N°656, 18 juin 2018
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La Revue de Presse du lundi ...
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Air France : les syndicats suspendent leur préavis de grève
(source La Tribune) 18 juin - Les syndicats préfèrent
attendre la nomination d'un nouveau PDG, promis pour début juillet, pour
aborder la question des hausses salariales. Il n'y aura pas
de grève du 23 au 26 juin comme annoncé. Les syndicats, à l'exception
d'un syndicat de pilotes, le SPAF, ont décidé de suspendre leur préavis
de grève. Ils préfèrent attendre la nomination d'un nouveau PDG, promis
pour début juillet, pour aborder la question des hausses salariales. Pas
sûr pour autant que les négociations puissent commencer début juillet.
Car si sa nomination devrait être annoncée à ce moment-là, son entrée en
fonction pourrait intervenir ultérieurement. Pour certains
syndicalistes, les syndicats montrent ainsi qu'ils ont eu la sagesse de
ne pas répondre aux "provocations de la direction", laquelle,
jeudi 14 juin, a rappelé qu'elle n'avait pas le mandat pour aller
au-delà de l'enveloppe accordée par le précédent PDG, Jean-Marc
Janaillac (+2% en 2018, et +5% de 2019 à 2021, hors avancement
automatique). A défaut de réponse sur les salaires, elle avait proposé
des mesures d'amélioration du quotidien, comme le changement des
imprimantes, jugées ridicules par de nombreux syndicalistes, y compris
non grévistes. Pour d'autres en revanche, cette suspension
permet surtout aux syndicats d'éviter une faible mobilisation.
Dans sa dernière revendication, l'intersyndicale a demandé une
hausse des grilles salariales de 4% en 2018 et du montant du niveau de
l'inflation en 2019 (hors avancement automatique).
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Air France-KLM veut se choisir un nouveau patron « avant le 15 juillet »
(source Les Échos) 14 juin - Dans un entretien aux Échos, la
présidente non-exécutive d'Air France-KLM justifie la position de
fermeté face aux menaces de grève. Anne-Marie Couderc souligne que sa
priorité est de recruter au plus vite un nouveau PDG, dont la nomination
pourrait intervenir, si possible, dès début juillet. Quel bilan
faites-vous de vos rencontres avec les syndicats d'Air France ?
Au
cours des 15 derniers jours, j'ai reçu une à une les sept organisations
syndicales représentatives. J'ai pris le temps de les écouter. Je leur
ai expliqué que la mission qui m'a été confiée, en tant que présidente
non-exécutive, consiste en priorité à mettre en place une nouvelle
gouvernance et un nouveau dirigeant le plus rapidement possible. (...) Ces
entretiens m'ont donné le sentiment que ce malaise actuel tient tant à
des problèmes de fond qu'à une multitude de problèmes du quotidien.
Toutes les organisations syndicales ont évoqué ces sujets. (...) Les syndicats ont bien entendu évoqué aussi
les questions salariales. Je leur ai expliqué, qu'étant dans une période
de transition, nous n'étions pas en mesure de rouvrir des négociations
salariales. (...) J'ai évidemment incité tous mes interlocuteurs à faire preuve de
responsabilité et de patience, pour permettre à la compagnie de
traverser cette période dans les meilleures conditions.
Avez-vous été surprise par l'annonce d'un nouveau préavis de grève ?
J'ai été plus que surprise de constater qu'à peine achevée la dernière
rencontre avec une organisation syndicale, un préavis de grève de quatre
jours était déposé, qui plus est durant l'un des premiers weekends de
grands départs. J'avais pourtant pris soin de leur annoncer par écrit
que je serai présente au CCE d'Air France du 14 juin, pour présenter des
mesures concrètes, même si cela n'est pas le rôle d'un président d'Air
France-KLM en temps normal. Je constate que pour certains d'entre eux,
il n'y a qu'une seule stratégie : celle de l'épreuve de force
permanente. Ce n'est pas ma conception du dialogue social. Cette
attitude, de la part des personnes qui défendent les intérêts des
salariés me semble irresponsable vis-à-vis de la compagnie. C'est mettre
en danger l'entreprise et ses salariés, et c'est manifester bien peu de
respect pour les clients. Qu'avez-vous proposé au CCE du 14 juin
pour tenter de mettre fin au conflit ? Tout d'abord,
nous allons
lancer une démarche étendue d'expression des salariés, qui
débouchera sur des actions et des décisions concrètes à court et moyen
terme. (...) J'ai
également demandé à la direction d'Air France de regarder ce qui
pourrait être fait pour améliorer la vie des salariés au quotidien, en
s'attaquant à tous les problèmes du quotidien qui me sont déjà remontés. (...) En apparence, ce sont
des sujets mineurs, mais qui sont des irritants au quotidien qui doivent
être réglés rapidement. Nous y allouerons le budget nécessaire.
Et concernant les revendications salariales ? (...) Vous
refusez de céder à la revendication principale d'une hausse
générale de 5,1 % en 2018 ? (...) Le conseil d'administration a confirmé
qu'il n'y aura pas de mesure salariale afin de ne pas obérer la marge
d'action de la future gouvernance. Cette question pourra éventuellement
être abordée plus tard, mais le futur dirigeant doit avoir sa propre
appréciation des sujets. (...)
La situation financière et commerciale d'Air France s'est-elle
beaucoup dégradée ? Les grèves nous ont déjà coûté cher : de l'ordre
de 300 à 350 millions d'euros selon nos estimations. Mais jusqu'à
présent, les engagements pour la saison d'été restent plutôt bons.
(...) J'espère que cela durera et surtout que ce préavis sera levé. Dans le
contexte actuel de concurrence renforcée, nous ne pouvons tout
simplement pas nous permettre de décevoir nos clients. Où en
êtes-vous de la recherche du futur PDG ? (...) Je
me suis engagée à faire le plus vite possible. (...) L'objectif du
comité de nomination que je préside est de pouvoir proposer des options
au conseil d'administration dès début juillet. Dans l'idéal, je
souhaiterais que le choix du candidat soit fait avant le 15
juillet. (...)
Quel profil cherchez-vous ?
Nous cherchons un
grand manager expérimenté, reconnu, et ayant la capacité à porter un
projet de transformation profond de l'entreprise. Il ou elle ne doit pas
nécessairement être spécialiste du transport aérien. Nous avons en
interne toutes les expertises nécessaires. En revanche, une forte
dimension internationale est indispensable. Le marché du transport
aérien d'aujourd'hui l'exige. Air France-KLM est une entreprise
binationale, qui a, en outre, à son capital des actionnaires américains
et chinois. Et il faut aussi que le ou la candidat(e) ait une parfaite
connaissance et compréhension de la culture française.
(...) L'annonce de discussions avec Accor concernant la part de l'Etat dans
Air France-KLM a-t-elle changé la donne ? Le gouvernement (...) a clairement
indiqué que sa priorité était la mise en place d'une nouvelle
gouvernance. (...) Quant à notre relation avec le
groupe Accor, c'est un partenaire industriel historique, avec lequel
nous avons déjà essayé de développer des synergies commerciales autour
de la relation-clients et des programmes de fidélisation. Nous avons
plusieurs projets en discussion avec eux, lancés il y a plus d'un an et
sur lesquels les équipes travaillent activement. Mais l'aspect
capitalistique est un autre sujet, qui concerne l'Etat-actionnaire.
(...) Vous continuez
(...) à discuter avec le gouvernement de l'avenir d'Air France ?
J'ai repris le dossier des discussions avec l'Etat sur les moyens
d'améliorer la compétitivité d'Air France, pour réduire l'écart de
charges avec ses concurrents. (...) C'est un sujet particulièrement important pour le
modèle économique de l'entreprise. Il faut qu'à l'automne 2018, la
compagnie dotée d'une gouvernance pérenne, puisse récolter les fruits de
ces discussions, à l'issue des Assises du transport aérien. C'est une
raison de plus pour que chacun fasse preuve de responsabilité. Il y a un
temps pour la discussion, pour le débat, et il y a le temps de la
cohésion et de la solidarité. C'est le sens de ce que je demande à
l'ensemble des équipes de l'entreprise : faire preuve de responsabilité
et de solidarité dans cette période difficile pour leur compagnie.
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Les grandes manœuvres d'AccorHotels pour entrer au capital d'Air France
(source Le Journal du Dimanche) 17 juin - Sébastien Bazin ne lâche
pas l'affaire. Ces derniers jours, le patron d'AccorHotels a
intensifié les manœuvres pour entrer au capital d'Air France. En début de mois, il
avait reconnu "mener des réflexions sur l'éventualité d'une prise de
participation" dans la compagnie. Il a été reçu en fin de semaine par
Anne-Marie Couderc. (...) L'hôtelier a offert à l'Etat de le
soulager de tout ou partie des 14% qu'il détient dans Air France. Il se
serait aussi proposé comme président de la compagnie
franco-néerlandaise. Les synergies entre le groupe hôtelier et la compagnie aérienne restent
à démontrer. Elles seraient fondées sur le partage des bases de données
clients, la création de programmes de fidélité communs, afin "d'absorber
les chocs à venir", selon un porte-parole de l'hôtelier, liés aux
low-cost pour Air France, à Airbnb pour AccorHotels. (...)
(...) Pour avoir une chance de récupérer la participation
de l'Etat, il lui faut trouver des partenaires tricolores. Bercy a
clairement fait entendre à l'hôtelier qu'il pouvait difficilement se
désengager au profit d'un groupe qui n'est plus lui-même détenu par des
Français. Son premier actionnaire est aujourd'hui le chinois Jin
Jiang, propriétaire de Louvre Hotels, son concurrent direct sur les
marchés français ou chinois. Pour éviter que Jin Jiang ne devienne trop
encombrant, Sébastien Bazin a dû aller chercher d'autres nouveaux
alliés, hors des frontières françaises. Le fonds d'investissement du
Qatar (QIA) et celui du prince saoudien Al-Waleed (KHC) totalisent
aujourd'hui 16% du capital d'AccorHotels, soit à peine plus que Louvre
Hotels. (...)
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Grève Air France : les concurrents se frottent les mains...
(source Tourmag) 15 juin - Alors que reprendra dans quelques jours le
mouvement de grève agitant Air France depuis avril, certaines compagnies
aériennes concurrentes, low-cost en tête, indiquent faire face à des
pics de réservation dus au report des passagers. (...) « En avril, nous avons constaté
des réservations en plus et des pics d’activités inhabituels.
C’est normal et c’était attendu », explique Michael Gloore, aux bureaux
des ventes France et Benelux chez Lufthansa. (...) « Il y a un trafic aérien très important entre les
deux partenaires économiques que sont le France et l’Allemagne.
Donc forcément, des vols en moins chez Air France, cela nous profite, et
ce même si Air France cherche à protéger ses passagers et à les orienter
sur les autres compagnies de son alliance ». Le phénomène se vérifie d’autant plus sur les réseaux court et
moyen-courrier en Europe, ou les low-cost sont en première ligne.
Interrogée sur le sujet, la direction d’easyJet, nous a fait savoir que (...) « Les vols d’easyJet sont pour la
plupart complets les jours de grève Air France ». (...)
Même constat chez Vueling, « oui, les grèves Air France ont un
impact positif sur la demande, surtout en dernière minute », indique
David Garcia, directeur commercial. (...)
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Lufthansa vs IAG : match de titans pour rafler Norwegian
(source La Tribune) 18 juin - Le Président du directoire
de Lufthansa a déclaré être en en contact avec la compagnie aérienne
norvégienne, également convoitée par IAG, la maison mère de
British Airways.
Bataille boursière en vue pour acquérir
Norwegian ? Peut-être. Car la compagnie norvégienne, troisième compagnie
low-cost européenne derrière Ryanair et Easyjet, mais première sur le
long-courrier, est dans le viseur non seulement de IAG (British Airways,
Iberia, Aer Lingus, Vueling) qui a vu une première offre refusée en mai,
mais aussi de Lufthansa. "En Europe en ce moment, tout le monde
parle avec tout le monde. On est en pleine vague de consolidation. Ce
qui signifie que nous sommes aussi en contact avec Norwegian", a déclaré
le PDG de Lufthansa, Carsten Spohr, au journal allemand Süddeutsche
Zeitung. (...) En combinant les 2 milliards de dettes
et la capitalisation boursière de Norwegian, le prix à payer s'élève à
plus de 3 milliards d'euros. Si la compagnie scandinave
dit avoir reçu d'autres marques d'intérêt après l'annonce de IAG de sa
prise de participation de 4,6% dans Norwegian, le match entre IAG et
Lufthansa risque de faire monter les enchères. Et quelle qu'elle soit,
son issue fera bouger les lignes du ciel européen. Lufthansa et IAG sont
les deux plus groupes les plus puissants en Europe. Leur rentabilité,
plus de deux fois supérieure à celle d'Air France-KLM, est
impressionnante. Le bilan de Lufthansa est néanmoins plus solide que
celui de son rival européen. Sur le plan stratégique,
l'acquisition de Norwegian permettrait à tout repreneur de renforcer sa
présence sur l'Atlantique nord, mais aussi vers l'Amérique latine, et
notamment en Argentine où la compagnie a obtenu de nombreux
droits de trafic. Par ailleurs, elle permettrait aussi de
disposer d'une compagnie disposant d'une filiale britannique qui peut
s'avérer bien utile en cas de Brexit dur pour relier le Royaume-Uni au
reste du monde. (...) Les deux colosses
tentent de profiter de la mauvaise passe que traverse Norwegian.
Endetté à hauteur de 2 milliards d'euros, le transporteur
norvégien a perdu près de 31 millions d'euros l'an dernier (...).
En raison de sa croissance considérable, la compagnie est confrontée à
des coûts de développement très élevés, alors que sa facture carburant a
grimpé. La direction a averti que sa perte se creuserait au premier
trimestre en raison du prix du carburant et de l'euro. Elle a récemment
annoncé une augmentation de capital afin de lever 130 millions d'euros
d'argent frais. Cette année, Norwegian doit recevoir 24 B737-800 ou MAX
et 11 B787. Ses capacités vont augmenter de 40%. La compagnie
norvégienne peut-elle continuer en solo ou devra-t-elle se placer sous
l'aile d'un transporteur plus puissant ? Tout dépend en fait de
l'évolution du prix du baril. Bénéficiant de très peu de couvertures
carburant -un système d'assurances qui vise à obtenir, pour des périodes
futures, un prix du kérosène moins élevé que le prix du marché-,
Norwegian est très vulnérable à une flambée du prix du baril.
"Norwegian n'a couvert que 27% de ses besoins en carburant pour l'année,
contre 60% à 80% pour les autres compagnies européennes. Si le prix du
baril augmente, ce sera compliqué pour Norwegian. S'il baisse, elle peut
gagner son pari", expliquait récemment à La Tribune Yan Derocles,
analyste chez Oddo BHF.
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Lufthansa : trafic dynamique en mai
(source Boursier com) 11 juin - Les compagnies du groupe Lufthansa
ont vu leur trafic progresser de 11% en mai, à environ 12,9 millions de
passagers. Les capacités ont dans le même temps progressé de 8,3%,
permettant une amélioration du coefficient d'occupation de 0,4 point à
79,4%. (...) La seule compagnie Lufthansa a enregistré un
trafic en hausse de 6,4% le mois passé, avec 6,2 millions de personnes
transportées.
Des données nettement plus favorables que celles
dévoilées par Air France-KLM la semaine dernière, qui souffre de la
comparaison en raison des grèves à répétition chez le transporteur
français.
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Etihad reste déficitaire en 2017
(source Le Journal de l'Aviation) 15 juin - Les investissements
malheureux d'Etihad continuent de peser sur les comptes.
La compagnie
d'Abou Dhabi a certes publié un chiffre d'affaires en hausse de 1,9% à
6,1 milliards de dollars pour l'année 2017 mais ses pertes restent
importantes. Si elles se sont un petit peu résorbées, elles atteignent
tout de même 1,52 milliard de dollars (contre 1,95 milliard en 2016).
Les difficultés d'Alitalia et la faillite d'Air Berlin ne sont pas
les seules à empêcher la compagnie de se redresser rapidement. Les
résultats pâtissent également de l'augmentation des prix du carburant et
des investissements qui ont été nécessaires pour mener le programme de
transformation. En revanche, Etihad a réussi à réduire de 7,3%
ses coûts unitaires et à améliorer son yield par passager. Elle a
transporté 18,6 millions de voyageurs en 2017 et son coefficient de
remplissage s'est maintenu à 78,5%. (...) Concernant la flotte,
la
compagnie indique avoir reçu douze nouveaux appareils en 2017 (deux
A380, neuf 787-9 et un A330F). L'évolution nette est toutefois négative
puisque, en parallèle, seize appareils sont sortis (A330 et A330F, ainsi
que ses derniers A340 et A319). Selon les informations de Reuters, elle
réfléchirait désormais à repousser voire annuler les livraisons de ses
25 Boeing 777X - dont elle était cliente de lancement.
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Emirates : vers un tarif bagage à main ?
(source Business Travel) 12 juin - Comme d’autres compagnies
aériennes, Emirates pourrait proposer un tarif économique basique
comprenant uniquement l’emport d’un bagage à main en cabine… Ce
tarif basique proposé par plusieurs compagnies aériennes s’est avéré
populaire auprès des millénials qui tendent à voyager léger. (...) Ces tarifs ont été lancés à l’origine par
des compagnies européennes sur des routes moyen-courriers et sont
proposés depuis peu sur les routes long-courriers. Ces tarifs
permettent aux grandes compagnies aériennes de mieux se positionner par
rapport aux low-cost sur les sites de réservation en ligne sur
Internet. Dans le cas d’Emirates la compagnie doit faire face à
la concurrence des compagnies traditionnelles mais aussi plus récemment
à celle des low-cost. Norwegian vole désormais vers Dubai et
Bangkok, et l’an passé Norwegian a lancé des vols directs entre Londres
et Singapour (qui sont concurrents des vols d’Emirates via Dubai).
(...) Si Emirates décidait de proposer un
tarif sans bagages en soute, ses concurrents comme Etihad Airways et
Qatar Airways devraient suivre cette décision…
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Qui sont les patrons européens les mieux payés dans le voyage ?
(source L'Écho Touristique) 15 juin - Skift a mené une étude pour
établir un classement des patrons du tourisme les mieux rémunérés en
Europe. Sans surprise, l’aérien et l’hôtellerie sont très bien
représentés. Le PDG d’Amadeus, Luis Maroto, est le dirigeant
européen le mieux rémunéré parmi les principales entreprises de voyages
du Vieux Continent en 2017. Il a empoché 5,6 millions de dollars l’année
dernière de la part de l’entreprise madrilène. Willie Walsh, le patron
de British Airways et de la société mère d’Iberia, IAG, occupe la
deuxième place de ce classement, avec 5,3 millions de dollars. Suivi de
Carsten Spohr, un autre patron de compagnie aérienne (Lufthansa), avec
4,9 millions de dollars. Sur les 23 PDG pris en compte par notre
confrère Skift, neuf évoluent dans l’industrie du transport aérien et
neuf dans le secteur de l’hôtellerie, parmi lesquels Sébastien Bazin
d’AccorHotels (...)
Si le salaire de Willie Walsh ou celui de
Carsten Spohr pourrait sembler scandaleux à beaucoup, IAG et Lufthansa
ont été bien plus rentables qu’American Airlines et United Airlines en
2017. Pourtant, ces deux transporteurs américains ont versé à leurs PDG
pas moins de 12,2 millions de dollars et 9,6 millions de dollars,
respectivement. Situé en bas de ce classement, Bjørn Kjos, le
dirigeant de Norwegian, a été rétribué 300 000 $ en 2017. Mais il est
également l’actionnaire majoritaire de HBK Holding AS, qui détient 26,8%
de Norwegian… Michael O’Leary, le PDG de Ryanair, pourrait
également paraître relativement sous-payé, mais ayant été en charge de
la compagnie aérienne depuis 1994, il a accumulé une participation de 4%
dans la société estimée à 897 millions de dollars. (...)
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Vinci pousse ses pions pour la privatisation de Groupe ADP
(source Bourse Direct) 15 juin - Le groupe Vinci, qui possède déjà 8%
du capital de Groupe ADP, fourbit déjà ses armes en vue de la
privatisation de l'exploitant aéroportuaire, dont le principe a été
confirmé cette semaine par le gouvernement. Ainsi, selon des
sources financières concordantes citées vendredi par 'Reuters', Vinci
a
déjà contacté des investisseurs en vue de lancer une offre sur les parts
que l'Etat devrait céder dans le capital de Groupe ADP (ex-Aéroports de
Paris). Le géant du BTP et des concessions (qui a déjà exprimé
son désir de se renforcer dans ADP) aurait proposé à des fonds de
pension, dont Canada Pension Plan Investment Board (CPPIB), Ontario
Municipal Employees Retirement System (OMERS) et Ontario Teachers'
Pension Plan (OTPP), de s'associer à une éventuelle offre, ont précisé
ces sources. Le gouvernement a fait savoir cette semaine
que la loi "Pacte", qui sera présentée lundi prochain en Conseil des
ministres, comprendra l'autorisation pour l'État de passer sous le seuil
des 50% au capital de Groupe ADP (50,6% actuellement). (...) Le projet de loi Pacte sera soumis au Parlement fin 2018 ou début 2019,
selon le gouvernement qui n'a pas donné à ce stade de calendrier plus
précis. (...)
Groupe ADP gère
directement ou indirectement 26 aéroports dans le monde (dont ceux de
Roissy-CDG et Orly), qui ont accueilli en 2017 228 millions de passagers
(+7,4%) et ont dégagé un chiffre d'affaires de 3,6 milliards d'euros.
De
son côté, Vinci Airports exploite actuellement 36 aéroports dans le
monde, dont 12 en France, pour un chiffre d'affaire de 1,4 MdE en 2017
(+33,5%) et 149 millions de passagers transportés. (...)
Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a (...) précisé que le projet de loi "Pacte" prévoira un changement de statut du
groupe, afin de limiter à 70 ans la concession de détention et
l'exploitation des aéroports parisiens de Roissy et d'Orly. En outre,
l'État français disposera d'un droit de veto sur les cessions d'actifs
du groupe. Il négociera également avec ADP un contrat de
régulation économique fixant tous les cinq ans le montant des
investissements, le niveau et l'évolution des redevances aéroportuaires,
sous le contrôle d'une autorité indépendante.
La Presse
Boursière
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Air France KLM : Décryptage
(source AOF) 15 juin - Le groupe aérien est pénalisé par une note
d'analyste. Selon une source de marché, Deutsche Bank a abaissé son
objectif de cours de 14,30 à 7,80 euros sur la valeur, tout en
maintenant sa recommandation Conserver. En outre, le nouveau PDG d'Air
France-KLM devrait être choisi "dans l'idéal" avant le 15 juillet, a
déclaré Anne-Marie Couderc, aux Echos.
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 7,194 euros en clôture lundi 18
juin. Elle gagne 6% en une semaine.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM se situe à 10,22 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est à 75$. Il baisse de 2$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
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François Robardet
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