N°652, 21 mai 2018
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La Revue de Presse du lundi ...
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Anne-Marie Couderc prend la tête d'Air France-KLM en attendant la nomination d'un nouveau PDG
(source Journal de l'Aviation) 15 mai - Onze jours après que les
salariés d'Air France ont rejeté la proposition d'accord présentée par
leur direction, Jean-Marc Janaillac tire sa révérence. Le PDG d'Air
France-KLM et président d'Air France a officiellement remis sa démission
aux conseils d'administration du groupe et de la compagnie française le
15 mai. En attendant la nomination de son successeur, le conseil
d'administration d'Air France-KLM a mis en place une gouvernance de
transition. Anne-Marie Couderc a ainsi été nommée pour assurer la
fonction de présidente non-exécutive du conseil d'administration du
groupe et du conseil d'administration d'Air France.
(...) Elle restera à la tête du groupe le temps de
former une gouvernance pérenne, « période qui devra être la plus brève
possible », selon le communiqué publié par le groupe. D'ici-là,
elle sera épaulée par un comité de direction collégiale au sein d'Air
France-KLM. Il sera composé de Frédéric Gagey, directeur général adjoint
en charge des Finances qui fera fonction de directeur général du groupe,
de Franck Terner, directeur général d'Air France et de Pieter Elbers,
président du directoire de KLM. « Le Conseil leur demande de poursuivre
les travaux déjà engagés sur les axes du plan stratégique à moyen terme
d'Air France-KLM, qui seront proposés à la gouvernance pérenne du
Groupe. Pour ma part, je veillerai plus particulièrement à renforcer la
cohésion du Groupe pendant toute cette période », souligne Anne-Marie
Couderc. (...) Le
conseil d'administration va désormais devoir trouver quelqu'un prêt à
affronter la fatigue et la colère de salariés usés par des années
d'efforts et désireux de profiter du sursaut de croissance que la
compagnie a connu en 2017. Jean-Marc Janaillac devait par ailleurs
présenter un nouveau plan stratégique en juin, axé sur la croissance,
mais qui devra connaître des réaménagements. Car la transition dans la
gouvernance risque de ne gratifier la compagnie que d'une trêve dans un
conflit social qui a provoqué 15 jours de grève et au moins 300 millions
d'euros de pertes depuis février. D'ailleurs, le conseil
d'administration d'Air France-KLM souligne clairement que la direction
d'Air France ne peut pas prendre de décision « qui remettraient en cause
la stratégie de croissance approuvée par le Conseil d'administration
d'Air France-KLM », excluant toute possibilité de négociations avec les
syndicats durant cette période. Pour la succession, le comité de
nomination et de gouvernance n'écarte aucune piste, interne ou externe,
pour formuler ses recommandations au conseil d'administration.
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Air France-KLM : inquiétudes et incompréhension du côté néerlandais
(source Le Figaro) 15 mai - La tournure des évènements chez Air
France plongée dans une profonde crise sociale suscite de vives
inquiétudes chez son partenaire néerlandais KLM et creuse les différends
dans le mariage de raison qui unit les deux compagnies aériennes.
(...) La
crise met en lumière les profondes différences culturelles et sociales
entre les deux pays: les Néerlandais ne sont pas habitués aux conflits
sociaux qui tournent aux rapports de force entre direction et syndicats.
«Demander une hausse du haut d'une barricade en remuant un drapeau
est absurde», s'exclame Robert Swankhuizen, à la tête du syndicat
national des mécaniciens au sol NVLT de KLM, fervent partisan du
«compromis», caractéristique de l'état d'esprit néerlandais. «En
discutant calmement on arrive toujours à quelque chose», déclare-t-il.
(...) «Il ne peut pas y avoir KLM la
fourmi et Air France la cigale, ça ne pourra pas durer», a déclaré lundi
14 mai sur la radio France Inter Richard Ferrand, chef de file des députés du
parti du président Emmanuel Macron. Alors que le gouvernement
français a averti que l'État ne viendrait pas à la rescousse du
transporteur, la ministre des Transports Elisabeth Borne s'est
entretenue avec son homologue des Pays-Bas au téléphone lundi 14 mai pour
évoquer l'avenir du groupe, selon les médias néerlandais.
(...) En juillet, une enquête réalisée par
les syndicats franco-néerlandais auprès de cinquante managers de la
compagnie aérienne avait déjà révélé «une grande méfiance mutuelle»
entre Air France et KLM, chaque partie accusant l'autre de laisser
passer ses propres intérêts avant ceux du groupe. Mais les
différends culturels ou sociaux «sont propres à tout mariage, de
surcroît lorsqu'il s'agit d'une union entre deux grands groupes
internationaux», raisonne Leen van der List, dirigeant du syndicat FNV,
le plus important des Pays-Bas.(...) Mais si le mariage avec les Français bat
de l'aile, les Néerlandais ne demandent pas pour autant le divorce.
«Cette union est nécessaire pour les deux parties. Nous sommes agacés,
mais sans ce mariage, nous ne serions plus là», souligne Leen van der
List. «Nous pouvons nous plaindre et taper des pieds mais nos deux
groupes sont tellement liés, et il ne faut pas oublier que KLM est
devenue ce qu'elle est grâce à cette fusion», ajoute Robert Swankhuizen.
Et quand bien même KLM souhaiterait tracer sa route seule, la
compagnie néerlandaise ne disposerait pas du choix, rappelle Jan-Willem
van Dijk, président du comité d'entreprise de KLM. «La fusion des deux
groupes en 2004 était en fait davantage une acquisition. Le patron,
c'est Air France», souligne-t-il, cité par le quotidien néerlandais de
référence De Volkskrant. (...)
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Faute de pilotes, Air France s'apprête à louer un B787 à un concurrent
(source La Tribune) 17 mai - (...) Alors qu'Air France est obligée depuis
le mois de mai de clouer au sol l'un des six B787 de sa flotte en raison
d'un bras de fer entre la direction et le SNPL sur un sujet de sécurité
des vols, la compagnie cherche, selon nos informations,
à louer
désormais un appareil pour éviter de payer inutilement des loyers,
évalués à un million de dollars par mois par un banquier spécialisé dans
les financements d'avions. "C'est le montant pour un avion de ce type en
operating lease", explique-t-il. Selon les mêmes sources, des discussions sont notamment en
cours avec Air Austral, qui exploite deux B787, pour lui louer un "Dreamliner",
qui pourrait ne pas être le tout dernier arrivé en avril, mais un autre
exemplaire arrivé plus tôt dans la flotte. Interrogée, la compagnie
réunionnaise répond qu'une inspection moteurs sera effectuée sur les
moteurs Rolls Royce de son deuxième B787 le 6 juin pour déterminer si
cet appareil doit être immobilisé ou pas. A la suite de problèmes
rencontrés sur un modèle de compresseur, le motoriste britannique a
demandé à ses clients des inspections approfondies. Sans mentionner Air
France spécifiquement (dont les B787 sont équipés de moteurs General
Electric), Air Austral "confirme étudier toutes les possibilités
d'affrètement au cas où l'un de ses deux appareils devait être
immobilisé". (...) Cette situation pour le moins baroque est la
conséquence du refus du SNPL de signer la prolongation de l'accord qui a
pris fin le 30 avril sur la mise en ligne du B787 signé en 2016. Cette
prolongation permettrait d'utiliser des instructeurs venant du secteur
B777, le temps de permettre l'arrivée progressive d'instructeurs B787
appelés à terme à les remplacer, expliquaient en avril Thierry Bellot,
responsable du projet 787 et Serge Vito, responsable de la formation
787, dans un courrier adressé aux pilotes que La Tribune s'est procuré.
Or, sans accord, la quasi-totalité des instructeurs B787 ont été
contraints de retourner sur 777 et ne peuvent donc pas former les
pilotes. Si
cette situation devait s'éterniser, Air France réfléchit à annuler la
prise de livraison du septième exemplaire prévu en octobre.
Contrairement à ses premiers calculs, plus pessimistes, qui mettaient en
avant le risque de ne pouvoir exploiter que trois B787 d'ici à la fin de
l'année, Air France disposerait des équipages suffisants pour faire
voler 5 avions jusqu'à la fin de l'année. Les pilotes qui ont été
« lâchés » après les trois mois de qualification type, n'ont besoin en
effet que de 5 jours de formation par an. Un volume moins dense qui
mobilise moins d'instructeurs. Pour la
direction d'Air France, le refus de signer l'accord est lié à un
différend sur un autre sujet. « Nous avons un débat sur les
protocoles d'analyse des vols. Le SNPL voudrait que la décision du
caractère acceptable ou pas d'un retour d'expérience sécurité des vols
se fasse de manière paritaire entre la direction et le syndicat. Or,
cela pose un problème de règlementation et d'exercice des
responsabilités pour la Direction. Comme nous n'arrivons pas à signer
cet accord, le SNPL dit qu'il ne signera pas l'accord de prolongation
des instructeurs 787", expliquait le 20 avril à "La Tribune", Franck Terner, le directeur général d'Air France.
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Avant de quitter Air France, Jean-Marc Janaillac signe l'accord de coentreprise avec Delta et Virgin
(source Reuters) 15 mai - Jean-Marc Janaillac (...) a signé l'accord
pour la création d'une coentreprise sur les vols transatlantiques avec
Delta Airlines et Virgin Atlantic, le jour même de sa démission, ce 15
mai. "J'ai été heureux ce matin que le conseil d'administration
d'Air France-KLM m'autorise à parapher cet accord qui va créer cette
joint venture et qui va permettre l'acquisition de Virgin Atlantic",
a-t-il déclaré lors de l'assemblée générale annuelle à l'issue de
laquelle sa démission prendra effet.
Ce projet, qui doit maintenant être soumis aux autorités de
concurrence américaines et européennes, entre dans le cadre du
renforcement du réseau d'alliances d'Air France-KLM annoncé en juillet
2017. Le groupe franco-néerlandais avait à cette occasion annoncé
l'entrée à son capital des compagnies Delta Air Lines et China Eastern,
qui détiennent près de 9% chacune, et en prenant une participation de
31% dans Virgin Atlantic.
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IAG calme le jeu avec Norwegian Air
(source Boursier com) 18 mai - IAG n'envisage pas de se lancer dans
une bataille hostile avec Norwegian Air Shuttle. Après avoir acquis une
participation au tour de table de la compagnie norvégienne et vu ses
deux premières approches repoussées par la cible, la maison-mère de
British Airways et d'Iberia estime avoir les moyens de croître par
elle-même, notamment via sa nouvelle marque Level. "Ce n'est pas
une affaire que je suis dans l'obligation de conclure. Nous avons
exprimé un intérêt. Ils ne veulent pas être rachetés par IAG, parfait",
a déclaré Willie Walsh à Reuters en marge d'une conférence organisée par
CAPA Centre for aviation. "Je ne vais rien entreprendre d'hostile, ce
n'est pas mon genre", a ajouté le patron d'IAG. "Si nous entreprenons
quelque chose, nous serons responsables et nous ferons les annonces
requises, mais je ne m'attends pas à devoir faire quoi que ce soit dans
les semaines ou les mois à venir".
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Italie : M5S et Ligue veulent reconsidérer la vente d'Alitalia
(source AFP) 17 mai - Le Mouvement 5 étoiles (M5S,
antisystème) et la Ligue (extrême droite), qui
s'emploient à finaliser leur programme commun de gouvernement pour
l'Italie, envisagent de reconsidérer la vente d'Alitalia. (...)
Les deux formations se
disent "convaincues qu'Alitalia ne doit pas être seulement sauvée" mais
aussi relancée dans le cadre d'un "plan stratégique national des
transports". Selon les deux formations, un tel plan "ne peut
faire abstraction" d'une compagnie aérienne nationale "compétitive".(...)
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EasyJet décolle en trombe au premier semestre 2018
(source TourMag) 15 mai - Les chiffres du premier semestre 2018 d'easyJet ont été dévoilés.
Ainsi du 1er octobre 2017 au 31 mars 2018, la compagnie low-cost orange
est dans le vert. (...) Ainsi, 36,8
millions de personnes ont été transportées durant ces 6 mois, pour une
hausse de 3 millions par rapport à la même période de l'année en 2017.
(...) 700 000 nouveaux clients proviennent des nouvelles
opérations à Berlin-Tegel. (...) La surperformance est à chercher du côté du
remplissage des appareils en croissance de 0,9 point à 91,1%.
(...) Le
chiffre d'affaires s'est établi à 2,480 milliards d'euros (+20%), et a
permis de dégager un bénéfice courant avant impôt de 9 millions d'euros
(contre une perte de 240 millions en 2017). Johan Lundgren,
président d'easyJet de se féliciter. (...) Cette
performance s'explique par "le nombre record de passagers et à
nos
ventes ancillaires les plus élevées jamais obtenues grâce à une plus
grande offre d'options et à la réduction des prix des bagages en soute."
Pour poursuivre cette bonne
dynamique la compagnie a décidé d'investir et améliorer son offre
business à destination des voyageurs d'affaires, mais aussi en faveur de
la fidélité de ses clients. (...) Ces
positionnements devraient entraîner un bénéfice courant avant impôts de
l'ordre de 602 à 658 millions d'euros pour l'exercice clos au 30
septembre 2018.(...)
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Ryanair, l'incroyable machine à cash du transport aérien
(source La Tribune) 21 mai - Ryanair a publié un bénéfice annuel
record, en dépit d'un conflit avec ses pilotes en septembre qui a entraîné l'annulation de 20.000 vols.
(...) Sur l'exercice allant du 1er avril 2017
au 31 mars 2018, la principale compagnie low-cost européenne a dégagé un
bénéfice net de 1,450 milliard d'euros, conforme à ses prévisions, grâce
à une progression de son trafic de passagers. Elle a transporté en effet
130,3 millions de passagers pendant cet exercice comptable, soit 9% de
plus sur un an et un nouveau record pour la compagnie irlandaise, qui a
mis en avant ses progrès en Allemagne, en Italie et en Espagne.
Les prix de ses billets d'avion ont diminué en moyenne de 3%, à 39,40
euros par vol, faisant dire à l'entreprise qu'aucune autre "compagnie
aérienne de l'UE ne peut battre Ryanair sur les prix". Ses revenus
auxiliaires (paiement pour un siège spécifique, un embarquement
accéléré, une location de voiture, etc.) ont pour leur part grimpé de
13%, et au final le chiffre d'affaires de la compagnie a augmenté de 8%,
à 7,151 milliards d'euros. (...) "Nos perspectives pour
l'exercice 2019 sont teintées d'un pessimisme prudent", a averti le
directeur général de Ryanair, Michael O'Leary dans un communiqué.
(...) Ryanair va voir ses
coûts de personnel augmenter du fait de l'annualisation des hausses de
salaires de ses pilotes et des personnels de cabine. Mais surtout, la
compagnie prévoit de subir l'impact de la poursuite de la hausse des
cours du pétrole, dont le baril de Brent vient de franchir la barre des
80 dollars pour la première fois depuis novembre 2014. Ryanair prévoit
que cette évolution devrait alourdir de 400 millions d'euros sa facture
annuelle de kérosène.
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Emirats Arabes Unis : le ciel ouvert avec les USA conservé
(source Air Journal) 15 mai - Les Etats-Unis et les Emirats Arabes
Unis ont enterré la hache de guerre et renouvelé quasiment dans les
mêmes termes leur accord de ciel ouvert signé en 1992, chaque partie
clamant victoire alors que rien ou presque n’a été modifié.
Après trois ans de campagne sans nuance de la part des compagnies
aériennes American Airlines, Delta Air Lines et United Airlines contre
les compagnies du Golfe, l’accord américano-émirati gérant le trafic
aérien n’a pas été modifié. Il existe tout juste un document signé par
les deux gouvernements stipulant qu’Emirates Airlines et Etihad Airways
devront publier des résultats financiers « plus transparents » et
compatibles avec des normes internationales – ce que la compagnie basée
à l’aéroport de Dubaï fait déjà depuis plusieurs années. Rappelons au
passage que le Qatar avait accepté la même demande en janvier, les
résultats de Qatar Airways étant attendus le mois prochain. Et sur le
fond de la dispute, Etats-Unis et Emirats Arabes Unis reconnaissent que
les subventions gouvernementales font partie du paysage aérien : « même
si elles ne sont pas rares, elles pourraient affecter négativement la
compétitivité », résume le texte paraphé le 11 mai. Pour le
reste, rien ne bouge en particulier sur les droits de cinquième
liberté : les compagnies des deux pays peuvent continuer à ajouter
librement des liaisons et à les modifier, y compris celles passant par
des pays tiers. (...)
Rappelons qu’American Airlines, Delta Air Lines et United Airlines
avaient redoublé d’efforts depuis l’arrivée de Donald Trump au pouvoir
pour ouvrir une renégociation des traités aériens avec le Qatar et les
Emirats Arabes Unis (l’administration Obama avait refusé) ; mais
d’autres transporteurs américains comme JetBlue ou FedEx y étaient
fermement opposés. Les compagnies du Golfe ont toujours rejeté les
accusations de subventions illégales, pointant du doigt celles reçues
justement par leurs rivales américaines.
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Aéroport de Beauvais : perquisitions jeudi
(source Le Figaro avec AFP) 18 mai - Des perquisitions menées par la
police ont eu lieu jeudi à l'aéroport de Beauvais (Oise) (...).
En juin 2017, la Cour des comptes avait épinglé la gestion de
l'aéroport picard, dénonçant en particulier les "accords illicites"
conclus avec la compagnie irlandaise Ryanair. Entre les remises
commerciales "injustifiées" et les prestations "assurées à perte",
la SAGEB (Société aéroportuaire de gestion et
d'exploitation de Beauvais, ndlr), détenue à 51% par la Chambre de commerce et d'industrie de l'Oise
et à 49% par Transdev, "s'est privée d'environ 85 millions d'euros de
produits, dont 78 millions au bénéfice de la seule compagnie Ryanair"
entre 2008 et 2014, avait écrit la Cour dans son rapport. La compagnie à
bas coût Ryanair génère depuis vingt ans plus de 80% du trafic de
l'aéroport. Ces ristournes "constituent des avantages importants
et injustifiés", qui ont été accordés "sans aucune autorisation" de la
SMABT (le syndicat mixte qui réunit les propriétaires de l'aéroport,
agglomération, département, région). La Cour a contesté les tarifs des redevances
aéroportuaires, "bien moindres" que ceux d'autres aéroports
comparables mais compensés par les recettes de la liaison par
autocar avec Paris, exploitée par l'entreprise TPB, filiale de la SAGEB. (...)
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Surcharges carburants, les compagnies aériennes s’inquiètent
(source Déplacements Pros) 16 mai - Alors que la compétition
tarifaire fait rage dans le monde du transport aérien, les
compagnies du monde entier s’inquiètent des hausses du prix du pétrole.
Quatre transporteurs américains, dont JetBlue et Delta Airlines ont déjà
fait connaître leurs inquiétudes au Secrétaire d’Etat au Trésor. Le jeu
de Trump avec l'Iran risque fort de peser sur les déplacements
professionnels. Avec un baril vendu 78 $ pour le
Brent, les tensions géopolitiques font craindre le pire.
Selon les experts américains, le baril à 90 $ avant la fin
juin est du domaine du possible. Pourtant, ce 16 mai, les prix
du pétrole baissaient légèrement, l'AIE ayant revu à la baisse ses
prévisions de demande. Selon des sources internes chez British
Airways, le retour d’une surcharge carburant reste possible dans les 6
mois à venir. Un constat loin d'être partagé par les concurrents
européens. Air France ou la Lufthansa préfèrent parier sur une tension
passagère des cours. Dans une concurrence exacerbée, difficile
d'augmenter les prix, mais ce sont les marges qui sont rognées.
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 7,18 euros en clôture lundi 21
mai. Elle baisse de 3,9% en une semaine.
Après les annonces du résultat négatif de la consultation des salariés d'Air France et du départ du PDG d'Air France-KLM Jean-Marc Janaillac,
les analystes ont revu leurs objectifs de cours à la baisse. La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM se situe désormais à 11,18 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) monte de quatre euros en deux semaines, atteignant 79$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
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