photo François Robardet, Administrateur Air France-KLM Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

François Robardet Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

N°644, 26 mars 2018   Si vous ne voyez pas correctement cette page, suivez ce lien

La Revue de Presse du lundi ...

> Air France : les syndicats accentuent la pression

(source Les Echos) 26 mars - Belote et rebelote chez Air France.  Après le 22 février et le 23 mars, et sans attendre la prochaine grève prévue le 30 mars, dix syndicats de la compagnie aérienne, dont les syndicats de pilotes, appellent d'ores et déjà à deux nouvelles journées de grève les 3 et 7 avril. Et pour la première fois, l'une des journées de grève d'Air France - celle du 3 avril - coïncidera avec une journée de grève à la SNCF. « Devant la faiblesse de la réaction de la DRH, qui continue de penser qu'elle peut encore jouer la montre, nous avons décidé de programmer de nouveaux jours de grève, indiquent les trois syndicats de pilotes SNPL AF, SPAF et Alter, dans un communiqué commun mis en ligne lundi après-midi. Nous faisons le constat que l'espace que nous avions volontairement laissé entre chaque jour de grève n'a pas été utilisé par la direction pour la négociation mais uniquement pour éviter de traiter le sujet ».

Une nouvelle réunion syndicats-direction est néanmoins prévue ce mardi. Mais il est peu probable qu'elle puisse permettre de débloquer la situation. Les positions semblent en effet assez figées. Les dix syndicats réclament toujours une hausse générale des salaires de 6 %, hausse qui permettrait selon eux de compenser la perte de pouvoir d'achat qui découlerait de l'absence d'augmentation générale depuis 2011. Mais selon la direction, la plupart des salariés ont vu leurs rémunérations augmenter durant cette période et une revalorisation générale de la grille salariale représenterait un surcoût, trop élevé au regard de la rentabilité d'Air France, de 240 millions d'euros par an.
 
La semaine dernière, la direction d'Air France avait tenté d'éviter un nouveau préavis, en proposant des mesures de rattrapage au cas par cas pour les salariés dont les salaires n'auraient pas été réévalués depuis 2011. Puis en proposant des mesures spécifiques pour les pilotes. Tentatives rejetées par l'intersyndicale, qui attendait simplement que soit fixé le planning des vols de début avril pour remettre la pression, sous la forme de nouveaux préavis, plus resserrés dans le temps que les précédents.

Lors de la dernière journée de grève du 23 mars, le taux de mobilisation était resté stable, aux alentours de 35 % tous métiers confondus, et même en légère hausse chez les pilotes (35 % vs 33 % en février). Grâce aux affrètements, Air France était néanmoins parvenu à assurer 75 % de son programme le 23 mars dernier, dont 70 % des vols long-courriers, contre 50 % lors de la grève de février. Mais les vols annulés s'étaient comptés par centaines et le manque à gagner était estimé à plus de 25 millions d'euros.

Mon commentaire : Pour sortir du conflit, la Direction d'Air France a fait deux propositions.

.  La première : une compensation de la perte de pouvoir d'achat des salariés qui n'ont pas eu d'augmentation individuelle depuis 2011. Ceci, en réponse à la demande des organisations syndicales réclamant un rattrapage de l'inflation par une hausse de 6% des salaires.

.  La seconde est d'ouvrir des négociations avec les organisations pilotes. Ceci en réponse à leur demande d'ajouter aux 6 % pour tous, 4,7% supplémentaires pour eux. Ce qui devrait satisfaire le SNPL puisque ce syndicat écrivait à ses adhérents : " il est important de vous assurer que nous mènerons cette bataille avec l’intérêt des pilotes comme seul objectif. (...) Il se pourrait que la direction annonce l’ouverture de négociations. Si tel était le cas, sachez que nous nous y rendrions animés d’un esprit positif. "

La réunion de ce mardi 27 mars permettra d'en savoir plus sur la suite du conflit.

> Joon monte en puissance

(source L’Aérien) 26 mars - Avec l’entrée en vigueur du programme été 2018, Joon reçoit de nouveaux avions, débute ses vols long-courriers et ouvre neuf destinations. Une montée en puissance pour la compagnie à coûts réduits d’Air France. (...)

Le dimanche 25 mars a marqué le premier vol long-courrier de Joon, vers Le Caire. Air France lui confiera également les dessertes du Cap dès le 1er avril, de Téhéran dès le 2 avril et de Mumbai dès le 18 juin. En outre, Joon ajoutera au réseau du groupe Fortaleza au Brésil à partir du 3 mai. Elle reprendra la desserte de Mahé aux Seychelles dès le 5 mai, une destination abandonnée par Air France il y a plusieurs années. Sur le réseau moyen-courrier, Joon a repris le 25 mars les dessertes d’Istanbul, Naples et Rome-Fiumicino, en plus d’Oslo lancée la semaine précédente.
 
Cette expansion est portée par l’arrivée d’appareils supplémentaires. Les six Airbus A320 de 174 places sont rejoints par quatre Airbus A321 de 204 sièges pour le moyen-courrier. Trois Airbus A340-300 offrant 278 sièges en tri-classe assureront les vols long-courriers. Tous ces avions proviennent de la flotte d’Air France. Joon s’attend à recevoir son premier Airbus A350-900 de 324 sièges en août ou septembre 2019. Le plan de flotte prévoit dix A350 et 18 A320/A321 à l’horizon 2021. (...)
 
“Joon est clairement un outil de reconquête au service du groupe Air France”, a déclaré le directeur général de Joon, Jean-Michel Mathieu (...). “Sa structure de coûts très compétitive – inférieure de 15 % environ par rapport à sa maison mère – doit permettre de pérenniser des lignes menacées ou présentant des résultats financiers très difficiles (…). Son rôle ne s’arrête pas là: elle est également chargée d’alimenter le hub du groupe Air France à Paris-Charles de Gaulle et contribue à le renforcer. Actuellement, nous observons que plus de 50 % de nos passagers sont en correspondance à bord d’un vol Air France.” (...)

Mon commentaire : Joon sera encore plus performante économiquement en long courrier lorsqu'elle recevra ses A 350, à partir de 2019.

> Air France s'invite dans l'accord KLM-Kenya Airways

(source Boursier com) 26 mars - Air France va profiter des liens privilégiés noués entre KLM et Kenya Airways. Depuis ce weekend, le transporteur français fait partie de l'accord de joint-venture datant de 1995. Cette signature renforce la desserte de l'Afrique de l'Est. Les clients d'Air France, de KLM et de Kenya Airways pourront réserver des vols effectués en partage de codes entre Paris et Amsterdam et Nairobi. Il existe actuellement 24 vols quotidiens entre les deux hubs européens et Nairobi. Air France réalise trois vols hebdomadaires vers la capitale kényane en B787.

> Virgin Atlantic et Delta améliorent leur offre transatlantique

(source Déplacements Pros) 25 mars - Virgin Atlantic et Delta Air Lines ont lancé leur programme de vols joints de l'été 2018. Les deux partenaires vont proposer plus de 5 millions de sièges entre les USA et Londres, Édimbourg, Glasgow ou Belfast.
 
Delta Air Lines reliera à nouveau Londres Heathrow à Salt Lake City et Portland (Oregon) cet été. (...). Par ailleurs, la compagnie américaine renforcera ses capacités sur les vols Londres – Atlanta et Londres – Detroit en déployant un A330.
 
De son côté, Virgin Atlantic va ajouter une 6ème fréquence quotidienne entre New York JFK et Heathrow. Sa partenaire américaine effectuera deux vols par jour avec un A330, offrant ainsi au total 6% de sièges en plus entre les deux hubs.
 
Les deux compagnies boostent aussi les dessertes de l’Écosse et l'Irlande du Nord. (...)
 
Le transporteur britannique a également augmenté la capacité entre New York et Manchester. (...)

Mon commentaire : Le marché transatlantique est un des plus porteurs. Virgin et Delta augmentent les fréquences de leurs liaisons entre la Grande Bretagne et les USA. 

Lorsque AF-KLM aura mis en œuvre son projet de participation dans le capital de Virgin, les trois partenaires pourront exploiter des opportunités nouvelles.

> 2017, « l'année des ventes » pour Lufthansa Technik

(source Journal de l'Aviation) 21 mars - Lufthansa Technik vient de conclure une excellente année 2017. La division MRO du groupe Lufthansa a publié un chiffre d'affaires en hausse de 5% à 5,4 milliards d'euros et un résultat opérationnel en croissance de 1% à 415 millions d'euros pour l'année. Mais surtout, Lufthansa Technik a assuré sa croissance à long terme avec 440 contrats, qui ont une valeur cumulée de 13,2 milliards d'euros.
 
La région EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) reste la plus importante pour la société et représente les deux tiers du chiffre d'affaires de Lufthansa Technik. (...)
 
Sans surprise, la région Asie Pacifique a également été très dynamique. Un bémol, la croissance, bien que qualifiée d'impressionnante par la directrice financière Constanze Hufenbecher, est moins importante que prévu en valeur. (...)
 
Une très grande attention (...) est portée à la digitalisation, dont Johannes Bussmann, le président de Lufthansa Technik, pense qu'elle est « l'avenir de notre industrie ». Elle s'infiltre dans tous les domaines, avec la mutation vers les ateliers sans papier, le tracking des pièces par infrarouge dans les ateliers, le déploiement de la maintenance prédictive et d'un monitoring plus intense des équipements. Autant de transformations qui « rendent meilleurs mais ne révolutionnent pas le business model ».
 
Ce qui va amener cette révolution en revanche, c'est Aviatar, que Lufthansa Technik a lancé en 2017 et que Johannes Bussmann voit comme le « futur Amazon de l'industrie ». Il s'agit d'une plateforme ouverte à laquelle sont intégrées diverses applications permettant d'accéder à des produits et services MRO, y compris proposés par d'autres sociétés que Lufthansa Technik.
 
Quelques applications ont été présentées lors de la conférence de presse annuelle, comme celle de partage d'outils TOOLnow - lorsqu'il manque un outil à un opérateur, il peut se connecter à cette plateforme pour déposer une demande de prêt puis surveiller son évolution et les disponibilités de l'outil recherché. (...) Le système n'en est qu'à ses premiers pas mais Lufthansa Technik le voit comme une révolution. « Nous voulons façonner la digitalisation de notre industrie avec nos solutions modernes de gestion de flotte », résume Johannes Bussmann.

Mon commentaire : Les services de maintenance aéronautique évoluent au plus près des besoins de leurs clients. Ils s'attachent à innover dans leurs façons de fonctionner afin de simplifier la vie des compagnies aériennes. Il est probable que nous n'en sommes qu'au début de profonds changements. Air France-KLM restera au plus haut niveau en participant à cette "révolution".

> Avec Laudamotion, Ryanair veut faire de l'ombre à Lufthansa

(source Boursier com) 20 mars - (...) Ryanair prendra une participation initiale de 24,9% dans Laudamotion, née des cendres de Niki, filiale d'Air Berlin qui a déposé le bilan l'an dernier, et prévoit de porter celle-ci à 75% "le plus tôt possible", sous réserve du feu vert de la Commission européenne.
 
Ryanair louera six avions avec équipage à Laudamotion afin de porter la flotte de cette dernière à 21 appareils cet été et à 30 d'ici trois ans. Ryanair dispose actuellement d'une flotte de 430 Boeing 737.
 
Niki, qui dessert des destinations touristiques en provenance d'Allemagne et d'Autriche en volant sur des A320 d'Airbus, est considérée comme l'actif le plus intéressant d'Air Berlin, dont la grande majorité a été reprise par Lufthansa. (...)
 
"Cette décision inattendue de Ryanair va exactement à l'encontre de ce que Lufthansa veut", remarque John Strickland, consultant spécialisé dans le secteur de l'aviation. (...)

La compagnie irlandaise à bas coûts investira moins de 50 millions d'euros dans un premier temps et apportera un financement supplémentaire de 50 millions d'euros pour les coûts de démarrage et d'exploitation de la première année. (...)
 
Michael O'Leary a indiqué que Laudamotion devrait opter pour une flotte d'Airbus, "une option que nous espérons développer au sein de Ryanair depuis quelques années."
 
La flotte de la compagnie irlandaise est uniquement composée de Boeing 737 depuis deux décennies, choix qui permet une grande souplesse et des économies sur la formation et la maintenance, de l'avis de Ryanair.

Mon commentaire : Ryanair, qui souhaitait reprendre une partie d'Air Berlin, parvient finalement à ses fins en prenant une participation dans la compagnie autrichienne Laudamotion. La compagnie irlandaise s'implante ainsi dans un pays où les conditions sociales et règlementaires sont avantageuses pour elle, comme elles le sont en Irlande.

En projetant d'équiper Laudamotion d'Airbus, alors qu'elle n'exploite jusqu'à présent que des Boeing 737, elle se donne les moyens de faire jouer la concurrence lors de ses futurs appels d'offres pour l'achat d'avions.

> La low-cost Norwegian table sur des résultats détériorés au premier trimestre

(source AFP) 21 mars - La compagnie aérienne à bas coûts Norwegian Airline Shuttle a averti mardi que sa perte se creuserait au premier trimestre en raison du prix du carburant et de l'euro, et annoncé une augmentation de son capital.
 
La low-cost va procéder à un placement privé d'actions nouvelles qui devrait lui rapporter 137 millions d'euros d'argent frais, a-t-elle indiqué dans un communiqué envoyé après la clôture de la Bourse d'Oslo.
 
Norwegian a à cette occasion fourni des prévisions de résultats trahissant une détérioration de ses performances au premier trimestre.
 
Sur cette période, la perte imposable devrait atteindre 275 millions d'euros contre 190 millions sur les trois premiers mois de 2017 alors que le chiffre d'affaires est attendu en nette hausse, à 748 millions contre 569 millions. (...)
 
La compagnie a précisé que le prix du kérosène dépassait jusqu'à présent de 12% ses prévisions et que l'euro était aussi 8% plus cher qu'attendu. (...)

Mon commentaire : Norwegian se développe rapidement mais n'est pas ou peu rentable. Combien de temps les investisseurs lui garderont-ils leur confiance ? Elle pâtit de la hausse des cours du pétrole et annonce pour le 1er trimestre une perte à hauteur de 37% de son chiffre d'affaires. Elle avait déjà subi une perte de 33% au premier trimestre 2017.

> Aérien : les droits de trafic des compagnies du Golfe menacés par l'Europe ?

(source Tourmag) 22 mars - (...) Retirer les droits de trafic des compagnies du Golfe en Europe : Air France en a rêvé, le Parlement européen commence à y penser.
 
La commission des transports du Parlement européen a en effet adopté, cette semaine, un projet de loi radical qui prévoit de retirer les autorisations aux compagnies aériennes étrangères qui ne respecteraient pas des règles de concurrence équitable. (...)
 
"Les transporteurs aériens de la région du Golfe, de Turquie, de Chine et de Russie ont des liens forts avec l'Etat, qui peuvent causer des distorsions de marché", a expliqué au Parlement Markus Pieper, rapporteur du texte de loi, mardi 20 mars 2018.
 
Les cibles d'un tel texte sont en effet bien les Emirates, Etihad et autre Qatar Airways, qui, si elles ont à de multiples reprises nié en bloc de telles accusations, sont soupçonnées de toucher des subventions d'Etat illégales. (...)

Mon commentaire : La gestion des droits de trafic est de la responsabilité des Etats. Mais depuis 2016, la Commission Européenne peut négocier au nom de ses pays membres. Elle profite de cette position de force pour entamer des négociations avec les Émirats Arabes Unis, le Qatar, l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) et la Turquie.

> Réduction de la taxe aérienne : Borne annonce une économie de 50 millions pour les compagnies

(source Le Figaro) 21 mars - Dans son discours d'ouverture des Assises nationales du transport aérien, ce mardi, Élisabeth Borne a annoncé une réduction de la taxe aérienne. (...)
 
Concrètement, la mesure consiste en une réduction du montant de la taxe, sur l'ensemble des aéroports français, de près de 30%, à 0,90 euro au lieu de 1,25 euro par passager. Le ministère espère que cette baisse se répercutera directement sur le prix des billets d'avion pour les vols au départ du territoire français.
 
Lors de son discours d'ouverture, Élisabeth Borne a également promis une réduction des tarifs de la taxe applicables sur une dizaine de grands aéroports français. La hausse des «redevances et des taxes, leur transparence, sont cruciales. Car les compagnies aériennes sont fragiles», a estimé la ministre. (...)
 
Les compagnies aériennes françaises tirent la sonnette d'alarme depuis des années sur le problème du poids des charges, notamment en taxes et redevances, qui entravent leur compétitivité. Selon les acteurs du transport aérien, «la croissance du trafic profite moins aux acteurs français qu'à leurs concurrents, 42% des passagers en France voyagent sur des compagnies françaises, contre 63% il y a 20 ans». (...)
 
«On a besoin d'être moins handicapés. Il faut passer de la prise de conscience à l'action», a commenté le PDG d'Air France-KLM, Jean-Marc Janaillac, devant quelques journalistes. Il (...) souhaité que ces Assises apportent des «réponses satisfaisantes et équilibrées de nature à compenser un déficit de compétitivité estimé (...) à plusieurs centaines de millions d'euros chaque année entre la France et ses principaux voisins européens», dans une lettre à la ministre.
 
Cette lettre a été envoyée à la veille de l'ouverture des Assises et cosignée par quatre syndicats, le syndicat de pilotes SNPL France Alpa, la CFDT, la CFE-CGC et FO. Les signataires appellent aussi, dans cette lettre dont l'AFP a obtenu une copie, à la vigilance sur une possible privatisation d'Aéroports de Paris demandant que «l'opportunité (...) d'une telle évolution» soit débattue «au préalable dans le cadre des Assises».

Mon commentaire : La semaine dernière, je vous indiquais que la direction d'Air France et les syndicats représentatifs d'Air France avaient préparé en commun ces assises. Ils avaient identifié, sans que cela soit exhaustif, une douzaine de questions à traiter. Finalement seuls quatre syndicats (le SNPL, la CFDT, la CFE-CGC et FO) et la direction ont co-signé ce courrier adressé au ministre des transports, Madame Elisabeth Borne.

La Presse Boursière...

> AIR FRANCE-KLM : Kepler Cheuvreux ajuste sa cible

(source AOF) 262 mars - Selon une source de marché, Kepler Cheuvreux abaisse son objectif de cours de 18,70 à 17,50 euros sur le titre Air France-KLM, tout en maintenant sa recommandation Achat. Le bureau d'études inclut désormais 100 millions d'euros de coûts liés aux grèves dans ses estimations 2018, dont 40 millions d'euros déjà constatés. Toutefois, l'analyste se montre globalement positif sur la compagnie aérienne française et sa capacité à surperformer ses pairs, notamment grâce à une plus forte croissance de son trafic passager cette année.
 
Par ailleurs, l'expert estime que la montée des prix du pétrole aura un impact négatif sur ses résultats 2018 moindre que sur ceux de ses concurrents, tels qu'International Airlines Group (IAG) ou Lufthansa.

Mon commentaire : L'analyste Kepler Cheuvreux baisse sa recommandation sur Air France-KLM, essentiellement en raison du coût des grèves. Il est intéressant de constater qu'il pense que le Groupe souffrira moins que ses concurrents européens de la hausse des prix du pétrole. En début d'année HSBC faisait, à ma grande surprise, une analyse inverse.

> Le Brent repasse $70

(source Reuters) 23 mars - (...) Vendredi le Brent (...) repassait pour la première fois depuis le 2 février au-dessus des 70 dollars. (...)
 
Les cours ont profité tout au long de la semaine d'une conjonction de facteurs favorables, notamment l'annonce d'une baisse inattendue des stocks aux Etats-Unis.
 
Alors que la demande mondiale continue de montrer des signes de vigueur, l'Arabie saoudite a en outre affiché vendredi sa détermination à poursuivre en 2019 la coopération entre l'Opep et ses partenaires pour plafonner l'offre mondiale, malgré la hausse de la production américaine.

 La crainte de tensions géopolitiques autour de l'Iran, attisée par la nomination du "faucon" John Bolton en tant que conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, a aussi contribué à soutenir les cours.

Fin de la revue de presse

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 8,91 euros en clôture lundi 26 mars, en baisse de 6,6% sur la semaine.

La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM se situe à 14,53 euros.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) atteint 70$, un niveau qu'il n'a plus atteint depuis la crise de 2014, hormis en janvier dernier.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| François Robardet

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC

Lettre rédigée avec la collaboration de Christian Magne
Cette revue de presse traite de sujets liés à l'actionnariat d'Air France-KLM.
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