N°635, 22 janvier 2018
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Rappel Election 2018 :
>
Élection du représentant des salariés et anciens
salariés actionnaires PS/PNC d'Air France-KLM
Plus que quelques jours, jusqu'au vendredi 26 janvier 14h00, pour
aller sur le site de vote en ligne
electionsarsa2018.alphavote-avex.com .Vous pourrez trouver ma profession de foi sur le site navigaction
Qui peut voter ? Les salariés (et anciens salariés) actionnaires
qui
détiennent en direct des actions Air France KLM issues des opérations
ORS ou ESA, gérées au nominatif par la Société Générale, ou des parts
dans un ou plusieurs Fonds Communs de Placement spécifiques au groupe
Air France (Concorde, Majoractions, Aeropelican).
Si vous êtes concerné et n'avez pas reçu de courrier comportant vos codes de vote,
vous pouvez contacter le support au 0800 10 12 30 (24h/24 et 7j/7) pour
demander qu’un réassort d'identifiants vous soit adressé.
J'espère avoir répondu à vos attentes en tant que représentant des
salariés et anciens salariés actionnaires et je compte à nouveau
sur votre soutien..
La Revue de Presse du lundi ...
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Air France-KLM : "2018 commence sous des auspices plus difficiles", dit son PDG
(source La Tribune) 19 janvier - Si l'année 2017 a été une année
record pour Air France-KLM en termes de trafic et probablement en termes
de résultat opérationnel, l'année 2018 s'annonce plus difficile de
l'aveu même de son PDG, Jean-Marc Janaillac. "L'année 2018
commence sous des auspices différents et un peu plus difficiles", a-t-il
indiqué ce jeudi, lors d'une audition au Sénat, en pointant le prix du
pétrole qui a assez fortement augmenté ces dernières semaines après
avoir "été relativement bas en 2017", et une "pression concurrentielle
beaucoup plus forte" que celle observée l'an dernier, laquelle était
"relativement modérée" avec une hausse des capacités plus ou moins en
ligne avec la hausse de la demande. En 2018, "les compagnies du Golfe, qui
s'étaient un peu calmées repartent à l'offensive, suivies par Turkish
Airlines qui s'était mise aussi en sourdine", mais aussi par les
"compagnies chinoises et d'Asie du sud-est", qui augmentent elles aussi
"assez fortement leur offre", sans oublier "l'arrivée en force des
compagnies low-cost long-courriers" comme Norwegian ou Level, la
compagnie du groupe IAG (British Airways, Iberia, Aer Lingus, Vueling).
A cette vive concurrence sur le long-courrier s'ajoute "une
augmentation de la présence des low-cost en France avec Easyjet qui met
en place des bases supplémentaires, Volotea qui augmente son offre" et
le développement annoncé de Ryanair. Ce durcissement de l'environnement par rapport à une année 2017 où
toutes les planètes étaient alignées, n'a pas échappé aux analystes
financiers. (...)
Plusieurs analystes ont en effet dégradé leur recommandation du groupe
français. Après HSBC le 11 janvier qui a abaissé son objectif de cours
de 15,5 à 14 euros, Morgan Stanley a également ramené le sien ce
vendredi à 14 euros, contre 18,35 euros jusqu'ici. Les
cours du brut ont touché cette semaine un plus haut depuis décembre
2014, à plus de 70 dollars pour le baril de Brent. (...)
HSBC ajoute qu'Air France-KLM
est moins bien couverte que Lufthansa par exemple face à une hausse de
prix du carburant. Dans une note publiée le 15 janvier, Oddo BHF
estimait qu'au cours actuel du baril, et en tenant compte des niveaux de
couvertures carburant, la facture du groupe français pourrait grimper de
650 millions de dollars en 2018. Oddo BHF a maintenu son objectif de
cours à 12,5 euros. Pour autant, le scenario observé l'an
dernier, avec une hausse du prix du baril en début d'année avant de
retomber par la suite, appelle à la prudence.
(...) Jean-Marc Janaillac a rappelé que "beaucoup de chemin
restait à faire" et que le groupe et "plus particulièrement Air France"
n'en était "qu'au début d'une transformation, qui doit être poursuivie
et amplifiée", car "nos résultats, s'ils se sont améliorés, restent
assez largement inférieurs à ceux de nos concurrents". "Cela
traduit un écart par rapport à nos concurrents et un écart assez
significatif de résultat opérationnel entre Air France et KLM", a-t-il
déclaré, en citant un taux de marge opérationnelle de 6% pour Air
France-KLM (4% pour Air France et 9% KLM) contre 10% chez Lufthansa et
12% chez British Airways. Pour améliorer la compétitivité et la
rentabilité du groupe, Jean-Marc Janaillac a confirmé la préparation
d'un plan stratégique à cinq ans, qui sera présenté au conseil
d'administration en juin pour une mise en place à partir de 2019.
"Le principal enjeu stratégique de ce plan est de définir la place et le
rôle d'Air France et de ses filiales sur le réseau domestique", a
précisé Jean-Marc Janaillac, en ajoutant qu'un appel d'offres pour le
renouvellement d'une partie de la flotte court et moyen-courrier d'Air
France, HOP, Transavia et KLM serait lancé en juin pour une décision à
la fin de l'année. Jean-Marc Janaillac a par ailleurs souligné
qu'une partie du déficit de compétitivité d'Air France provient de
l'environnement français, en rappelant la situation singulière d'Air
France par rapport à aux entreprises tricolores d'autres secteurs. "Air
France exporte 60% de son chiffre d'affaires à l'international, est en
concurrence sur l'ensemble de ses lignes avec des acteurs internationaux
et 97% de ses salariés sont sous contrats français", a-t-il fait valoir.
Ce dernier a déploré le niveau de redevances d'ADP, le gestionnaire
des aéroports parisiens qui est "parmi les plus coûteux avec une
évolution assez dynamique de ses redevances", mais aussi le niveau de
taxes spécifiques au transport aérien en France, "supérieur aux autres
pays", et "le coût des contributions sociales".
"Lufthansa paye
des charges patronales à hauteur de 25% plafonnée à 100.000 euros de
salaires quand Air France paie 46% de manière non-plafonnée. Au final,
l'écart de coûts est 400 millions d'euros. C'est difficile à rattraper",
a-t-il expliqué. Ces sujets de compétitivité seront abordés aux
Assises du Transport aérien qui débuteront début mars.
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Hop! Air France étend son service à la place
(source Le Figaro) 16 janvier - Après plusieurs mois de test sur
quatre lignes intérieures, la compagnie Hop! Air France a décidé
d'élargir le réseau de son service de restauration à la place.
Après le décollage, le personnel de bord apporte à certains passagers un
sac en papier Kraft, souvent à l'étonnement de leurs voisins. Des
privilégiés ? Non, ces voyageurs ont simplement, lors de l'achat de leur
billet ou jusqu'à 24 heures avant le départ, réservé sur Internet un
repas ou une collation. Après une période de test concluante
sur les
lignes navettes vers Nice, Marseille, Toulouse et Bordeaux, ce service
de restauration à la place est désormais étendu aux lignes vers
Montpellier, Biarritz et Pau. (...) La prestation est
(...) de très bonne qualité et revient souvent moins cher qu'un encas
acheté à la dernière minute à l'aéroport. (...) La
collation à 8 euros comprend un gros muffin au chocolat et un jus
d'orange pressé ainsi qu'une boisson chaude. Pour les repas à 15 euros,
il y a le choix entre trois menus: celui de la mer, de la ferme ou le
menu potager. Le bistrot Boco fournit ces plats très français signés par
de grands chefs. (...)
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Chez Air France, on peut devenir pilote de ligne avec seulement le bac
(source L'Express) 20 janvier - Pour combler un manque d'effectifs,
la compagnie aérienne va lancer une formation de deux ans -"Cadets Air
France"-, accessible dès le bac en poche. Entre autres conditions. Un
simple bac suffira pour candidater à la formation "Cadets Air France" et
devenir, à terme, pilote de ligne. La compagnie aérienne annonce rouvrir
cette filière, fermée depuis 2008, pour prévenir un manque de pilotes.
(...) La compagnie devra recruter
entre 200 et 250 pilotes chaque année jusqu'en 2022.
(...) Pour espérer être reçu aux "Cadets Air France", il faut avoir la
nationalité d'un pays européen -ou être Suisse- et parler couramment
français.
(...) Les candidats possédant
un bac peuvent déposer leur dossier, à condition d'être titulaire de
l'ATPL théorique -une licence théorique de pilote de ligne européenne.(...) L'ATPL
n'est plus nécessaire à partir du bac +2. Un bon niveau d'anglais est
requis:
(...) "Des frais d'inscription s'élevant à 160 euros vous
seront demandés au moment de votre inscription", indique Air France sur
son site. La formation, elle, sera prise en charge par la compagnie. "Ce
type de formation coûte normalement près de 100 000 euros", souligne
Didier Nicolini, DRH pilote chez Air France. À la fin du cursus, les élèves pourront
piloter des Airbus A320 ou des Boeing B737 des compagnies Air France et
Transavia.
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Ryanair refuse toujours de reconnaître les syndicats
(source La Libre Belgique) 19 janvier - La rencontre qualifiée d'historique entre le syndicat CNE et des représentants de
Ryanair s'est
déroulée de manière "constructive", ont indiqué les deux parties à
l'issue de la réunion, vendredi à 13h. La compagnie irlandaise refuse
toujours de reconnaître une délégation syndicale, mais propose une
augmentation salariale d'environ 14% aux pilotes. Une nouvelle entrevue
est prévue à la fin du mois de février. Deux représentants du syndicat
chrétien CNE-LBK ainsi que quatre pilotes ont rencontré vendredi le
management de Ryanair à Bruxelles. Ils espèrent pouvoir instaurer un
dialogue avec la compagnie et améliorer les conditions de travail du
personnel. La première revendication de la CNE est la
reconnaissance par Ryanair d'une délégation syndicale belge. Venus de
Dublin, le chef du personnel de Ryanair Eddie Wilson et le numéro deux
de la compagnie Peter Bellew n'ont cependant pas accepté cette demande.
"Ryanair a peur qu'en reconnaissant les syndicats, elle doive se plier
au droit belge", a expliqué Yves Lambot, permanent syndical à la CNE.
La compagnie low-cost, réputée méfiante envers les syndicats, n'est
en effet pas familière avec la concertation sociale à la belge. La CNE
tente depuis 2011 de lui faire respecter le droit social national pour
les travailleurs basés en Belgique, mais Ryanair continue à vouloir
appliquer le législation irlandaise. Après une décision de la Cour de
Justice de l'Union européenne allant dans le sens du syndicat, un arrêt
de la cour d'appel de Mons est attendu en juin pour régler la question. (...)
>
Ryanair en France : le SPL s’inquiète pour Transavia
(source Air Journal) 22 janvier - Le Syndicat des Pilotes de Lignes
(SPL) se félicite du souhait de la compagnie aérienne low cost Ryanair
d’ouvrir des bases en France « en respectant les règles du jeu », mais
souhaite une réflexion commune avec son rival le SNPL sur l’avenir des
compagnies françaises, en particulier Transavia.
Le (...) SPL, (...) fait état d’un rapprochement « informel » de la spécialiste
irlandaise du vol pas cher avec le syndicat de pilotes majoritaire en
France, après l’annonce de l’ouverture éventuelle de bases dans
l’hexagone – une première depuis 2011. Le SPL « se félicite » de voir
que Ryanair, « après avoir été́ condamnée à plusieurs reprises pour
avoir abusé du système français », souhaite créer des bases « en
respectant règles du jeu », mais l’arrivée de la low cost aux 129
millions de passagers pose aussi la question de « l’avenir de nos
propres compagnies ». Et surtout de celui de la première low cost
française, la filiale d’Air France Transavia, dont le développement est
freiné depuis dix ans « par une limitation en nombre d’avions et
l’interdiction de s’implanter sur les aéroports de province autres que
Lyon et Nantes ». Quelle stratégie de développement des
compagnies françaises « pouvons-nous proposer », se demande le SPL,
quand la France « représente l’un des marchés les plus dynamiques
d’Europe qui doit être capté avant tout par ses entreprises afin de
créer de l’emploi, de la croissance », et doit « à travers le
développement de son pavillon rapidement reconquérir sa place parmi les
leaders mondiaux du transport aérien ». Le syndicat invite donc le SPNL
à « une réflexion commune » sur l’avenir du pavillon national, notamment
lors des prochaines assises du transport aérien qui « devraient être une
bonne occasion d’aborder ce débat ». Ryanair a rencontré « un
certain nombre d’aéroports français » à Paris pour discuter
d’éventuelles bases dans « plusieurs aéroports régionaux » l’automne
prochain, et a confirmé qu’elle travaillera avec « les comités de
travailleurs/syndicats » sur les conditions d’établissement de ces
bases. Une possibilité déjà évoquée le mois dernier, après l’annonce de
sa reconnaissance des syndicats de pilotes et de PNC. Le CEO Michael
O’Leary estimait alors que jusqu’à 50 avions pourraient être basés en
France, soit un huitième de sa flotte ; le rythme de ce déploiement
dépendrait « de la disponibilité des avions et des accords avec les
aéroports ». La low cost n’a plus de base française depuis 2011, suite
au conflit perdu à l’aéroport de Marseille-Provence – et sa condamnation
en octobre 2013 pour non respect du code du travail français entre 2007
et 2010 (elle a aussi été mise en examen en janvier 2017 pour sa « base
estivale » dans la cité phocéenne entre 2011 et 2014).
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Lufthansa continue d’accélérer les départs à Munich
(source Les Echos) 19 janvier - (...) Après 6 mois d’expérimentation,
Lufthansa est satisfaite
des résultats du service SmartDepart sur l'aéroport de Munich. La
compagnie a ainsi décidé de maintenir ce dispositif qui
permet aux
passagers ayant un seul sac cabine en partance pour Düsseldorf, Berlin
Tegel, Francfort et Hambourg de profiter d'une file rapide aux contrôles
des bagages.
Le service présent au sein du Terminal 2 est ouvert uniquement
pendant les heures de pointe en semaine. (...)
>
Pourquoi les compagnies aériennes renouvellent sans cesse leur classe affaires ?
(source Tour hebdo) 19 janvier - Pour séduire la clientèle
affaires, les compagnies aériennes en font toujours plus et dépensent
toujours plus. (...) En l'espace de quelques
mois, plusieurs grandes compagnies ont annoncé des évolutions de leur
classe affaires. KLM a attaqué le réaménagement de sa flotte d'Airbus
330, après avoir équipé ses Boeing. En février, Finnair donnera le coup
d'envoi de sa nouvelle classe affaires Nordic, suivie en avril par
Singapore Airlines, qui lancera sa nouvelle suite entre Londres et
Singapour. Autre annonce de poids : Lufthansa a levé le voile sur la
nouvelle classe affaires qui équipera ses Boeing 777 à partir de 2020.
Mais pourquoi tous ces changements ? Les compagnies aériennes n'ont
tout simplement pas le choix : à l'image des hôteliers qui doivent
régulièrement rénover leurs établissements, elles sont condamnées à
innover pour proposer sans cesse le dernier cri à leurs clients et,
ainsi, faire la différence ou se maintenir à niveau par rapport à la
concurrence. On se souvient de l'effet domino lorsque les compagnies du
Golfe sont montées en gamme dans les années 2000, avec l'apparition des
premières suites à bord. (...) Les nouvelles classes
affaires marquent ensuite une évolution dans le ciblage de la clientèle.
Traditionnellement, comme son nom l'indique, la classe affaires était
conçue pour les hommes d'affaires. Mais les lignes ont bougé et,
désormais, elle doit aussi répondre aux besoins de clientèles qui
voyagent pour leurs loisirs mais qui sont à la recherche d'un vrai
confort. (...)
Reste que ces
nouveaux aménagements nécessitent des investissements considérables :
les experts estiment que les compagnies aériennes dépensent aujourd'hui
environ 500 000 dollars pour chaque nouveau siège en business. Singapore
Airlines met ainsi en avant un coût de 850 millions de dollars pour la
dernière refonte de sa classe affaires. La facture monte vite et pas
uniquement pour les passagers !
>
Les travaux d'aménagement de Nantes-Atlantique débuteront avant 2022
(source Reuters) 20 janvier - Le porte-parole du gouvernement,
Benjamin Griveaux, a assuré samedi que les aménagements de l'aéroport de
Nantes-Atlantique (Loire-Atlantique) promis pour compenser la décision
d'abandonner le projet de Notre-Dame-des-Landes commenceraient avant
2022. (...) Les travaux vont
démarrer avant la fin du quinquennat", assure Benjamin Griveaux (...). "Je parle de la
modernisation de l'aérogare et la construction de nouvelles voies de
dégagement autour de la piste pour fluidifier le trafic des avions au
sol". (...)
Le porte-parole a assuré que Vinci ne se verrait pas
octroyer la gestion des aéroports de Paris en compensation de l'abandon
du projet de construction. "On prendra les sujets les uns après les
autres. Il y a un code des marchés publics, le dialogue avec Vinci doit
se faire de manière dissociée", a-t-il dit. Benjamin Griveaux
ajoute que des aménagements doivent également être entrepris pour
fluidifier la circulation afin de permettre un accès plus facile à la
métropole nantaise. "Ces dernières années, l'État a beaucoup
investi sur les grandes infrastructures en se désintéressant des
transports du quotidien. Il faut y remédier et on aura des discussions
avec les élus", a-t-il ajouté. (...)
>
Airbus : la compagnie Emirates passe une commande cruciale de 36 A380
(source Le Monde) 18 janvier - Airbus peut pousser un ouf de
soulagement. L’A380, son avion emblématique, vient d’être sauvé par une
commande miraculeuse d’Emirates. La compagnie du Golfe
a annoncé, jeudi
18 janvier, avoir passé commande de 36 superjumbos, dont 20 fermes et 16
en option. Un contrat évalué à 16 milliards de dollars prix catalogue
(environ 13 milliards d’euros). (...)
Avec cette nouvelle commande,
Emirates s’impose un
peu plus comme le premier client de l’A380. Sur les 353 A380 désormais
enregistrés dans le carnet de commandes d’Airbus, 180, soit plus de la
moitié, ont pour client la compagnie du Golfe. Cent trois lui ont déjà
été livrés. Pour décrocher ce nouveau contrat, Airbus a dû
satisfaire aux exigences d’Emirates. La compagnie du Golfe demandait que
la production de l’A380 soit garantie pendant dix ans. C’est désormais
chose faite. (...)
(...) Lors du lancement commercial de l’A380, en 2000,
l’avionneur de Toulouse tablait dans ses prévisions à vingt ans sur un
marché de 1 400 très gros porteurs. (...)
Pékin serait prêt à se lancer enfin. (...) A l’issue de sa visite (...) le
président de la République, Emmanuel Macron, a indiqué que des
discussions étaient en cours entre Pékin et Airbus pour une grosse
commande d’avions, dont des A380. (...) L’avionneur européen a déjà investi près de 15
milliards d’euros. Mais l’appareil n’a (encore) pas rempli les espoirs
mis en lui. Avec ses deux ponts, ses quatre moteurs et ses 800 places
dans sa version la plus densifiée, l’avion fait peur. Aux compagnies
aériennes, qui n’ont pas toutes les routes pour le remplir tout au long
de l’année, comme aux aéroports, qui ne possèdent pas toutes les
infrastructures pour l’accueillir. Plutôt que des très gros porteurs,
les compagnies aériennes ont préféré des long-courriers aux capacités
moindres mais aux coûts de fonctionnement plus réduits.
En revanche, l’A380 a su séduire les passagers (...).
Pour assurer définitivement l’avenir de son très gros
porteur, Airbus pourrait être obligé de concevoir une version Neo
beaucoup moins gourmande en carburant. Il pourrait aussi revoir
l’aménagement de la cabine de l’avion. (...)Airbus y serait
maintenant prêt à condition d’avoir un nombre suffisant de commandes
pour justifier un investissement supplémentaire d’environ 2 milliards
d’euros. L’arrivée des premiers exemplaires de l’A380 sur le
marché de l’occasion donnera une indication sur le futur de l’avion. Des
sites de réservation, tel Booking com, pourraient en acquérir certains
pour alimenter certaines destinations. D’autres, comme Malaysia
Airlines, songent à en acheter quelques-uns, avec une cabine densifiée,
pour transporter toute l’année des pèlerins vers La Mecque.
La Presse Boursière...
>
Air France-KLM plie, Morgan Stanley s'inquiète de la hausse du pétrole
(source Reuters) 19 janvier - Le titre Air France-KLM évolue
en nette baisse vendredi à la Bourse de Paris, pénalisé
par la dégradation du conseil de Morgan Stanley. (...)
Les analystes de Morgan Stanley observent que "la hausse des prix du
pétrole et des pressions variées sur les capacités changent
l'environnement en termes de consensus de résultats pour les compagnies
aériennes européennes en 2018 comparé à 2017". D'après eux,
l'année 2018 devrait être plus favorable aux compagnies
aériennes à bas coûts, contrairement à l'an dernier où les compagnies
traditionnelles comme Lufthansa et Air France-KLM avaient profité d'un
rebond de la demande. Le titre Air France-KLM s'est
envolé de 162,47% en 2017, la meilleure performance annuelle de son
histoire. Les analystes de Morgan Stanley se montrent
désormais plus prudents sur le parcours boursier de la compagnie, à
leurs yeux la plus sensible à la hausse de la facture carburant en 2018.
Les cours du brut ont touché cette semaine un plus haut
depuis décembre 2014, à plus de 70 dollars pour le baril de Brent et à
plus de 64 dollars pour le baril de brut léger américain (WTI).
"Au vu du faible profil de marge d'Air France-KLM vis-à-vis de
ses concurrents, auquel s'ajoute une plus grande sensibilité au
prix du carburant que les autres compagnies traditionnelles et à bas
coûts, nous avons décidé de dégrader notre recommandation à
sous-pondérer contre pondération en ligne, même s'il reste un
potentiel de hausse sur notre objectif de cours", expliquent les
analystes. Leur objectif de cours a été revu à 14 euros contre
18,35 euros auparavant.
Parallèlement, les analystes de
Morgan Stanley ont relevé leur conseil à "surpondérer" sur EasyJet
tout en maintenant IAG et Lufthansa à "pondération en ligne".
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 12,75 euros en
clôture
lundi 22 janvier, en baisse de 12% depuis
son cours du lundi 8 janvier (14,30 euros). Cette baisse est
concomitante avec les analyses d'HSBC, de Morgan Stanley et avec la publication des
statistiques 2017 du Groupe.
La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des
analystes pour l'action AF-KLM baisse pour se situer à 14,46 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est quasiment stable
depuis le 8 janvier à 69$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés actionnaires PS et PNC
Lettre rédigée avec la collaboration de Christian
Magne
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liés à l'actionnariat d'Air France-KLM.
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