N°648, 23 avril 2018
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La Revue de Presse du lundi ...
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Grèves à Air France : le président met sa tête sur le billot pour arrêter "le désastre"
(source La Tribune) 20 avril - Coup de tonnerre à Air France.
Alors que le conflit salarial s'enlise avec le refus des
syndicats de signer la proposition d'accord de la direction que celle-ci
avait soumise à signature jusqu'à ce vendredi midi, et la
perspective d'une nouvelle salve de grèves en mai qui ne feront
qu'alourdir le coût du conflit qui, aujourd'hui, après 9 jours de
grèves, s'élève déjà à 220 millions d'euros, Jean-Marc
Janaillac, le Pdg d'Air France-KLM et Président d'Air
France, a décidé de consulter directement les salariés sur sa
proposition en lançant un référendum, comme l'avait fait en
1994 Christian Blanc pour sauver Air France. À la différence près
qu'aujourd'hui, il ne s'agit pas tant de sauver la compagnie que
d'empêcher qu'elle ne s'autodétruise. "Après 9 jours de
grève qui ont coûté 220 millions d'euros et peut-être autant devant
nous, ma responsabilité est de mettre fin à cette paralysie pour ne pas
mettre en péril les efforts consentis. Ce conflit est
insoutenable, il fragilise l'entreprise et l'empêche de s'atteler aux
chantiers qu'elle doit mener. Cette situation est devenue insupportable
pour les 90% de salariés non grévistes. En tant que Président,
ma responsabilité est de garantir l'avenir de la compagnie. Je ne peux
pas accepter l'autodestruction en cours et cette impasse. La seule
option est l'appel à l'engagement de tous les salariés pour le
redressement de l'entreprise. Pour mettre fin au désastre et
engager l'ensemble de la compagnie dans cette dynamique de croissance,
j'ai décidé de faire en sorte que chacun puisse faire entendre sa voix",
a déclaré Jean-Marc Janaillac, lors d'un point presse.
"J'en tirerai toutes les conséquences" La consultation aura
lieu du 26 avril à début mai. Comme souvent dans ce genre de
référendum, ce dernier a mis sa démission en jeu puisqu'il
tirera du résultat "toutes les conséquences". Jean-Marc
Janaillac ne risque pas grand-chose néanmoins. Les grévistes ne
représentent en effet que 10% des effectifs. (...)
"Nous estimons que si la majorité des salariés se prononce en faveur de
l'accord, nous représenterons l'accord à signature et il appartiendra
aux organisations syndicales de prendre leurs responsabilités", a
expliqué Jean-Marc Janaillac. Cette décision lourde de
conséquences traduit le constat par Jean-Marc Janaillac que les
négociations sur les salaires ne pourront jamais aboutir. Pour
rappel, cette proposition prévoit une hausse des salaires de 2% en 2018
et de 5% entre 2019 et 2021 (hors avancement automatique liée à
l'ancienneté, augmentations individuelles....). Insuffisant
pour les syndicats qui demandent une
augmentation de 5,1% (hors GVT...) pour la seule année 2018
pour rattraper le niveau d'inflation perdu depuis le gel des grilles des
salaires en 2011 (mais pas des rémunérations qui ont continué de
progresser en raison du GVT pour 90% des salariés selon la direction).
Pour Jean-Marc Janaillac, la direction est allée au bout de ce
qu'elle pouvait faire. Aller plus loin s'est mettre l'entreprise en
danger, dit-il. "Air France n'a pas les moyens d'augmenter
brutalement ses coûts. Nos partenaires sociaux doivent accepter cette
réalité et cesser de vivre dans un passé révolu depuis de nombreuses
années. Quand l'intersyndicale demande le remboursement des efforts du
passé, cela n'a pas de sens. Si Air France est aujourd'hui dans une
meilleure situation, c'est justement parce qu'il y a eu des années
d'efforts de ses salariés pour la redresser. Ce serait un vrai
contresens de revenir en arrière, car rien n'a changé dans notre
environnement et la compétitivité d'Air France est toujours un enjeu. Il
serait destructeur d'augmenter nos coûts de manière trop brutale. Je le
regrette, mais Air France n'est pas suffisamment forte pour le
supporter, en particulier face à une forte concurrence de plus en plus
présente et la récente hausse des prix du pétrole"; a-t-il dit. (...)
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KLM est coincée avec la nouvelle Alitalia (source De Telegraaf)
(source De Telegraaf traduit avec deepl) 20 avril -
Les choses ne se
calment pas au sein de la compagnie aérienne Air France, société sœur de
KLM. Les grèves se succèdent à un rythme qui amène tout le monde hors de
France à se demander à quoi tout cela sert. Le décompte est actuellement
de 9 jours depuis février. Les syndicats français ont jusqu'à 12 heures
aujourd'hui pour accepter l'offre d'une augmentation salariale de 12,5%
(nota : 6% d'augmentation générale et 6% d'augmentations individuelles).
Bien qu'Air France n'ait contribué qu'à hauteur d'un tiers des
bénéfices du groupe aérien franco-néerlandais, le personnel ne considère
pas cette importante augmentation de salaire comme suffisante.
(...) L'offre se résume à une augmentation
des coûts (...) parce qu'il n'y a pas eu de contreparties (...). Les
analystes supposent donc que le résultat d'exploitation de l'entreprise,
c'est-à-dire le chiffre d'affaires moins les coûts d'Air France, sera de
400 millions d'euros (...). Soustrayez à cela les coûts des grèves d'une
valeur d'au moins 250 millions d'euros, puis la nouvelle augmentation de
salaire, que nous estimons à 200 millions d'euros pour cette année. Ce
simple ajout nous conduit à une perte de 50 millions d'euros, dont il
faut encore soustraire les frais financiers. La
conclusion est que le personnel d'Air France met la compagnie aérienne
au sol et que tout semblant de rationalité a été perdu. C'est
une mauvaise nouvelle pour KLM, qui voit son argent durement gagné
disparaître dans le trou noir en France. Une solution serait de laisser
KLM voler davantage, car elle réalise des bénéfices sur la plupart de
ses lignes. Dans une entreprise normale, ce serait le moyen de s'en
sortir, mais pour le moment, la division française semble n'être qu'une
parodie d'entreprise. Il fut un temps où KLM voulait reprendre
Alitalia, où le personnel était également irresponsable. Cette erreur a coûté à KLM des centaines de millions de dollars à l'époque. L'histoire
semble se répéter. KLM est coincée avec sa nouvelle Alitalia : Air France.
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Air France pourrait clouer au sol des B787 pour une affaire incroyable !
(source La Tribune) 20 avril - Alors que le conflit salarial se
durcit avec l'annonce par l'intersyndicale de nouvelles grèves en mai,
le SNPL a ouvert un nouveau front en refusant pour l’heure de signer un
accord sur le protocole instructeurs des B787. Sans accord d’ici au 30
avril, la compagnie va manquer d’instructeurs pour former et entretenir
les compétences des pilotes, et risque de devoir clouer la moitié des Dreamliner qu’elle exploite. (...) « La poursuite de nos opérations 787 est aujourd'hui conditionnée
par la prolongation, par le SNPL, de l'accord relatif à la mise en ligne
du 787 (signé en juillet 2016). Le SNPL a accompagné le lancement du 787
depuis l'origine du projet. Cet accord permet l'utilisation
d'instructeurs issus du 777, assurant majoritairement les actes
d'instruction et de contrôle, le temps de permettre l'arrivée
progressive d'instructeurs 787 appelés à terme à les remplacer. Il prend
fin le 30 avril et nous sommes toujours en attente de la signature de sa
prolongation, malgré une échéance très proche », ont récemment écrit
deux commandants de bord de B787, Thierry Bellot, responsable du projet
787 et Serge Vito, responsable de la formation 787, dans un courrier
adressé aux pilotes d'Air France pour les informer « sans aucun esprit
polémique mais sans masquer non plus les réalités ». Selon eux,
sans prolongation de l'accord, la quasi-totalité des instructeurs B787
serait contrainte de retourner sur 777. (...)
Les conséquences seraient énormes, car Air France serait dans
l'impossibilité de former les derniers pilotes prévus pour la saison en
cours et serait contrainte d'annuler la quasi-totalité des
qualifications type de l'été 2018. Par ailleurs, faute d'examinateurs,
la compagnie ne serait plus en mesure de mener à bien les contrôles des
pilotes au simulateur qui prorogent leur qualification, ce qui entraînera, expliquent les deux auteurs du courrier, « l'arrêt
progressif des pilotes 787 et la réduction de l'utilisation de la flotte
à 4 puis 3 B787 sur 7 », en incluant le dernier exemplaire qui doit être
livré en novembre. (...) Pour la direction d'Air France,
le
refus de signer l'accord est lié à un différend sur un autre sujet.
« Nous avons des discussions avec le SNPL sur de nombreux sujets très
différents. Nous avons un débat sur les protocoles d'analyse des vols.
Le SNPL voudrait que la décision du caractère acceptable ou pas d'un
retour d'expérience sécurité des vols se fasse de manière paritaire
entre la direction et le syndicat. Or cela pose un problème de réglementation et d'exercice des responsabilités pour la Direction.
Comme nous n'arrivons pas à signer cet accord, le SNPL dit qu'il ne
signera pas l'accord de prolongation des instructeurs 787. Le débat
n'est pas clos, mais il est évident que si nous n'arrivons pas à
avancer, il arrivera un moment où nous n'aurons plus suffisamment
d'instructeurs 787 et que progressivement les avions s'arrêteront car
nous ne pourrons pas poursuivre les qualifications de pilotes et
ni maintenir les compétences règlementaires. C'est une très très lourde
responsabilité », a déclaré à La Tribune, Franck Terner, le directeur
général d'Air France. Joint ce jeudi par La Tribune, Philippe
Evain, le président du SNPL Air France, a répondu qu'il n'était pas
disponible. (...)
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Elisabeth Hérelier, DGA Cargo chez Air France : « Nous sommes dans un cercle vertueux depuis 2017 »
(source Journal de l'Aviation) 19 avril - Lors de la présentation de
ses résultats annuels, Air France-KLM est passée rapidement sur les
résultats de son activité cargo, ne manquant pas toutefois de souligner
sa bonne performance. « Cela faisait longtemps que nous n'avions pas eu
des résultats comme cela », avait alors déclaré Frédéric Gagey, le
directeur financier du groupe. Le trafic s'est en effet amélioré de 1,8%
sur l'année en même temps que la recette unitaire a gagné 1,6% à change
constant. Elisabeth Hérelier, la directrice générale adjointe Cargo au
sein d'Air France, nous en dit un petit peu plus sur le redressement de
l'activité. (...) Pendant des années, il y a eu une surcapacité très
importante du fret cargo. Elle était essentiellement liée à
l'augmentation de la flotte passager, qui entraînait une augmentation
des soutes. En face, le marché mondial et l'économie mondiale
s'érodaient petit à petit. Cette surcapacité associée au réveil de la
Chine a créé une sous-demande. Progressivement, tous les ans depuis
2011, nous avons vu la recette unitaire s'effondrer.
Vers
novembre ou décembre de l'hiver 2016, le phénomène a commencé à
s'inverser. (...) Pour la première fois depuis de nombreuses
années, l'augmentation du trafic a été supérieure à l'augmentation de la
capacité. De fait, depuis l'été, nous avons vu la recette unitaire
remonter pour la première fois. (...) Chez Air France, nous prévoyons
une hausse de capacité de 15% sur les trois ans qui viennent. C'est le
bon moment car le marché est de plus en plus porteur. Cette hausse de
capacité est totalement due à l'augmentation des soutes des avions
passagers qu'on ajoute comme le 787. Nous sommes dans une
logique de remontée de la recette unitaire dans les prochaines années.
Elle était très basse au demeurant, ce n'est jamais que reprendre ce que
nous avions perdu dans les cinq années précédentes. (...)
Enfin,
nous sommes très attachés à la digitalisation
de nos services. Le cargo est un peu en retard en comparaison avec
l'activité passager, mais Air France-KLM reste très en avance par
rapport au marché globalement. Nous avons des produits digitaux très
bien perçus par nos clients et qui sont restés en pointe par rapport à
tout ce qui peut toucher la cotation, le booking, le tracking des
expéditions. (...) Plus nous
arriverons à avoir des informations fiables, plus nous répondrons au
besoin du client, et d'autant plus forte sera notre attractivité. (...)
Journal de l'Aviation : Pensez-vous
pouvoir un jour revenir sur la décision de réduire autant la flotte
tout-cargo pour en reconstruire une un petit peu plus étoffée ?
Elisabeth Hérelier :
Ce n'est pas vraiment d'actualité. Un 777F, c'est 150 millions d'euros
mais la contribution est plutôt faible à l'année. (...) Nous n'en sommes pas à voir une vraie rentabilité de la
flotte cargo en soi et nous en sommes même très loin. Tout le monde
d'ailleurs. Journal de l'Aviation : Pourtant Lufthansa a gardé une flotte cargo
importante, surtout avec sa participation dans Aerologic, et Cargolux se
maintient. Elisabeth Hérelier : Je pense que le trafic de Lufthansa sur les soutes
est très largement supérieur à leur trafic sur avion tout cargo. Cargolux est tout-cargo, c'est un petit peu différent. Elle a peut-être
un équilibre économique meilleur que le nôtre, des coûts d'exploitation
inférieurs mais quand on regarde le résultat net face au chiffre
d'affaires, sa marge est extrêmement faible. Mais la plupart des
gros opérateurs, prenez Qatar Airways, sont à 20% de volume en
tout-cargo, 80% dans les soutes. Ils sont plus proches
de notre modèle à nous, qui sommes à 90% en soute.
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Jusqu'où ira Ryanair ?
(source Tour Hebdo) 18 avril - Ryanair s'intéresse maintenant au
charter. A compter du 26 avril 2018, la compagnie irlandaise donnera le
coup d'envoi des opérations de Ryanair Sun, sa nouvelle filiale
spécialisée dans les vols charters.
Ryanair Sun sera positionnée en Pologne et s'adressera uniquement aux
tours opérateur polonais, notamment Grecos et TUI Poland, la filiale
polonaise du groupe TUI. La flotte initiale sera composée de 5 Boeing
737-800 de 189 sièges mais Ryanair Sun prévoit de s'élargir à 15
appareils à l'été 2019 puis 25 avions à l'été 2020. La
compagnie s'appuiera sur 4 bases polonaises, à Varsovie-Chopin, Poznan,
Katowice et Wroclaw. (...) La nouvelle compagnie desservira
des "destinations de vacances", principalement l'Espagne, l'Italie et la
Grèce. La France figure aussi sur la liste des premières
destinations desservies avec une nouvelle liaison estivale à destination
de l'aéroport de Toulon-Hyères. (...)
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Lufthansa mise sur la province française pour alimenter ses hubs
(source Déplacements Pros) 22 avril - Avec près de 700 vols
hebdomadaires entre la France et l’Allemagne, le groupe Lufthansa s’est
imposé sur 12 aéroports français comme une alternative crédible pour les
vols européens et internationaux des voyageurs d’affaires. (...) Déplacements Pros : Quand vous dites que vous misez sur la
France, cela se traduit comment, concrètement ? Michael Gloor,
Directeur de Lufthansa Group pour la France :
Nous sommes implantés aujourd’hui sur 12 aéroports en France et nous
venons de renforcer nettement notre offre à Bordeaux notamment, avec 25
vols par semaine cet été sur la plateforme bordelaise.
La
France est pour nous une destination clé, et nous voulons proposer aux
voyageurs d’affaires tous les moyens pour se rendre directement en
Allemagne au départ de leur région, mais nous voulons également proposer
une véritable alternative à Orly ou Roissy pour redécoller à
l’international. 2018 constitue pour nous une année importante
d’investissements en France. Lufthansa mise sur la province
française pour alimenter ses hubs Déplacements Pros : Pour
conquérir le marché, irez-vous jusqu’à ouvrir des bases en province,
comme les compagnies low-cost européennes le font, je pense notamment à
la base de Marseille que vient d’ouvrir Volotéa ? Michael Gloor :
Ce n’est pas actuellement à l’ordre du jour, mais nous pourrions à terme
le faire, avec Eurowings par exemple. (...) Déplacements Pros : Etes-vous près à ouvrir des canaux de vente
directe dans des entreprises, avec des échanges privilégiés ?
Michael Gloor : C’est clairement un objectif, mais nous n’en sommes pas
encore là. Nous avançons pour le faire là où c’est plus facile pour
nous, en Allemagne et en Autriche notamment, et à terme, nous espérons
pouvoir le faire avec des entreprises allemandes implantées en France
par exemple, pour commencer. (...)
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Le haut débit décolle avec les compagnies d'IAG
(source Déplacements Pros) 16 avril - Le système EAN
d'internet à bord d'Inmarsat, développé en partenariat avec Deutsche
Telekom, a été lancé le 16 avril 2018. International Airlines Group
(IAG) est le premier client de ce dispositif qui
permet d'avoir une
connexion wifi plus rapide dans les avions. Il sera installé sur les
appareils court et moyens courriers des compagnies British Airways, Aer
Lingus, Iberia et Vueling. Les deux
partenaires (...) indiquent dans un communiqué qu'ils "pourront maintenant associer
l'internet en vol via satellite avec un réseau terrestre et faire du
haut débit dans les avions une réalité pour les appareils de transport
régional". (...) Philip
Balaam, président d’Inmarsat Aviation a expliqué que "EAN fournira aux
passagers des compagnies aériennes européennes un accès wifi d’une
fiabilité et d’une vitesse sans précédent" ajoutant ensuite "L’objectif
est de transformer l’expérience passager et de révolutionner le modèle
économique des court-courriers en libérant de nouveaux flux de revenus
annexes pour les compagnies aériennes - des offres de publicité, de
sponsoring, de e-commerce, sans oublier la fidélisation accrue des
passagers". Par ailleurs, le spécialiste de la
télécommunication a noué un accord avec Airbus afin de faciliter la mise
en place du système dans les avions de la famille A320.
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Lufthansa Group change de siège... dans ses avions sur toutes ses marques
(source Tourmag ) 20 avril - Après avoir entamé son changement de
look, Lufthansa Group renouvèle ses sièges. Dès 2019, les
compagnies Lufthansa, Swiss et Austrian Airlines équiperont la totalité
de leurs airbus A320 de sièges conçus, designés et fabriqués par Geven,
fournisseur italien d’aménagements intérieurs pour l’aéronautique.
Les compagnies entament une standardisation de leur flotte d'A320. Moins
pour des raisons esthétiques que pour faciliter le transfert d'appareil
d'une compagnie à l'autre, et d'accroître la capacité d'adaptation au
marché du groupe. L'identité de marque restera, elle, intouchée. (...)
>
L'aviation civile américaine limite les vols des Boeing 787 à moteurs Rolls-Royce
(source Les Echos) 17 avril - Les Boeing 787 équipés de moteurs Rolls-Royce Trent 1000 vont provisoirement
devoir arrêter une partie des vols transatlantiques et transpacifiques,
tant que les problèmes techniques rencontrés sur certains moteurs
n'auront pas été résolus. Par mesure de précaution, l'aviation civile
américaine, la FAA, a en effet décidé, ce mardi,
d'interdire à ces
appareils de s'éloigner de plus de 140 minutes d'un aéroport de secours.
Ce qui limite de facto l'utilisation de ces appareils à des vols
au-dessus du continent américain. La décision de la FAA intervient après une série d'incidents graves
survenus sur des 787 opérés par des compagnies aussi diverses qu'All
Nippon, Air New Zealand, British Airways, Norwegian et Virgin Atlantic.
Les inspections des moteurs ont révélé une usure prématurée des pales de
turbines, qui pourraient conduire à une rupture en vol.
Environ
un quart de la flotte mondiale de 787, soit quelque 168
appareils, serait concerné par ces limitations, dont ceux de British
Airways, de Virgin Atlantic et de Norwegian en Europe. Le motoriste
britannique chiffre pour sa part à 383 le nombre de moteurs affectés par
ces problèmes. (...) En mars, le
motoriste avait estimé à 390 millions d'euros, le coût total des
réparations. (...)
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 8,084 euros en
clôture lundi 23 avril, en
baisse de 7% sur la semaine. Elle a perdu plus de 35% de sa
valeur depuis le début du conflit.
La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des
analystes pour l'action AF-KLM est en baisse à 13,71 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est en hausse de 6$
sur deux semaines, à
74$, une hausse due aux tensions géopolitiques en Syrie, au
Moyen-Orient et au Yémen, ainsi qu'à la baisse des stocks mondiaux.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
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François Robardet
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Magne Cette revue de presse traite de sujets
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