N°631, 25 décembre 2017
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La Revue de Presse du lundi...
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Accueil : Air France fait le point pour les fêtes de fin d’année
(source Air Journal) 23 décembre - (...) Air France fait le
point sur ses préparatifs des 24, 25 et 31 décembre ainsi que du 1er
janvier prochain. Les petites attentions pour ces fêtes de fin
d’année se déclineront bien sûr en vol avec, en classe La Première et
Business, une pâtisserie spécialement conçue pour Noël et le nouvel an
ainsi qu’un ballotin de deux chocolats qui accompagneront tous les repas
(à l’exception des petits-déjeuners sur les vols moyen-courriers). En
classe Economy et Premium Economy, une papillote en chocolat sera
offerte à chacun. Enfin, un Père Noël en chocolat sera ajouté aux menus
enfants. L’ambiance de Noël sera aussi à apprécier
dans ses
salons. Ainsi, la décoration de chaque salon Business de l’aéroport de
Paris-Charles de Gaulle (CDG) a été repensée pour créer une ambiance
féerique. Les 24 et 25 décembre, des bûches de Noël seront proposées aux
clients sur les offres de déjeuner et de dîner avec une coupe de
champagne. (...) Aux salons du terminal 2F le magicien Raphaël
Durali a réalisé des tours de magie pour surprendre petits et grands.
(...) Enfin, les 24 et 25 décembre, les enfants pourront
piocher dans la hotte du Père Noël remplie de jouets (voiturette Hertz,
Playmobil hôtesse de l’air Air France, parfums miniatures Kaloo, carnets
de coloriages). (...)
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KLM E&M commence le retrofit des A330 de KLM avec la nouvelle World Business
(source Journal de l'Aviation) 20 décembre - Le premier A330-300
rétrofitté avec la nouvelle classe affaires de KLM est ressorti des
hangars de KLM E&M. Immatriculé PH-AKA, il a été remis en service avec
son nouvel aménagement durant le week-end du 16 décembre, sur La Havane.
KLM indique que 20% de la flotte reste désormais à réaménager, ce
qui correspond à quatre autres A330-300 et huit A330-200. Les appareils
seront tous équipés des nouvelles cabines affaires d'ici juillet 2018 et
octobre 2018 respectivement. Le programme de retrofit des A330 avait été
annoncé en août 2016 et fait suite à ceux sur 747 et 777.
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Transavia signe avec Safety Line
(source Journal de l'Aviation) 18 décembre - (...) Après deux ans de
travail conjoint pour tester et optimiser OptiClimb, Transavia
est devenue la première compagnie aérienne à adopter cette solution
développée par Safety Line à une échelle industrielle.
(...) Durant ces deux ans d'essais,
une
vingtaine de commandants de bord de Transavia France ont préparé 2 000
vols en s'appuyant sur les données d'OptiClimb afin d'optimiser
l'utilisation de leurs 737 en phase de montée. Le gain va jusqu'à 80 kg
de carburant économisé sur chaque vol - soit plus que le cumul de toutes
les bonnes pratiques mises en oeuvre par la compagnie aérienne pour
réduire sa consommation et son empreinte environnementale (l'approche
lissée par exemple). Transavia vise ainsi une réduction de 2 000 tonnes
de sa consommation en 2018. OptiClimb est une solution qui
trouve toute son utilité dans la phase de préparation des vols.
(...) Chaque avion a une histoire et des performances qui évoluent
selon sa vie opérationnelle propre. Safety Line recueille donc les
données sur 200 vols récents et construit un modèle. Puis, pour chaque
vol, OptiClimb combine le profil de l'appareil avec les conditions
opérationnelles (météo, vent, masse...) et un algorithme d'optimisation
détermine le profil de vol le plus efficace.
(...) A l'arrivée,
« nous arrivons à faire mieux aujourd'hui en termes d'optimisation avec
des applications qui ne sont pas fournies par l'avion », commente
Emmanuel Cachia, directeur des opérations aériennes et commandant de
bord chez Transavia, qui a piloté le projet au sein de la compagnie.
(...) Transavia (...) a impliqué sa consœur
néerlandaise. Si les essais n'ont débuté qu'il y a six mois chez
Transavia Pays-Bas, ils ont déjà concerné un millier de vols (contre 2
000 chez Transavia France). (...) « Il fallait que les deux compagnies soient à bord car cela amène
une modification de la documentation opérationnelle et on recherche une
homogénéité au sein du groupe », explique Emmanuel Cachia.
(...) Safety Line (...) travaille à élargir son champ de compétences à la croisière. Là encore,
Transavia France figurera en pôle position pour tester et ajuster la
solution.
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Le match LGV-avion à Bordeaux : Air France a perdu un quart de ses passagers vers Paris
(source France Bleu Gironde) 18 décembre - Air France a perdu 25% de
ses passagers en novembre entre Bordeaux et Paris, après un recul de 19%
en octobre et 10% en septembre. Pour le directeur régional d'Air
France-KLM, il n'y a rien d'inquiétant ni d'étonnant. Et la bataille
n'est pas terminée. Frédéric Alory s'explique. (...) France Bleu Gironde : la navette est-elle en difficulté depuis la mise
en service de la LGV ? Frédéric Alory : oui il y a une baisse,
mais elle est conforme à ce que nous avions prévu. C'est pour cette
raison que nous avions anticipé, il y a un an et demi déjà, de faire
passer l’offre vers Orly de 14 à 10 vols par jour, tout en gardant nos 6
vols quotidiens vers Roissy qui continuent à bien fonctionner.
FBG : Les mauvais chiffres ne cessent de s'accumuler depuis la rentrée ?
FA : (...) Nous avons eu l’expérience de
Lyon, Marseille et Strasbourg. (...) même si le cas de Bordeaux est différent avec une zone
économique et de population très dense et très proche de l’aéroport de
Mérignac. FBG : Vous ne voulez pas dire que la LGV est en train de
tuer l’avion à Bordeaux ? FA : C'est une crainte. Nous avons toujours
dit que la ligne vers Roissy n’est pas menacée. Effectivement
pour Orly,
il y a des conséquences. Il est clair que nous perdons des clients à la
fois sur la clientèle loisirs et les hommes d’affaires. Et il est clair
aussi, qu’il est plus commode de prendre le train, pour certaines
entreprises bordelaises. FBG : Comment contrer cette tendance à la
baisse ? Sur quels arguments ? FA : D’abord, notre vol vers Orly dure
55 minutes. La SNCF argumente sur 2h04 mais c’est dans le meilleur des
cas ! Ensuite, ce produit « navette » vers Orly est reconnue (depuis 20
ans à Bordeaux). On a fait des efforts sur les prix aussi, y compris sur
le tarif abonné… alors que la SNCF a augmenté les siens pour la
clientèle affaire. (...) Aujourd’hui, avec 10 vols vers Orly, on y arrive bien. On verra si on
continue. Jusqu’à fin octobre 2018, ça ne bougera pas. C’est à souhaiter
aussi pour la Métropole de Bordeaux. Il n’y aurait rien de pire que de
devoir restreindre drastiquement notre programme, ou de partir, comme
nous l’avons fait à Strasbourg. La Métropole n’aurait rien à y gagner,
et ses entreprises non plus. FBG : Vous n’excluez pas de
descendre un jour à moins de 10 vols quotidiens pour la navette ?
FA : Ce sera en fonction de ce qui va se passer en 2018. Nous nous battons.
Maintenant, les moyens ne sont pas les mêmes, entre Air France,
compagnie privée, qui ne peut pas se permettre de perdre de l’argent ; et
la SNCF qui a dit qu’elle perdrait 200 millions sur la ligne à l’année.
C’est un peu David contre Goliath. Si nous devons être écrasés par des
moyens illimités et des ventes à perte, excusez-moi de le dire... Je ne
sais pas, si c’est de la concurrence déloyale, mais 200 millions, c’est
la totalité de la perte qu’Air France va enregistrer sur tous ses vols
domestiques et européens à l’année. Nous n’avons pas les mêmes
contraintes que la SNCF. FBG : (...) Il est admis que la
barre des deux heures en train entre deux villes sonne le glas d’une
liaison aérienne. C’est ce qu’on a constaté à Strasbourg.
C’est évitable
ou inéluctable pour Bordeaux ? FA : Bordeaux n’est pas Strasbourg qui
a un aéroport isolé et éloigné. On capitalise sur cette chance d'avoir
beaucoup de population, d’emplois et d’entreprises proches de Mérignac.
D'où notre stratégie de défendre nos positions.
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LUFTHANSA : la Commission européenne valide le rachat d'Air Berlin sous conditions
(source AOF) 21 décembre - La Commission européenne a autorisé, au
regard des règles de l'Union européenne en matière de concentrations,
le
projet de rachat de certains actifs d'Air Berlin par Lufthansa, par
l'intermédiaire de l'entité Luftfahrtgesellschaft Walter GmbH (LGW). La
décision est subordonnée au respect, par Lufthansa, des engagements
visant à éviter les distorsions de concurrence. L'enquête
de la Commission a montré que l'augmentation du portefeuille de créneaux
horaires de Lufthansa à l'aéroport de Düsseldorf, grâce à
l'acquisition de LGW, était de nature à avoir des incidences négatives
sur les passagers en termes de prix et/ou de choix des services.
(...) Lufthansa a proposé une série
d'engagements. La Commission a consulté les acteurs du marché sur ces
engagements afin de leur permettre de donner leur avis. Compte
tenu de ces avis, Lufthansa a ensuite présenté une série d'engagements
améliorée. (...) Lufthansa limiterait le transfert de créneaux horaires
à l'aéroport de Düsseldorf pour la saison estivale au nombre de créneaux
horaires utilisés par deux appareils. Grâce à ces engagements,
le portefeuille de créneaux horaires de Lufthansa à l'aéroport de
Düsseldorf n'augmenterait que de 1% par rapport à un scénario où
l'opération n'aurait pas lieu. 50% des créneaux horaires à l'aéroport de
Düsseldorf seront détenus par les concurrents de Lufthansa. Cela
signifie que les effets de l'acquisition de LGW par Lufthansa seraient
limités
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L'Airbus A321neo ACF se prépare à son "roll-out"
(source Air et Cosmos) 22 décembre - (...) Le "prototype" de
l'Airbus A321neo ACF devrait effectuer sa sortie d'usine durant le
courant du mois de janvier. L'appareil suivra ensuite un
programme de certification pour valider les différentes modifications
apportées à l'Airbus A321neo ACF qui a été commandé à 175 exemplaires :
Qatar Airways (50), Delta Air Lines (100) et Pegasus Airlines (25).
Pour prendre jusqu'à 240 passagers en classe unique, les
ingénieurs d'Airbus et de Zodiac Aerospace ont optimisé l'utilisation de
la surface à l'arrière de la cabine avion en réorganisant
astucieusement l'office et les toilettes. C'est le concept "Cabin Flex".
Mais, cela suppose aussi revoir l'implantation des portes d'évacuation
pour permettre à 240 passagers de sortir dans les temps imposés par la
réglementation FAA et AESA. Plus de porte n°2, située à l'avant
de l'Airbus A321 traditionnel, tandis que la porte n°3 est "reculée" de
quatre cadres avec possibilité de "la désactiver" si la compagnie
aérienne le juge nécessaire en fonction de son aménagement cabine. Par
contre, deux issues de secours apparaissent au-dessus et de chaque côté
des ailes. Là encore, les compagnies aériennes auront la
possibilité d'activer ou de désactiver deux des quatre portes
d'évacuation situées au-dessus des ailes en fonction de leur aménagement
cabine et de la capacité choisie. (...) La suppression
de la porte n° 2 permet aux compagnies aériennes de proposer un produit
"Affaires" sans rupture. Un plus dans la perspective de l'Airbus A321neo
LR dont la capacité sera transatlantique. L'A321neo ACF sert
clairement de base à l'A321neo LR qui compte plusieurs clients européens
et américains.
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Airbus décroche une commande stratégique de Delta
(source Les Echos) 14 décembre - Malgré la crise, les affaires
continuent chez Airbus. (...). La compagnie américaine
Delta a offert à l'avionneur l'une de ses plus belles victoires
commerciales. A savoir une commande de 100 A321 Neo, assortie d'une
option sur 100 autres, d'une valeur théorique de quelque 13 milliards de
dollars. Au-delà du montant, ce succès est aussi une validation de la
stratégie d'Airbus aux Etats-Unis, symbolisée par l'installation d'une
chaîne d'assemblage d'A320 à Mobile, en Alabama. (...) Grâce à cette commande de
Delta, Airbus peut non seulement conforter son avance sur le marché des
mono couloirs moyen-courrier face à Boeing et son 737 Max, mais aussi et
surtout consolider ses positions aux Etats-Unis, malgré les efforts de
Boeing pour l'en déloger. Un client à 12 milliards de dollars
(...) Après avoir rechigné pendant des années à
commander des avions neufs, Delta s'est engagé dans un plan de
renouvellement de sa flotte et prévoit d'investir 12 milliards de
dollars d'ici à 2019. Elle doit notamment remplacer d'ici à 2020 les
Boeing 737 et Airbus A320 les plus anciens, ainsi que les derniers MD-88
encore en service. Or jusqu'à présent, la chance a plutôt
souri à Airbus. En novembre 2014, Delta avait déjà offert à Airbus un
joli succès sur les terres de Boeing, en passant commande, pour la
première fois, de 50 long-courriers : 25 A330 et 25 A350.
(...) La
plainte de Boeing contre Bombardier et la commande de 75 Cseries passée
par Delta, a probablement aussi largement contribué à resserrer les
liens entre Airbus et Delta. En obtenant des autorités américaines
qu'elles imposent une pénalité anti-dumping de près de 300 % sur cette
commande, Boeing a non seulement pris Delta à rebrousse-poil, mais a
permis à Airbus de s'engouffrer dans la brèche. En devenant
l’actionnaire majoritaire du programme Cseries, Airbus a évité le crash
de Bombardier et il a sauvé la commande de Delta (...).
En choisissant l'Airbus A321 neo,
Delta peut également s'adresser au même motoriste que celui du Cseries :
l'américain Pratt & Whitney, ce qui contribuera à simplifier et réduire
les coûts de maintenance.(...)
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Levée de boucliers au Brésil contre un deal Boeing-Embraer
(source Les Echos) 22 décembre - L'idée d'un rapprochement entre
Embraer et l'américain Boeing n'emballe pas les esprits au Brésil.
Elle suscite même une levée de boucliers.
(...) Pris de cours par les informations
publiées par le « Wall Street Journal », puis confirmées par les deux
groupes, le gouvernement a (...) réagi plutôt négativement. « Tout
apport de capital étranger est bienvenu », de même que « tout accord de
partenariat », a annoncé le président, Michel Temer, ce vendredi, mais
« le transfert du contrôle n'est pas en discussion ». Même sentiment
pour le ministre de la Défense, Raul Jungmann. 'Un transfert du contrôle
du capital desservirait les intérêts de notre souveraineté nationale', a
expliqué ce dernier, tout en ajoutant que « la recherche de partenariats
commerciaux est tout à fait bienvenue » pour ce « gouvernement qui a un
positionnement pro-marché ».
Embraer est le fleuron de l'industrie
brésilienne et l'une des rares multinationales locales performantes - il
réalise plus de 90 % de son chiffre d'affaires à l'exportation.
L'avionneur possède également une filiale défense, qui entretient des
liens étroits avec l'armée de l'air. (...) Depuis la privatisation de l'entreprise, en 1994,
l'Etat
brésilien a conservé une « golden share », qui lui donne le droit
d'empêcher un transfert du contrôle de l'entreprise. La mission des négociateurs de Boeing et d'Embraer
est donc de ficeler un accord qui paraisse acceptable à Brasilia, sans
paraître vouloir lui forcer la main. Une joint-venture centrée sur
l'aviation régionale (bimoteurs entre 90 et 140 places, comme la gamme
E2 d'Embraer) pourrait être « préférable » à une acquisition, selon
Credit Suisse, « les actionnaires pouvant alors préserver leurs
caractéristiques nationales ». Reste que Boeing a été devancé
par Airbus et son récent rapprochement avec Bombardier. Un accord
Boeing-Embraer constituerait une « réplique naturelle », selon la banque
BTG Pactual. (...) Aujourd'hui,
Embraer peut-il se payer le luxe de rester seul face aux géants de
l'aéronautique ?
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 13,595 en
clôture vendredi 22 décembre, en hausse de 3% depuis lundi 18
décembre.
La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des
analystes pour l'action AF-KLM est à 14,91 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) monte à 65$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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| François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés actionnaires PS et PNC
Lettre rédigée avec la collaboration de Christian
Magne
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liés à l'actionnariat d'Air France-KLM.
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