photo François Robardet, Administrateur Air France-KLM Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

François Robardet Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

N°637, 5 février 2018   Si vous ne voyez pas correctement cette page, suivez ce lien

La Revue de Presse du lundi ...

> Air France-KLM réfléchit à créer une low-cost long-courrier

(source Le Figaro) 29 janvier - Deux mois après le lancement de Joon, la compagnie «à bas coûts d'exploitation» d'Air France, la direction du groupe constate que sa riposte «hybride» ne répond pas à l'évolution concurrentielle du marché. Il est vrai que British Airways se prépare à faire décoller sa «vraie» low-cost long-courrier, Level, de Paris. De même, Norwegian prévoit de s'y déployer. Air France-KLM doit-elle les imiter et aller plus loin à l'instar de Lufthansa et de sa filiale Eurowings ?
 
Confirmant une information de la tribune.fr, la direction prévoit d'évoquer cette piste dans les orientations stratégiques présentées au comité central d'entreprise (CCE) mercredi. «Face à l'évolution rapide du modèle low-cost long-courrier et notamment la future implantation de cinq nouvelles compagnies low-costs à Paris et à Amsterdam dès l'été 2018 (…) Air France-KLM doit étudier avec le plus grand sérieux cette nouvelle forme de concurrence afin de réagir», explique la compagnie dans un communiqué. Outre Level et Norwegian, XL Airways, French Blue et la danoise Primera sont sur le pied de guerre. Contrairement à ce qui est prévu avec Joon, ces compagnies font travailler davantage le personnel navigant, les appareils ne comptent que deux classes et volent plus. La vente en ligne prédomine et tous les services sont payants.
 
(...) Les syndicats d'Air France sont-ils prêts à accepter qu'une Transavia soit lancée sur des vols de longue distance ? La naissance de Joon, fruit d'un compromis, avait déjà suscité une vive opposition des syndicats. Ceux de KLM pourraient se montrer plus mûrs. « À ce stade, assure le groupe, les réflexions stratégiques se poursuivent et aucune décision n'a été prise. »

Mon commentaire : Le Groupe Air France-KLM laisse entendre qu'une décision sur le low-cost long-courrier serait prise prochainement, dans le cadre du plan stratégique à cinq ans, qui sera présenté fin juin.

Si une low-cost long-courrier devait être créée, la rapidité de sa mise en œuvre serait un atout. On se souvient que le lancement de Joon a pâti de la longueur des négociations entre la Direction et les syndicats de pilotes. Alors que les équipes marketing, commerciales, informatiques... avaient su faire preuve d'efficacité et de réactivité.

Le groupe disposent-il des moyens financiers nécessaires à la création de cette compagnie ? Quel en serait l'impact sur les secteurs long-courriers (voire moyen-courriers) d'AF et de KLM ? À quelle entreprise serait-elle rattachée, l'une ou l'autre ou la holding AF-KLM ?

> La compagnie française XL Airways attise toutes les convoitises

(source JDD) 4 février - Le secteur des vols long-courrier low cost bouge. Selon nos informations, les géants du ciel courtisent la petite compagnie française, XL Airways.

La compagnie française XL Airways, spécialisée dans les vols long-courriers touristiques à bas prix vers les Caraïbes, l'île de La Réunion, les Etats-Unis et le bassin méditerranéen va-t-elle changer d'actionnaire ? Unie depuis décembre 2016 à La Compagnie, active dans le vol low cost en classe affaires, XL Airways aurait fait l'objet de marques d'intérêt appuyées des compagnies British Airways et Lufthansa mais aussi d'Aigle Azur, selon nos informations. Le dossier aurait été examiné en conseil d'administration en fin de semaine. Les parties concernées n'ont pas souhaité réagir.
 
(...) XL Airways, (...) qui réalise un chiffre d'affaires cumulé de 400 millions d'euros, transporte 750.000 passagers avec une flotte de six avions. (...)
 
L'arrivée de Norwegian, Eurowings (Lufthansa) et bientôt de Level (British Airways) à Orly fragilise tout particulièrement les petites françaises, dont XL Airways, qui ne compte pas assez d'avions pour réaliser des économies d'échelle. Dans ce contexte, ses actionnaires seront-ils tentés de céder aux sirènes du marché? "Toutes les options sont sur la table", admet une source. (...)

Mon commentaire : Les petites compagnies françaises comme Aigle Azur et XL Airways pourront-elles rester longtemps indépendantes ? On peut dire que Monarch et Air Berlin sont les victimes de la consolidation et des low-cost. Ces deux tendances vont s'accentuer. 

C'est un sujet qui devra être abordé dans le cadre du plan stratégique d'Air France-KLM.

> Une alliance Air France/Delta/EasyJet pour reprendre Alitalia ?

(source Déplacements pros) 5 février - Un front commun anti-Lufthansa s'esquisse, selon la presse italienne, pour contrer les velléités de Lufthansa de reprendre Alitalia. Selon Il Corriere, l'alliance prévoit de faire une offre contraignante après les élections législatives italiennes, organisées le 4 mars prochain. (...)
 
Pour l'heure, le dossier Lufthansa est apparu comme le plus crédible mais l'offre de reprendre 6 000 des 8 000 emplois de l'entreprise italienne n’a convaincu ni les dirigeants ni les syndicats. Dans la course, le marché a déjà écarté le fonds américain Cerberus. Les paris portaient jusqu'ici entre l'Allemagne et le Royaume-Uni, mais l'entrée sur scène de Delta avec Air France fait maintenant pencher la balance vers le nouveau consortium.
 
L'intérêt que Delta Air Lines porte à la compagnie italienne a un sens stratégique pour la compagnie aérienne américaine. L'Italie est une destination clé pour Delta. Selon les derniers résultats, le marché italien a contribué à plus de 3 milliards de dollars de revenus en 2017, porté par le boom des visiteurs américains attirés par le monde de l'art et des monuments. Selon Il Corriere, Delta aurait déjà demandé au commissaire extraordinaire qui gère Alitalia de voir les comptes de la compagnie aérienne italienne pour étudier une offre ferme.
 
Une alliance Air France/Delta avec EasyJet constitue un peu le mariage de la carpe et du lapin. Les experts argumentent qu'elle permettrait à la low cost de renforcer son réseau en Italie et de se tester sur du long courrier tout en bloquant Ryanair, très présente en Italie. Air France, en s'associant à Delta, prendrait moins de risques et préserverait une partie de son marché. Elle travaille de longue date avec la compagnie américaine.
 
Les commentaires et rumeurs prouvent en tous cas une chose : tous les experts estiment qu'il faut contrôler l'expansion du groupe allemand. Sa stratégie de reprise des compagnies nationales (Brussels Airlines, Austrian, Swiss et tout récemment la non nationale mais significative Air Berlin) le fait grossir depuis de nombreuses années. Jusqu'où ? Une réponse commune aurait du sens, mais encore faut-il qu'elle soit bien élaborée pour ne pas courir à la catastrophe.

Mon commentaire : Avec 170 millions de passagers, l'Italie est le 5ème marché d'Europe, derrière la Grande-Bretagne (300 millions), l'Espagne (225 millions), l'Allemagne (200 millions) et la France (185 millions). Il est important que les compagnies de Skyteam, Delta et Air France-KLM en tête, se préoccupent de l'avenir de leur partenaire Alitalia, même si en Italie celle-ci ne pèse plus que 50% du marché intérieur et 20% du marché international.

> Alitalia et Aerolineas Argentina resserrent leur partenariat

(source Air Journal) 4 février - Les compagnies aériennes Alitalia et Aerolineas Argentinas ont signé le 1er février un accord de joint-business agreement (JBA) pour améliorer l’expérience des passagers et les options de connectivité entre l’Italie et l’Argentine, ainsi qu’au-delà de ces deux pays.
 
La JBA suit un accord de partage de code signé par les deux transporteurs italien et argentin membres de SkyTeam, l’année dernière. Désormais, ils coordonneront leurs horaires et leurs connexions et pourront potentiellement lancer de nouvelles routes en collaboration. (...)
 
L’Italie et l’Argentine entretiennent des relations historiques étroites avec près des deux tiers des résidents en Argentine ayant une ascendance italienne.

Mon commentaire : Malgré le flou autour de son avenir, Alitalia parvient à un nouvel accord avec Aerolineas Argentinas, membre elle-aussi de l'alliance Skyteam.

> MRO : AFI-KLM et AirAsia X étendent leur partenarait

(source Air et Cosmos) 2 février - AirAsia X, la filiale long courrier du groupe AirAsia, et AFI-KLM E&M ont étendu le contrat qui le lie depuis 2007 pour le support équipement des A330-300 de la low cost malaisienne. Ce nouvel accord porte sur l'extension du support équipements jusqu'à la sortie de flotte des A330 d'AirAsia X, avec la possibilité d'inclure des appareils supplémentaires au périmètre de l'accord initial selon les besoins de la compagnie. Les prestations délivrées incluent les réparations, l'accès pool, et les services logistiques associés.
 
Déjà élargi une première fois pour prendre en compte des appareils supplémentaires, l'accord est la résultante d'un long partenariat depuis le début des opérations d'AirAsia X en 2007. Cette coopération s'est ensuite étendue au groupe AirAsia, puisqu'AFI-KLM E&M assure aussi des services de supports équipements pour la flotte A320neo de la compagnie AirAsia.

Mon commentaire : Encore un succès pour notre activité d'entretien avions. Le Chief Executive Officer d'AirAsia X a salué l'extension du partenariat entre AirAsia X et AFI-KLM : " La capacité d'AFI KLM E&M à fournir et maintenir un niveau de service élevé pour notre flotte est pour nous une garantie de performance opérationnelle majeure. Nous sommes heureux d'étendre notre contrat avec ce partenaire solide. "

> Transavia France va embaucher 140 personnes en 2018

(source BFM Business) 2 février - Portée par la croissance du trafic aérien au niveau mondial (+7,6% en 2017), Transavia France va renforcer ses effectifs. La filiale d’Air France-KLM "va embaucher 140 personnes en plus", a annoncé sa PDG Nathalie Stubler (...) précisant que "c’est à peu près 14% de l’effectif actuel – qui est aujourd’hui de 1000 personnes. C’est un événement extrêmement important".
 
Ces embauches répondent à "une très belle année 2017 de croissance" pour la compagnie à bas coûts (...) a ajouté sa PDG, expliquant avoir pu "signer avec les organisations syndicales représentatives un accord d’intéressement qui va permettre d’intéresser les collaborateurs de Transavia au bénéfice de l’année 2018".
 
Avec 14 millions de personnes transportées en 2017, Transavia (composée de Transavia France et Transavia aux Pays-Bas) a vu son nombre de passagers croître de 11%. La filiale d’Air France-KLM reste néanmoins loin derrière EasyJet (81,6 millions de passagers) et Ryanair (129 millions), leaders du secteur européen, rappellent Les Échos. 

Mon commentaire : Bonne nouvelle pour les salariés de Transavia France. Ils pourront recevoir une prime d'intéressement en fonction des résultats de leur entreprise. Pour mémoire, l'intéressement n'est possible qu'en cas d'accord entre l'entreprise et les syndicats représentatifs. Il ne faut pas le confondre avec la participation, obligatoire dans les entreprises d’au moins 50 salariés, qui permet de redistribuer aux salariés une partie des bénéfices réalisés.

> Ryanair moins alarmiste sur les vols (Brexit), le bénéfice net de grimpe de 12% au 3T

(source Le Figaro) 25 janvier et 5 février - La compagnie aérienne Ryanair s'est montrée moins inquiète pour les conditions de vol entre le Royaume-Uni et l'UE après le Brexit, estimant que les négociateurs devraient parvenir à trouver une solution même si cela prendra du temps. (...)

"Le Royaume-Uni est le principal pays du réseau Ryanair, donc dans le pire des cas, si nous ne pouvions voler (entre l'UE et le Royaume-Uni, ndlr), nous chercherions à baser ailleurs dans l'UE nos avions actuellement stationnés au Royaume-Uni", a expliqué le responsable de la première compagnie européenne en nombre de passagers transportés.

(...) La compagnie aérienne à bas coût Ryanair a fait état lundi d'une hausse de 12% de son bénéfice net lors des trois derniers mois de 2017, qui correspondent au troisième trimestre de son exercice comptable 2017-2018.
 
La première compagnie européenne en nombre de passagers transportés a dégagé un bénéfice net de 106 millions d'euros entre octobre et décembre. L'entreprise irlandaise s'est appuyée sur une croissance de 6% de son trafic passager, malgré une série d'annulations de vols liées à un problème de planning de pilotes.

> Norwegian confirme son projet d'ouvrir une base PNC à Paris

(source Journal de l'Aviation) 31 janvier - Norwegian fait son trou à Paris. Le groupe scandinave a publié un bilan de son année 2017 le 30 janvier, dans lequel il revient notamment sur ses opérations à Paris. Celles-ci ont été marquées par le premier anniversaire des opérations long-courrier depuis CDG en juillet et l'ouverture d'une base PNT. Au total, 300 000 passagers ont voyagé entre Paris et les Etats-Unis. Ce succès et le développement à venir de l'activité long-courrier dans la capitale peuvent désormais justifier la création d'une base PNC à CDG en 2018 et le projet a été confirmé : elle devrait ouvrir « dans les prochains mois », selon le communiqué. (...)
 
Il ne reste plus à Norwegian qu'à confirmer un autre projet très attendu en France depuis deux ans et d'autant plus urgent que LEVEL s'apprête à entrer sur le marché : le lancement de liaisons directes et sans escale entre Paris et les Antilles. Le seul frein que la compagnie reconnaissait à son plan était le manque d'appareils.
 
Le problème devrait s'arranger en 2018 puisque onze des vingt-cinq nouveaux appareils attendus sont des 787-9. Les nouveaux Dreamliner seront tous basés à Gatwick (...) mais devraient permettre le redéploiement de certains 787 sur les autres bases long-courrier (aujourd'hui Oslo, Stockholm, Copenhague, Londres, Paris, Rome et Barcelone, qui devraient être rejoints par Amsterdam, Milan et Madrid au printemps).

> La Compagnie transfère ses opérations à Paris-Orly

(source L'Aérien) 5 février - La Compagnie, le transporteur français spécialisé dans les vols “tout classe Affaires” entre Paris et New York, va déménager ses opérations de l’aéroport Charles de Gaulle vers Orly à partir de “l’été 2018” afin “d’accélérer son développement”. (...)

Filiale de XL Airways depuis décembre 2016, le transporteur propose aujourd’hui jusqu’à deux vols quotidiens entre Paris-Charles de Gaulle et Newark (...)

Selon La Tribune, Cohor, l’organisme en charge des créneaux horaires sur plusieurs aéroports français, a redistribué ceux d’Air Berlin (qui a cessé ses opérations fin octobre 2017) au profit de plusieurs compagnies françaises. “La Compagnie a obtenu des créneaux lui permettant d’assurer 10 vols hebdomadaires vers Newark. French Blue a quant à elle obtenu des créneaux pour assurer deux vols quotidiens. Les créneaux reçus par Aigle Azur devraient lui permettre de lancer des vols long-courriers vers l’Asie”.

Mon commentaire : Les aéroports saturés sont soumis à une gestion des créneaux horaires (slots) très encadrée. Lorsque des créneaux sont disponibles, au moins la moitié doit être attribuée à des transporteurs qui bénéficient du statut de nouvel arrivant.

Cohor, l’organisme en charge des créneaux horaires sur Orly, a procédé en janvier à la répartition de 4690 créneaux vacants (dont 4000 abandonnés par Air Berlin).

Au titre de nouvel arrivant :
French Blue : l’équivalent de 14 vols hebdomadaires
La Compagnie : l’équivalent de 10 vols hebdomadaires

Au titre de non nouvel arrivant :
British Airways : l’équivalent de 14 vols hebdomadaires
Aigle Azur : l’équivalent de 5 vols hebdomadaires
Transavia France : l’équivalent de 2 vols hebdomadaires

Concernant French Blue et British Airways, cela ne constitue pas une nouveauté car les deux compagnies utilisaient déjà ces créneaux d'Air Berlin via des accords de partage de codes.

> Le Qatar signe un accord de ciel ouvert avec les Etats-Unis

(source Déplacements pros) 5 février - Les États-Unis et le Qatar ont signé mardi 30 janvier un accord de ciel ouvert qui contraint Qatar Airways à ne réaliser que des vols directs vers les USA, et inversement pour les compagnies américaines.

En pleine crise diplomatique avec ses voisins et sous le coup d'un embargo de leur part, le Qatar fait cavalier seul dans les relations chahutées avec les Etats-Unis. (...)
 
Dans le cadre des accords conclus entre les deux administrations, la compagnie nationale Qatar Airways doit adopter "des normes transparentes et cohérentes au niveau international en matière de divulgation et d'audit", ce qui signifie qu'elle doit publier ses comptes. La compagnie a également accepté de ne pas avoir de vols de cinquième liberté (par exemple, de s'arrêter en Europe pour prendre des passagers et continuer à destination des États-Unis). Une pierre dans le jardin d'Emirates qui vole par exemple de Dubaï à New York, via Milan, ou à Newark via Athènes. Ce nouvel accord stipule que tous les vols du Qatar à destination des États-Unis doivent être directs et ne peuvent avoir aucun point d'arrêt.
 
Le département d'État américain travaille également avec les Émirats Arabes Unis pour parvenir à un accord similaire.

Mon commentaire : En réalité, les accords conclus ces derniers jours entre les Etats-Unis et le Qatar ne font que compléter les accords de ciel ouvert signés en 2001 entre ces deux pays. Si Qatar Airways veut continuer à desservir les Etats-Unis, elle devra désormais faire preuve de transparence financière.

C'est une conséquence inattendue de l'embargo imposé au Qatar par l'Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis, le Barein et l'Egypte, depuis le 5 juin dernier.

> L'Afrique se dote d'un marché unique du transport aérien

(source Journal de l'Aviation) 29 janvier - C'est une révolution que l'Union africaine veut mener dans le transport aérien du continent. (...) Vingt-trois états africains* ont lancé le 28 janvier la phase initiale de la mise en place d'un ciel unique, le MUTAA (Marché unique du transport aérien en Afrique). L'objectif est de créer l'équivalent du ciel unique européen et de favoriser les échanges entre les pays du continent. (...)
 
L'industrie du transport aérien sur le continent part de loin et tout reste à faire pour la développer. Alors qu'elle abrite 15% de la population mondiale, l'Afrique ne représente que 3% du trafic (...). Son développement est souvent entravé par des infrastructures défaillantes, tant au niveau des aéroports que de la gestion du trafic, et des compagnies peu efficaces opérationnellement et commercialement, soutenues avec plus ou moins de sérieux par leur gouvernement. Au point qu'il est parfois plus simple pour la population de passer par l'Europe ou le Moyen-Orient pour des voyages intercontinentaux voire entre pays d'Afrique. Ceci a pour conséquence que 80% du trafic africain est réalisé par des compagnies non africaines.
 
L'IATA reste donc prudente malgré tout face à l'annonce de la création du MUTAA. « Nous saluons les vingt-trois états qui se sont engagés, c'est une avancée importante. Mais les bénéfices d'un continent connecté ne seront atteints que par une mise en œuvre efficace du MUTAA - d'abord par les pays déjà impliqués mais aussi les trente-deux autres pays membres de l'Union africaine qui doivent encore s'engager », prévient Raphael Kuuchi. Et cette mise en œuvre ne passera pas uniquement par la libéralisation mais devra également s'appuyer sur des investissements dans les infrastructures, la sûreté et la sécurité. (...)

Mon commentaire : La réalisation d'un ciel unique en Afrique va prendre du temps et se fera par étape. Les infrastructures devront se moderniser.

Certains pays n'ont pas attendu pour effectuer les investissements nécessaires. C'est le cas en Ethiopie, où l'aéroport d'Addis-Abebba va mettre en service un nouveau terminal qui lui permettra de porter sa capacité à 22 millions de passagers annuels d'ici la fin 2018. Il deviendrait le premier aéroport en Afrique en ce qui concerne l'accueil des passagers, devant l'aéroport de Johannesburg en Afrique du Sud.

Fin de la revue de presse

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 11,955 euros en clôture lundi 5 février, en baisse de 3% sur la semaine.

La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM se situe à 14,46 euros.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est quasiment stable à 68$.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

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| François Robardet

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC

Lettre rédigée avec la collaboration de Christian Magne

Cette revue de presse traite de sujets liés à l'actionnariat d'Air France-KLM.

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