photo François Robardet, Administrateur Air France-KLM Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

François Robardet Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

N°643, 19 mars 2018   Si vous ne voyez pas correctement cette page, suivez ce lien

La Revue de Presse du lundi ...

> Les syndicats d'Air France déterminés à faire grève le 23 mars

(source Reuters) 13 mars - Les syndicats d'Air France ont rejeté massivement mardi un mécanisme de rattrapage du pouvoir d'achat proposé par la direction lors d'une courte réunion et ont confirmé leur appel à la grève pour le 23 mars, (...) après le rejet confirmé par Air France de leur revendication d'augmentation générale des salaires de 6%, à l'origine d'une première journée de grève le 22 février.
 
"La situation économique et financière de la compagnie, dans un environnement concurrentiel particulièrement agressif, rendait cette augmentation générale impossible sans compromettre sa stratégie de croissance, d'investissement et de reprise des embauches", a précisé la compagnie dans un communiqué.
 
Air France réclame la levée du préavis de grève pour négocier "dans les plus brefs délais", sur un mécanisme permettant de rattraper la baisse de pouvoir d'achat des personnels dont le salaire individuel aurait augmenté moins vite que l'inflation entre 2011 et 2017. (...)
 
Cette proposition est "indécente" et sert seulement à faire croire que la direction négocie, a estimé (le) secrétaire adjoint de FO chez Air France, soulignant que le mécanisme proposé ne concernerait qu'une "infime" partie des salariés. (...)
 
(Le) président du Syndicat des pilotes d'Air France (Spaf), juge impossible de négocier le mécanisme de la direction alors même que l'évaluation des gains de pouvoir d'achat des deux parties sont très éloignées.
 
"Notre réponse est simple : donnez-nous 6% !", a-t-il dit. (...)

Cette nouvelle grève interviendrait en outre trois jours après le lancement des Assises du transport aérien prévue le 20 mars par le gouvernement.

Mon commentaire : Le mois dernier des syndicats d'Air France ont appelé à la grève pour obtenir une augmentation de 6 %. Ils estimaient que le blocage des augmentations générales des salaires entre 2011 et 2017 avait entrainé une baisse du pouvoir d'achat pour l'ensemble des salariés à hauteur de l'inflation sur la période, soit 6%. Ce faisant, ils ne tenaient pas compte des augmentations individuelles accordées à une majorité de salariés.

La direction d'Air France a répondu en proposant d'effectuer un ajustement pour tous les salariés dont la rémunération aurait augmenté moins vite que l'inflation sur la période 2011-2017.

Cette correction ciblée des salaires pénalisés par l'inflation a été rejetée par les syndicats, car elle concerne, selon eux, un trop petit nombre de personnes.

Le SNPL a procédé à une consultation des pilotes sur l'opportunité de poursuivre le conflit. Seuls 39 % des pilotes y ont répondu favorablement. Le SNPL a décidé deux nouvelles journées de grève, les 23 et 30 mars.

Des syndicats du sol et des PNC, qui n'ont pas consulté les salariés, ont choisi de s'associer au mouvement. Le motif du rattrapage de l'inflation est laissé de côté au profit d'une augmentation générale de 6 %. De leur côté, les pilotes revendiquent une augmentation de 4,7 % s'ajoutant aux 6% généralisés.

L'intersyndicale justifie sa revendication en se référant aux récents accords signés chez Lufthansa. Il est vrai que les pilotes allemands ont obtenu 6 % d'augmentation. Mais elle est étalée sur trois ans, conditionnée aux résultats du groupe Lufthansa et assujettie à des contreparties : pas de grève durant la période, et un périmètre d'application portant a minima sur 320 avions.

Transposé au sein d'Air France-KLM, un tel accord porterait sur le périmètre actuel des compagnies Air France et KLM. En contrepartie, il lèverait les interdictions pesant sur HOP! (C'est à dire, pas d'avions de capacité supérieure à 110 places), les limitations de périmètres pesant sur Transavia France (40 avions maximum, pas de bases en Europe) et sur Joon (28 avions maximum). 

Des accords de ce type ont été signés chez KLM. Y parviendra-t-on chez Air France ?

> Air France-KLM augmente ses capacités de 4,1% pour la saison d'été

(source Reuters) 14 mars - Air France-KLM a annoncé mercredi une forte hausse de ses capacités pour la saison d'été, (...) ouvrant un record de 78 nouvelles liaisons.

Le groupe franco-néerlandais fait état dans un communiqué d'une hausse de 4,1% de ses capacités pour la saison d'été, qui dure du 25 mars au 27 octobre, dont 3,9% dans le long-courrier et 10,6% pour sa compagnie low cost Transavia.
 
Parmi les neuf nouvelles destinations long-courriers, six se feront au départ de l'aéroport Paris-Charles de Gaulle, notamment deux vols long-courriers à coûts réduits de la nouvelle compagnie Joon vers Fortaleza (Brésil) à compter du 3 mai et vers Mahé (Seychelles) à partir du 5 mai.

Mon commentaire : Le Groupe Air France-KLM annonce une hausse des capacités pour l'été de 4,1%. Pour une fois, la hausse est quasiment identique pour Air France et KLM. Seule exception : au sein de Transavia, la partie française progresse de 19 % alors que la partie néerlandaise ne progresse que de 6 %.

Cette croissance importante a notamment été obtenue en optimisant l’utilisation des avions de la flotte Air France avec un gain de 12 minutes par jour sur le court-courrier (soit +2,5 %), de 45 minutes sur le moyen-courrier (soit +7 %) et de 30 minutes sur le long-courrier (+3,3 %).

> Lufthansa a volé de record en record en 2017

(source AFP) 15 mars - Le géant européen du transport aérien Lufthansa a de nouveau enregistré un bénéfice record en 2017, exercice marqué par la fin d'un long conflit avec ses pilotes et la disparition de son rival Air Berlin.
 
L'an passé, le transporteur allemand a dégagé un bénéfice net de 2,36 milliards d'euros, en hausse de 33% sur un an,(...).

Il s'agit des "meilleurs résultats de l'histoire de notre entreprise", s'est réjoui jeudi son patron Carsten Spohr lors de la conférence annuelle du groupe à Francfort. (...)
 
La maison mère des compagnies Lufthansa, Eurowings, Swiss, Brussels et Austrian Airlines a (...) profité d'une hausse du prix des billets, de la consolidation dans ses comptes de Brussels Airlines (rachetée fin 2016) et d'une embellie dans le fret.
 
Ses recettes ont progressé d'environ 12% à 35,6 milliards d'euros (...). En 2017, le groupe de 120.000 salariés a transporté environ 130 millions de passagers. "Nos avions n'avaient jamais été aussi remplis".(...)

Lufthansa a mis la main sur une partie des activités de la compagnie berlinoise Air Berlin (...). Ces avions vont être intégrés pour l'essentiel à Eurowings, compagnie à bas coûts du groupe Lufthansa, une intégration qui devrait engendrer des coûts en 2018 mais avoir "un effet positif" sur le bilan de Lufthansa en 2019.
 
Le dirigeant a de nouveau défendu la nécessité de la consolidation du secteur aérien en Europe, dans laquelle il entend continuer à jouer un "rôle actif". Il est l'un des intéressés à une reprise -partielle- de la compagnie italienne en déconfiture, Alitalia.

Malgré une stabilisation des prix des billets et une réduction accrue de ses coûts unitaires attendues (...), Lufthansa ne prévoit pas de faire aussi bien en 2018 (...) en raison de 700 millions d'euros de coûts de kérosène supplémentaires.
 
Confronté en Allemagne à une montée en puissance des concurrents à bas coûts Easyjet et Ryanair, le transporteur prévoit d'accroître ses capacités globales. L'essor sera notable chez Eurowings, à qui revient la majorité des 77 avions (sur 144) de l'ancienne flotte d'Air Berlin.
 
Eurowings devrait recenser environ 210 appareils en 2019, ce qui en fera la deuxième compagnie du groupe derrière Lufthansa.
 
La direction a décidé de choyer les actionnaires, déjà ravis par le doublement du cours de l'action en 2017, en leur proposant un dividende de 80 centimes d'euros, en hausse de 60% sur un an. (...)

> Lufthansa surclasse Air France-KLM

(source La Tribune) 19 mars - (...) Un résultat d'exploitation ajusté pour l'année 2017 qui flirte avec les 3 milliards d'euros (2,973 milliards), en hausse de 69,5% par rapport à 2016, un cash-flow libre qui s'élève à 2,3 milliards d'euros deux fois plus qu'en 2016, malgré une hausse d'un tiers des investissements à 3 milliards d'euros, une dette nette de seulement 2,9 milliards d'euros pour un chiffre d'affaires de 35,5 milliards d'euros : publiés la semaine dernière, les résultats financiers 2017 de Lufthansa, maison-mère de la compagnie éponyme, mais aussi de Swiss d'Austrian, d'Eurowings et de Brussels Airlines ont impressionné les observateurs et analystes. Non seulement ils sont meilleurs que prévus, mais ils croissent aussi d'une manière beaucoup plus rapide (+69,5%) par rapport à ses deux gros concurrents, IAG, le groupe aérien composé de British Airways, Iberia, Aer Lingus et Vueling (+18,9%) et Air France-KLM (+42%).
 
Ce coup d'accélérateur permet donc au groupe allemand d'égaler quasiment la performance de IAG (résultat opérationnel de 3,015 milliards d'euros), et de creuser l'écart avec Air France-KLM (1,488 milliard d'euros). La différence de performance opérationnelle entre Lufthansa et Air France-KLM a doublé l'an dernier. Elle est en effet passée de 750 millions d'euros en 2016 à 1,5 milliard d'euros en 2017. Le groupe français accuse le même retard par rapport à IAG, mais grosso modo la situation n'a pas beaucoup changé depuis 2016.
 
La publication des chiffres de Lufthansa intervient au moment où le gouvernement français ouvre ce mardi les Assises du transport aérien français dans le but de prendre des mesures pour améliorer notamment la compétitivité des compagnies aériennes françaises. Ces dernières ne cessent en effet de dénoncer le poids handicapant des charges sociales et de la fiscalité française. Selon Air France-KLM, les charges en France jouent pour 400 millions d'euros dans l'écart de performance entre Air France et Lufthansa. De facto, vu la différence opérationnelle entre les deux groupes, elles n'expliquent pas tout.

Mon commentaire : L'écart se creuse entre Air France-KLM et Lufthansa. Il convient néanmoins de le relativiser. Le résultat opérationnel passe du simple au double (1,5 milliards pour AF-KLM, 3 milliards pour LH). Mais rapporté au chiffre d'affaires, la marge d'exploitation est de 5,8 % chez Air France-KLM et de 9 % chez Lufthansa. Si KLM est proche de Lufthansa, avec une marge de 8,8 %, Air France en est loin avec une marge de 3,7 %.

Ce constat renforce l'importance des assises du transport aérien, qui démarrent ce mardi 20 mars. Il est urgent que tous les participants en prennent conscience. L'État Français devrait reconsidérer les taxes et redevances appliquées au transport aérien, la Direction d'Air France proposer une stratégie offensive et les organisations syndicales devraient faire preuve de plus de souplesse sur les limitations de périmètre des différentes entités du Groupe.

> IAG veut développer Level y compris pour les voyageurs d’affaires

(source Déplacements Pros) 15 mars - A une époque où le prix reste toujours un argument de taille pour les PME/PMI, Willie Walsh le patron de Level pense que les offres de la compagnie low-cost peuvent également intéresser les voyageurs d’affaires. Le Paris/New York lancé cet été en est, selon lui, un bon exemple.
 
Pour assurer le développement de Level, le patron d’IAG a des idées. Deux, plus exactement. Une première qui s’appuierait sur 15 avions en 2022 et une seconde qui doublerait ce chiffre avec plus de destinations programmées. Face à Norwegian, Level doit montrer ses différences et ne saurait se contenter de deux ou trois rotations par base. Willie Walsh n’a jamais caché que "loin de cannibaliser les lignes à succès de British Airways, la low-cost veut aller en ouvrir de nouvelles".
 
La force du groupe IAG réside aussi dans sa capacité à s’adapter très vite aux marchés porteurs et à intégrer les demandes formulées par les clients. Willie Walsh ne cache pas qu’il pourrait passer des commandes d’avion de BA vers Level. Et de préciser qu’il étudie attentivement le choix des nouvelles destinations pour aller sur des marchés susceptibles d’intéresser aussi le business travel. (...)

Mon commentaire : Pour le patron de IAG la question de la pertinence du long-courrier low-cost ne se pose plus. La croissance de sa filiale Level s'effectuera, notamment à Orly, avec la volonté d'aller vite. Cela devra inciter Air France à s'adapter rapidement à cette concurrence supplémentaire.

> Delta Air Lines anticipe une forte hausse de ses coûts unitaires trimestriels

(source Boursier com) 13 mars - Delta Air Lines (...), partenaire d'Air France KLM, vise désormais un bénéfice par action trimestriel compris entre 0,60 et 0,65$ contre une précédente fourchette allant de 0,60 à 0,80$.

La demande et les revenus restent solides avec une amélioration de l'activité à la fois à l'avant et à l'arrière de la cabine. Les coûts unitaires, hors changes, sont en revanche attendus en hausse de 3 à 4%. Le transporteur explique avoir été pénalisé par des coûts liés au mauvais temps et un changement comptable.

> Golfe : des compagnies trop subventionnées ?

(source France Info) 13 mars - Ils sont venus admirer leur dernier achat : sur l'aéroport de Doha, les Qataris réceptionnent un A350 flambant neuf. Et ils n'ont pas lésiné sur la dépense : aménagements luxueux, en classe affaires, des sièges qui se transforment en lits doubles, de grands écrans... Un avion dernier cri commandé en 37 exemplaires. "C'est très cher, mais on a les moyens", "On n'a pas de limite, même pas le ciel", justifient les Qataris en regardant fièrement leur dernière acquisition.
 
Mais comment Qatar Airways peut-elle s'offrir autant d'avions, multiplier par quatre en dix ans le nombre de passagers transportés, au point d'être accusés par les autres compagnies de concurrence déloyale ? Réponse de Akbar Al Baker, le PDG qatari, lapidaire : "Nous avons de l'argent pour acheter tous ces avions, c'est très simple". Le problème, c'est l'origine de cet argent : beaucoup viendrait de subventions, versées par les riches monarchies du Golfe. Des subventions interdites en Europe ou aux États-Unis, car elles faussent la concurrence. Qatar Airways, mais aussi Etihad aux Émirats arabes unis, et Emirates à Dubaï auraient touché de leurs gouvernements plus de 40 milliards d'euros d'aides. (...)

Mon commentaire : Si Qatar Airways vient d'annoncer une perte très importante pour l'exercice fiscal en cours, qui s'achève en mars, cela ne remet pas en question sa stratégie. Son PDG va jusqu'à évoquer des moyens illimités pour justifier l'arrivée de 37 A350 neufs.

Dans la même interview, à la question "Vous ne craignez pas de nouvelles régulations qui pourraient vous limiter ?", il répond par une menace non voilée : "S’ils (ndlr : les gouvernements européens) essaient de nous limiter, alors ils doivent savoir qu’on annulera nos commandes Airbus (216 commandes)".

> Assises du transport aérien : il faut améliorer la compétitivité

(source France Info) 18 mars - Pour tenter de redonner des couleurs au pavillon français, en perte de vitesse, le gouvernement va organiser des assises du transport aérien.
 
Le pavillon français (...) voit chaque année sa part de marché fondre comme neige au soleil, désormais relégué au second plan dans la hiérarchie mondiale. Aujourd’hui, la part de marché des ailes françaises dans l’hexagone ne représente plus que 42% contre plus de 60% en 2000. 
 
Nos compagnies souffrent d’un déficit de compétitivité chronique. Et même si elles affichent depuis quelques temps des résultats positifs, à commencer par Air France, il ne faut pas se tromper, c’est essentiellement dû aux coûts du pétrole qui restent relativement bas et à la timide reprise économique du pays. 
 
Pour tenter d’inverser cette tendance, le gouvernement organise à partir de la fin du mois et jusqu’à l’automne prochain, les assises du transport aérien. C’est une première pour ce secteur qui représente près de 100 000 emplois directs et 2,4% du PIB. 
 
(...) La première des choses sera d’abord que l’État reconnaisse enfin le transport aérien comme stratégique, facteur de développement économique, et qu’il ne le considère plus comme une vache à lait, au prétexte que le secteur brasse des millions d’euros ou de dollars. 
 
L’un des principaux sujets abordés devrait donc être celui des charges sociales en France, qui ne permettent pas aux compagnies hexagonales de se battre à armes égales avec leurs concurrentes européennes notamment. C’est flagrant lorsque l’on compare les résultats d’Air France et ceux de KLM, de Lufthansa, ou de British Airways. 
 
La question des redevances aéroportuaires et des taxes propres au transport aérien risquent également d’animer les débats de ces assises. On parle notamment de la fameuse taxe Chirac, taxe de solidarité qui sert à financer les programmes de santé dans les pays en voie développement, payée essentiellement par les compagnies françaises.
 
Enfin, les coûts de la sûreté, mission régalienne, seront aussi au cœur des débats, entièrement financés par les compagnies et par conséquent par les passagers. Au cours de ces dernières années, de nombreux rapports ont déjà mis en avant les difficultés des compagnies françaises.
 
En 2013, le rapport de Claude Abraham, ex-patron de la direction de l’aviation civile, celui de l’ancien député Bruno Leroux, deux ans plus tard, ou celui de la Cour des comptes. Malheureusement, leurs recommandations, excepté une ou deux mesures n’ont jamais été suivies d’effets. (...)

Mon commentaire : Soyons justes : contrairement à ce qui est suggéré dans l'article, les différents rapports évoqués ont été suivis d'effets importants, corrigeant une partie de l'écart de compétitivité entre les compagnies françaises et les compagnies européennes. Pas assez, c'est l'enjeu des assises de le mettre en évidence.

La direction et les syndicats représentatifs d'Air France ont préparé en commun ces assises. Ils ont identifié, sans que cela soit exhaustif, une douzaine de questions à traiter. Parmi elles figurent notamment :

  • une concurrence loyale avec les compagnies de pays tiers bénéficiant de soutiens étatiques
  • le respect par l’ensemble des compagnies aériennes opérant en France des règles prévalant en matière fiscale, sociale et d’aide d’État.
  • la réduction du niveau trop élevé des taxes pesant sur le transport aérien français
  • la facilitation tant pour les passagers que pour les personnels des compagnies du parcours dans les aéroports et notamment le passage aux frontières
  • le nécessaire rééquilibrage vers l’État du mode de financement de l’activité régalienne que constitue la sûreté aérienne

Il était prévu que ces questions fasse l'objet d'un courrier commun adressé à Mme Élisabeth Borne, ministre des transports. Je souhaite que, malgré le conflit en cours, toutes les organisations syndicales qui ont participé à l'élaboration de ce courrier le signent.

Fin de la revue de presse

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 9,50 euros en clôture lundi 19 mars, sans changement sur la semaine.

La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM se situe à 14,46 euros.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) monte légèrement de 1$ en une semaine, pour atteindre 66$.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

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A bientôt.

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| François Robardet

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC

Lettre rédigée avec la collaboration de Christian Magne
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