% "au mieux" en 2022, selon la Fédération nationale de l'aviation
marchande (FNAM).
Les compagnies aériennes demandent la
mise en place d'un environnement favorable à leur activité qui pourrait
leur permettre de lutter à armes égales avec leurs concurrents.
Dénonçant notamment une taxation du transport aérien en France
supérieure à celle des autres pays, elles demandent le retrait de la
fameuse taxe de Solidarité, dite Chirac, ou du moins un élargissement de
son assiette, mais aussi une baisse des redevances aéroportuaires et la
mise en place d'un nouveau modèle de financement de la sûreté.
Elles
exigent aussi la mise en place de conditions de concurrence dites
équitables avec ces compagnies qui bénéficient de soutiens financiers
directs ou indirects de leur Etat-actionnaire, comme les transporteurs
du Golfe, Emirates, Qatar Airways et Etihad Airways.
« La concurrence est rude et cela fait partie des sujets que l'on
regardera dans le cadre des Assises du transport aérien que ce soit
celle des compagnies low-cost ou que celle des compagnies du Golfe », a
indiqué Elisabeth Borne, en rappelant le mandat apporté à la Commission
par les pays membres (à l'initiative de la France et de l'Allemagne)
pour négocier des règles de « concurrence loyale » avec des
transporteurs « dont on sait qu'ils sont fortement subventionnés » en
contrepartie d'un accord de ciel ouvert qui permettrait d'augmenter les
services aériens entre les pays du Golfe et l'Union européenne. « Je ne suis pas sûre que cela s'accélère beaucoup dans ce domaine. L'un
conditionne l'autre. S'assurer qu'on a une concurrence loyale est un
préalable à l'ouverture de nouveaux droits de trafic et je pense que la
Commission le voit aussi de cette façon », a expliqué la ministre.
Si le Qatar a accepté de négocier, les Emirats arabes unis ont quant à
eux refusé. Pour autant, la membre du gouvernement n'est pas la
première à tenir ce discours. Son prédécesseur, Alain Vidalies, avait
dit la même chose lors d'une audition en février 2015. Et il avait dû
manger son chapeau quand l'Elysée avait accordé quelques mois plus tard
en catimini quelques droits de trafic à Qatar Airways après l'achat par
le Qatar du Rafale. Un tel scénario n'est évidemment pas à exclure si
l'on songe qu'Airbus et la compagnie de Dubaï Emirates négocient une
commande d'Airbus A380 qui, si elle se concrétisait, pourrait sauver ce
programme en difficulté.
Ces Assises du transport aérien ne vont pas se
limiter aux questions de compétitivité, a souligné Elisabeth Borne.
« L'ambition des Assises est d'avoir une approche globale et ne doit pas
se limiter au débat, certes très intéressant, sur est-ce que les
aéroports ont des redevances trop élevées ou est-ce que les compagnies
ont des charges très élevées (sic).
Nous
aurons évidemment une dimension sur la performance économique du
transport aérien mais nous voulons également traiter de la performance
du transport aérien au service des territoires. Je reviens d'Aurillac où
on voit à quel point comment des petits aéroports avec des lignes
d'obligations de service public (OSP) peuvent être une réponse rapide et
pragmatique au désenclavement des territoires. » « Nous voulons également nous pencher sur la
performance environnementale du transport aérien à la fois sur les
émissions de gaz à effets de serre et les nuisances sonores, mais aussi
sur sa performance en termes d'innovation au service des passagers et
enfin sur sa performance sociale. » Interpellée sur l'absence de
taxation du kérosène sur les vols intérieurs, un argument utilisé par
les partisans du rail pour montrer que le train n'est pas le seul à être
aidé par l'Etat, Elisabeth Borne a balayé cette possibilité. « Il faut
éviter de trop se singulariser. Cela risque de pénaliser le pavillon
français. »
> Premier bilan mitigé pour le gendarme des aéroports
((source La Tribune) 9 novembre - Un peu plus d'un an après sa création,
la nouvelle Autorité de
supervision indépendante des redevances aéroportuaires (ASI) a présenté
ce jeudi un premier bilan de son action. L'occasion pour cette nouvelle
entité administrative, chargée d'arbitrer entre les hausses de tarifs
des aéroports et les demandes de baisse des coûts des compagnies
aériennes, de faire connaître son existence encore confidentielle.
(...) Dès son
installation en juin 2016, l'ASI se retrouve immédiatement saisi
par le groupe ADP, l'aéroport de Marseille, de Lyon-Saint-Exupéry, de
Toulouse-Blagnac et de Bâle-Mulhouse pour l'homologation de leurs
grilles de redevances 2017. Ainsi que l'aéroport de Nice pour son projet
de contrat de régulation économique. Et la nouvelle autorité surprend en
refusant d'homologuer les tarifs d'ADP, de Marseille et de Lyon, pour
des raisons diverses. « Dans leur première version, les tarifs d'ADP
favorisaient trop les gros avions au détriment des petits, explique la
présidente de l'ASI. Nous avons refusé au nom de la desserte du
territoire ». ADP est obligé de revoir sa copie A Nice, l'ASI va
même jusqu'à recommander l'intégration des boutiques situées en zone
réservée dans le calcul des recettes du périmètre régulé. Le sujet de
discorde par excellence entre aéroports et compagnies aériennes. Ces
dernières voudraient en effet que les recettes des boutiques et des
parkings contribuent à faire baisser le prix des prestations
aéroportuaires.
L'exercice a
toutefois ses limites. La compétence de l'ASI s'exerce sur les seuls
huit aéroports français de plus de 5 millions de passagers. L'ASI n'a
pas non plus son mot à dire mot sur la définition du périmètre régulé
d'ADP, fixé par un décret de 2005, pas plus que sur les taxes
aéroportuaires, fixées par l'Etat, et qui constituent une part toujours
croissante du coût du billet. Et pour juger du bien-fondé d'une hausse
de redevance, l'ASI doit prendre en compte la juste rémunération des
capitaux investis. Or si le premier critère répond à des normes
relativement précises, les coûts de fonctionnement des aéroports sont
généralement jugés trop élevés par leurs utilisateurs et trop faibles
par leurs salariés.
L
> Aéroport de Toulouse : Idrac s'en va, les Chinois ont cherché à vendre leurs parts
((source La Dépêche) 10 novembre - Nouvel épisode dans la saga de
l'aéroport de Toulouse-Blagnac: Anne-Marie Idrac, la présidente du
conseil de surveillance a annoncé son départ d'ici le mois de mai 2018.
Nommée le 2 novembre dernier administratrice indépendante au conseil
d'administration d'Air France, l'ancienne ministre ne sollicitera pas de
nouveau mandat en mai prochain pour son siège à l'aéroport de
Toulouse-Blagnac. Devant les actionnaires locaux, l'ancienne ministre
aurait motivé son départ de Toulouse par la difficulté à "servir
l'intérêt général du territoire" en tant que patronne de l'aéroport de
Toulouse-Blagnac. (...) C'est un nouveau coup dur pour le quatrième
aéroport de province puisqu'en septembre dernier c'était le président du
directoire, Jean-Michel Vernhes, qui avait été débarqué par les
actionnaires chinois. Il doit quitter ses fonctions d'ici la fin de
l'année. (...) Les échéances à venir ne sont pas de nature à rassurer les haut
potentiels pour occuper ce siège. En avril prochain, l'Etat sera en
mesure de vendre les 10% qu'il détient encore au capital de l'aéroport
de Toulouse-Blagnac.
(...) "Il faut
crédibiliser la capacité des acteurs locaux à se porter acquéreur de ces
10%" confie un proche du dossier. Alain Di Crescenzo,
le président de la CCI de Région, travaillerait notamment à intégrer des
fonds régionaux au tour de table. (...) En avril
prochain l'Etat pourra toutefois décider un statu quo pour six mois
renouvelable une fois. Concrètement, cela signifie que jusqu'en avril
2019, Bercy peut conserver ses 10%. (...) Selon nos
informations, ces derniers mois Casil Europe aurait cherché à vendre ses
49,9% à un grand acteur du secteur aéroportuaire. Des contacts auraient
été pris avec Vinci Airports qui aurait décliné l'offre des Chinois car
trop chère. Casil Europe aurait en effet augmenté la valorisation de ses
actions compte tenu des bons chiffres du trafic de l'aéroport toulousain
et de ses perspectives. Face à ce refus, Casil a décidé d'arrêter le
processus de cession de ses actions. "La situation n'est pas
loin du chaos avec un aéroport sans organe de direction avec un
actionnaire majoritaire qui voulait partir" déplore un des actionnaires.
La Presse Boursière...
> Air France KLM renouvelle une ligne de crédit syndiqué de 1,1 milliard d'euros
(source Boursier com) 8 novembre - Air France-KLM et Air France ont
renouvelé auprès de 18 banques leur ligne de crédit syndiqué conjointe
d'un montant de 1,1 milliard d'euros mise en place en avril 2015 et dont
la première tranche arrivait à échéance en avril 2018. Cette nouvelle
ligne est composée de deux tranches de 550 ME chacune, la première d'une
durée initiale de trois ans (assortie de deux options de prorogation
d'un an) et la seconde d'une durée de cinq ans. Ce refinancement
anticipé de leur ligne de crédit syndiqué permet à Air France-KLM et Air
France de tirer profit des conditions favorables du marché, et de
continuer à bénéficier d'un outil de financement flexible afin
d'optimiser leur trésorerie.
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 10,925 euros en
clôture lundi 13 novembre, en baisse de 15% depuis lundi 6 novembre.
Une baisse expliquée dans le premier commentaire de cette revue de
presse
La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des
analystes pour l'action AF-KLM passe à 15,29 euros,
Oddo BHF ayant relevé lundi son objectif de cours à 12,5 euros,
contre 11.5 euros auparavant.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est stable à 63$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
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relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
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| François Robardet
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