N°632, 1er janvier 2018
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La Revue de Presse du 1er lundi
de l'année 2018 ...
Je vous adresse mes meilleurs vœux en ce début d'année 2018.
On souhaite aux compagnies aériennes et à tous leurs clients une
année exempte d'accident ayant entraîné des victimes passagers comme l'a
été 2017.
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AIR FRANCE-KLM s'est envolé cette année
(source Agence Option Finance ) 29 décembre - Air France-KLM
s’apprête à terminer l’année en tête du SBF 120 avec une performance de
164,21% depuis le 1er janvier 2017. Les investisseurs ont été séduits
par les premiers pas encourageants du plan stratégique Trust Together
dévoilé par le nouveau PDG Jean-Marc Janaillac en novembre 2016 et qui
doit permettre au groupe de redevenir un leader du secteur aérien
mondial. Avec Trust Together, Air France-KLM vise un chiffre d'affaires
d'environ 28 milliards d'euros et 100 millions de passagers en 2020.
En 2016, le groupe a réalisé 24,8 milliards d'euros de chiffre
d'affaires et a transporté 93,4 millions de passagers.
Pour
atteindre ces objectifs, Air France-KLM souhaite notamment
s'appuyer sur
le segment long courrier qui fut autrefois le fleuron du groupe. Outre
l'approfondissement des alliances, ce qui a été fait avec le
renforcement du partenariat avec la compagnie indienne Jet Airways et
qui devrait être poursuivi en 2018, le plan prévoyait la création d'une
compagnie aérienne long courrier low-cost pour concurrencer les
compagnies du Golfe qui se développent à bas coûts. Joon a ainsi
commencé à voler le 1er décembre, après que le projet a été validé cet
été par le syndicat des pilotes. Air France-KLM a également
profité en 2017 de la forte croissance du trafic aérien mondial. Ainsi,
le groupe franco-néerlandais n'a plus connu de baisse mensuelle de son
trafic depuis septembre 2016, soit la plus longue période de croissance
depuis 2012/2013. Au final, le seul accroc de cette année sera
intervenu le 3 novembre dernier lorsque Air France-KLM a abaissé son
objectif de réduction des coûts pour l'année 2017. Le titre avait alors
chuté de 23,6% lors des 8 séances qui ont suivi l'annonce.
Depuis l'action s'est nettement reprise et, à 13,58 euros aujourd'hui,
s'apprête à clôturer 2017 proche de son sommet de l'année, soit 14,65
euros.
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IAG reprend la compagnie charter autrichienne Niki
(source Reuters) 29 décembre - IAG, la maison mère de British
Airways, d'Iberia et de Vueling, a annoncé vendredi le rachat de Niki,
la compagnie charter autrichienne filiale du transporteur en faillite
Air Berlin. (...) IAG indique qu'elle reprend Niki
pour 20 millions d'euros et s'engage à verser à la compagnie jusqu'à
16,5 millions d'euros de liquidités supplémentaires. La cession
de Niki marque l'épilogue de la liquidation d'Air Berlin, la deuxième
compagnie aérienne allemande, qui a cessé ses activités en octobre.
Niki sera intégrée à Vueling, la compagnie à bas coûts d'IAG,
tout en
étant enregistrée en Autriche, a précisé IAG. Le groupe, qui
récupère ainsi 15 avions A320 et des créneaux d'atterrissage dans
plusieurs aéroports européens, s'engage également à reprendre 750
salariés de la défunte compagnie. "Niki était l'actif le plus
viable financièrement d'Air Berlin et sa spécialisation dans les voyages
touristiques en fait le complément idéal pour Vueling", a déclaré Willie
Walsh, le directeur général d'IAG. La Lufthansa avait
mi-décembre renoncé à acquérir Niki face à la menace d'un veto des
autorités de la concurrence, contraignant la compagnie charter à déposer
le bilan et à rechercher en urgence un repreneur sous peine de perdre
ses précieux créneaux d'atterrissage. (...)
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Lufthansa favorite pour la reprise d'Alitalia
(source Le Figaro) 28 décembre - La compagnie aérienne allemande
Lufthansa est favorite pour la reprise de la compagnie nationale
italienne Alitalia en difficulté, annonce jeudi le quotidien italien
Corriere della Sera. "En ce qui concerne l'avenir d'Alitalia, la
destination d'arrivée semble être l'Allemagne", écrit le principal
quotidien italien, même si "les chiffres ne sont pas encore bons et
l'offre peut être améliorée". Le Corriere, qui ne cite pas ses sources,
précise que Lufthansa voudrait reprendre seulement la partie "vols"
d'Alitalia, sans la maintenance, et garder seulement 6.000 des 8.000
personnes employées dans la branche qui l'intéresse.
Les deux
ministres italiens qui suivent ce dossier ainsi que les trois
commissaires qui gèrent Alitalia depuis qu'elle a été placée sous
tutelle, ont cependant demandé de réduire de moitié ce chiffre de 2.000
licenciements envisagés dans la partie "vols". "Les négociations sont en
cours et les deux parties se rapprochent", affirme le journal, en
relevant que le prix proposé par Lufthansa pose aussi problème. "La
première offre de Lufthansa était de 300 millions d'euros (...) mais les
commissaires et le gouvernement demandent de monter jusqu'à 500
millions. Dans ce secteur aussi, les positions se rapprochent", assure
le Corriere. La compagnie britannique à bas coût EasyJet et le
fonds américain Cerberus Capital Management ont également déposé des
offres pour la reprise partielle d'Alitalia mais "Lufthansa est la
solution qui semble offrir les meilleures garanties en termes de
solidité financière", assure le quotidien. La compagnie allemande offre
aussi "de meilleures perspectives pour un développement industriel à
moyen terme", ajoute le Corriere. La date butoir pour sa cession a été
fixée au 30 avril 2018.
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Quand Berlin s'interroge sur la hausse des prix du transport aérien
(source Challenges) 28 décembre - Les compagnies aériennes ne
devraient pas être autorisées à se cacher derrière des algorithmes
informatiques pour justifier des hausses de tarifs, indique le président
de l'Office fédéral allemand des cartels, Andreas Mundt, dans un
entretien accordé au Süddeutsche Zeitung de jeudi 28 décembre.
En novembre, les autorités de la concurrence allemandes ont demandé à la
compagnie nationale Lufthansa des informations sur les prix des billets
après avoir reçu des plaintes sur la hausse des tarifs à la suite du
dépôt de bilan d'Air Berlin, le deuxième transporteur aérien allemand.
Lufthansa avait alors déclaré coopérer pleinement avec l'Office fédéral
des cartels et n'avoir pas modifié sa gamme de prix, qui comprend
jusqu'à 26 tarifs différents par vol fixés automatiquement par un
logiciel. "De tels algorithmes ne sont pas écrits par Dieu dans
les cieux", a réagi Andreas Mundt, cité par le quotidien allemand, avant
d'ajouter: "Les compagnies ne peuvent pas se cacher derrière les
algorithmes." Un porte-parole de Lufthansa a déclaré jeudi que la
compagnie aérienne n'avait pas augmenté ses tarifs sur les vols
intérieurs ou les vols en Europe depuis plus d'un an. Il a
ajouté que le dépôt de bilan d'Air Berlin avait éliminé 100 avions et
60.000 sièges par jour sur le marché. "En conséquence, les vols
disponibles sont réservés plus rapidement", a-t-il déclaré. "Il peut
arriver qu'en réservant à la dernière minute sur certaines liaisons,
seuls des catégories de billets plus onéreuses soient disponibles." (...)
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Les marges des compagnies aériennes américaines sous la pression des hausses de coûts
(source Les Echos) 26 décembre - Les dépenses des neuf plus grandes
compagnies américaines ont augmenté de 8,1 % sur les neuf premiers mois
de 2017. Dans le même temps, leurs revenus n'ont progressé que de 3,8 %. (...) tandis que le taux d'inflation aux
Etats-Unis est de 2,2 %. Ce déséquilibre a eu pour effet de
ramener le taux de marge avant impôt de ces compagnies à 12 % sur cette
période de neuf mois cette année, contre 15,5 % un an plus tôt. La
hausse des coûts unitaires, et notamment celle de cet indicateur clé
dans cette industrie qu'est le coût au siège par kilomètre, s'avère,
d'une manière générale, une tendance inquiétante. « Nous pensons que les
compagnies aériennes ont, dans une certaine mesure, perdu l'obsession
d'un bon contrôle des coûts », explique au « WSJ », un analyste d'UBS,
Darryl Genovesi. (...)
Après la hausse des prix du
carburant, la plus importante hausse à laquelle ont dû faire face les
transporteurs aériens est le coût du travail. Pour autant, les
compagnies aériennes américaines vont globalement toujours
bien, et restent parmi les plus rentables. Le secteur devrait ainsi publier pour
2017, et pour la huitième année consécutive, un nouveau record de
profits.
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Airbus tente un sprint final pour battre Boeing en commandes
(source Boursier com) 29 décembre - Airbus a mis les bouchées doubles
en décembre pour tenter de battre sur le fil Boeing en matière de
commandes et boucler sur une note positive une année dominée par des
problèmes de gouvernance et une série d'enquêtes sur des soupçons de
fraude. Les contrats annoncés cette semaine ont permis de
confirmer une commande record de 430 appareils de la part de la société
de financement Indigo Partners pour le compte de quatre compagnies
aériennes, qui ont probablement bénéficié de remises importantes du
constructeur européen, soucieux de rattraper le retard sur son rival
américain. Le contrat avec Indigo et une série de commandes
portant sur un maximum de 275 appareils sont un peu le chant du cygne de
John Leahy, le directeur des ventes d'Airbus qui a prévu de prendre sa
retraite en janvier après avoir quasiment triplé la part de marché
d'Airbus pendant ses 23 années aux manettes. L'année 2017 a été
particulièrement éprouvante pour Airbus, d'abord distancé brutalement
par Boeing, le moral de ses commerciaux étant ébranlé par les enquêtes
judiciaires en France et au Royaume-Uni sur l'utilisation
d'intermédiaires par une entité du groupe aujourd'hui dissoute. (...) Si toutes les transactions annoncées par Airbus
depuis début décembre étaient comptabilisées en 2017, les deux tiers de
l'activité de l'année auront été réalisés au cours du dernier mois,
contre une moyenne de 20% lors des 10 années précédentes. Selon
des analystes et des sources industrielles, une telle frénésie pourrait
peser sur les marges bénéficiaires en raison des rabais importants
consentis par Airbus. (...)
Chez Airbus, on souligne que les prix
sont établis en fonction de la taille des commandes et que le
constructeur n'a donc consenti aucun rabais exceptionnel. "Nous
sommes avant tout dans une industrie de volumes", a observé Richard
Aboulafia. En revanche, l'année a été mauvaise pour les
commandes de gros porteurs Airbus. Le constructeur en a vendu 46 depuis
le début de l'année et a été battu par Boeing, qui
en a vendu trois fois
plus environ en raison du succès de son Dreamliner dont les ventes sont
à leur plus haut niveau depuis 2013. En dépit des interrogations
sur l'avenir de l'A380, le plus gros avion commercial du monde,
Airbus
espère toujours décrocher une commande de 36 de ces appareils auprès de
la compagnie Emirates. Les discussions ont échoué au salon aéronautique
de Dubaï le mois dernier mais ont depuis repris, selon des sources
industrielles. Tout ceci n'empêche pas Airbus d'examiner
différents scénarios permettant d'arrêter progressivement la production
de l'A380 s'il ne décroche pas la commande d'Emirates, a-t-on déclaré
récemment à Reuters de sources proches du dossier. Airbus a
qualifié cette information de "spéculation".
La Presse Boursière...
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Air France-KLM : précisions sur le capital
(source Boursier com) 28 décembre - Natixis Asset Management,
agissant pour le compte du FCPE Majoractions dont elle assure
la gestion, a déclaré à l'AMF avoir franchi en baisse,
le 21 décembre, le seuil de 5% des droits de vote d'Air
France-KLM et détenir, pour le compte dudit fonds, 11.942.320
actions représentant 23.884.640 droits de vote, soit 2,79% du capital et
4,73% des droits de vote de cette société. Ce
franchissement de seuil résulte d'une cession d'actions.
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 13,580 euros en
clôture
vendredi 29 décembre.
La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des
analystes pour l'action AF-KLM est à 14,91 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est à 67$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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| François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés actionnaires PS et PNC
Lettre rédigée avec la collaboration de Christian
Magne
Cette revue de presse traite de sujets
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