N°654, 4 juin 2018
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La Revue de Presse du lundi ...
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Accor prêt à racheter la part de l'État dans Air France-KLM
(source Le Figaro) 3 juin - Le géant hôtelier caresse depuis des
années le projet d'entrer au capital d'Air France-KLM, avec la volonté
de bâtir un leader européen du voyage, de nationalité française.
(...)
Le
groupe, déstabilisé par la démission de son PDG Jean-Marc Janaillac,
après le référendum perdu sur le projet de hausse des salaires chez Air
France, pourrait résoudre d'un coup son double problème de gouvernance
et d'actionnariat.
Pour nombre d'experts de la compagnie
tricolore, à commencer par Jean-Marc Janaillac, la présence au capital
du groupe de l'État français, dont il est le premier actionnaire avec
14,30 % des titres, est un handicap : Air France doit se réformer, dans
un contexte de concurrence accrue des compagnies du Golfe et des
low-cost ; et ses coûts sont supérieurs à ceux de ses rivales.
Or
l'opposition récurrente des syndicats à des réformes structurelles
semble motivée par leur certitude que l'État viendra quoi qu'il arrive
au secours d'Air France.
Selon nos informations, qu'aucune des
parties n'a souhaité commenter, Sébastien Bazin, le PDG d'AccorHotels, a
proposé ces derniers jours à l'État de racheter tout ou partie de sa
participation, détenue par l'APE et valorisée 439 millions d'euros au
cours de vendredi. L'État n'a pas encore pris sa décision, mais l'idée
semble faire son chemin au plus haut niveau de l'exécutif. Si Accor
devenait le premier actionnaire du groupe, Sébastien Bazin pourrait être
nommé président non exécutif d'Air France-KLM en plus de son poste de
PDG du géant hôtelier, afin d'avoir la main sur la gouvernance d'un
groupe complexe. Caressé depuis des années, le projet d'Accor d'entrer
au capital d'Air France-KLM est mû par la volonté de bâtir un leader
européen du voyage… de nationalité française. Un tel projet avait capoté
juste avant l'arrivée de Delta Airlines et China Eastern au capital du
groupe. Air France-KLM et Accor pourraient mutualiser leurs bases de
données clients et programmes de fidélité, et proposer des offres «avion
+ hôtel» afin de résister à la concurrence des agences de voyages en
ligne. Mais, avant les synergies, le principal chantier sera de trouver
la solution pour qu'Air France retrouve de la compétitivité…
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AccorHotels cède 57,8% du capital d’AccorInvest
(source Tendance Hôtellerie) 1er juin - AccorHotels annonce
(...) la réalisation définitive de la cession de 57,8% du capital
d’AccorInvest auprès des fonds souverains Public Investment Fund (PIF)
et GIC, des investisseurs institutionnels Colony NorthStar, Crédit
Agricole Assurances et Amundi, et d’investisseurs privés.
Avec cette opération AccorHotels bénéficie d’un apport de
liquidités brut de 4,6md€ (...) en
ligne avec l’augmentation du pourcentage de capital finalement cédé.
(...) Sébastien Bazin,
Président-directeur général de AccorHotels, a déclaré : « La cession
effective de près de 58% du capital d’AccorInvest représente
l’aboutissement du processus de transformation du Groupe enclenché il y
a maintenant cinq ans. Elle nous met en position d’accélérer encore le
développement de AccorHotels en concentrant nos moyens et notre énergie
sur le renforcement de notre portefeuille de marques et de notre leadership sur les marchés clés, ainsi que sur la poursuite de notre
stratégie d’innovation et d’excellence au service de nos clients et de
nos propriétaires partenaires. Désormais essentiellement asset light,
nous pouvons déployer pleinement notre vision d’une « hospitalité
augmentée », ambitieuse et disruptive ». (...)
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Dialogue social à Air France : le trou d’air permanent
(source Public Sénat) 31 mai - Après l’épisode emblématique de la
chemise arrachée en 2015, la démission le mois dernier
du PDG d’Air
France Jean-Marc Janaillac est le dernier acte d’un mouvement social
qui, vu de l’extérieur, ressemble à un dialogue de sourds. Pour Stéphanie Matteudi, qui conseille
les grandes entreprises dans leurs relations sociales, les difficultés
que connaît la compagnie aérienne tiennent particulièrement
à un
management « vertical » et « anxiogène » de la part de la direction.
« (..) si vous ne faites pas ce que je dis, on ferme. C’est
toujours une pression sous la menace ». Ce dialogue social « de façade »
serait à l’origine de réactions parfois violentes de la part des
salariés (...).
Un climat que l’on retrouve lors des négociations collectives. À croire
Stéphanie Matteudi, la direction ne fixerait jamais de but précis à
atteindre, en demandant toujours davantage d’efforts à ses salariés.
« Je pense que les accords collectifs ne vont pas jusqu’au bout, […] La
ligne d’arrivée n’arrive jamais, elle recule, elle recule, elle
recule ». Un constat en partie partagé par le sénateur centriste Vincent
Capo-Canellas qui souligne la « logique trop financière dans les
explications données aux salariés », notamment lors conflit social de
2015. Le président du groupe d’études sur l’Aviation civile au Sénat
insiste sur la nécessité de « remettre de l’envie, de l’empathie dans le
système ». Une quinzaine de syndicats face à un employeur
Pilotes, personnel naviguant et personnel au sol, outre sa taille
imposante et les fortes contraintes économiques auxquelles elle doit
constamment s’adapter, Air France emploie trois grandes catégories de
personnel aux intérêts parfois divergents. L’entreprise doit ainsi
composer avec une quinzaine d’organisations syndicales, souligne
Stéphanie Matteudi. Alors qu’une intersyndicale s’est formée pour porter
les revendications salariales de l’ensemble du personnel d’Air France,
celle-ci n’a pas suffit à effacer les dissensions entre les catégories
de personnel. Certains
accusent le syndicat majoritaire des pilotes de faire passer ses
intérêts avant ceux de l’entreprise. À lui seul le SNPL est capable de
bloquer la compagnie. « Effectivement le SNPL a essayé de jouer solo un
certain nombre de fois, contre l’ensemble des salariés je ne sais pas,
mais ça a été le cas, et avec finalement aussi une certaine complaisance
de la part de la direction à certains moments », estime l’ancien
secrétaire général de la CGT Air France Mehdi Kemoune. 240
accords collectifs (...) Le dirigeant de compagnies aériennes Marc
Rochet (...) dénonce une forme de congestion improductive qui se
serait instaurée entre la direction d’Air France et le syndicat
majoritaire des pilotes de ligne. Selon lui, « Air France doit rompre
les chaînes de certains de ses accords historiques qui n’ont aucun sens
et qui ne sont même pas social ». À quelques semaines des
vacances estivales, période vitale pour la santé financière des
compagnies aériennes, Marc Rochet met en garde contre la poursuite du
mouvement social qui pousserait les voyageurs à se détourner d’Air
France. « Il faut qu’Air France donne un signal de calme et de sérénité
pour deux ou trois mois ». Et de conclure : « il faut mettre ce temps à
profit pour reconstruire un dialogue qui soit différent de celui du
passé ».
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Air France : A340 en location
(source Air Journal) 30 mai - (...) Air France (...)
a (...) loué
à Air Belgium un A340-300 avec son équipage du 1er au 30 juin selon ch-aviation,
afin de le déployer sur certaines rotations entre sa base à Paris-CDG et
l’aéroport de Libreville-Léon Mba au Gabon. Cette route est
habituellement desservie uniquement en Boeing 777-200ER ou 777-300ER.
Rappelons que la nouvelle compagnie belge sous-loue son A340-300 depuis
sa réception, ayant reporté au 3 juin l’ouverture de sa première ligne
entre Charleroi et Hong Kong avec deux vols par semaine. L’Afrique avait
également « bénéficié » selon la même source d’un A340-300 de Plus Ultra
du 24 au 29 mai, déployé par Air France vers Nouakchott, Conakry et
Freetown.
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Air France Industries KLM Engineering & Maintenance signe un contrat équipements avec Spring Airlines
(source Aeroweb) 1er juin - AFI KLM E&M Components China, filiale
basée à Shanghai, assurera le support de nombreuses références
d'équipements A320 pour le compte de la compagnie chinoise.
Spring Airlines a signé un contrat à longue durée avec
AFI KLM E&M pour le support exclusif de nombreux équipements de sa
flotte A320. Il s'agit d'un contrat sur une base à l'heure de vol, qui
couvre de nombreuses références principalement dans le domaine
avionique. (...)
Wang Yu, Président de Spring Airlines, a
déclaré : « nous avons apprécié la qualité et la compétitivité de
l'offre proposée par AFI KLM E&M, ainsi que la flexibilité de son modèle
à l'heure de vol. Compte tenu de la réputation d'AFI KLM E&M sur le
marché MRO mondiale et de la proximité offerte par son atelier de
Shanghaï, nous avons pleinement confiance dans la capacité d'AFI KLM E&M
à répondre à nos attentes ». (...)
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Surcharge carburant : Etihad ouvre le bal
(source Déplacements pros) 30 mai - C’est par une note à ses
distributeurs qu’Etihad annonce la mise en place d’une surcharge
carburant. Pour la justifier, la compagnie d’Abu Dhabi précise :
« l’augmentation du prix du pétrole impacte nos coûts d’opération ». La
compagnie va appliquer cette surcharge dès le 4 juin prochain.
En classe économique, une augmentation de 4,30€ sera appliquée sur
les vols aller-simple et 8,70€ sur les vols aller-retour. En
business et first, l’augmentation sera respectivement de 8,70€ et 17,50€.
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Les compagnies aériennes en croisade contre la privatisation des aéroports (IATA)
(source La Tribune) 4 juin - (...) L'association
internationale du transport aérien (IATA) continue sa croisade contre le
mouvement de privatisation des aéroports qui, selon elle,
va à
l'encontre des intérêts des compagnies aériennes. Ces dernières
dénoncent en effet l'attitude des différents gouvernements de chercher à
faire une belle opération financière à court terme en privatisant leurs
aéroports, plutôt que d'investir dans de nouvelles capacités
aéroportuaires pour répondre à une demande qui va doubler d'ici à 20
ans. « Si les États recherchent uniquement à lever de l'argent,
c'est l'échec assuré », explique Alexandre de Juniac, le directeur
général de l'IATA. (...)
Un conseil qui pourrait
très bien s'adresser au gouvernement français qui étudie la
privatisation d'ADP. Brian Pearce, chef économiste de l'IATA, abonde
dans le même sens. Ce dernier recommande aux États d'avoir une vision
plus large que le gain à court terme. (...)
« Les aéroports privatisés sont plus coûteux pour les compagnies
aériennes que les aéroports publics ou semi-privés. Le coût médian d'un
demi-tour pour un A320 est 12% plus élevé sur un aéroport privé que sur
un aéroport 100% public », a expliqué Brian Pearce, se basant sur une
étude interne couvrant 90 aéroports. À en croire l'IATA, les
aéroports privés n'apportent rien de bon aux compagnies aériennes. Outre
"des coûts plus élevés, les aéroports privés se distinguent des
aéroports publics par des profits également supérieurs, mais aussi par
une efficacité opérationnelle qui n'est pas meilleure, en raison de
l'absence de concurrence des aéroports et d'une régulation inefficace",
fait valoir IATA. « Dans le top 6 des meilleurs aéroports selon
Skytrax (Singapour, Séoul, Tokyo-Narita, Hongkong, Doha et Munich), on
trouve 5 aéroports publics (seul Tokyo est privé, ndlr) », a expliqué
Brian Pearce. Pour
IATA, la menace est d'autant plus forte que le mouvement de
privatisation ne cesse de se développer depuis quelques années, puisqu'à
l'échelle mondiale, les aéroports comptant des acteurs privés ayant tout
ou partie de leur capital représentent 14% des aéroports, et accueillent
40% du trafic mondial. L'Europe est en pointe sur le sujet. Les
aéroports comptant des acteurs privés ayant tout ou partie de leur
capital représentent 31%. Pour autant, explique Alexandre de
Juniac, si des gouvernements s'obstinent à vouloir privatiser leur
aéroport, ils seraient bien inspirés de suivre les recommandations de
l'IATA en matière de régulation qui préconisent de ne pas avoir comme
seul critère de choisir le candidat aux poches les plus profondes ou des
garde-fous règlementaires.
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Le transport aérien confronté à la hausse du pétrole et des salaires (IATA)
(source La Tribune) 4 juin - Avec une prévision de bénéfice cumulé de
33,8 milliards de dollars pour 2018, les compagnies aériennes continuent
d'afficher des résultats financiers solides. Néanmoins, ces prévisions
réalisées par l'association internationale du transport aérien (IATA)
sont en recul de 12,7% par rapport aux prévisions précédentes.
(...)
Si elles continuent d'afficher des bénéfices élevés,
les compagnies aériennes sont (...) confrontées aujourd'hui
à une hausse de leurs coûts, essentiellement du prix du carburant, de la
masse salariale et des infrastructures aéroportuaires et des services de
navigation aérienne. Observée l'an dernier, cette augmentation
s'accélère fortement aujourd'hui. (...)
Les dernières
prévisions tablent en effet sur un bénéfice net de 33,8 milliards de
dollars, contre 38,4 milliards cette année. (...)
Avec un prix moyen du baril de Brent de 70
dollars attendu cette année, et non plus de 60 dollars prévu en début
d'année, la facture carburant devrait en effet grimper de 27,5% par
rapport à 2017. À cela s'ajoutent les hausses de rémunérations en raison
de fortes tensions sur le marché du travail, notamment chez les pilotes,
a indiqué IATA. Comme c'est le cas à Air France, ces
demandes salariales font suite à la publication par un grand nombre de
compagnies de bénéfices records. Depuis deux ans, la hausse des coûts
salariaux et du prix du kérosène représentent 80% de l'augmentation des
coûts prévus cette année, expliqué Brian Pearce, le chef économiste de
l'IATA. (...)
Pour autant,
porté par une croissance économique mondiale dynamique (+3,2% attendue
en 2018), le dynamisme de la demande, tant en volume qu'en termes de
prix, compense en partie cette hausse des coûts. Les recettes unitaires
devraient augmenter de 4,2% en 2018, mais pas suffisamment pour absorber
la hausse de 5,2% des coûts unitaires. La croissance du trafic reste
exceptionnelle. Même s'il devrait moins progresser en 2018 qu'en 2017
(+8,1%), le trafic aérien mondial devrait néanmoins encore augmenter de
7%. Cette hausse de volume s'accompagne par une hausse de prix moyen du
billet qui devrait augmenter de 3,2% après avoir baissé de 0,8% l'an
dernier. Dans le même temps, la reprise "inattendue" du cargo ne se
dément pas. Après une chute de 9,7% l'an dernier, la demande de
transport de marchandises devrait progresser de 4% cette année.
Les disparités géographiques restent néanmoins
très fortes. « Quasiment la moitié des bénéfices du secteur du
transport aérien sont réalisés en Amérique du Nord. L'objectif est que
l'ensemble du secteur soit en bonne santé financière », a déclaré
Alexandre de Juniac, le directeur général de l'IATA. Certes,
avec des bénéfices de 15 milliards de dollars, les compagnies
américaines gagneront 3,4 milliards de moins que prévu. Mais elles
resteront encore les championnes de la rentabilité avec une marge brute
de 9,9%. Avec une marge brute de 6,4% et 8,6 milliards de
dollars de bénéfices cumulés, les compagnies européennes arrivent
derrière. « Les compagnies européennes se rapprochement
lentement des performances des compagnies américaines », explique Brian
Pearce. Pour autant, les transporteurs européens bénéficient de
couverture carburant efficaces alors que leurs consœurs américaines et
asiatiques sont très peu couvertes. Surtout, l'écart de performance
s'explique par des taux d'occupation des avions supérieurs aux
États-Unis. Ce meilleur contrôle des capacités s'explique par la
concentration du secteur outre-Atlantique, alors que le ciel européen
est plus fragmenté. Les compagnies européennes devraient dépasser les
transporteurs d'Asie-Pacifique, lesquelles devraient dégager un profit
cumulé de 8,2 milliards et une marge brute de 4,9%. Les compagnies du
Golfe et d'Amérique du Sud devraient quant à elles afficher
respectivement un bénéfice de 1,3 milliard et 900 millions de dollars.
Une performance de taille pour les transporteurs sud-américains dont
beaucoup se trouvaient en difficulté ces derniers temps. En revanche les
compagnies africaines ne voient toujours pas la sortie du tunnel. Comme
c'est le cas depuis sept ans, elles ne bénéficient pas de cet
environnement mondial favorable. Collectivement, elles devraient une
nouvelle fois perdre 100 millions d'euros.
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Des Airbus qui roulent les moteurs éteints : c'est pour bientôt grâce à Safran
(source La Tribune) 30 mai - Safran espère décrocher une première
intention de commande d'"e-taxiing" (un système de roulage électrique
sur les voies de circulation des aéroports) au salon aéronautique de
Farnborough, qui se tient en juillet. (...)
(...) Philippe Petitcolin, le directeur général de Safran (...) prévoit une mise en service « en 2021-2022 »,
sur des Airbus de la famille A320. Pour développer ce petit moteur
électrique de moins de 400 kilogrammes placé sur le train d'atterrissage
principal, Safran a en effet travaillé uniquement avec l'avionneur
européen. Boeing ne s'est en effet pas montré intéressé. Et pour cause,
en raison d'un train d'atterrissage très condensé sur ses B737, il n'y a
pas suffisamment de place pour installer un tel équipement.
Proposé en option au prix de 1 million de dollars, l'"E-Taxiing" (pour
Electric Taxiing), comme l'appelle Safran, engendre des économies
de la consommation de carburant de 4% sur des vols d'une heure en
moyenne, voire un peu moins pour les transporteurs qui font déjà le
roulage avec un seul moteur en marche. Alimenté par l'APU (Auxiliary
Power Unit), qui fournit de l'énergie à bord des avions quand les
moteurs sont arrêtés, ce moteur électrique permet à l'avion de se
déplacer sur toutes les voies de roulage d'un aéroport. De quoi générer
des économies substantielles sur les aéroports encombrés où il n'est pas
rare de voir des avions circuler 40 minutes sur les taxiways avant de
pouvoir décoller. (...) Avec de telles économies, les compagnies
aériennes peuvent tabler sur un retour sur investissement « inférieur à
3 ou 4 ans ». Ce concept intéressera les compagnies aériennes
qui effectuent des vols de courte distance en série chaque jour,
comme
les compagnies à bas coûts ou La Navette d'Air France. Cette solution
est ainsi principalement destinée aux avions régionaux et court et
moyen-courriers des avionneurs. Le marché est donc énorme. (...) Il l'est d'autant plus que ce système peut être introduit sur
des appareils déjà en service.
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Les avions seront bientôt tous suivis par satellite
(source Dataero) 3 juin - L’aviation est à l’aube d’une nouvelle ère.
D’ici quelques mois, les avions de ligne seront suivis depuis
l’espace (...), une totale révolution à l’heure où on
en arrive encore à perdre des avions ! (...) D’ici la
fin de l’année 2018, c’est donc une révolution qui entrera dans le jeu
grâce à la société Aireon, avec la mise en service de 75
nano-satellites qui couvriront 100% du globe en 2019. Ces
satellites seront de simples récepteurs ADS-B comme ceux présents au
sol, qui renverront sur terre les informations reçues des avions. Ils
prendront le relais sur les centaines de milliers de stations utilisées
dans le monde par les organismes de contrôle aérien. Les zones
blanches n’existeront plus.
(...) Aujourd’hui, pour
traverser l’atlantique, les avions utilisent des routes qui changent
tous les jours (les NAT). Il n’y a pas de service radar à proprement
parler sur ces routes, qui pourtant deviennent de plus en plus
encombrées chaque année. (...) Qu’est-ce qui va changer pour ces
vols ? Tout d’abord, les satellites recevant des signaux déjà
existants, aucune mise à jour des équipements des avions ne sera
nécessaire. Immédiatement après la mise en service des
satellites, les avions seront visibles au dessus des océans. La
technologie étant nouvelle, il se peut que les opérations réelles
continuent avec le report de position durant quelques mois / années, le
temps que les satellites aient fait leurs preuves.
La Presse
Boursière
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AF-KLM grimpe sur un intérêt d'Accor, qui chute
(source Reuters) 4 juin - Air France-KLM prend
plus de 6% en Bourse lundi en début de séance sur l'intérêt manifesté
par AccorHotels pour la participation de l'Etat dans
le capital de la compagnie aérienne.
L'action Air France-KLM
gagne 6,56% à 7,44 euros à 10h45, la plus forte progression de l'indice
parisien SBF120.
Accor cède en revanche 4,29% à 45,56 euros, la plus
forte baisse du CAC 40.
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 7,364 euros en clôture lundi 4
juin. Suite à l'annonce de l'intérêt d'AccorHotels, elle a monté de 5,5%
dans la journée. Elle retrouve quasiment son cours de lundi
dernier (7,31 euros).
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM se situe à 10,64 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) monte d'un euro cette semaine, atteignant 76$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
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information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
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François Robardet
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