N°647, 16 avril 2018
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La Revue de Presse du lundi ...
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Trafic Air France-KLM : +5,4% en mars
(source Air Journal) 10 avril - Le groupe franco-néerlandais a
accueilli le mois dernier 8,009 millions de passagers, un résultat en
augmentation de 5,4% par rapport à mars 2017, avec un
coefficient d’occupation en nette augmentation et une recette unitaire
en hausse. (...)
Les statistiques d’Air France-KLM pour mars
2018 indiquent une progression du trafic en PKT (passager kilomètre
transporté) de 6,1%, sur des capacités en SKO (siège kilomètre offert)
en hausse de 2,8%. Le coefficient d’occupation global du groupe, toutes
filiales comprises, gagne 2,7 points de pourcentage à 87,8%. (...)
Air France et sa filiale
régionale HOP! ont accueilli 4,133 millions de passagers en mars, un
résultat en hausse de 1,4%. Le trafic en PKT gagne 3,5% sur des
capacités en SKO progressant de 0,8% ; le coefficient d’occupation moyen
gagne 2,3 points à 87,5%. Le court et moyen-courrier affiche 2,832
millions de passagers (+0,4%), avec une occupation à 80,6% (+3,0
points) ; le long-courrier a transporté 1,301 million de voyageurs
(+3,5%), avec une occupation à 87,5% (+2,0 point). KLM de son
côté a accueilli 2,795 millions de passagers le mois dernier (+8,7%),
avec un trafic en PKT à +7,4% sur des capacités en SKO à +4,1% ;
le coefficient d’occupation s’établit à 89,0% (+2,8 point). Le court et
moyen-courrier affiche 1,860 millions de passagers (+9,7%), avec une
occupation à 85,8% (+2,1 point) ; le long-courrier a transporté 935.000
voyageurs (+6,9%), avec une occupation à 89,7% (+3,0 points).
Transavia, la filiale low-cost du groupe de l’alliance SkyTeam, a
accueilli le mois dernier 1,081 millions de passagers (+14,2%), avec une
hausse de capacité (+2,8%) comme du trafic en PKT (+6,1%) ; le
coefficient d’occupation gagne 4,4 points par rapport à mars 2017, à
93,7%. Enfin l’activité fret d’Air France-KLM a vu son trafic
mensuel en TKT (tonne kilomètre transporté) reculer de 1,7% le mois
dernier, sur des capacités en baisse de 0,8% ; le taux de remplissage
perd 0,6 point à 62,7%. Dans le détail, le cargo Air France voit son
taux de remplissage reculer de 1,6 point à 56,3% avec un trafic en
baisse de 2,4%, quand celui de KLM gagne 0,5 point à 68,7% avec un
trafic en baisse de 1,2%. Le groupe
souligne dans son communiqué que l’impact sur le résultat d’exploitation
d’Air France des sept jours de grèves entre le 22 février et le 11 avril
2018 « est estimé à -170 m€ environ ».
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Air France : l'exemple inquiétant de 2008 plane sur le conflit salarial
(source La Tribune) 16 avril - Le bras de fer sur les salaires
continue à Air France entre la direction et une intersyndicale composée
d'une dizaine de syndicats. Après sept jours de grève qui ont déjà coûté
170 millions d'euros à la compagnie, la reprise des négociations, jeudi
dernier, n'a pas permis aux deux parties de trouver un terrain
d'entente. Les positions sont encore à des années lumière.
Les syndicats ont refusé, vendredi 13 avril, la
nouvelle proposition pluriannuelle de la direction. Celle-ci porte sur
une hausse salariale de 1% supplémentaire en 2018 qui s'ajoute au 1%
déjà proposé et sur une augmentation générale de 3,6% garantie pour les
années 2019, 2020 et 2021, qui entraînerait pour les salariés, selon la
direction, une augmentation de 11 à 12% en moyenne au cours de cette
période, en tenant compte des augmentations individuelles et du GVT
(glissement vieillesse technicité). Insuffisant pour l'intersyndicale
qui a fait une contre-proposition légèrement revue à la baisse par
rapport à ses prétentions initiales. Elle propose désormais une
augmentation générale à 5% pour l'année 2018 (hors GVT et augmentations
individuelles de 1,6% pour le personnel au sol et environ 2% pour les
navigants), contre 6% exigée jusqu'ici pour rattraper le niveau
d'inflation perdu par le gel des grilles salariales depuis 2011 (mais
pas des rémunérations, lesquelles ont augmenté pour 90% des salariés en
raison du GVT et des promotions selon la direction). Avec cette
proposition, les syndicats renoncent à 40 millions d'euros
d'augmentation par rapport à leur demande précédente, mais le coût pour
l'entreprise s'élèverait tout de même à 200 millions d'euros par an,
auquel s'ajouteraient 60 millions d'euros d'intéressement déjà décidés.
Les négociations reprennent ce lundi sans que le préavis de grève pour 4
jours supplémentaires, dont le premier dès ce mardi, ne soit levé.
Il est frappant de
constater que cette empoignade rappelle à bien des égards celle de
2007-2008. Le débat sur les salaires était également si vif il y a dix
ans que le sujet avait longuement été abordé par le Pdg d'alors,
Jean-Cyril Spinetta, dans la présentation de ses vœux à
l'entreprise en janvier 2008. (...) « Depuis 10 ans, l'évolution
moyenne des salaires a été de l'ordre de 5% par an. Il y a donc eu des
gains de pouvoirs d'achat réels. Que n'ai-je lu et entendu sur les
salaires ! Nous ne pouvons pas continuer avec ces pratiques (...)
Pourquoi s'acharne-t-on à faire comme si le salaire minimum était à
peine supérieur au Smic alors que tout le monde sait que c'est
absolument faux, que c'est un mensonge ? Pourquoi le fait-on ? Le
fait-on parce que l'on considère que, si on disait la vérité sur les
salaires à Air France, la contestation serait moins justifiée ?
Cette
attitude, qui consiste à tricher sur des chiffres connus de tous, est
une attitude irresponsable », avait-il déclaré.
La direction
actuelle a probablement dû avoir le même sentiment en voyant certains
syndicats dénoncer des salaires dits « low-cost ». (...)
Les résultats d'Air France-KLM de 2007 et de 2017 sont en
trompe-l'œil. Il y a dix ans, ils provenaient davantage de l'efficacité
des couvertures carburant (des instruments d'achats anticipés qui visent
à payer le pétrole moins cher que le prix marché) que de la performance
opérationnelle du groupe. Lors de l'exercice 2007-2008, par exemple, une
nouvelle année record à l'époque, ces couvertures ont contribué à
hauteur de 1 milliard d'euros au bénéfice d'exploitation, qui s'élevait
à 1,4 milliard d'euros ! Cette performance était par ailleurs davantage
tirée par la très bonne profitabilité de KLM que par celle d'Air France.
Un peu comme aujourd'hui d'ailleurs. Aussi bons soient-ils,
les résultats de 2017 sont également à
relativiser. Ils sont en effet
davantage liés à la conséquence d'une conjoncture exceptionnelle (prix
modéré du carburant, demande mondiale extrêmement dynamique...) que de
l’amélioration de la compétitivité intrinsèque d'Air France, laquelle
n'a pas beaucoup évolué depuis la grève des pilotes de septembre 2014,
concomitante à la fin du plan Transform. En tout cas,
tant en 2007 qu'en 2018,
la direction a pêché dans l'analyse du risque social en n'anticipant pas
la colère des salariés. Pour beaucoup d'observateurs, le conflit actuel
n'aurait pas eu lieu si la direction avait d'emblée accordé au cours des
négociations annuelles obligatoires (NAO), début février, un niveau
d'augmentation générale couvrant le niveau attendu d'inflation pour
2018. « Avec environ 2% de hausse, cela passait », assure un pilote du
SNPL. Proposer 1% en deux fois (0,55% dans un premier temps puis le
solde en octobre) a été perçu comme une provocation après six ans de gel
des grilles de salaires, même si, en comptant les primes individuelles,
le GVT et l'intéressement cette hausse faisait grimper la masse
salariale de 4,5% en 2018. La suite de cette comparaison entre
2008 et 2018 reste à écrire. Mais les spécialistes craignent qu'il
arrive demain ce qu'il s'est passé après 2008. À savoir qu'Air France (...)
rentre dans une crise, non pas avec des
coûts réduits, mais augmentés. (...) De tous les gros acteurs européens,
Air France apparaît
comme il y a 10 ans le transporteur le moins bien armé. Et ce,
sans même augmenter les salaires en 2018. Car, depuis la fin du plan Transform 2012-2014, qui n'a pas permis de réduire l'écart avec
Lufthansa ou IAG, les mesures de baisse de coûts ont été marginales au
sein d'Air France (d'où la création de Joon qui n'est que la traduction
des difficultés d'Air France à se réformer), tandis que les concurrents
ont continué à avancer. Dans un rapport récemment remis au Comité
central d'entreprise (CCE) d'Air France que La Tribune s'est procuré, le
cabinet Secafi explique que l'objectif de maîtrise des coûts unitaires
n'a pas pu être tenu en 2017. Alors qu'Air France avait pour ambition de
les réduire de 1,5% sur l'année, les coûts ont augmenté de 0,2%. Hors
effet de l'intéressement qui joue pour 0,6 point, l'écart reste de 1,1
point. (...) Derrière la question salariale, Air France doit
surtout prendre les bonnes décisions à l'occasion du prochain plan
stratégique qui devrait être présenté en septembre. Concomitant à des
mesures que pourrait prendre l'État pour alléger les coûts externes qui
pèsent sur le transport aérien, ce plan sera peut-être la dernière
opportunité de repartir de l'avant avec un modèle adapté pour affronter
la concurrence. (...) S'il y a bien une chose qui a changé entre 2018 et
2008, c'est le niveau concurrentiel, beaucoup plus dur aujourd'hui qu'il
y a 10 ans. La concurrence des low-cost sur le moyen-courrier
est en effet sans commune mesure plus importante aujourd'hui. Celle des
compagnies du Golfe et des low-cost long-courriers aussi. (...)
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HOP lance sa carte Senior, prix et avantages
(source L'internaute) 13 avril - Après les cartes Jeune et
Weekend
qui ont déjà fait de nombreux adeptes, la compagnie HOP a décidé de
lancer une carte Senior, destinée aux plus de 65 ans. Ses détenteurs
bénéficieront ainsi de réductions allant jusqu'à -30% sur les tarifs
Basic+ et Smart, d'un bagage en soute inclus, des frais d'échange ou
d'annulation réduits ainsi que des miles à cumuler à chaque voyage.
Au prix de 59 euros par an, la carte Senior est proposée à 49 euros
jusqu'au 21 avril prochain à l'occasion de son lancement. (...)
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Maroc : le tourisme redécolle, Transavia en profite
(source Tourmag) 15 avril - L'année touristique 2018 démarre
en fanfare au Maroc, avec des croissances à deux chiffres par
rapport à l'an passé. (...) Une embellie
qui pousse Transavia, pour qui le Maroc est l'un des deux premiers
marchés (au coude à coude avec le Portugal), à continuer d'y investir en
ouvrant des lignes. En se posant pour la première fois à Rabat,
jeudi 12 mars 2018, la compagnie a ainsi inauguré sa 9e ligne marocaine.
"Cette ouverture prouve la relation particulière qui lie nos deux pays",
a indiqué Nathalie Stubler, directrice générale de Transavia, à la
presse marocaine lors des cérémonies du nouveau vol, jeudi. "Cela fait
suite à la demande grandissante de nos clients sur de nouvelles
destinations au Maroc". (...) Après
des "premiers mois un peu compliqués", d'après la direction, les
dernières semaines de commercialisation auraient été plus engageantes,
et la compagnie prévoit de relancer la ligne l'hiver prochain, pensant
même à l'annualiser. (...) >
Pourquoi la compagnie aérienne Joon veut voler plus loin
(source Le JDD) 12 avril - La petite compagnie Joon, du groupe Air
France, a lancé la semaine dernière son activité long-courrier. (...)
Reprendre des lignes déficitaires pour repartir à
l'offensive est (...) la feuille de route tracée pour Joon par le
groupe que dirige Jean-Marc Janaillac, le président d'Air France-KLM.
L'activité long-courrier correspond au dernier étage de la fusée.
En juillet 2017, les pilotes d'Air France acceptaient de collaborer au
projet de compagnie à petits prix, une signature assortie d'un bonus
pour les navigants. Seuls les hôtesses et les stewards allaient être
recrutés à l'extérieur pour réduire les coûts salariaux. Cinq mois plus
tard, la marque Joon atterrissait dans les aéroports de Lisbonne, Porto,
Berlin, Barcelone. En mars, les avions de la jeune compagnie poussaient
un peu plus loin, jusqu'au Caire ou Téhéran. Avec Le Cap, cette semaine,
Joon se lance enfin dans le longue distance. Dès le mois prochain, les
ouvertures vont se multiplier : Fortaleza au Brésil, Mahé aux
Seychelles, Mumbai en Inde. (...) "On saura être agressifs
sur nos tarifs", promet Jean-Michel Mathieu. Le (...) patron de Joon (...) est convaincu que sa compagnie a une
carte à jouer partout où Air France menaçait de fermer des vols. "Joon
reprend des liaisons pour les pérenniser et même les développer comme
pour Le Cap, où nous augmentons les capacités, explique Jean-Michel
Mathieu, cela permet d'éviter la spirale infernale des fermetures."
Ces liaisons, le groupe Air France en a besoin pour alimenter son hub de
Charles-de-Gaulle. (...)
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Nouvelle reconnaissance de l'EASA pour AFI KLM E&M
(source Boursier com) 10 avril - Après avoir établi une licence avec
le motoriste CFM International, AFI KLM E&M officialise son statut de
fournisseur de services MRO pour le LEAP. AFI KLM E&M a reçu l'agrément
de l'EASA l'habilitant à réaliser les premières interventions sur le
moteur nouvelle génération. Le Groupe MRO AFI KLM E&M est donc désormais
en mesure d'accompagner la phase d'entrée en exploitation des moteurs
LEAP-1A et LEAP-1B, à commencer par des interventions sous l'aile et sur
site. Il s'agit d'un jalon important pour notre groupe dans le
développement d'une offre de maintenance performante et complète dédiée
au LEAP, qui nous permettra d'acquérir une expérience précieuse, et de
travailler en partenariat avec nos clients pour assurer le support le
plus optimal, indique Anne Brachet, Directrice générale adjointe Air
France KLM Engineering et Maintenance. (...)
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Delta Air Lines augmente son chiffre d'affaires mais les coûts augmentent
(source Zone bourse) 12 avril - Delta Air Lines a annoncé jeudi une
progression de 9,5% de son chiffre d'affaires trimestriel jeudi, grâce à
une augmentation de ses prix moyens et du nombre de passagers
transportés, mais son bénéfice a baissé en raison de coûts en hausse.
Delta, deuxième compagnie américaine par le nombre de passagers, a vu
son bénéfice net reculer à 547 millions de dollars (443 millions
d'euros) sur la période janvier-mars contre 561 millions un an plus tôt.
Le bénéfice par action après dilution est resté stable à 77 cents.
Le chiffre d'affaires a atteint 9,97 milliards de dollars contre 9,10
milliards au premier trimestre 2017 et Delta a dit prévoir pour le
deuxième trimestre une croissance de 3 à 5% de son revenu unitaire, qui
mesure les ventes par rapport aux capacités. "Nos revenus record
ont été contrebalancés par l'augmentation des prix du carburant et
d'autres coûts en hausse, y compris un impact de 44 millions de dollars
des intempéries de l'hiver", explique la compagnie d'Atlanta dans un
communiqué. Les dépenses opérationnelles ont augmenté de
817 millions de dollars. (...)
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Le patron de Norwegian exclut tout rachat de sa compagnie par IAG
(source BFM Business) 13 avril - Après avoir acquis
discrètement près de 5% de son capital sur les marchés, le propriétaire
de British Airways et d'Iberia envisage de faire une offre de rachat sur
cette compagnie. (...)
Bjørn Kjos, le directeur général et principal actionnaire de Norwegian
Air Shuttle est sorti de son silence, au lendemain des annonces faites
par le groupe aérien IAG. "Je n'ai pas du tout envisagé de vendre",
a-t-il déclaré lors de l'assemblée générale des actionnaires. (...)
"L'investissement minoritaire est destiné à constituer une position afin
d'entamer des discussions avec Norwegian, parmi lesquelles la
possibilité d'une offre pour Norwegian", indique IAG. Le groupe précise
toutefois que de telles discussions n'ont pas encore lieu et qu'aucune
décision n'a été prise sur une offre. (...)
Norwegian (...)
traverse une mauvaise passe
financière. Elle a d'ailleurs averti que sa perte se creuserait au
premier trimestre en raison du prix du carburant et de l'euro. Ses
dirigeants ont en outre annoncé une augmentation de capital qui doit
leur permettre de lever 140 millions d'euros d'argent frais. (...)
IAG est en bien meilleure forme
sur le plan financier. (...) S'il réussissait à mettre la main sur
Norwegian, cela mettrait un peu plus la pression sur Air France-KLM qui
depuis des années n'étend son réseau qu'avec ses propres marques sans
procéder à des acquisitions.
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Tripadvisor révèle son palmarès 2018 des meilleures compagnies aériennes
(source madame lefigaro) 9 avril - Le site d'avis et de conseils
touristiques dévoile son deuxième classement des meilleures compagnies
aériennes au monde, pour prendre l’avion et voyager dans les meilleures
conditions. (...)
Prenant en compte la qualité et quantité des
avis, ou encore l'excellence des services proposés, cette année 69
compagnies sortent leur épingle du jeu. Et sur le podium du Traveller's
Choice Awards 2018, la compagnie asiatique Singapore Airlines se
hisse sur la première marche, suivie par Air New Zealand, puis Emirates. (...)
Tripadvisor affine sa sélection en proposant un second classement en
fonction des services proposés. Ainsi, le Traveller’s Choice Awards 2018
attribue une récompense à la meilleure Première classe, cette année
remportée par l'inspirante Singapour Airlines. Selon les voyageurs, la
compagnie réunit le meilleur équipage, sert les meilleurs repas, offre
les meilleurs divertissements et offre le meilleur service client à des
tarifs raisonnables. Qatar Airways est élue meilleure
Business, quant à la classe économique Premium, Air New Zealand garde
son titre, là où le perpétuel favori Singapore Airlines décroche la
meilleure offre en classe Économique. (...)
Tripadvisor qui est
devenu en quelques années le plus grand site de voyage au monde (1), a
également pris en compte les groupes aériens les plus appréciés par les
touristes dans sept régions : Asie, Europe, Amérique du Nord, Amérique
latine, le Pacifique Sud et Océanie, l’Afrique et l’Océan Indien, et le
Moyen-Orient. Et même dans ce classement, il est à noter que notre
compagnie nationale Air France n'a pas été retenue par les voyageurs
parmi les 10 compagnies aériennes européennes.
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Airbus et Zodiac vont proposer des modules de couchettes en compartiment cargo
(source Le Journal de l'Aviation) 12 avril - Airbus et Zodiac
Aerospace veulent faire voyager les passagers en soute. Les deux
industriels ont annoncé le 10 avril qu'ils avaient développé des modules
de couchettes pour les passagers, qui pouvaient être installés au
niveau de la soute des long-courriers et seraient accessibles durant les
phases de croisière. Le produit devrait être inscrit au catalogue des
options sur A330 à partir de 2020, pour une installation en linefit ou
en retrofit, et pourrait être adapté à l'A350. (...) Jusqu'à quatre modules pourraient être installés par les
compagnies aériennes (...). Recourant à des modules de la taille des
containers cargo, ils sont aisément interchangeables, y compris sur le
temps d'une rotation. Leur installation ne requiert aucune modification
structurelle sur le plancher cargo, ni au niveau des fixations.
(...) Si Airbus et
Zodiac mettent en avant la possibilité de proposer des couchettes, ils
présentent également la possibilité d'aménager ces modules pour d'autres
usages, comme une zone familiale, un lounge, une salle de réunion, ou,
pour des missions plus spécifiques, un espace médicalisé. Tout ceci avec
deux conséquences bénéfiques : l'amélioration de l'expérience client
- et la fidélisation qui en résulte - et la génération de nouvelles
recettes additionnelles. (...)
La Presse Boursière...
>
Air France-KLM : Grèves et carburant vont peser au premier trimestre, selon un analyste
(source Tradingsat com) 13 avril - Alors qu'Air France-KLM est minée
par des mouvements sociaux, les analystes d'Oddo
tentent de faire un point sur la compagnie franco-néerlandaise. Ils
estiment que les conséquences des grèves (72 millions d'euros)
et la hausse de la facture carburant (119 millions d'euros) vont effacer
la progression de la recette unitaire lors des trois premiers mois de
l'année.
Ils anticipent donc un premier trimestre
"compliqué" avec une perte opérationnelle de 162 millions d'euros hors
prise en compte de l'IFRS16 pour des ventes en hausse de 2%. Selon eux, "le
recul du titre de 35,6% depuis le début de l’année intègre certainement
une part importante de l’incertitude relative aux grèves et à leurs
implications." C'est pourquoi Oddo préfère attendre "une
amélioration de la visibilité sur ce front avant de regarder les
multiples avec plus de confiance". En attendant, le
courtier revoit à la baisse son objectif de cours de 11,5 à 10 euros
et maintient sa recommandation "Neutre" sur la valeur.
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 8,64 euros en
clôture lundi 16 avril, en
baisse de 3,6% sur la semaine.
La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des
analystes pour l'action AF-KLM est en baisse à 13,96 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est en hausse de 4$, à
72$, une hausse due aux tensions géopolitiques en Syrie, au
Moyen-Orient et au Yémen, ainsi qu'à la baisse des stocks mondiaux.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
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François Robardet
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