N°642, 12 mars 2018
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La Revue de Presse du lundi ...
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L’intersyndicale d’Air France appelle à une nouvelle journée de grève le 23 mars
(source Le Monde) 6 mars - Le conflit se durcit chez Air France.
L’intersyndicale, réunie lundi 5 mars, a décidé « une poursuite du
mouvement », annonce Philippe Evain, président du Syndicat national des
pilotes de ligne (SNPL). Les dix syndicats, représentant toutes les
catégories de personnels, appellent les salariés de la compagnie
aérienne à une nouvelle journée de grève, le 23 mars, qui sonne comme un
dernier avertissement pour la direction. Après cette date, le président
du SNPL parie sur une intensification du mouvement. Le 22 février,
l’intersyndicale avait déjà appelé à une journée de grève qui a été très
suivie. Air France avait dû annuler la moitié de ses vols
long-courriers. Depuis, déplore M. Evain « l’intersyndicale n’a eu aucun
contact avec la direction, qui reste dogmatiquement sur ses positions ».
Deux semaines après la grève du 22 février, les revendications de
l’intersyndicale d’Air France n’ont pas changé. Après six années de
blocage des salaires et 10 000 suppressions de postes, les dix
organisations réclament une augmentation générale de 6 %. Une hausse des
salaires, expliquent-elles, qui ne représenterait qu’un simple
rattrapage de l’inflation. « Si Air France ne peut augmenter ses
salariés après avoir réalisé 1,5 milliard d’euros de bénéfices en 2017,
c’est incompréhensible », s’exclame M. Evain. Une demande très
éloignée des propositions de la direction, qui a fait approuver, par
deux syndicats non représentatifs, la CFE-CGC et la CFDT, une
augmentation des salaires de seulement 1 %. Air France estime que la
compagnie aérienne ne peut pas répondre positivement aux exigences de
l’intersyndicale. La facture globale des revendications atteindrait 240
millions d’euros, affirme la direction qui confirme ne pas avoir engagé
de nouvelles négociations avec les syndicats et se refuse à tout autre
commentaire. Des mécaniciens au sol en grève depuis trois mois
Selon M. Evain, « la situation est déjà vraiment délétère dans tous
les services ». Le patron du syndicat des pilotes pointe du doigt les
conséquences de la « grève des mécaniciens au sol qui dure depuis trois
mois ». Ces derniers sont très remontés contre la compagnie. Après des
années de gel des embauches, la direction a recommencé à recruter,
explique M. Evain, notamment pour faire face à l’augmentation du trafic.
« Mais Air France a été obligée de rehausser les salaires d’embauche,
faute de trouver des salariés qualifiés au prix où sont payés les
mécaniciens de la compagnie », précise le président du SNPL.
« L’entretien des avions devient vraiment catastrophique », dénonce le
président du SNPL. Résultat, selon lui, « les nouveaux
arrivants se retrouvent mieux rémunérés que des mécaniciens avec dix
années d’ancienneté. Inadmissible pour les salariés en place ». En
pratique, dénonce M. Evain, « l’entretien des avions devient vraiment
catastrophique ». Pour parer à la grève, « Air France sous-traite à prix
d’or la maintenance des avions auprès de mécaniciens qui ne connaissent
pas la flotte », s’inquiète le président du SNPL. Avec des « risques qui
se multiplient pour la sécurité des passagers et des équipages ».
D’après lui, la direction générale de l’aviation civile (DGAC) aurait
même contacté la direction d’Air France « pour tirer la sonnette
d’alarme », ce que la compagnie, contactée par Le Monde, dément.
Le président du SNPL appelle l’Etat à prendre ses responsabilités.
« Quand le dialogue social se durcit chez Air France, habituellement,
c’est le gouvernement qui met le holà », explique-t-il. Mais, cette
fois, « l’Etat est bien au courant [de la situation] et, pour l’instant,
il laisse faire », se désole M. Evain. In fine, l’enlisement du conflit
pourrait coûter cher à Air France. La facture de chaque journée de grève
atteindrait de 20 à 25 millions d’euros. La date de la prochaine grève
ne serait pas choisie au hasard par les syndicats. Elle interviendra au
lendemain de la journée de mobilisation prévue dans la fonction
publique. Une concomitance qui pourrait faire craindre une convergence
des luttes. La hantise des gouvernements.
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Air France-KLM plonge en Bourse : le coût des grèves inquiète
(source Le Revenu) 8 mars - La compagnie franco-néerlandaise a fait
état ce jeudi 8 mars de son trafic pour le mois de février dernier.
Malgré une progression de 4,4% sur un an du nombre de passagers
transportés, l’action perd près de 5%, passant sous la barre des 10
euros. Car le groupe a, dans le même temps, estimé à 26 millions d’euros
le coût des récentes grèves. Avec un total de 6,76 millions de
personnes transportées en février dernier, Air France-KLM a enregistré
une hausse de 4,4% de son trafic. Une performance honorable pour la
compagnie aérienne franco-néerlandaise, mais qui reste toutefois
inférieure à la croissance du trafic observée en janvier dernier
(+5,8%). Par compagnie, Air France (52,2% du trafic total en
incluant Hop) a déploré le mois dernier une légère contraction de son
nombre de passagers transportés (-0,7%). En revanche, le trafic a
progressé de 11,9% chez KLM (35,6% du total) et de 6,4% chez Transavia.
Au final, le coefficient
d'occupation ou taux de remplissage des avions s’est inscrit en
amélioration de 1,6 point de pourcentage, à 86,8% pour l’ensemble du
groupe. Pourtant le cours de Bourse recule de près de 5% ce
jeudi 8 mars. La déception des investisseurs provient du montant de la
facture des grèves ayant paralysé le trafic aérien le mois dernier.
Air France-KLM a, en effet, estimé à 26 millions d’euros le coût des
mouvements sociaux. Un montant qui dépasse probablement les prévisions
des observateurs. (...)
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Air France-KLM prêt à participer au rachat d'Air India aux côtés de Jet Airways et Delta ?
(source La Tribune) 12 mars - Quelques mois après avoir scellé une
alliance d'envergure avec Jet Airways et Delta qui lui ouvre le marché
indien, Air France-KLM et ses deux partenaires sont-ils en train de
préparer un coup encore plus gros en se portant candidat à l'achat de la
compagnie nationale Air India que s'apprête à privatiser le
gouvernement ?
C'est ce qu'affirmait ce week-end la presse indienne. Interrogé par
La Tribune, Air France-KLM n'a pas fait de commentaire. Le
gouvernement a l'intention de privatiser Air India qui accumule les
pertes et affiche une perte de plus de 7 milliard de dollars. Depuis
l'apparition de nouveaux acteurs privés il y a une quinzaine d'années,
la compagnie indienne n'a cessé de perdre des parts de marché, malgré sa
fusion il y a une dizaine d'années avec Indian Airlines, l'autre
compagnie publique à l'époque. Sur le papier, cette opération peut néanmoins avoir du sens pour Jet
Airways, Air France-KLM et Delta. Elle leur permettrait d'accroître leur
emprise sur un marché à fort potentiel. Air India (118 avions)
apporterait près de 13% de parts de marché supplémentaires à Jet
Airways, laquelle détiendrait ainsi environ un tiers du marché intérieur
et se rapprocherait du leader Indigo. Cette opération permettrait en
outre de sortir Air India de Star Alliance et de son leader européen
Lufthansa. Après la faillite de Kingifisher Airlines qui était membre de
Oneworld (British Aiways, American...), un tel scénario entraînerait le
leadership incontesté d'Air France-KLM en Inde. De quoi accompagner le
souhait d'Emmanuel Macron de voir la France est le partenaire européen
de référence de l'Inde. On n'en est pas encore là. On imagine mal
Lufthansa rester les bras croisés.
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Les pilotes néerlandais de Transavia obtiennent une augmentation
(source Déplacements Pros) 11 mars - Transavia Pays-Bas a
trouvé un accord avec ses pilotes. Les navigants vont voir leurs
salaires augmenter de 6% sur la période de janvier 2017 à avril 2020. (...)
Les pilotes de Transavia Pays Bas auront une augmentation de 6% sur
la période janvier 2017 et 2020. Les négociations ont aussi porté sur
les horaires de travail et le régime de perte de licence des navigants.
"Transavia et le syndicat des pilotes néerlandais ont
pris la responsabilité de parvenir à un accord équilibré qui répond aux
souhaits des pilotes et qui permet la bonne santé à long terme de notre
entreprise", a expliqué dans un communiqué Mattijs ten Brink,
PDG de Transavia Pays Bas. Pour VNV, l'accord
"durement gagné" présente des "améliorations significatives,
notamment une meilleure prise en compte de la vie privée des pilotes".
Les salariés néerlandais avaient fait grève en février dernier, période
de vacances. Plusieurs dizaines de vols avaient alors été annulés ou
retardés. (...)
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Trafic de février : Ryanair +5%, Wizz Air +24%
(source Air Journal) 6 mars - La compagnie aérienne low cost
Ryanair a vu son trafic progresser de 5% le mois dernier par rapport à
février 2017, tandis que celui de Wizz Air bondissait de 24%. La
spécialiste irlandaise du vol pas cher précise dans ses statistiques
mensuelles avoir transporté le mois dernier 8,6 millions de passagers en
février 2018, contre 8,2 millions le même mois l’année dernière. Le
coefficient d’occupation de ses Boeing 737-800 est parfaitement stable à
95%. Après +6% en janvier 2018, +3% en décembre 2017 et +6% en
novembre 2017, Ryanair continue donc d’enregistrer des taux de
croissance plus faibles que d’habitude – une conséquence de l’annulation
d’environ 20.000 vols durant son programme hivernal en raison des
problèmes de planning de pilotes. Rappelons qu’elle a décidé de ne pas
utiliser 25 de ses avions entre fin octobre 2017 et fin mars 2018, et
dix de moins que prévu à partir d’avril prochain. (...)
Basée en Hongrie,
la low cost Wizz Air a enregistré en
février 2018 une croissance de 24% de son trafic, atteignant 2,126
millions de passagers contre 1,72 million au même mois l’année dernière,
et ce sur des capacités en hausse de 24,4%. Le coefficient d’occupation
de ses Airbus recule de 0,7 points de pourcentage à 91,2%. Sur
douze mois à fin février 2018, Wizz Air affiche 29,134 millions de
passagers, un total en hausse de 24,3% par rapport à la période
précédente. Son coefficient d’occupation moyen a progressé de 1,5 point
à 91,3% (sur des capacités en hausse de 22,2%).
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Trafic d’easyJet : +4,0% en février
(source Air Journal) 6 mars - La compagnie aérienne low cost easyJet
a vu son trafic passager progresser de 4,0% en février par rapport au
même mois l’année dernière. Avec 5.552.255 billets d’avions
vendus, le trafic de la spécialiste britannique du vol pas cher
progresse de 4,0% en janvier 2018. EasyJet affiche parallèlement un
coefficient d’occupation en hausse de 1,0 point de pourcentage
pour
atteindre 93,0% (...).
La low cost souligne que ces statistiques n’incluent pas les
opérations dans sa nouvelle base à Berlin-Tegel ; les chiffres ci-dessus
sont « en ligne avec les attentes ».
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Qatar Airways subira une perte annuelle très importante
(source Le Figaro) 7 mars - Qatar Airways va annoncer "une perte très
importante" sur l'exercice en cours en raison d'un conflit politique
régional qui pèse sur son trafic aérien, a annoncé mercredi le directeur
général de la compagnie du Qatar. En juin dernier, l'Arabie
saoudite, les Emirats arabes unis (EAU), l'Egypte et le Bahreïn ont
rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar, qu'ils accusent de
promouvoir le terrorisme, ce qui a eu pour conséquence de bloquer
l'accès du Qatar Airways à 18 villes de ces quatre pays. Doha a rejeté
ces accusations. Ces restrictions, qui s'accompagnent de l'interdiction,
pour Qatar Airways, de survoler l'espace aérien de ces pays, "met une
pression financière" sur la compagnie, a déclaré le directeur général
Akbar al Baker à la presse, lors du salon ITB à Berlin.
(...) Qatar Airways
a publié un bénéfice de 436 millions
d'euros au titre de son précédent exercice fiscal.
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Etihad Airways (...) reste dans Jet Airways
(source Air Journal) 7 mars - La compagnie aérienne Etihad Airways a
inauguré une nouvelle liaison entre Abou Dhabi et Bakou, annonçant dans
la foulée un partage de codes avec Azerbaijan Airlines. Elle a réfuté
(...) toute intention de vendre ses parts dans le capital de Jet
Airways, malgré l’accord signé par cette dernière avec Air France-KLM.
Etihad Airways a d’autre part rejeté
des rapports affirmant qu’elle envisageait de se départir de sa
participation de 24% dans Jet Airways : la compagnie
privée indienne « est un partenaire précieux d’Etihad Airways,
et nous ne prévoyons pas de sortir du capital », a déclaré un
porte-parole à la presse indienne. CAPA avait émis l’hypothèse la
semaine dernière que la compagnie émiratie pourrait quitter le capital
de Jet Airways « possiblement au troisième trimestre de l’exercice
2019 », ce qui entraînerait une « rationalisation des capacités entre
l’Inde et le Golfe, en particulier à l’aéroport d’Abou Dhabi ». (...)
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Endetté, le chinois HNA remet en Bourse le suisse Gategroup
(source Les Echos) 6 mars - (...) HNA poursuit son programme de cession d'actifs à la
vitesse grand V. Le conglomérat chinois, actif dans le monde du voyage -
transport aérien, services aéroportuaires, hôtellerie, tourisme -,
s'apprête à s'alléger significativement dans le domaine de la
restauration à bord des avions, moins de deux ans après y avoir fait une
spectaculaire percée. HNA avait acquis, en
juillet 2016, le géant suisse du « catering » aérien Gategroup
Holding, plus connu sous sa marque Gategourmet, en lançant une OPA de
quelque 900 millions d'euros. Il est désormais prêt à en céder la
majorité de son capital, dans le cadre du retour en Bourse de Gategroup
sur le marché d'actions suisse SIX. Le projet, annoncé mardi par la
firme helvétique, doit intervenir « à la fin du premier trimestre ou au
cours du deuxième trimestre 2018 ». L'opération pourrait se
traduire par la cession d'au plus 65 % du capital de Gategroup, ce qui
ramènerait la participation de HNA à 35 %, a précisé la société dans un
communiqué, indiquant que HNA « prévoit de rester un actionnaire long
terme ». Le groupe helvétique entend utiliser le
produit de cession de titres, soit un montant de 301 millions d'euros, pour acquérir le solde du
capital de Servair auprès d'Air France-KLM. Pour mémoire, le groupe
franco-néerlandais avait cédé, fin 2016, 49,99 % du capital de sa
filiale de « catering » à Gategroup, déjà détenu par HNA. Dans le cadre
de leur accord de cession, Air France-KLM a une option de vente à
Gategroup pour 30 % supplémentaires à exercer en 2018.
(...) Gategroup Holding a terminé son exercice 2017 sur un chiffre d'affaires
en hausse de 35 %, à 4,6 milliards de francs suisses (près de 4
milliards d'euros), et un profit net de 85,2 millions (+161 %).
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ADP prépare le terminal 4, la dernière grande aérogare de Roissy
(source La Tribune) 5 mars - Le gestionnaire des aéroports parisiens
va lancer en 2018 les études détaillées de la construction du T4, un
nouveau terminal d'une capacité de 30 à 40 millions de passagers, dont
la première tranche est prévue pour 2024, avant les Jeux Olympiques de
Paris. C'est la dernière grande phase d'agrandissement de
l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle qui se prépare. Celle qui va
permettre à l'aéroport du nord parisien de pouvoir repousser la
saturation de ses aérogares, aujourd'hui prévue à l'horizon 2023-2025, à
2050. Le groupe ADP, gestionnaire des aéroports de Paris,
va en effet
lancer cette année les études détaillées du terminal 4, un nouveau
terminal d'une capacité de 30 à 40 millions de passagers réservé
essentiellement à Air France et ses alliés, dont la première tranche,
pouvant accueillir entre 7 et 10 millions de passagers, est prévue en
2024, peu avant le début des Jeux Olympiques de Paris. Évoqué depuis des
années, le terminal 4 est un projet colossal. « Avec ce
terminal, ADP aura un nouvel Orly», a indiqué vendredi 23 février
Augustin de Romanet, le PDG d'ADP, lors de la présentation des résultats
financiers 2017 du groupe. La comparaison en dit long sur l'immensité du projet.
Avec plus de 30 millions de passagers l'an dernier, Orly n'est ni plus
ni moins que le 10e aéroport européen. Ce projet est facilité par la
propriété du foncier des plateformes parisiennes par ADP, un sujet qui
suscite d'ailleurs des craintes dans la perspective d'une privatisation
du groupe aéroportuaire, aujourd'hui détenu à 50,6% par l'État. (...)
La construction du
terminal 4 va s'étaler sur une période de 20 ans. (...)
Avec le terminal 4,
la capacité des aérogares de Roissy atteindra 120 millions de passagers,
sachant que le terminal 3, réservé aux compagnies charter et à certaines
low-cost, sera supprimé d'ici à 15 ans, car il se situe sur la zone où
sera construit le nouveau terminal. Avec ce dernier, Roissy peut
répondre à la croissance du trafic jusqu'à l'horizon 2050. (...)
Pour autant, la prudence est de mise. Car, au cours des sept dernières
années, la croissance du trafic d'ADP à Roissy a été freinée par les
déboires d'Air France, qui représente la moitié du trafic de CDG, par la
crise qui a frappé de manière générale le transport aérien jusqu'en
2015, par les attentats qui ont frappé la France et l'Europe en 2015 et
2016, et également par le gel des droits de trafic à partir de 2012 aux
compagnies du Golfe. Or, aujourd'hui, Air France et le secteur du
transport aérien vont mieux. Si la menace terroriste est toujours forte,
la croissance économique semble repartie, en France en
particulier. (...) Reste à voir si le
contrôle aérien serait en mesure de traiter un plus grand nombre
d'avions. Certains pensent que oui au regard de la performance de
l'aéroport londonien de Heathrow qui accueille 79 millions de passagers
(10 millions de plus que CDG) avec seulement deux pistes, quand Roissy
en possède 4. Une hypothèse qui laisse Augustin de Romanet perplexe.
« Si on projette la qualité du contrôle aérien britannique et de
l'exploitation d'Heathrow à CDG, cela fait 158 millions. Mais aucun
aéroport n'accueille 158 millions de passagers. Il y a des effets de
saturation que l'on ne connaît pas bien encore. Je ne suis pas sûr que
CDG puisse aller jusqu'à 158 millions de voyageurs », a-t-il indiqué.
On n'en est pas là.
L'heure est en effet à la conception de ce fameux terminal. Et ce ne
sera pas une partie de plaisir. Situé au nord des terminaux 2F et 2E, le
hub d'Air France, la construction du terminal 4 constitue aux yeux des
dirigeants d'ADP un véritable défi puisqu'il faudra assurer la
continuité des passagers et des bagages entre les opérations actuelles
d'Air France et le terminal 4. Un train pour amener les passagers et un
convoyeur de bagages devront donc être construits. « C'est un dossier
qui fait s'arracher les cheveux », pointe Augustin de Romanet.
« Le terminal 4 sera construit sur une parcelle très étroite, de manière
intensive. Il doit être flexible, personne ne sait quelle sera la nature
du trafic en 2050, si une zone Shenghen existera toujours. Il ne faut
surtout pas qu'on le pense en prenant nos fonctionnalités
d'aujourd'hui », fait valoir Edward Arkwright.
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 9,49 euros en
clôture lundi 12 mars, en baisse de 3% sur la semaine.
La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des
analystes pour l'action AF-KLM se situe à 14,46 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) baisse légèrement de
1$ en une
semaine, pour arriver à 65$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
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