N°661, 23 juillet 2018
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La Revue de Presse du lundi ...
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AF-KLM et Delta continuent sans Alitalia
(source Air Journal) 23 juillet - La coentreprise entre le
groupe Air France-KLM et les compagnies aériennes Delta Air Lines et
Virgin Atlantic d’une part, et celle entre Delta et Virgin d’autre part,
ont demandé l’autorisation de fusionner sans mentionner Alitalia, en
cours de restructuration. Le document déposé le 20
juillet 2018 auprès des autorités américaines (...) précise que
l’omission de la compagnie nationale italienne est due au fait que
l’Etat mène actuellement sa restructuration selon les procédures de
faillite, et que « sa future structure de propriété est incertaine ».
Air France-KLM, Delta et Virgin Atlantic ajoutent
qu’elles espèrent « mettre en place une coopération neutre à
l’avenir » avec Alitalia. Quand les deux coentreprises avaient
fait part de leur volonté de rapprochement l’année dernière en un accord
de joint-venture unique sur le marché transatlantique, la compagnie
italienne de l’alliance SkyTeam était encore intégrée au projet. Mais
après sa quasi-faillite suite au retrait de l’actionnaire Etihad
Airways, et la crise politique en Italie qui a retardé la finalisation
de sa restructuration, Alitalia ne serait plus mentionnée dans aucun
document promotionnel selon le site spécialisé. Elle avait rejoint la
coentreprise Air France-KLM – Delta en 2010. Les
compagnies française, néerlandaise, américaine, toutes membres de
SkyTeam, et Virgin Atlantic détiennent environ un quart du
marché transatlantique, mais c’est la coentreprise Oneworld (American
Airlines, British Airways, Iberia, Finnair) qui domine le marché
anglo-saxon ; mieux la concurrencer est un des arguments avancés pour
justifier la fusion des deux coentreprises, ainsi que la lutte contre
les nouveaux entrants low cost (Norwegian, WOW air, Level). Les quatre
compagnies aériennes sont également liées par un actionnariat commun :
Delta détient 8,8% du capital d’Air France-KLM et 49% de celui de Virgin
Atlantic – dans le capital de laquelle le groupe franco-néerlandais doit
entrer à hauteur de 31%. Elles estiment que la réunion des deux
coentreprises pourrait leur faire gagner 85 millions de dollars par an,
et mieux coordonner les horaires, les tarifs, le marketing et d’autres
aspects commerciaux. (...)
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Air France-KLM et China Eastern toujours plus proches
(source Air Journal) 20 juillet - (...) Les compagnies
aériennes Air France-KLM et China Eastern Airlines élargissent leur
coopération et renforcent leur coentreprise (...). Pour les
passagers, cela signifie à partir de 2019 une coopération des trois
membres de l’alliance SkyTeam sur deux routes supplémentaires à
l’aéroport de Paris-CDG notamment par un partage de codes
réciproque : celle vers Wuhan-Tianhe opérée par Air France, et
celle depuis Kunming-Changshui opérée par China Eastern Airlines. (...)
AFI KLM E&M, la branche MRO d’Air France KLM, et China
Eastern Airlines ont d’autre part signé un nouvel accord sur le support
équipement de la flotte de Boeing 787-9 Dreamliner de la compagnie
chinoise, qui pourrait atteindre à terme 15 avions. L’accord
couvre les services de réparation, l’accès à un centre régional de
pièces détachées, la mise à disposition d’un stock local de pièces
détachées ainsi que d’autres services dans le domaine de la formation et
du soutien au développement industriel. Dans ce cadre, AFI KLM
E&M prévoit de développer un centre de pièces de détachées pour
Dreamliner à Shanghai, afin de répondre aux besoins de China Eastern
Airlines et d’autres clients à venir. (...) Feng Liang,
Vice-Président de China Eastern Airlines, en charge de l’activité MRO, a
déclaré : « AFI KLM E&M est un leader de renommée mondiale dans le
support équipement des Boeing 787. (...) Nous sommes heureux de pouvoir
compter sur son expertise à long terme, y compris au moment crucial des
premières opérations de nos appareils Boeing 787-9 ». Air France
et China Eastern ont débuté leur collaboration en 2000 sous la forme
d’un partage de codes sur la route Paris – Shanghai. Le partenariat a
été consolidé en 2012 grâce à un accord de joint-venture. KLM a rejoint
cette joint-venture en 2016, étendant ainsi l’accord à la route
Amsterdam – Shanghai. Depuis octobre 2017, China Eastern détient 8,8% du
capital d’Air France-KLM et dispose d’un administrateur au Conseil
d’administration d’Air France-KLM. (...)
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La clause de "no show" d'Air France et KLM devant la justice belge
(source Déplacements Pros) 20 juillet - Comme de nombreuses
compagnies aériennes, Air France et KLM appliquent la clause de “no
show” qui prévoit que les passagers n'ayant pas utilisé une partie de
leur billet combiné se voient refuser l'embarquement. (...)
Test Achats poursuit son combat contre la clause de no show
appliquée par les compagnies aériennes. L'association de consommateurs
belge introduit une action judiciaire contre Air France et KLM qui ont
mis en place ce dispositif. L'organisation juge également que
la clause appliquée par le groupe franco-néerlandais est
particulièrement sévère. "Leurs conditions générales prévoient en effet
que si le passager ne prend pas son premier vol, qu’elle qu’en soit la
raison, il se verra imposer un supplément tarifaire forfaitaire allant
de 125€ pour un vol court-courrier (France métropolitaine et Corse) à 3
000€ pour un vol long-courrier", explique-t-elle. La clause de
“no-show” permet aux transporteurs de supprimer le reste d'une
réservation si le client d'un billet combiné ne s'est pas présenté à
l’étape précédente, par exemple parce qu’il a raté son premier vol.
Test Achats estime que ce type de clause est abusif car il crée un
déséquilibre manifeste entre les droits et obligations de la compagnie
aérienne d’une part, et du passager, d’autre part. L'association
ajoute "Ces clauses violent par ailleurs d’autres dispositions de la
règlementation en matière d’indication des prix. Des juges allemands,
autrichiens et espagnols ont d’ores et déjà décidé que cette clause
contrevenait à leur législation nationale fondée sur la directive
européenne relative aux clauses abusives. Avec à la clé, la condamnation
de grandes compagnies comme Lufthansa, British Airways et Iberia
Airlines". Test Achats, qui avait initialement décidé
d’attaquer Brussels Airlines en justice, avait renoncé suite à
l’amélioration par la compagnie de sa clause. Elle permet désormais à
ceux qui ont été empêchés de prendre leur premier vol de préserver leur
place sur le vol suivant pour autant qu’ils signalent ne pas avoir
embarqué au plus tard 24 h après le départ du vol aller. L'organisation
précise toutefois "Mais qu’on ne s’y méprenne pas : pour l’organisation
de consommateurs, la meilleure clause de « no show » est celle qui
n’existe pas".
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Delta Air Lines : une Premium Economy pour toute la flotte long-courrier
(source Voyages d'Affaires) 18 juillet - Les voyageurs d’affaires
français connaissent probablement Delta Comfort+, une classe économique
améliorée (...) qui offre quelques avantages par rapport à la classe économique
classique comme un espace supplémentaire de sept à dix centimètres entre
chaque rangée, (...) une plus grande
inclinaison du siège ainsi qu’un embarquement prioritaire. Cependant, si
la classe Comfort+ représente un plus certain pour le voyageur, on reste
loin d’une vraie Premium Economy. Delta Air Lines a été lente à
adopter ce type de produit qui fait pourtant de plus en plus
d’adeptes. (...) La classe « Premium Select » propose
une inclinaison du fauteuil de 75% supérieure à celle d’une classe éco
classique, 20 cm d’espace en plus entre chaque rangée, une prise
électrique intégrée, un plus grand écran vidéo, un service de
restauration particulier et enfin, la possibilité d’utiliser un comptoir
d’enregistrement dédié et un embarquement prioritaire. Jusqu’à
présent, moins d’une dizaine de lignes bénéficient de la « Premium
Select », avec 48 sièges sur certains A350. C’est le cas des liaisons de
Détroit à Pékin, Séoul, Shanghai et Tokyo, mais aussi de celles reliant
Atlanta à Los Angeles et depuis ce printemps de Détroit à
Amsterdam (...). Mais cela va
changer. La compagnie vient d’annoncer la mise en place de sa Premium
Select sur l’ensemble de sa flotte long-courrier d’ici 2021. Ce qui
concerne l’ensemble des Airbus A350, mais également les Airbus A330,
Boeing 777 et même les Boeing 767, des appareils qui ont maintenant plus
d’une quinzaine d’années. La reconfiguration a déjà commencé. Delta
estime d’ailleurs que le produit devrait trouver un excellent écho
auprès du marché corporate, qui bénéficiera enfin d’un produit
alternatif entre la classe affaires, souvent jugée trop chère, et la
classe économique, jugée pour sa part trop spartiate pour un déplacement
à vocation professionnelle.
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Aigle Azur lance une ligne entre Lyon et Nantes
(source TourMaG) 23 juillet - Aigle Azur annonce le
lancement de sa première ligne domestique directe avec la desserte Lyon
> Nantes. Cette nouvelle liaison domestique, la
première pour la compagnie, sera opérée à partir du 28 octobre prochain
en A320 configuré en mono-cabine éco avec 180 sièges, à raison de 12
vols allers-retours par semaine. Ce lancement sur le réseau
domestique s’inscrit dans "la stratégie de développement global d’Aigle
Azur" qui s’ouvre également au long-courrier (avec Sao Paulo le 5
juillet et Pékin en septembre) et qui, dès l’automne 2018 doublera ses
fréquences vers Berlin et Milan portant ainsi à 8 le nombre de rotations
hebdomadaires vers Berlin et à 2 le nombre de liaisons quotidiennes
Paris Orly-Milan.
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Air Nostrum et CityJet veulent se marier
(source Air Journal) 19 juillet - Les compagnies aériennes
Air Nostrum et CityJet vont unir leurs forces pour créer le premier
transporteur régional pan-européen, avec une flotte combinée
d’environ 100 avions. (...) Air Nostrum, basée à
l’aéroport de Valence (...), est particulièrement
connue comme l’opérateur régional d’Iberia dans le cadre d’un contrat de
franchise de longue durée, et dessert plus de 60 destinations en Europe
et en Afrique avec une flotte de 50 avions (Bombardier CRJ1000, -700 et
-200, ATR 72-00 et -500). La compagnie espagnole est également active
dans le domaine des services de crédit-bail pour des clients à travers
l’Europe, notamment Lufthansa, SAS, Binter ou Croatia Airlines.
CityJet, basée à Dublin (...) exploite
un vaste réseau régional de services sous contrat de location avec
équipage avec Air France, Brussels Airlines et SAS Scandinavian Airlines.
Elle dispose d’une flotte de 44 avions dont sept Sukhoi SSJ100 Superjet,
quinze Avro RJ85 et 22 nouveaux Bombardier CRJ900 acquis spécifiquement
pour le wet lease. (...) Selon Carlos Bertomeu, président d’Air
Nostrum, l’Europe connaît une « expansion substantielle des
contrats de location avec équipage » (connus en Amérique du
Nord sous le nom de Capacity Purchase Agreements) car les
compagnies aériennes établies poursuivent une stratégie
d’externalisation de leurs programmes de vols régionaux.
La combinaison des ressources de CityJet et Air Nostrum
en termes d’avions, d’équipages et de services de support créera
« sans aucun doute une option beaucoup plus complète et rentable pour
les grandes compagnies aériennes européennes, qui pourront externaliser
leurs réseaux régionaux en toute confiance avec la force de
cette nouvelle entité, un partenaire idéal pour une telle
activité ». (...)
Le chiffre d’affaires annuel consolidé d’Air
Nostrum et de CityJet s’élèverait à environ 700 millions d’euros (...).
CityJet a effectué plus de 80.000 vols au cours de la dernière année,
transportant plus de 4,7 millions de passagers ; Air Nostrum dessert
plus de 60 aéroports dans plus de 15 pays européens et africains, avec
plus de 90.000 vols par an.
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Lufthansa se renforce sur l'Afrique
(source Tourmag) 19 juillet - Acquise en janvier 2017 par Lufthansa,
Brussels Airlines va représenter l'ensemble du groupe aérien allemand
sur les marchés africains subsahariens. (...) "Avec notre longue expérience sur le marché africain ainsi que
l’engagement de nos employés, nous complétons parfaitement la présence
commerciale du groupe Lufthansa en Afrique. Nos clients communs
bénéficieront désormais d'une flexibilité accrue grâce à une offre
globale, couvrant l'ensemble du réseau africain du groupe Lufthansa",
ajoute Christina Foerster, PDG de Brussels Airlines. Cette stratégie
intitulée "One face to the customer" va entraîner une plus grande
proximité avec les clients, et de répondre à leurs besoins.
Selon le communiqué de presse, l'Afrique est un marché porteur pour
Lufthansa, à tel point qu'Austrian Airlines ouvrira une nouvelle ligne
Vienne - Cape Town, alors que Lufthansa va mettre en place un service
sans escale entre Francfort et Addis Abeba, dès l'hiver 2018/2019.
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Les compagnies africaines à la conquête du ciel
(source RFI) 18 juillet - (...) Le marché unique du transport aérien africain a été
lancé en janvier par 23 pays membres de l’Union africaine. Cet horizon
qui s’est soudainement élargi, c’est le grand espoir de l’aviation
commerciale africaine et en même temps le grand défi à relever. Car tout
est à faire ou presque, du côté des aéroports, des Etats, et bien sûr
des compagnies locales. Le risque étant de voir les concurrentes
étrangères les plus puissantes, celles du Golfe par exemple,
s’engouffrer dans cette brèche. Il y a 30 ans les compagnies
africaines assuraient 60 % du trafic, cette proportion est tombée à
20 %, déplore le PDG d’Ethiopian Airlines, présent à Accra. Il sait de
quoi il parle, il dirige la compagnie la plus performante du continent,
celle qui a réussi à faire d’Addis-Abeba un hub du continent en
desservant une centaine de villes à travers toute la planète.
Pour répondre à la
demande, il faut des avions. Ethiopian Airlines n’a qu’une
centaine d’appareils à sa disposition (...). Ethiopian Airlines veut multiplier par
deux sa flotte d’ici 7 ans. Royal Air Maroc, Air Algérie, ou une
compagnie de plus petite taille comme RwandAir, sont aussi en train de
passer des commandes. Mais toutes se heurtent au mur de l’argent (...).
Certaines compagnies (...) publiques n’ont pas toujours été bien gérées, et
elles n’ont pas toujours senti au bon moment l’arrivée de la
concurrence. C’est le cas de South African Airways. (...)
Kenyan Airways,
l’ex-numéro un, a aussi frôlé le dépôt de bilan, elle est en train de
remonter la pente. Même les plus rentables ont besoin d’argent frais et
l’Ethiopienne va ouvrir son capital à des sociétés étrangères. Elle est
aussi l’actionnaire de référence pour de multiples sociétés du continent
(que ce soit la panafricaine Asky basée au Togo ou Zambia Airways qui
l’a appelée à son chevet). Ethiopian Airlines serait aussi l’un des
promoteurs de la renaissance imminente de la compagnie publique du
Nigeria. Le
marché est prometteur, il y a environ 100 millions de passagers par an
en Afrique et ce chiffre pourrait tripler d’ici une quinzaine d’années,
en partie grâce à la baisse des prix que cette concurrence exacerbée va entraîner. A condition que les aéroports jouent le jeu de l’ouverture du
ciel en autorisant de nouvelles lignes. A condition aussi de développer
le tourisme. La clientèle des hommes d’affaires est lucrative, mais
c’est une niche étroite qui ne fera pas vivre toutes ces compagnies.
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Farnborough 2018 : Thales fait un pas de plus vers l'avion autonome
(source Journal de l'Aviation) 18 juillet - (...) Thales prépare (...
un) nouveau projet (...). Le groupe
français entend ainsi faire un bond en avant vers un appareil plus
autonome, avec des cockpits plus légers et plus performants, qui
pourrait aussi préfigurer les opérations à un seul pilote.
La
première brique technologique de ce nouveau projet est l'introduction de
la connectivité permanente. Si elle n'est pas encore une réalité, Peter
Hitchcock, vice-président Avionique commerciale, affirme que celle-ci va
dans le sens de l'histoire, ne serait-ce que parce que c'est ce que
veulent aujourd'hui les clients : « Dans le futur, les avions
vont échanger bien plus de données ». Cela concerne la
connectivité en cabine, mais aussi dans le cockpit. (...) Il
ne s'agira alors plus de regarder ce qu'a fait un avion dans les heures
précédentes mais ce qu'il est en train de faire. Il pourra ainsi envoyer
directement ses données de vol tout comme recevoir des informations du
sol, issues des sources dédiées mais aussi du « monde ouvert ». « Cela
permettra de prendre de meilleurs décisions », atteste Peter Hitchcock.
C'est alors
qu'entre en jeu l'intelligence artificielle pour agréger et tirer de la
valeur de cet ensemble de données. La connectivité permanente
permettrait en effet de les recueillir au sol au sein d'un « data lake »,
où elles seraient traitées, nettoyées et analysées en « temps réel ».
C'est une des capacités désormais maîtrisées par Thales depuis
l'acquisition de la société américaine Guavus l'an dernier. Les
informations pertinentes seraient enfin transmises à bord. Peter
Hitchcock parle ainsi d'un « data streaming ». (...)
Ce nouveau concept permet
d'imaginer que des informations transmises au sol par un avion puissent
être intégrées immédiatement au data lake, compilées avec d'autres
données comme la météo, puis retransmises à un appareil opérant sur la
même route peu après. L'équipage disposerait alors d'une conscience
situationnelle augmentée pour adapter leur plan de vol au mieux.
(...) Thales travaille à la mise au point d'un assistant virtuel.
Son rôle ne serait ainsi pas de remplacer un des pilotes, mais les
conseiller au mieux dans leurs tâches afin d'optimiser les opérations.
Si le « single-pilot operations » trotte indubitablement dans
la tête des ingénieurs de Thales, l'objectif semble donc plus de
faciliter le travail des pilotes. Cela permettrait de rendre la
profession plus accessible afin de faciliter le recrutement et réduire
le besoin d'entraînement. Dans un premier temps du moins. De
premières briques technologiques pourraient apparaître à l'horizon 2025,
selon Peter Hitchcock. Il faudra sans doute attendre un peu plus pour
que l'ensemble du concept devienne opérationnel.
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Le BelugaXL d'Airbus décolle pour la première fois
(source Journal de l'Aviation) 19 juillet - (...) Le premier exemplaire du BelugaXL
a décollé pour la première fois le 19 juillet de Toulouse à
10h30. Il a réalisé un vol de 4h11 (...). Le programme d'essais
en vol est désormais lancé. Il devrait cumuler 600 heures de vol en dix
mois, à la suite de quoi le BelugaXL devrait obtenir sa certification.
Il doit entrer en service en 2019 et officier aux côtés de la flotte
existante de BelugaST entre onze sites de production d'Airbus en Europe.
Basé sur l'A330-200F et doté d'une masse maximale au décollage de
227 tonnes, le BelugaXL est plus long de 6 mètres que le BelugaST et
plus large d'un mètre. Il présente une capacité accrue de 30% par
rapport à son prédécesseur et pourra par exemple transporter deux ailes
d'A350, quand chacune doit être transportée individuellement
aujourd'hui.
Quatre autres appareils doivent être produits d'ici
2023. Ils remplaceront à terme les BelugaST actuels mais seront
exploités simultanément durant quelques temps afin de répondre aux
besoins suscités par la montée en cadence de plusieurs programmes
d'Airbus (A320 et A350).
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Plusieurs compagnies aériennes, dont EasyJet, veulent porter plainte contre la France
(source Europe1) 20 juillet - Les grèves du contrôle aérien français
ont conduit cette année à de nombreuses annulations de vols qui ne
faisaient pourtant que survoler le territoire national. (...)
Trois
compagnies aériennes entendent porter plainte contre la France auprès de
la Commission européenne. IAG, la maison mère d'Iberia et de British
Airways, Ryanair, et EasyJet sont en effet de plus en plus agacées par
des annulations de vols en série sur lesquelles elles n'ont aucun
pouvoir. Quelques chiffres suffisent
à justifier ce ras-le-bol. Plus de 2.600 vols ont été annulés en trois
mois chez EasyJet, avec plusieurs centaines de milliers de voyageurs
touchés pour un coût estimé à 25 millions d'euros. Du côté de Ryanair,
quelque 5.000 vols ont dû rester au sol depuis le début de l'année, sans
compter les nombreux retards. Si certaines de ces perturbations sont
liées aux conditions météo, la majeure partie d'entre elles est
imputable aux grèves des contrôleurs aériens français. Car en l'absence de contrôleurs pour surveiller le ciel, les
avions restent au sol, qu'il s'agisse de vols au départ ou à destination
de la France, mais aussi pour un avion dont le plan de vol ne fait que
traverser l'espace aérien français. C'est ainsi qu'un Madrid-Bruxelles
peut très bien se voir annuler à cause d'un mouvement social en France.
Sur les 12 dernières années, les grèves du contrôle aérien français ont
représenté 254 jours de mobilisation. Si les compagnies ne remettent pas en cause le droit de grève,
elles demandent à la France de prendre des mesures pour que les
perturbations soient mieux anticipées. Du côté de la Commission
européenne aucune plainte n'a été formellement déposée pour le moment,
mais Bruxelles reconnaît qu'il y a des tensions dans le ciel européen,
et a d'ailleurs récemment demandé aux pays partenaires de mieux protéger
des grèves les vols qui ne font que survoler leur territoire.
La Presse Boursière
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AIR FRANCE-KLM : Crédit Suisse relève sa cible
(source Zonebourse) 23 juillet - Crédit Suisse relève son
objectif de cours de 7,61 à 8,02 euros sur le titre Air France-KLM,
tout en maintenant son opinion Neutre. Le bureau d’études a relevé ses
estimations de 0 à +1% pour la croissance du revenu unitaire à taux de
change constant pour 2018. Cela l’a conduit à relever sa prévision d’Ebit
de 280 millions d’euros pour 2018 à 1,206 milliard. Toutefois,
l’analyste est toujours préoccupé par les incertitudes concernant la
nouvelle direction du groupe et l’issue des négociations avec les
syndicats.
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 7,154 en clôture
lundi 23
juillet. Elle perd 1,22% en une semaine.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM se situe à
9,14 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
en hausse de 2$, passant de 72$ à 74$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
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