N°651, 14 mai 2018
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La Revue de Presse du lundi ...
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Air France KLM : Anne-Marie Couderc va être nommée présidente intérimaire
(source Le Figaro) 14 mai - (...) Jean-Marc Janaillac aura demain, mardi 15 mai, un successeur. De sources
concordantes, le conseil d'administration d'Air France KLM, qui s'est
réuni ce lundi, nommera l'une de ses membres, Anne-Marie Couderc, à la
présidence non exécutive de la compagnie. La gestion opérationnelle des
affaires courantes sera assurée par les patrons des deux compagnies Air
France (Franck Terner) et KLM (Pieter Elbers), ainsi que par le
directeur financier Frédéric Gagey. Le choix d'Anne-Marie
Couderc est intervenu au terme d'un long week-end de tractations.
Anne-Marie Idrac, ancienne secrétaire d'État au commerce extérieur et
ancienne dirigeante de la RATP et de la SNCF, a, comme l'a dit La
Tribune, jeté l'éponge. Jean-Marc Janaillac, qui a démissionné vendredi
4 mai après avoir perdu son pari d'un référendum interne sur un nouvel
accord concernant les rémunérations, a pour sa part refusé d'assurer son
propre intérim. Un processus de recrutement d'un nouveau
dirigeant pour le groupe est lancé, sous la responsabilité du comité des
nominations d'Air France-KLM et avec le concours d'un cabinet de
chasseur de têtes. Anne-Marie Couderc, ancienne dirigeante du groupe
Hachette et de Presstalis, avait été ministre déléguée du gouvernement
Juppé, notamment chargée de l'emploi. L'intérim pourrait durer plusieurs
mois.
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Air France : près de 9 % de passagers en moins en avril
(source Les Échos) 11 mai - Mauvais mois d'avril pour
Air France, pénalisée depuis février par un mouvement social.
Le nombre de passagers transportés par la compagnie
nationale française a en effet chuté de 8,7 % (...)
en raison de huit jours de grève (...).
La compagnie néerlandaise KLM (...) semble plutôt profiter de la grogne qui touche Air France.
Sur la même période, elle a (...) vu le nombre des passagers
transportés par ses soins progresser de 5,2 %. Ce qui permet à l'ensemble du groupe Air
France-KLM de garder la tête hors de l'eau et d'afficher dans son
ensemble une hausse de 2,5 % du nombre des passagers transportés le mois
dernier. (...)
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Les trois défis qu'Air France doit relever
(source Les Échos - Emmanuel Combe) 9 mai - Les défis que
doit affronter Air France vont bien au-delà de la crise de gouvernance
ouverte par le départ du PDG. (...)
Air France-KLM doit aujourd'hui (...)
affronter des défis stratégiques majeurs. Ces défis vont bien au-delà de
sujets conjoncturels comme la remontée des cours du pétrole, qui affecte
l'ensemble des acteurs de l'aérien. (...)
Si aucune initiative forte n'est prise rapidement, le risque est de voir
la compagnie s'engager dans une spirale de « l'attrition ». Cette
spirale pourrait conduire à terme Air France à devoir lâcher son court
et moyen-courrier pour devenir un acteur spécialisé sur le seul long
courrier. Pour éviter un tel scénario, Air France doit impérativement
relever trois défis majeurs. Le premier défi est celui des
coûts. Si des efforts de productivité ont été faits depuis quelques
années, ils restent insuffisants par rapport aux standards du marché.
Ainsi, Air France affiche des niveaux de coût au siège kilomètre (CSKO)
supérieurs à ceux de concurrents historiques comme IAG (British
Airways), qui récolte les fruits de sa stratégie sur le segment du
moyen-courrier avec sa filiale Vueling. Quant aux pure players du
low cost, ils continuent de délivrer une offre à bas coût : 3,6 centimes
du kilomètre (CSKO) pour Ryanair ; 6,4 centimes pour easyJet, soit 30 %
en dessous d'Air France. Il est urgent qu'Air France ait de grandes
ambitions dans le low-cost sur le segment du moyen-courrier.
Le deuxième défi est celui de la taille
critique : sur le moyen-courrier, Air France ne joue déjà plus dans la
cour des grands. Deux géants - Ryanair et easyJet - dominent le ciel
européen. Ryanair aligne 434 appareils et 129 millions de
passagers transportés, ce qui en fait le premier opérateur en Europe. Du
côté d'easyJet, la flotte se compose de 290 Airbus, qui ont transporté
pas moins de 81 millions de passagers en 2017. Par comparaison, si l'on
prend le périmètre (large) du court et moyen-courrier d'Air France (hors
KLM mais en incluant Transavia France), on aboutit à un ensemble qui
pèse 230 appareils et transporte 41 millions de passagers soit… un tiers
de Ryanair. Il est urgent qu'Air France reparte à l'offensive, ce qui
passera nécessairement par des fusions-acquisitions et rachats
d'actifs : il existe encore quelques low-cost qui n'ont pas atteint la
taille critique, sont spécialisées sur des niches de marché et qui
tomberont tôt ou tard dans l'escarcelle d'un grand opérateur.
Le troisième défi est celui du service. Face à la
concurrence des compagnies du Golfe et asiatique, Air France
doit poursuivre sur le long courrier le difficile travail de montée en gamme.
Elle ne réside pas seulement dans la qualité intrinsèque des produits
(repas, sièges, wifi, etc.) : elle se joue aussi et surtout dans la
capacité à être à l'écoute du client, à faire preuve de constance dans
la qualité de la prestation, en classe affaires comme en classe
économique. Sur le court et moyen-courrier,
l'enjeu est davantage celui de la simplicité d'usage et de l'efficacité
du produit. (...) Le travail de polarisation de l'offre selon le niveau de prix
payé doit être poursuivi : le client qui voyage à bas prix doit accepter
d'avoir beaucoup moins que celui qui paie cher, quitte à mettre des
prestations en options payantes. Espérons que la crise actuelle
soit l'occasion d'un sursaut salutaire qui permettra à Air France de
redevenir ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être : un fleuron
français, porte-drapeau de notre pays.
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Une séparation entre Air France et KLM est impensable
(source Zone Bourse) 14 mai - Une séparation entre Air France
et KLM est impensable, a estimé le patron de la division
néerlandaise du groupe, Pieter Elbers, dans un entretien à la télévision
publique de son pays. Pour autant, le dirigeant est amer. « Le monde
change très vite et nous devons nous adapter. Nous le faisons avec un
certain succès, mais chez Air France, ce changement est mis en péril par
les grèves », a-t-il expliqué, en ajoutant que les pertes accumulées à
cause de la grève (plus de 400 millions d’euros selon la direction)
« auraient permis d’acheter 2 B787 ». Elbers enfonce le clou en
rappelant que les chiffres ne mentent pas et qu’il est bien visible que
KLM est le principal contributeur aux bénéfices du groupe. Mais il
concède que la fusion réalisée il y a 14 ans a aussi eu pour KLM des
avantages qui ne transparaissent pas forcément dans les chiffres.
Difficile, cependant, pour les dirigeants de l’entité néerlandaise de
masquer leur agacement.
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Air France : Delta, un actionnaire aux ambitions retrouvées
(source Les Échos) 8 mai - Après avoir frôlé la disparition
dans les années 2000, Delta est aujourd'hui plus ambitieuse que jamais. En une décennie, la compagnie américaine, qui détient
8,8 % d'Air France, a su se redresser. Elle a géré le problème des
rémunérations en associant ses salariés aux bénéfices de l'entreprise.
Air France peut-il prendre exemple sur son actionnaire minoritaire
Delta (...) ?
Toujours est-il que la compagnie américaine est citée en exemple,
outre-Atlantique, pour son redressement spectaculaire. A la fin
des années 1990 et au début des années 2000, sous la houlette de Leo
Mullin, la compagnie du Sud-Est des Etats-Unis voit ses coûts exploser.
Son patron est alors obsédé par la qualité de service, quand les
consommateurs regardent avant tout le prix. Il passe un accord avec ses
pilotes, qui font de ces derniers les mieux payés au monde - certains
gagnaient alors plus de 300.000 dollars par an. A tel point qu'en 2005,
la société est placée en procédure de faillite. Son avenir ne
tient plus qu'à un fil, mais le nouveau patron Gerald Grinstein négocie
avec ses créanciers, parvient à éviter une grève de ses pilotes, tout en
revoyant leurs salaires à la baisse et montre l'exemple : il coupe sa
rémunération de 25 %. S'ensuit un plan stratégique qui délaisse les
liaisons les moins rentables, licencie plus de 10 % des effectifs et
fait la chasse aux moindres coûts. En 2007, la compagnie sort de la
procédure de faillite, en avance sur son plan. Mais Grinstein ne manie pas que le bâton.
Il persuade
les créanciers d'abandonner 15 % de leur participation aux salariés,
afin d'associer ceux-ci aux efforts de relance. Son successeur Richard
Anderson renouvelle largement la flotte et concrétise la fusion avec
Northwest, dont les actifs complètent ceux de Delta. Les deux compagnies
parviennent à dégager des synergies pour 2 milliards de dollars et
Northwest ouvre à Delta les portes de l'Asie. Avant de fournir au groupe
son actuel directeur général, Edward Bastian. C'est aussi cette
opération qui rapproche Delta d'Air France, Northwest étant alors
associé à KLM. Déjà partenaires dans l'alliance Skyteam depuis 2000,
puis dans la joint-venture transatlantique avec KLM et Alitalia, les
deux compagnies finissent par trouver un accord capitalistique l'an
dernier, quand China Eastern Airlines et Delta prennent chacun 8,8 %
d'Air France. Et les observateurs spéculent déjà sur la possibilité pour
Delta de profiter des déboires d'Air France pour monter au capital. Dans
l'immédiat, toutefois, les problèmes de son partenaire pèsent sur son
cours, qui a ouvert la semaine en repli de 1,3 %.
Delta se porte pourtant bien. En ce début
d'année, la compagnie a publié des résultats supérieurs aux attentes,
bénéficiant d'une stratégie qui vise plutôt les voyageurs aisés. Sur un marché américain tiré par le prix, Delta se
distingue en apportant des services que n'offrent pas ses concurrents,
avec des tarifs qui demeurent plus élevés que la moyenne. Elle talonne
désormais American Airlines en nombre de passagers et pourrait bientôt
repasser devant. Enfin, le partage des bénéfices lui assure la paix
sociale : l'an dernier, pour la quatrième année consécutive, elle a
redistribué plus d'un milliard de dollars à ses salariés. Deux fois plus
que United et American réunis.
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Norwegian lance le long-courrier à Amsterdam
(source Air Journal) 9 mai - La compagnie aérienne low-cost Norwegian
Air Shuttle a inauguré sa première liaison long-courrier au départ
d’Amsterdam, vers New York qui sera également desservie dans quelques
semaines au départ de Madrid. Depuis le 7 mai
2018, la spécialiste norvégienne du vol pas cher propose quatre vols par
semaine entre Amsterdam-Schiphol et l’aéroport de New York-JFK (...). Norwegian est en concurrence
sur cet axe avec KLM et Delta Air Lines (20 et 14 vols rotations
hebdomadaires vers et depuis JFK) plus United Airlines (Newark).
Rappelons qu’elle dessert déjà Amsterdam au départ de Copenhague,
Helsinki, Oslo-Gardermoen et Stockholm-Arlanda. (...)
Norwegian va inaugurer ces prochaines semaines trois autres
liaisons entre l’Europe continentale et les USA : le 18 juillet
entre Madrid et New York-JFK (...), le 15 juillet entre la capitale espagnole et Los Angeles
(face à Iberia), et dès le 16 juin entre Milan-Malpensa et Los Angeles
sans concurrence. La compagnie soulignait en décembre
dernier que cette expansion passe entre autres par l’ouverture d’une
base PNC à Los Angeles, avec 150 postes d’hôtesses de l’air et stewards
à la clé (...).
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Etihad Airways prévoit de réduire ses commandes d'Airbus et de Boeing
(source La Tribune) 6 mai - La fin des rêves pharaoniques se
concrétise pour Etihad Airways. Selon l'agence Reuters qui fait état de
quatre sources proches du dossier, la compagnie d'Abou Dhabi s'apprête à
annuler, reporter ou réviser à la baisse ses commandes d'avions dans le
cadre de sa revue stratégique enclenchée en 2016 quand des
investissements dans d'autres transporteurs comme Alitalia ou Air Berlin
l'ont fait subir une perte de près de deux milliards de dollars (1,7
milliard d'euros). Etihad étudierait diverses options pour près de 170 avions en commande
(88 Airbus, dont 62 A35 et 78 Boeing, dont 52 B787), commandés pour la
plupart en 2013 et dont les livraisons doivent en principe débuter cette
année. La plupart de ces gros porteurs ont été commandés à une époque où
Etihad mettait en œuvre une politique agressive d'expansion pour
concurrencer ses deux rivales du Golfe, Emirates et Qatar Airways.
Les contrats avec Airbus et Boeing prévoyaient la possibilité d'un
transfert des avions commandés aux compagnies partenaires d'Etihad. Or
la stratégie de cette dernière a été mise à mal l'an dernier par la
faillite d'Air Berlin et le placement sous tutelle d'Alitalia, deux de
ses principaux investissements en Europe. Etihad a conservé des
participations dans Jet Airways, Virgin Australia, Air Seychelles, et
Air Serbia.
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L’A350 d’Iberia se dévoile, British Airways loue des A330 de Qatar Airways
(source Air Journal) 10 mai - Le premier Airbus A350-900 de la
compagnie aérienne Iberia a fait son rollout hier à Toulouse, avant sa
livraison prévue fin juin. British Airways a de son côté loué trois A330
avec leurs équipages venus de Qatar Airways, afin de parer pendant l’été
au manque de Dreamliner affectés par les problèmes de moteurs Trent.
(...) Le premier A350-900 de la compagnie
nationale espagnole est sorti des ateliers peinture de Toulouse le 9 mai
2018 (...). Iberia l’a
configuré pour accueillir 31 passagers en classe Affaires, 24 en Premium
et 293 en Economie (348 sièges). (...) Premier des
seize exemplaires commandés par la compagnie de l’alliance Oneworld, le
MSN129 sera aussi le premier A350 « amélioré » – MTOW de 280 tonnes,
nouveau train d’atterrissage, aile plus légère, nouveaux winglets en
bout d’aile et autres « améliorations aérodynamiques ».
Deux A350-900
seront livrés cette année à Iberia, trois en 2019, six en 2020 et les
cinq derniers en 2021.
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Aéroports : le grand défi d’Emmanuel Macron
(source 24heuresactu) 7 mai - Alors que le gouvernement songe à
privatiser le Groupe ADP, une réforme des aéroports français semble plus
que jamais d’actualité afin de réduire l’écart avec l’étranger. Cumulant
les difficultés, l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle souffre en
particulier d’un grave déficit d’image qui tarde à se résorber.
Les aéroports parisiens de Roissy et d’Orly seraient-ils à vendre ? Bien
que démentie par Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, début
mars, la rumeur dévoilée par BFM Business voudrait que l’État soit,
depuis l’été dernier, en pleins préparatifs pour céder sa participation
au capital d’Aéroports de Paris. Détenteur de 50,6 % du groupe estimé à
17 milliards d’euros, les pouvoirs publics pourraient ainsi espérer
récupérer 8 à 9 milliards d’euros en cas de vente de ses parts. Pour le
journaliste François Lenglet, il s’agirait toutefois
d’une fausse bonne affaire pour le contribuable. (...). Même
aux États-Unis, patrie du libéralisme économique, les 3 000 aéroports du
pays sont toujours propriété publique, souligne-t-il. Mais selon le
chroniqueur, il serait regrettable d’abandonner les actions
au sein d’une société détenant un monopole géographique naturel, surtout
qu’elles assurent une rente annuelle de 4 % après impôts,
et alors même que l’État français s’endette à 0,9 % par an sur 10
ans.(...) Et le journaliste de
citer l’exemple de la vente de l’aéroport de Toulouse à un groupe
chinois en 2014, qui se serait soldé par le siphonnage de la trésorerie
au lieu des investissements promis. « Il serait bien plus intéressant de
conserver ADP, d’encaisser ses dividendes et de les affecter au
désendettement. » Malgré leur rentabilité, les aéroports français et
notamment parisiens ne semblent toutefois pas pouvoir échapper à un
projet de réforme d’ampleur, s’ils veulent rattraper le retard pris sur
leurs homologues à l’étranger. Dixième plus fréquenté au monde avec 69,5
millions de voyageurs en 2017, (...) Roissy-CDG fait ainsi partie des aéroports les
plus détestés par les touristes étrangers, qui l’ont encore classé parmi
les 10 pires au monde en 2015 selon le site Skytrax, après avoir été
cités en dernière position lors d’une enquête de CNN en 2011. Si un
projet de liaison ferroviaire ultra rapide entre la Gare de l’Est et le
terminal 2 devrait voir le jour en 2023 pour un coût de plus 1,6
milliard d’euros et un prix par passager de 25 euros, la saturation de
l’aéroport n’est pas près de disparaître. La construction d’un nouveau
terminal est bien à l’étude pour porter la capacité de 80 à 140 millions
dans les années 2020, mais la lenteur des décisions rend encore
hypothétique la concrétisation du projet. Moins obsolète et plus facile d’accès, l’aéroport d’Orly
profite, quant à lui, des difficultés de son voisin pour tirer ADP vers
le haut. L’infrastructure, créée sur ordre de Georges Clemenceau en 1908
et élargie en 1961 avec un deuxième terminal au sud, connaît depuis
plusieurs années une nouvelle jeunesse qui tranche avec la réputation
moribonde de Roissy-CDG. (...) Début avril, une nouvelle salle d’embarquement a été
livrée avec deux mois d’avance pour relier dès l’an prochain le hall 4
du terminal ouest au hall 1 du terminal sud, qui accueillera de
nouvelles compagnies (Iberia, Vueling, TAP, etc.). D’ici 2024, Orly sera
également mieux desservi avec le prolongement de la ligne 14 du métro et
bénéficiera aussi de la création d’un écoquartier d’affaires censé
rivaliser avec La Défense. Un dynamisme dont les dirigeants d’ADP
devraient s’inspirer pour développer Roissy-Charles de Gaulle, s’ils ne
veulent pas que Paris abrite à la fois l’un des aéroports les plus
appréciés au monde et l’un des plus détestés…
La Presse Boursière...
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Air France-KLM : les dégradations d'analystes se poursuivent...
(source Boursier com) 11 mai - Air France-KLM
(...) annonce une baisse sensible du nombre de passagers
transportés à 6,9 millions en avril, soit un repli de 2,5% et un trafic
en baisse de 2,6% en raison des grèves chez Air France. Côté brokers,
les dégradations se suivent et se ressemblent au fil des jours : C'est
au tour de HSBC d'abaisser son objectif de cours de 13 à 9,5 euros ce
vendredi. Oddo BHF avait déjà dégradé le titre à "alléger" en abaissant
le curseur à 7,20 euros. MainFirst qui était "neutre" jusqu'ici en
visant 10 euros, est passé quant à lui à "sous-performance" en coupant
son objectif à 6 euros. L'action a été attaquée ces dernières
séances après que le PDG du groupe, Jean-Marc Janaillac, eut annoncé sa
démission. Le dirigeant, qui avait mis son poste dans la balance, a tiré
les conséquences du camouflet infligé par les salariés d'Air France lors
de la consultation sur l'accord pluriannuel proposé le 16 avril dernier,
dont il était à l'origine et dont les résultats sont ressortis en sa
défaveur. (...)
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 7,47 euros en
clôture lundi 14 mai. Elle remonte de 2,3% en une semaine.
Après les annonces du résultat négatif de la consultation des
salariés d'Air France et du départ du PDG d'Air France-KLM Jean-Marc
Janaillac, les analystes ont revu leurs objectifs de cours à la baisse. La moyenne (le consensus)
des
analystes pour l'action AF-KLM perd près de deux euros.
Elle se situe
désormais à 11,18 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) monte de trois euros en une
semaine, atteignant
78$.
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incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
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François Robardet
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