N°634, 15 janvier 2018
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Spécial Election 2018 : je suis candidat
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Élection du représentant des salariés et anciens
salariés actionnaires PS/PNC d'Air France-KLM
Je suis candidat. Vous pourrez trouver ma profession de foi sur le site navigaction
Qui peut voter ? Les salariés (et anciens salariés) actionnaires
qui
détiennent en direct des actions Air France KLM issues des opérations
ORS ou ESA, gérées au nominatif par la Société Générale, ou des parts
dans un ou plusieurs Fonds Communs de Placement spécifiques au groupe
Air France (Concorde, Majoractions, Aeropelican).
Le scrutin a débuté sur le site de vote en ligne
electionsarsa2018.alphavote-avex.com vendredi 12 janvier 2018.
Si vous êtes concerné et n'avez pas reçu de courrier comportant vos codes de vote,
vous pouvez contacter le support au 0800 10 12 30 (24h/24 et 7j/7) pour
demander qu’un réassort d'identifiants vous soit adressé.
J'espère avoir répondu à vos attentes en tant que représentant des
salariés et anciens salariés actionnaires et je compte à nouveau
sur votre soutien..
La Revue de Presse du lundi ...
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Le trafic d'Air France est reparti à la hausse en 2017, mais la concurrence creuse l'écart
(source Les Echos) 9 janvier - L'année 2017 a été celle du retour à
la croissance pour Air France. Tel est le principal enseignement des
résultats du trafic publiés ce mardi matin par Air France-KLM. Après une
baisse de 1,4 % en 2016, le trafic de la compagnie française et de sa
filiale régionale Hop ! a progressé de 3 % en 2017, avec 51,25 millions
de passagers transportés - soit 1,5 million de plus qu'en 2016 - dont
15,89 millions sur les lignes long-courriers d'Air France (+3,3 %).
Cependant, sa société sœur, KLM a, une fois de plus, progressé
davantage qu'Air France, avec un trafic en hausse de 7,5 % et 2,2
millions de passagers supplémentaires, pour atteindre 32,689 millions de
passagers, dont 10,878 millions en long-courrier (+4,9 %). Air France ne
représente plus que 52 % du trafic total du groupe Air France-KLM et
59,3 % du trafic long-courrier. Et comme chaque année, la palme de la
croissance revient à la filiale low cost Transavia, dont le trafic a crû
de 11,2 %, à 14,77 millions de clients. Au total,
le groupe Air France-KLM a
transporté 98,772 millions de passagers en 2017, soit 5,28 millions de
plus qu'en 2016, une hausse de 5,6 % tandis que l'offre a-elle augmenté
de 3,3 %. De quoi améliorer le taux de remplissage, mais aussi la
recette unitaire. Les résultats financiers, qui seront dévoilés
le 16 février, devraient se traduire par des bénéfices records, avec un
résultat d'exploitation attendu aux alentours de 1,5 milliard d'euros,
selon le consensus des analystes. Cependant, ces bonnes
performances de 2017 ne permettent pas à Air France-KLM de regagner le
terrain perdu sur ses principaux concurrents européens, qui
ont
généralement progressé encore plus fortement l'an dernier (à l'exception
notable d'IAG et sa principale compagnie British Airways, dont le trafic
a progressé deux moins que celui d'Air France en 2017). Air France-KLM
reste ainsi au quatrième rang européen en nombre de passagers, loin
derrière le groupe Lufthansa, qui a probablement dépassé les 130
millions de passagers en 2017 (...). Sa filiale low cost Transavia,
qui comprend les filiales française et hollandaise, reste
également loin derrière easyJet (81,7 millions de
passagers), Norwegian (33,14 millions de passagers)
et la hongroise Wizzair, dont le trafic a bondi de 24 %
en 2017, à 28,7 millions de passagers (...).
Et sauf évènement
inattendu, l'écart de croissance entre Air France-KLM et ses principaux
concurrents va continuer à se creuser en 2018, malgré le lancement de
la nouvelle compagnie à coûts réduits Joon. IAG s'apprête en effet à
développer sa filiale low cost long-courrier Level au départ de
Paris et vient de racheter Niki, la filiale autrichienne d'Air Berlin.
Quant à Lufthansa, il a racheté à bon prix une partie de la flotte d'Air
Berlin et pourrait mettre la main sur Alitalia. Easyjet, qui a également
repris des avions d'Air Berlin, espère aussi récupérer une partie de la
clientèle de la défunte compagnie allemande. Ryanair, enfin, espère que
sa décision de reconnaître les syndicats de navigants lui permettra
d'accélérer sa croissance, notamment en France. A moins d'en passer
également par une opération de croissance externe, Air France-KLM risque
donc de rester à la traîne.
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Air France-KLM travaille à son nouveau plan stratégique
(source Journal de l'Aviation) 11 janvier - (...) Trust
Together va donc passer à la vitesse supérieure :
Jean-Marc Janaillac a indiqué que
le groupe travaillait désormais à son plan stratégique.
(...) La
grande différence avec ce qui a été accompli jusqu'à aujourd'hui est
qu'il va définir non plus des axes de travail mais des objectifs
chiffrés de performance. « C'est une évolution naturelle. Ce plan fixera
des objectifs précis pour améliorer la compétitivité du groupe, sa
rentabilité et poursuivre sa croissance rentable ». Il devrait être
présenté en juin et couvrira une période de cinq ans.
(...) Jean-Marc Janaillac est revenu sur les réussites d'Air
France-KLM en 2017, « une année très active ». Elle a été marquée par
« des accomplissements majeurs pour le groupe » : reprise de l'offensive
sur le long-courrier - sur le transatlantique d'une part grâce au
renforcement de la coentreprise avec Virgin Atlantic, sur l'Asie d'autre
part avec les partenariats noués avec Vietnam Airlines et Jet Airways,
ainsi que les prises de participation de Delta et China Eastern -,
ouvertures de routes, lancement de Joon « en un temps record bien que
beaucoup n'y croyaient pas », poursuite du développement de Transavia
- dont la partie française sera rentable cette année -,
succès de
l'activité MRO, maintien du cargo. Si les résultats du groupe ne
seront dévoilés que le 16 février, Jean-Marc Janaillac a déclaré qu'il
« pouvait déjà être satisfait » de 2017, appuyé par Pieter Elbers, le
PDG de KLM, qui a salué une « année de tous les records ». Quant à
Franck Terner, il a conclu ainsi : « en 2017, nous avons prouvé qu'Air
France avait les ressources pour aller de l'avant et que nous savions
les mobiliser. Je suis conscient qu'il reste encore beaucoup à faire
mais cette année 2017 nous donne l'énergie et la foi dans le fait que
nous allons dans la bonne direction. »
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Delta Airlines : bénéfice trimestriel et annuel en baisse mais prévision relevée
(source Journal de l'Aviation) 11 janvier - La compagnie aérienne
américaine Delta Air Lines a annoncé jeudi un bénéfice net
trimestriel et annuel en baisse, l'attribuant notamment à la
panne électrique qui a touché son "hub" d'Atlanta mi-décembre et aux
intempéries hivernales. (...) Le bénéfice net
pour le 4e trimestre s'est élevé à 572 millions de dollars en baisse de
8% sur la même période l'année précédente. Sur l'année,
il est de 3,577 milliards de dollars, en recul de 18%.
Les résultats du groupe avaient déjà subi l'impact au 3e trimestre des
ouragans qui avaient touché le sud des Etats-Unis en septembre.
Le chiffre d'affaires (...) est en hausse de 4%
sur l'année à 41,2 milliards. (...) Pour l'année en
cours, Ed Bastian a précisé que Delta prévoyait une croissance de 4% à
6% de son chiffre d'affaires et de 2% à 3% de ses capacités. Par
route, Delta a vu son chiffre d'affaires annuel progresser de
1,5% sur l'Atlantique, reculer de même ampleur sur le
Pacifique et augmenter de 0,5% sur l'Amérique latine.
Aux Etats-Unis la progression est de 5,1% sur les lignes longue distance
mais sur les lignes régionales, la baisse est de 4,6%.
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Lufthansa repasse devant Ryanair dans le ciel européen
(source AFP) 10 janvier - Le groupe allemand Lufthansa a annoncé
mercredi avoir transporté environ 130 millions de passagers en 2017, un
nouveau record qui lui permet de reprendre le titre de premier
transporteur aérien d'Europe abandonné en 2016 à Ryanair.
(...) En comparaison, Ryanair a transporté 129
millions de personnes, là aussi un record pour le groupe, en
dépit de fortes turbulences sociales. (...) Le
franco-néerlandais Air France-KLM a pour sa part fait état mardi d'une
hausse de 5,6 % en 2017, à 98,7 millions de passagers
transportés.
La domination du groupe Lufthansa doit beaucoup à l'essor rapide de son
offre de vols sans correspondance (réseaux "point à point"). La
compagnie belge Brussels Airlines, intégrée au groupe après son rachat à
100 % en décembre 2016, et la compagnie à bas coûts Eurowings ont ainsi
attiré ensemble 32,6 millions de passagers, soit une hausse de 77 % sur
un an. (...) La compagnie historique Lufthansa affiche notamment un
bond de 6 %, avec plus de 66 millions de passagers transportés. (...)
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Année record pour la compagnie aérienne low cost Wizz Air
(source Trends Tendances) 12 janvier - La compagnie aérienne à bas
coûts Wizz Air, spécialisée dans les vols en Europe de l'est, a terminé
l'année 2017 avec un record. Elle a transporté plus de 28 millions de
passagers soit environ 24% de plus qu'en 2016, indique jeudi la
compagnie. (...)
Wizz Air emploie plus de 3.500 personnes dans 27 aéroports répartis dans
15 pays. Le réseau compte 600 liaisons vers 145 destinations dans 44
pays.
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Norwegian contrainte de monter en gamme
(source Air & Cosmos) 3 janvier - Intéressant de constater comment
des compagnies aériennes, dites traditionnelles, comme Air France et
Lufthansa, peuvent mettre sur la défensive, via leurs filiales low cost,
des transporteurs comme Norwegian. La décision d'Air France de doter sa
nouvelle filiale Joon d'une classe affaires sur les vols long-courriers
a beaucoup fait jaser. Jusqu'à ce qu’Eurowings annonce récemment la mise
en place d'une classe Affaires sur ses vols long-courriers à destination
des Etats-Unis pour commencer. Ces mouvements ont été étroitement suivis
chez Norwegian qui a pris la décision d'améliorer sa classe économique
Premium en espaçant un peu plus les sièges jusqu'à proposer "plus d'un
mètre d'espace pour les jambes" et en installant des écrans vidéos
Panasonic plus grands "avec des heures de divertissement en vol
gratuites". Norwegian fait l'apprentissage du long-courrier et
les retours clients montrent bien qu'un vol de plus de six heures ne se
gère pas de la même façon qu'un vol de trois heures en matière de
confort passagers. Norwegian est aussi en train
d'apprendre que l'économie d'un vol long-courrier n'est pas non plus
celle d'un vol moyen-courrier. D'où la décision, en parallèle à la montée en gamme en
matière de confort, d'augmenter fortement le
nombre de sièges en classe Premium qui passeront de 35 à 56 sur les Boeing 787-9 de la compagnie
aérienne. Un des moyens, avec l'augmentation de tarifs, d'améliorer la
recette unitaire moyenne d'un vol long-courrier. Le nombre
de sièges en classe économique passera de 309 à 282. Les 20 derniers
Boeing 787-9 que Norwegian doit réceptionner à partir de février
prochain seront donc équipés de cette classe Premium améliorée. (...)
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Alitalia : Lufthansa fait marche arrière
(source Air & Cosmos) 12 janvier - (...) Dans une lettre adressée au ministre italien de l'Industrie,
le
président du groupe Lufthansa estime qu'il ne revient pas à ce dernier
de restructurer Alitalia, rapporte Reuters. Lufthansa a exprimé son
intérêt pour racheter Alitalia dès l'automne 2017 tout en précisant que
la "nouvelle Alitalia" aura un périmètre plus réduit en termes de flotte
et d'effectifs. Si le président du groupe Lufthansa reconnaît que
"d'importantes mesures ont déjà été prises", il estime néanmoins "qu'il
reste encore beaucoup de travail à accomplir avant que Lufthansa soit en
mesure d'entrer dans la prochaine phase de la procédure". En clair,
Lufthansa ne veut pas avoir à gérer les coûts sociaux, commerciaux et
financiers d'une restructuration qui ne manquera pas d'être explosive
socialement et politiquement. Notamment à quelques semaines d'élections
législatives en Italie et durant lesquelles l'importante masse des
retraités d'Alitalia et les familles des actuels employés ne manqueront
pas de faire pression sur les partis politiques italiens. Par
conséquent, le président de Lufthansa "recommande fortement et incite
les administrateurs d'Alitalia à commencer à mettre en œuvre
d'importantes mesures de restructuration qui seraient communes et
bénéfiques à tous les repreneurs potentiels".
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Paris Aéroport franchit le cap des 100 millions de passagers en 2017
(source Les Echos) 12 janvier - L'année 2017 est une date à marquer
d'une pierre blanche dans l'histoire du groupe ADP. Pour la première
fois l'an dernier, Roissy-CDG et Orly, réunis sous la marque commerciale
Paris Aéroport, ont franchi le cap symbolique des 100 millions de
passagers, avec un total de 101,5 millions de voyageurs (+4,5 %), dont
69,5 millions à Roissy-CDG (+5,4 %) et 32 millions à Orly (+2,6 %). Tous
les secteurs géographiques sont en hausse, y compris le trafic des
lignes intérieures, mais c'est l'international long-courrier qui
tire la croissance. La palme de la croissance revient au Moyen-Orient,
en hausse de 8,9 %, suivi par l'Afrique (+7,8 %) et l'Amérique du Nord
(6,9 %). En y
ajoutant le trafic des quelque 26 aéroports qu'il contrôle ou qu'il gère
à travers le monde, le groupe ADP totalise même près de 250 millions de
passagers, dont 114,9 millions (+9,8 %) pour les dix aéroports du groupe
turc TAV et 21,4 millions pour l'aéroport de Santiago du Chili (dont ADP
détient respectivement 46,1 % et 45 % du capital). ADP conforte ainsi sa
place de premier groupe aéroportuaire européen, au coude à coude avec
son rival espagnol AENA et son concurrent allemand Fraport (qui n'ont
pas encore dévoilé leurs chiffres), mais loin devant le britannique
Heathrow Airport Holding et le hollandais Schiphol Group.
Sa principale
plateforme, Roissy-CDG reste néanmoins au second rang des aéroports
européens, derrière Londres-Heathrow et ses 78 millions de passagers.
Roissy-CDG, dont l'objectif affiché est de passer devant
Londres-Heathrow d'ici à 2020, a toutefois encore réduit l'écart avec
son rival londonien, dont le trafic n'a progressé que de 3,1 %. En
revanche, le hub d'Air France est désormais talonné par son partenaire
et néanmoins concurrent Amsterdam-Schiphol, dont le trafic a augmenté de
7,7 % en 2017, pour atteindre 68,4 millions de passagers, ainsi que par
son traditionnel rival, l'aéroport de Francfort. Mais contrairement à
ses trois principaux concurrents, Roissy-CDG est le seul à ne pas être
déjà arrivé à saturation. De quoi séduire les
investisseurs, alors que le gouvernement français se prépare à
privatiser le groupe ADP dans le courant de l'année. (...)
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Vol Air France Rio-Paris : une nouvelle expertise met en cause les pilotes et choque les familles
(source Huffington Post) 11 janvier - Plus de huit ans après
l'accident d'un Airbus A330 assurant la liaison Rio-Paris, une nouvelle
contre-expertise judiciaire met l'accent sur la responsabilité de
l'équipage d'Air France, a appris ce jeudi 11 janvier l'AFP de source
proche du dossier. Cette contre-expertise a suscité
"l'indignation" de familles des victimes qui craignent de voir Airbus
dédouané. L'accident de l'avion AF 447, survenu le 1er juin 2009
au large du Brésil, avait fait 228 morts, tous les passagers et membres
de l'équipage. Air France et Airbus avaient été mis en examen en 2011
pour "homicides involontaires" dans le cadre de l'information judiciaire
ouverte à Paris. Sur fond de batailles entre la compagnie et le
constructeur qui tentent d'éviter un procès, l'enquête, close en 2014,
avait dû être relancée après l'annulation, un an plus tard, de la
première contre-expertise. Des proches des victimes et Air France
l'avaient attaquée devant la cour d'appel, la jugeant biaisée en faveur
du constructeur aéronautique. Le 20 décembre, les nouveaux
experts ont remis leur rapport provisoire aux juges d'instruction du
pôle accidents collectifs à Paris. Dans leurs conclusions, dont
l'AFP a eu connaissance, les experts établissent, comme "cause directe"
de l'accident, la "perte de contrôle" de l'appareil qui "résulte des
actions inadaptées en pilotage manuel" de l'équipage. "Le
pilotage manuel a été imposé par la déconnexion du pilote automatique
consécutive au givrage des sondes" Pitot, ajoutent-ils. Ce givrage des
sondes est le point de départ de la catastrophe et un élément-clé de
l'enquête car il avait conduit à une incohérence des mesures de vitesse
de l'Airbus A330. "A la limite de l'écœurement"
Dans les
"causes indirectes", ils listent notamment une "insuffisance
d'entraînement de l'équipage au pilotage à haute altitude", un manque de
formation et l'absence initiale du commandant de bord. Dans ces
conclusions, la seule mise en cause d'Airbus est "l'ambiguïté du
classement de la procédure Stall", (alarme de décrochage, NDLR) dans la
documentation du constructeur comme dans celle d'Air France. La
première expertise, en 2012, pointait à la fois des défaillances de
l'équipage, des problèmes techniques et un déficit d'information des
pilotes en cas de givrage de ces sondes, malgré des incidents
antérieurs. "Nous ressentons la plus grande indignation, à la
limite de l'écœurement", a réagi Danièle Lamy, la présidente de
l'association de victimes Entraide et solidarité AF447, jointe par
l'AFP. "Le problème des sondes Pitot est balayé, on a
l'impression qu'Airbus est intouchable", s'est émue la représentante de
quelque 360 proches des victimes, françaises, brésiliennes et
allemandes. "C'est toujours la faute des pilotes qui ne sont pas là pour
se défendre", a-t-elle ajouté. Selon une source proche du
dossier, ces conclusions vont certainement susciter une vive émotion
chez les pilotes d'aviation civile. "L'expertise
pointe notamment l'insuffisance de formation des pilotes ainsi que les
défaillances techniques de l'appareil", a réagi Me Yassine Bouzrou. Pour
cet avocat de familles de victimes, "ces éléments sont
suffisants pour justifier le renvoi devant le tribunal correctionnel
d'Air France et Airbus". Les parties, qui ont été notifiées ces derniers jours,
disposent désormais d'un délai de deux mois pour faire des observations
et être éventuellement entendues par les experts, avant la remise du
rapport définitif.
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Pétrole à 70 dollars: quelles conséquences ?
(source Challenges) 12 janvier - La confiance est bel et bien de
retour sur les marchés pétroliers. Le baril de Brent (référence de la
mer du Nord) frise depuis jeudi la barre symbolique des 70 dollars, sa
valeur la plus élevée depuis décembre 2014. (...) porté par une baisse des
stocks de brut et des craintes de tensions entre l'Iran et les
Etats-Unis. "Les marchés ont accueilli favorablement les dernières
prévisions internationales qui démontrent que l'écart entre l'offre et
la demande se resserre, analyse Benjamin Louvet, Gérant matières
premières chez OFI AM. La hausse des cours s'explique aussi par la
limitation de la production de l'OPEP et de la Russie initiée depuis
novembre 2016". (...) L'OPEP a
(...) prédit
dans ses derniers rapports une hausse modérée des prix en 2018 et 2019.
Un avis que partage Benjamin Louvet. "(...) Les
investissements pétroliers sont de plus en plus faibles et pour
maintenir la production à son niveau actuel, les pétroliers doivent
investir 630 milliards de dollars par an selon l'AIE. Or en 2015, ils
ont investi 450 milliards de dollars, moins de 400 en 2016 et pour 2017
on arrivera à 450 milliards de dollars. La production de pétrole va donc
baisser en 2018 et le prix du baril pourrait très facilement remonter
autour des 75 dollars fin 2018". A l'inverse, d'autres tablent
sur un statu-quo, voire une baisse des prix. "Avec un baril à 70
dollars, les producteurs américains de pétrole de schiste vont rentrer
dans leurs frais et donc accroître leur production" soutient Céline
Antonin. Plus que jamais ce sont les producteurs américains qui feront
office de juge de paix sur le marché de l'or noir. Car si le schiste ne
représente qu'une goutte d'eau (5%) de la production mondiale, il
possède un avantage compétitif de taille, celui d'être ultra réactif.
En l'espace de trois mois, ils sont en mesure de remettre en activité
des puits alors que l'Arabie saoudite a besoin d'au moins six mois avant
de commence à exploiter un puit. Contrairement aux Saoudiens dont le
baril est rentable à partir de 10 dollars, les producteurs de shale ne
rentrent dans leur frais que lorsque le baril avoisine les 70 dollars
selon les experts. Depuis jeudi, c'est justement le cas..
La Presse Boursière...
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Air France-KLM Downgrade to Hold : Inexpensive, adverse momentum
(source HSBC) 11 janvier - Lower hedging than peers
means Air France-KLM will face material headwinds into 2018 from the
elevated fuel price Increasing competition on the Atlantic and
overseas territories routes will pressure yields Downgrade to Hold,
target price lowered from EUR15.50 to EUR14.00 on lower estimates
The fuel price matters: Air France only officially disclosed H1 2018
fuel hedging at Q3 2017 results. But with this declared at 62%, we expect
its total FY 2018 hedging will lag Lufthansa’s 65%. The strengthening EUR
will mitigate the impact of rising fuel, but Air France-KLM’s lower
margins than peers and lower hedging will combine to gear the impact of
rising fuel.
(...) We see
Air France-KLM less well placed than other carriers to pass through its
increasing fuel costs. Long haul low cost carriers are drawn to the
attractive French market, which sees intensifying competition on
transatlantic and Caribbean and Indian Ocean routes. Air France-KLM will
see little if any benefit from the 2017 demise of Monarch and Air
Berlin, but is at risk of losing strategic support in Italy once the
administrators determine the future path for Alitalia, which still today
functions as an Air France-KLM partner on the North Atlantic. (...)
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 12,765 euros en
clôture
lundi 15 janvier, en baisse de 11% depuis
son dernier cours lundi 8 janvier (14,30 euros). Cette baisse est
concomitante avec l'analyse d'HSBC et avec la publication des
statistiques 2017 du Groupe.
La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des
analystes pour l'action AF-KLM baisse pour se situer à 14,79 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est à 70$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés actionnaires PS et PNC
Lettre rédigée avec la collaboration de Christian
Magne
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