N°629, 11 décembre 2017
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La Revue de Presse du lundi...
> Air France-KLM: hausse de 5,9% de passagers
(source Le Figaro) 8 décembre - Le nombre de passagers transportés
par les compagnies du groupe Air France-KLM en novembre a progressé de
5,9% sur un an, la région Amérique ayant le vent en poupe avec une
croissance de 7,7%, a annoncé le groupe vendredi. Air France,
KLM, la compagnie de lignes intérieures françaises Hop! et la low-cost
Transavia ont transporté 7,4 millions de passagers avec une croissance,
selon un communiqué du groupe, sur tous les réseaux sauf celui de la
région Caraïbes-Océan Indien, touchée par l'ouragan Irma en septembre,
et dont le trafic est en recul de 1,4%.
> L’A380 accidenté d’Air France a quitté Goose Bay
(source L'Aérien) 7 décembre - L’Airbus A380 d’Air France, qui
s’était dérouté vers Goose Bay fin septembre après une avarie moteur,
a
rejoint Paris-Charles de Gaulle mercredi soir. La mise en service n’est
pas prévue avant la mi-janvier. (...) Le retour de l’appareil a tardé en raison de la complexité
logistique et l’attente des approbations. Fin novembre, le moteur
endommagé, un GP7270 d’Engine Alliance, a été déposé et remplacé et les
choses se sont accélérées. Finalement, l’A380 F-HJPE a décollé
de Goose Bay le 6 décembre pour se poser après moins de cinq heures de
vol à Paris-Charles de Gaulle dans la soirée. Selon le site
Flightradar24 qui cite Air France, le vol a été opéré sur les quatre
moteurs par des pilotes de la compagnie. Un porte-parole d’Air
France a confirmé à CBC News que les quatre moteurs fonctionnaient. Et
d’ajouter qu’Air France va réparer l’avion et effectuer d’autres tests
avant de le remettre en service, avec l’espoir que cela interviendra « à
la mi-janvier ». (...)
> Air France sommé de s'expliquer après des décollages "critiques"
(source AFP) 6 décembre - Air France doit s'expliquer sur la sécurité
de ses vols et de son personnel après plusieurs décollages "critiques"
survenus en quelques mois à Bogota (Colombie). Le BEA enquête et
l'inspection du travail a porté l'affaire devant les tribunaux.
11 mars 2017 : un Airbus A340-300 F-GLZU d'Air France met un temps
"anormalement long" pour décoller de la capitale colombienne, ne
survolant le bout de piste que d'un mètre (4 pieds), au lieu des 15
pieds réglementaires. "L'avion a évité de justesse une collision avec le
sol", résume le comité d'hygiène et de sécurité (CHSCT) des pilotes
d'Air France, pointant un "danger grave et imminent". Luc
Berthier, directeur de la sécurité des vols d'Air France, a "les cheveux
qui se hérissent sur la tête" en apprenant l'incident mais, assure-t-il
à l'AFP, la compagnie en prend la mesure. À cette altitude (2.500
mètres), les moteurs poussent moins fort, un phénomène connu : Air
France a dénombré à Bogota 15 décollages tardifs du même type (un tiers
avec l'A340-300) en 5 ans. Mais, de l'aveu de Luc Berthier, l'incident
du 11 mars est "le pire" jamais survenu.
Problème : l'histoire se répète le 6 avril, puis le 19 août,
cette fois avec un autre appareil et des conditions météo très
défavorables. En attendant les conclusions du Bureau d'Enquêtes et
d'Analyses (BEA), au printemps 2018, il est décidé de réduire la masse
de l'avion, en réduisant soit les passagers et/ou le fret, soit le
carburant (ce qui implique une escale). La direction privilégie
la première option, moins coûteuse et plus pratique, tandis que la
seconde a la préférence du CHSCT... et de l'inspection du travail. Et,
fait inédit, l'administration assigne Air France en référé (procédure
d'urgence) pour l'obliger à "programmer systématiquement" une escale.
Pour sa défense, Air France pointe "un problème de compétences
techniques" et détaille son action : procédures révisées, vols analysés,
masse réduite au décollage. Un avion Air France quitte désormais Bogota
avec "9 tonnes de moins" en moyenne, précise Luc Berthier.
L'offre
commerciale est limitée "globalement" à "220 passagers", en fonction
aussi de la météo et du fret. Les conséquences financières, "très importantes",
sont acceptées "sans réserve" par la direction générale, affirme-t-il.
(...)". Au-delà du conflit
interne, plusieurs interrogations demeurent : pourquoi ces incidents à
répétition à Bogota ? Y en a-t-il eu ailleurs ? Air France est-elle la
seule concernée? "Il n'est généralement pas
possible de décoller de Bogota avec le poids maximal", se contente
d'indiquer à l'AFP le groupe allemand Lufthansa. Quant à
Air France, elle reconnait avoir retiré
temporairement l'A340 au départ de Tananarive (Madagascar),
autre
aéroport en altitude.
(...) Le problème "ce n'est pas Air France, pas
Lufthansa, pas Bogota, pas Tananarive", mais plutôt "les performances au
décollage de l'Airbus A340", affirme-t-il.
(...) La compagnie remplacera néanmoins les
A340 par des Boeing 787 l'été prochain à Bogota. Le juge des référés,
lui, a décidé... de prendre son temps, en nommant un médiateur. Une
audience d'étape est prévue le 18 décembre.
> Air France-KLM, Lufthansa, IAG...les compagnies aériennes européennes sont sur un nuage (IATA)
(source LaTribune) 5 décembre - En 2018, les bénéfices des compagnies
européennes devraient augmenter de 17% selon l'association
internationale du transport aérien (IATA). Elles sont ainsi les seules à
observer en 2017 une hausse de leurs profits, alors que les compagnies
américaines et de la zone Asie-Pacifique constatent respectivement une
baisse et une quasi-stagnation de leurs bénéfices. (...) Dans un secteur
aérien marqué depuis 2010 par des niveaux de rentabilité très élevés à
l'échelle du globe, les compagnies européennes se distinguent. Après le
choc de la crise financière de 2008/2009, puis celui de la zone euro qui
a suivi dans la foulée, elles ne cessent d'améliorer chaque année leurs
résultats financiers. Elles affichent même aujourd'hui
la performance financière la plus dynamique de la planète. Pas
en valeur absolue puisqu'elles restent encore loin derrière leurs
concurrentes américaines, lesquelles représentent près de la moitié des
34,5 milliards de bénéfices net générés par l'ensemble du secteur aérien
en 2017, mais pour ce qui est de la croissance des bénéfices.
(...) Les compagnies
européennes devraient ainsi générer 9,8 milliards de dollars de bénéfice
net en 2017, 1 milliard de plus qu'en 2016 (+ 11,3%), alors que
l'association dirigée par l'ancien PDG d'Air France-KLM, Alexandre de
Juniac, tablait lors de son assemblée générale en juin sur une légère
baisse de 200 millions de dollars. Dans le même temps, les compagnies
américaines devraient voir leur bénéfice diminuer de 900 millions de
dollars cette année, à 15,6 milliards de dollars, tandis que
la
performance des transporteurs d'Asie Pacifique ne devrait progresser que
de 2,4%, à 8,3 milliards de dollars de bénéfice net. A tel point que les
compagnies européennes gagnent désormais plus d'argent que leurs
concurrentes asiatiques en valeur absolue. Les Majors européennes se portent en effet très
bien. Air France-KLM devrait afficher cette année une un bénéfice
d'exploitation record de plus de 1,5 milliard d'euros. Lufthansa (Swiss,
Eurowings, Brussels Airlines, Austrian Airlines) et IAG (British
Airways, Iberia, Vueling, Level, Aer Lingus) devraient faire encore
mieux en dégageant respectivement 2,6 milliards d'euros et 2,4 milliards
d'euros de bénéfice d'exploitation. (...) La spécificité des compagnies européennes se
situe en fait sur le plan des coûts. Disposant de couvertures carburant
plus importantes que leurs concurrentes (il s'agit d'un système
d'assurances qui vise à obtenir, pour des périodes futures, un prix du
kérosène moins élevé que le prix du marché), les compagnies européennes
n'ont pas été impactées par la hausse du prix du kérosène qui augmente
plus vite que celui du pétrole, a indiqué IATA. (...) Pour autant, les couvertures carburant ne sont pas une
fin en soi. Si elles permettent aux compagnies de se protéger à court
terme contre les variations du prix du pétrole, elles leur donnent aussi
du temps pour se préparer à des temps plus difficiles. C'est notamment
ce que n'avait pas su faire Air France-KLM entre 2004 et 2008. A
l'époque la mieux protégée contre la flambée du prix du pétrole (avec
Southwest), Air France n'avait pas su en profiter pour se préparer à un
retournement de l'environnement qui arriva en 2008/2009.
(...) L'an prochain, l'IATA s'attend à une hausse des bénéfices
des compagnies européennes encore plus forte, de plus de 17%, à 11,5
milliards de dollars de bénéfice net, alors que dans le même temps, les
profits des compagnies américaines et asiatiques ne progresseront que de
5,1% et 8,4% respectivement, à 16,4 et 9 milliards de dollars.
(...) Pour autant, les compagnies européennes souffrent d'un grand nombre
d'handicaps que n'ont pas leurs concurrentes. « Il est difficile
de faire des bénéfices en Europe. Les compagnies sont confrontées à des
coûts élevés et à une compétition très intense», fait valoir Rafael
Schvartzman, le vice-président de IATA en charge de l'Europe. Ce
dernier a notamment pointé les coûts aéroportuaires et du contrôle
aérien. « Entre 2006 et 2016, les redevances aéroportuaires ont
doublé en moyenne, alors que les tarifs aériens ont chuté de 8% et les
recettes unitaires de 11% », a-t-il déploré, en dénonçant également « le
coût élevé et l'inefficacité des systèmes de navigation aérienne ».
Selon l'IATA, le coût des vols retardés est en effet évalué à 1,71
milliard d'euros.
> IAG à +7% au mois de novembre
(source Déplacements Pros) 8 décembre - Le groupe IAG a enregistré au
mois de novembre 2017 un trafic en hausse de 7,0% en RPK (revenu
kilomètre passager). Ses capacités en SKO (siège kilomètre offert) ayant
progressé de 4,7%, le coefficient d’occupation moyen du groupe s’est
ainsi établi à 80,7%, en hausse de 1,8%. Le trafic premium du groupe est
en hausse de 7,3%. La bonne croissance d’Air
France-KLM au mois de novembre parait un peu pâle par rapport aux
chiffres publiés par le groupe IAG (British Airways, Iberia, Aer Lingus
et Vueling). Le nombre de passagers a progressé de 9,6% sur le
réseau domestique (UK, Espagne, Irlande et Italie), de 7,0% vers et
depuis le reste de l’Europe, de 5,3% vers l’Amérique du nord, de 4,9%
vers l’Amérique latine et les Caraïbes, de 12,8% vers l’Afrique, le
Moyen-Orient et l’Asie du sud, et de 1,7% vers l’Asie-Pacifique. (...) Sur les onze premiers mois de l’année 2017, les compagnies
du groupe IAG ont accueilli 97,159 millions de passagers, un résultat en
hausse de 3,8% par rapport à la même période l’année dernière. La hausse
la plus forte est enregistrée sur les marchés intérieurs (+6,7%).
A noter que ces résultats ne font pas apparaître les premiers résultats
de la low-cost Level qui, après Barcelone, est attendue à Orly l'été
prochain.
> Reprise d'Air Berlin : en bonne voie pour Easyjet, inquiétudes pour Lufthansa
(source LaTribune) 8 décembre - La Commissaire européenne à la
Concurrence, Margrethe Vestager, a déclaré vendredi être très préoccupée
par les effets sur la concurrence du rachat par Lufthansa d'activités
d'Air Berlin. Selon Reuters, la reprise d'une autre partie des actifs de
la compagnie allemande par Easyjet devrait être accordée.
Le
projet de reprise d'une grande partie des actifs d'Air Berlin (81
avions) par Lufthansa suscite d'"assez vives inquiétudes" en
matière de concurrence, a déclaré vendredi la commissaire européenne,
Margrethe Vestager. "Nous sommes très
préoccupés car il y a un risque que sur certaines routes Lufthansa
devienne de facto un monopole (...) et c'est pour cela que nous
aimerions avoir l'avis du marché --des clients, des concurrents-- sur
les remèdes que Lufthansa a mis sur la table afin de dissiper nos
inquiétudes", a déclaré ce vendredi Margrethe Vestager, lors d'une
conférence de presse à Bruxelles. La première
compagnie aérienne allemande a proposé des concessions, notamment sur
certains créneaux d'aéroports et certaines liaisons, pour répondre aux
craintes de la Commission européenne. Selon l'agence allemande DPA,
le
patron de Lufthansa Carsten Spohr a déclaré lundi
que son groupe
renoncerait aux créneaux d'atterrissage et de décollage de Niki, la
filiale autrichienne d'Air Berlin, à Düsseldorf, ainsi qu'à plusieurs
créneaux à Palma de Majorque, destination très chère aux Allemands qui
se languissent du soleil. Cette île espagnole est d'ailleurs surnommée
le "17e Bundesland", dans le langage populaire allemand.
L'exécutif européen a jusqu'au 21
décembre pour juger si ces remèdes lui paraissent suffisants, ou non et
c'est pour cela qu'il demande, conformément à la procédure dans un tel
cas, l'avis des acteurs du marché concernés par la question. La
Commission attend donc que les concurrents de Lufthansa et les parties
intéressées leur communiquent leur avis. (...) Egalement concernée par une reprise d'autres actifs d'Air Berlin,
Easyjet devrait obtenir quant à elle le feu vert sans condition des
autorités européennes selon des sources proches du dossier, citées par
Reuters. Pour rappel, EasyJet va reprendre certaines activités de la
compagnie allemande en faillite à l'aéroport Tegel de Berlin, notamment
25 avions A320 en location et un millier de pilotes et membres
d'équipages. La compagnie britannique va ainsi renforcer sa position en
Allemagne face notamment à son homologue irlandaise Ryanair et à la
filiale "low cost" de Lufthansa, Eurowings.
> La privatisation des aéroports inquiète l'association des compagnies aériennes
(source Les Echos) 6 décembre - La privatisation des
grands aéroports n'est pas du goût de l'Association du transport aérien
internationale (IATA), qui y voit un risque pour les compagnies aériennes. Elle
préférerait que ces « monopoles de fait » restent aux mains des pouvoirs
publics. Tel est le message délivré ce mardi par son directeur général,
Alexandre de Juniac, alors que le gouvernement français s'apprête à
finaliser, d'ici à quelques mois, la privatisation des aéroports
parisiens. (...) « Si vous envisagez de privatiser les
aéroports pour financer leur croissance, soyez prudents, tirez les
leçons des erreurs du passé et pensez à protéger ces actifs nationaux
importants par une régulation robuste qui préserve l'intérêt national »,
a-t-il déclaré.
« Pour parler franchement, aucune privatisation d'aéroport ne s'est
déroulée de façon pleinement satisfaisante. Et nos membres [260
compagnies aériennes NDLR] en sont très frustrés, a-t-il
poursuivi. C'est le cas partout en Europe, mais aussi en Australie et en
Amérique du Sud. A l'inverse, les meilleurs aéroports sont tous des
aéroports publics : Incheon [Seoul NDLR], Hong Kong, Dubaï, Amsterdam,
Changi [Singapour NDLR] »... Cette prise de position peut surprendre de la
part d'une association prônant habituellement le libéralisme. Mais elle
s'inscrit dans la campagne engagée de longue date par l'IATA contre
l'envolée des coûts aéroportuaires, notamment en Europe. « Entre 2006 et
2016, les charges aéroportuaires (taxes et redevances) ont plus que
doublé en Europe, alors que le prix moyen d'un billet d'avion baissait
de 8 % », souligne Rafael Schvartzman, vice-président Europe de l'IATA.
Et contrairement aux attentes, la privatisation de grands aéroports n'a
pas freiné cette hausse. Bien au contraire ! L'aéroport européen le plus
cher et le plus saturé est celui de Londres-Heathrow, privatisé en 2006.
D'où la crainte de l'IATA de
voir les futurs propriétaires d'ADP et d'autres aéroports
privatisés, augmenter les redevances pour amortir leurs investissements,
sans que les compagnies puissent s'y opposer. « Les aéroports abusent de
leur position dominante en faisant payer le prix fort à leurs clients,
affirme Rafael Schvartzman. Contrairement à la théorie, les compagnies
n'ont pas la possibilité de changer de base aéroportuaire pour faire
jouer la concurrence. Et ce sont les compagnies aériennes qui sont en
compétition pour les passagers, et non pas les aéroports ».
> Le PDG d'Air France-KLM pose ses réserves
(source Le Figaro) 7 décembre - Le PDG d'Air France-KLM Jean-Marc
Janaillac a demandé jeudi à l'Etat de ne pas s'en tenir uniquement à "la
logique budgétaire" dans sa décision de privatiser ou non des aéroports
parisiens. Le nom de Groupe ADP, gestionnaire des aéroports parisiens et
dont l'Etat détient 50,6% du capital, revient avec insistance dans le
cadre du programme de cessions d'actifs de l'Etat, tout comme ceux
d'Orange et la Française des jeux (FDJ). "Une privatisation éventuelle
de Paris Aéroport ne saurait simplement se concevoir dans une logique
budgétaire. Elle devrait avant tout poursuivre l'ambition de doter le
transport aérien français, dont le groupe Air France-KLM constitue une
composante majeure, d'un outil aéroportuaire efficace et de qualité",
écrit M. Janaillac dans une tribune publiée dans Le Monde. Selon
lui, "en matière d'organisation, il est essentiel de privilégier un
schéma dans lequel l'Etat resterait propriétaire des aéroports et en
confierait simplement la gestion en concession à une société privée".
"Cela permettrait de prémunir les compagnies aériennes contre
l'acquisition des terrains, aujourd'hui propriété de Paris Aéroport, par
un acteur privé qui pourrait négliger l'essor de l'aéroport au bénéfice
d'autres intérêts plus rémunérateurs", ajoute-t-il. Pour le PDG d'Air
France-KLM, "une privatisation ne saurait ainsi se concevoir que dans le
cadre de conditions précises, équilibrées et protectrices des intérêts
des compagnies aériennes qui évoluent dans un environnement extrêmement
concurrentiel". Le dossier de la privatisation des aéroports de
Paris "est en réflexion à l'Elysée". (...) Aéroports de Paris est propriétaire de l'ensemble de son domaine foncier
qui s'étend sur 6.686 hectares, dont 423 ha de réserves foncières
dédiées à l'immobilier.
> Le Qatar signe pour 12 milliards d'euros de contrats avec la France
(source Reuters) 7 décembre - - Le Qatar a signé
(...) une pluie de
nouveaux contrats avec des entreprises françaises pour un total près de
12 milliards d'euros, en particulier dans la défense avec au moins 12
avions de combat Rafale et 490 blindés fabriqués par Nexter.
L'émirat a ainsi non seulement levé l'option sur 12 avions de combat
Rafale (Dassault Aviation) supplémentaires qui était incluse dans
l'achat de 24 avions en 2015, mais a aussi ouvert la voie, à l'occasion
d'une visite d'Emmanuel Macron, à une autre option pour 36 Rafale
supplémentaires, lit-on dans un document diffusé par la présidence
française. "Ce nouvel accord a été bâti sur la relation
privilégiée qui existe entre les deux pays et sur la détermination que
partagent le ministère de la Défense du Qatar et Dassault Aviation à
aller plus loin ensemble", se félicite dans un communiqué Eric Trappier,
PDG de Dassault Aviation. Le Qatar a en outre signé une lettre
d'intention pour 490 véhicules blindés de combat et d'infanterie (VBCI)
à Nexter (groupe KNDS), un contrat bienvenu pour le spécialiste de
l'armement terrestre et supérieur aux quelque 300 engins évoqués dans la
presse. Qatar Airways commande de son côté 50 Airbus A321neo
équipés de moteurs CFM (coentreprise Safran/General Electric) et une
option pour 30 de ces monocouloirs. (...) La compagnie avait à l'origine opté pour le moteur de
l'américain Pratt & Whitney mais après des retards de livraison, Qatar
Airways avait ensuite manifesté son intention de changer pour l'autre
option possible, CFM. Une source industrielle a confirmé jeudi
que cette nouvelle commande d'A321neo remplacerait la commande d'A320neo
antérieure. Ce changement de commande apportera 930 millions de dollars
(790 millions d'euros) supplémentaires à Airbus, selon les prix
catalogue. L'opérateur national de transport public qatari a en
outre confié à RKH Qitarat, coentreprise entre le qatari Hamad Group et
un consortium entre RATP Dev et Keolis (groupe SNCF), un contrat estimé
à plus de trois milliards d'euros sur 20 ans. Ce contrat comprend
l'exploitation et la maintenance du métro automatique de la capitale du
Qatar, Doha, et du tramway de Lusail, ville nouvelle en cours de
construction à 15 km du centre-ville de Doha. (...)
La Presse Boursière...
> Air France-KLM va entrer dans l'antichambre du CAC 40
(source CercleFinance com) 8 décembre - Certes, le conseil
scientifique des indices d'Euronext Paris n'a pas modifié la composition du
CAC 40 lors de sa dernière réunion. Signalons cependant
la 'promotion'
de l'action de la compagnie aérienne Air France-KLM, qui va entrer dans
l'antichambre du CAC 40, le CAC Next 20.
Le titre Air France-KLM va ainsi quitter le CAC Mid 60 et intégrer,
parallèlement au CAC Next 20, le CAC Large 60. Les changements
seront effectifs à compter de la séance du 18 décembre.
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 12,64 euros en
clôture lundi 11 décembre, en hausse de 4,5% depuis lundi 4 décembre.
La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des
analystes pour l'action AF-KLM est à 14,91 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) passe de 63$ à 65$.
Depuis début novembre, il était resté dans la fourchette
61-64 euros.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
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| François Robardet
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