N°668, 10 septembre 2018
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La Revue de Presse du lundi ...
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Air France KLM : trafic et taux de remplissage des avions en hausse en août
(source Boursier com) 10 septembre - Le trafic d'Air France KLM s'est
encore amélioré en août affichant une hausse globale de 3,3% (en
passager kilomètre transporté). Sur la période, la société, qui regroupe
les compagnies Air France, KLM, HOP! et Transavia) a transporté 9,56
millions de personnes (+2,3%). Les capacités ont dans le même temps
progressé de 2,4%, permettant au coefficient d'occupation de s'améliorer
de 0,7 point, à 90,8%. Hors Transavia, le trafic affiche une
hausse de 3,1% (en PKT) et les capacités augmentent de 2,1%. Le
coefficient d'occupation progresse ainsi de 0,9 point, à 90,5%.
A noter que le groupe ne fait aucun commentaire sur l'évolution de la
recette unitaire, un indicateur très surveillé par le marché.
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Les tardives mises au point d’Air France-KLM
(source Libération) 9 septembre - Air France-KLM a corrigé le montant
prévisionnel des indemnités de départ de son nouveau directeur général.
Benjamin Smith bénéficiera finalement d'un
parachute de 4,5 millions d'euros s'il quitte l'entreprise.
Lorsque Libération a eu connaissance du document diffusé
après la nomination de Benjamin Smith au poste de directeur général
d’Air France-KLM, il a interrogé, vendredi 8 septembre, à trois reprises
de manière écrite et orale la direction du groupe sur les modalités de
calcul de cette indemnité. Il s’agissait notamment de déterminer
l’indemnité minimale au cas où la rémunération variable de l’intéressé
ne soit pas prise en compte pour le calcul de son chèque de départ. Les
réponses fournies par la direction n’ont à pas apporté de réponse
précise au mode de calcul de cette indemnité et au fait qu’elle ne
prenait pas en compte le plan de rémunération à long terme de
l’intéressé, soit deux millions d’euros par an. Libération avait évalué
le montant du parachute dont bénéficierait Benjamin Smith en cas de
départ forcé à 8,5 millions d’euros. Mais in fine, le Canadien n’aurait
droit qu’à un peu plus de la moitié de cette somme.
Il
semblerait que la rédaction particulièrement complexe du système de
rémunération du nouveau patron d’Air France-KLM ait nécessité que les
juristes de la direction générale se replongent avec attention dans son
contrat afin de déterminer le montant exact de son indemnité en cas
départ. Ce n‘est que le lendemain de la parution de l’information de
Libération que la direction du groupe a été en mesure de donner le
montant exact de l’indemnité de départ de Benjamin Smith: en cas de
départ contraint, ce dernier pourra percevoir jusqu’à 4,5 millions
d’euros, ce qui constitue déjà un parachute pour le moins doré. Au mois
de juin, une prime de départ de 4 millions d’euros attribuée à Georges Plassat, l’ex-PDG de Carrefour, avait suscité une polémique plutôt
nourrie dans un contexte social tendu. A tel point que sur l’insistance
notamment du ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, il avait fini par y
renoncer. (...)
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L'accord salarial de KLM suscite la controverse chez Air France
(source Les Échos) 6 septembre - Contrairement aux chiffres avancés
par le syndicat de pilotes SNPL d'Air France pour remobiliser ses
troupes, la hausse de salaires accordée aux pilotes de KLM ne dépassera
pas 4 %. S'ajouteront des jours de repos supplémentaires.
Chez Air
France-KLM, même un accord peut susciter des désaccords. C'est le cas de
l’accord de principe intervenu mardi dernier entre la direction de KLM
et le principal syndicat de pilotes VNV. Alors que ce projet d'accord
salarial permet d'écarter la menace d'une grève chez KLM, son annonce a
suscité une polémique et une tentative de récupération du côté des
syndicats français d'Air France - notamment du principal syndicat de
pilotes SNPL AF - qui devaient se réunir vendredi 7 septembre pour décider de la
suite à donner à leur mouvement. Au centre de la polémique, les hausses de salaires obtenues par les
pilotes de KLM. Dès l'annonce de l'accord, mardi, le bureau du SNPL Air
France annonçait sur son compte Telegram, que leurs collègues de KLM
avaient obtenu l’équivalent de 9,4 % d'augmentation en long-courrier et
jusqu'à 13,45 % sur moyen-courrier, avec la possibilité d'opter pour un
jour de repos supplémentaire. Et ce, alors que les dirigeants d'Air
France-KLM et d'Air France refusent de rouvrir la négociation salariale
chez Air France, avant l'arrivée du nouveau patron du groupe, Benjamin
Smith. De quoi remobiliser les pilotes d'Air France, dont une partie a
fait grève pendant 15 jours au premier semestre pour tenter d'obtenir
une hausse générale des salaires de 5,1 % (à laquelle s'ajouteraient des
revendications catégorielles, pour un montant au moins équivalent).
L'information, reprise dans
« Les Échos », ne suscite, dans un premier temps, aucune réaction
officielle chez KLM et Air France-KLM. Ce n'est que le lendemain, dans
un courrier interne aux salariés de KLM, que le président de la
compagnie néerlandaise, Pieter Elbers, livre une tout autre version de
l'accord passé avec VNV. « Les chiffres avancés dans la presse française
ne sont pas corrects », déclare-t-il, en affirmant que la direction de
KLM n'a pas dévié de sa proposition initiale d'une hausse générale des
salaires des pilotes limitée à 4 %. « En complément, la date effective
de la réduction de la pression de travail [pour les pilotes], dont
l'impact financier est difficile à déterminer, a été précisée »,
ajoute-t-il. Joint par
téléphone, un porte-parole du syndicat VNV confirme en partie les
explications de Pieter Elbers. L'augmentation générale des salaires des
2.800 pilotes de KLM, réalisée en trois phases, est bien limitée à 4 %.
Cependant, cette revalorisation s'accompagne d'une réduction du temps de
travail des pilotes, sous forme de jours de repos supplémentaires, de
l'ordre de 4 %. De plus, les représentants de VNV ont obtenu que cette
réduction du temps de travail, entre en vigueur dès le 1er octobre
prochain, et non pas à l'été 2019, comme le voulait initialement la
direction. Soit dix mois de gagné, dont le surcoût pour KLM n'a pas été
chiffré. « Mais même en additionnant les 4 % de hausse de salaires et
les 4 % de baisse de productivité, on reste en dessous des chiffres
cités dans la presse française, souligne le porte-parole de VNV. En
contrepartie, nous avons accepté une plus grande flexibilité ». Ce qui
n'a pas non plus été chiffré
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Air France : les syndicats calment bizarrement le jeu
(source La Tribune) 7 septembre - Virage sur l'aile pour
l'intersyndicale d'Air France. La semaine dernière, elle menaçait la
direction "d'un fort durcissement du conflit", en indiquant qu'elle se
réunirait le 7 septembre pour déterminer les modalités d'action pour
obtenir une revalorisation salariale pour les salariés. Aujourd'hui,
elle calme le jeu en disant qu'elle n'a pas l'intention de lancer "de
préavis ni d'ultimatum dans l'immédiat", selon des propos tenus par des
sources syndicales à l'agence Reuters. Pourtant, entre ces deux
déclarations, les hausses de salaires obtenues par les pilotes de KLM
avaient accentué l'agacement des syndicats, déjà irrités par le refus de
la direction d'Air France de reprendre les négociations tant que le
nouveau directeur général, Ben Smith, n'avait pas pris ses fonctions. (...) "On ne veut pas se laisser entraîner
dans la surenchère", a expliqué à l'AFP le secrétaire général de Force
ouvrière. "On cherche le dialogue", a déclaré de son côté Sud-Aérien, pour qui "la grève n'est pas une fin
en soi". La volte-face est étrange. Ben Smith a-t-il envoyé en
coulisse des messages rassurants ? L'intersyndicale a-t-elle compris
qu'un préavis lancé avant l'arrivée du nouveau patron n'était peut-être
pas approprié pour espérer une bonne mobilisation des salariés ?
D'autant qu'une telle mesure n'aurait pas été envisagée si le candidat
qu'elle soutenait pour prendre les rênes d'Air France-KLM avait été
choisi.
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Transavia renforce sa position de leader à Nantes-Atlantique
(source FlyerLifestyle) 10 septembre - La compagnie low-cost du
groupe Air France-KLM continue de se développer sur la plateforme de
Nantes depuis plusieurs années avec 3 à 4 avions y étant basés et de
nouvelles destinations ajoutées tous les ans au réseau. Face à la
concurrence toujours plus intense, Transavia poursuit son développement.
La saison estivale a été très bénéfique pour Transavia, selon son
directeur marketing et commercial Nicolas Hénin, qui enregistre une
nette amélioration de sa ponctualité d’après RefundMyTicket. Selon ce
site expert, Transavia est l’une des compagnies les plus fiables
opérationnellement avec seulement 0.2% de vols annulés ; de quoi
conforter l’image de la compagnie. (...)
Transavia annonce aujourd’hui
l’ouverture de 5 nouvelles destinations au départ de Nantes-Atlantique
pour l’été 2019 et un 5ème Boeing 737 basé:
De plus, sa stratégie moyen-courrier
se développera à Nantes avec une nouvelle ligne vers Tel Aviv. (...)
Cette nouvelle ligne hivernale s’inscrit dans le renforcement du réseau
en hiver, avec une hausse de nombre de sièges de 62%, notamment par la
prolongation des nouvelles lignes de l’été et le renforcement des lignes
vers Marrakech et Agadir. Transavia ne compte pas laisser la place à
easyJet qui basera 3 avions l’année prochaine et viendra concurrencer
directement la compagnie. Après de nombreuses livraisons directement de Boeing 737-800 neufs
arrivants des usines du constructeur américain à Seattle, Transavia
prendra possession de 4 Boeing 737 de seconde main à la fin de l’année
et en 2019 pour atteindre le seuil maximal de 40 avions, accord conclu
avec les syndicats de pilotes. (...)
Sur le développement produit et l’expérience client, de nombreuses
innovations sont à l’étude chez Transavia. Une offre de
connexion Internet à bord par antennes relais pourrait par
exemple être déployée l’année prochaine. Bien que chez les compagnies low-cost ce service
n’est pas une priorité, sauf chez Norwegian qui l’offre gratuitement, un
système de divertissement sur des vols toujours plus longs serait un
réel atout pour Transavia. (...) Les équipes
commerciales de Transavia étudient aussi au développement d’un programme
de fidélité propre à la compagnie, qui serait plus simple que Flying
Blue, le programme d’Air France-KLM. Par exemple, Brussels Airlines, qui
appartient au groupe Lufthansa et donc au programme Miles and More a
lancé en 2015 son programme Loop pour se différencier. (...) Le développement de Transavia au départ de
Nantes mais aussi d’Orly-Sud est impressionnant. Avec un produit solide
et une bonne réputation, la compagnie devrait encore surprendre et
gagner des parts de marché dans les années avenir. Cependant son
développement dépendra aussi de la stratégie du groupe. Mais avec Ben
Smith, nouveau PDG d’Air France-KLM et créateur de la low-cost Air
Canada Rouge, Transavia devrait avoir un avenir tout aussi prometteur
que jusqu’à maintenant.
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Air France-KLM souhaite renforcer son alliance avec Jet Airways
(source Air Journal) 9 septembre - Le président de KLM, Pieter Elbers,
a déclaré qu’Air France-KLM souhaitait renforcer ses liens avec Jet
Airways pour exploiter une croissance à deux chiffres attendue sur les
marchés des voyages aériens en Inde et en Amérique du Nord. En
novembre dernier, Jet Airways et Air France-KLM avaient signé un accord
de coopération unique en son genre sur le marché Inde-Europe. Ces
compagnies veulent maintenant renforcer encore leur coopération. « Nous
avons d’abord mis en place des connexions et des partages de code sur le
réseau des uns et des autres. Maintenant, nous lançons une alliance avec
Jet Airways en termes d’interface client », a déclaré cette semaine M. Elbers à New Delhi en Inde. Il a ajouté que les deux compagnies
aériennes travaillent également à aligner leurs programmes de
fidélisation. (...)
« Tout le monde sait qu’il y a un flux énorme de passagers en provenance
d’Inde et des Etats-Unis. L’utilisation de nos hubs d’Amsterdam et de
CDG, deux des hubs les plus puissants d’Europe, en les reliant
directement au réseau de Jet Airways, nous aide », a déclaré Elbers,
ajoutant que la compagnie aérienne dispose désormais d’une « position
forte » sur les marchés européen, américain et indien.
Il a
également déclaré qu’il était « impressionné » par la rapidité avec
laquelle l’alliance entre les deux compagnies aériennes allait de
l’avant, en particulier par rapport au temps nécessaire pour créer des
alliances aux États-Unis et en Chine. Commentant l’optique de tirer
parti du réseau domestique de Jet Airways, M. Elbers a ajouté: «En fin
de compte, il nous incombe en tant que dirigeants de compagnies
aériennes de permettre
aux gens de voyager entre Amritsar, une ville indienne et une ville du
Danemark ». Cependant, il n’a pas commenté si Air France-KLM investirait
dans la compagnie aérienne en difficulté financière, qui a récemment
annoncé sa deuxième perte trimestrielle consécutive. Plus tôt cette
semaine, Jet Airways a informé la bourse que l’agence de notation ICRA
avait déclassé les notations à long terme de ses programmes d’emprunt.
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British Airways victime d'un vaste piratage informatique
(source Les Échos) 6 septembre - La compagnie aérienne britannique,
qui a déploré plusieurs pépins informatiques ces derniers mois, a
indiqué jeudi soir avoir essuyé une cyberattaque d'une quinzaine de
jours sur les données bancaires de ses clients. Au total, les données de
380.000 cartes de paiements pourraient avoir été dérobées entre le 21
août au soir et le 5 septembre au soir à cause d'une faille qui a depuis
été réparée. Outre les noms,
adresses et e-mails de certains clients ayant réservé des billets sur le
site ou l'application de la compagnie, les pirates ont volé toutes leurs
données de cartes bancaires (numéro, date d'expiration et code sécurisé
à trois chiffres) - les itinéraires des vols et les informations
figurant sur les passeports n'ont pas été touchés. Les clients sont
invités à contacter leurs banques pour bloquer leur carte afin d'éviter
toute utilisation frauduleuse. La compagnie a ouvert une enquête
pour déterminer l'origine de ce piratage qui menace d'entamer la
confiance de ses clients, qu'elle a promis vendredi d'indemniser, tout
en achetant des pleines pages dans les journaux pour s'excuser.
Elle risque d'écorner son image,
dans un secteur particulièrement concurrentiel. La Bourse s'en
inquiétait vendredi, le cours du titre IAG, propriétaire de British
Airways, perdant 2,23 % à l'ouverture. British Airways n'en est
pas à son premier ennui informatique. Elle avait déjà dû s'excuser en
juillet, après l'annulation de dizaines de vols à destination et en
provenance de l'Heathrow en raison de problèmes techniques. Elle avait
surtout connu en mai 2017 une panne géante provoquée par un problème
d'alimentation électrique, qui l'avait forcée à annuler 726 vols, soit
28 % de ses avions pendant les trois jours d'un week-end prolongé. A
Heathrow et Gatwick, 75.000 passagers avaient été affectés.
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Coup de tonnerre : Norwegian cherche à recaser 90 Airbus A320neo
(source La Tribune) 4 septembre - (...) Un nouveau
signe que Norwegian n'est pas au mieux et que la compagnie low-cost est
plus que jamais une proie potentielle en Europe. Ce mardi, lors d'une
présentation à des investisseurs, le directeur financier de Norwegian, Geir Karlsen a carrément lâché une bombe. La compagnie aérienne
qui
doit prendre livraison de 210 Airbus et Boeing a l'intention de n'en
recevoir que la moitié environ. La direction cherche en effet à revendre
ses A320neo afin de réduire le poids de son endettement (plus de 2
milliards d'euros) et limiter les sorties de cash. "Nous avons
90neo (A320 neo) d'Airbus en commande. Les Airbus 320neo, dans les
faits, sont en vente. Nous avons engagé un processus pour tenter de
trouver un nouveau propriétaire pour ces appareils", a déclaré Geir Karlsen. "Le problème n'est pas de les vendre (...) mais d'obtenir
le prix recherché (...) Nous espérons être en mesure de donner des
informations concernant une transaction d'ici la fin de l'année." (...) Représentant un tiers des commandes d'A320 (33),
le
sort des A321LR, la version long-courrier de cet appareil, n'est pas
clair du tout. Norwegian pourrait les conserver en fonction de
l'évolution du trafic en Argentine, a dit Geir Karlsen cité par Reuters.
Or, ces avions avaient pour vocation de relier l'Europe aux Etats-Unis
et non de desservir des vols intérieurs en Argentine comme Norwegian en
a obtenu le droit. La compagnie a d'ailleurs commencé ce mardi la
commercialisation des premiers vols intérieurs qu'elle proposera le mois
prochain, entre Buenos Aires et Cordoba d'une part et Mendoza de l'autre.
"On verra ce que donnent les ventes de billets avant de prendre une
décision", a dit le directeur financier. (...) Le transporteur norvégien a perdu près
de 31 millions d'euros l'an dernier
après un bénéfice net de 100 millions d'euros en 2016. En raison de sa
croissance considérable, la compagnie est confrontée à des coûts de
développement très élevés, alors que sa facture carburant a grimpé.
Disposant de faibles couvertures (seuls 27% de ses besoins pour l'année
sont couverts, contre 60 à 80% pour les autres compagnies européennes),
Norwegian est fragilisée par la montée du prix du baril qui a encore
augmenté ces dernières semaines. (...)
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Alitalia: Rome cherche des investisseurs, y compris chinois
(source Le Figaro) 7 septembre - Le gouvernement italien cherche des
investisseurs prêts à prendre une participation dans la compagnie
Alitalia, y compris en Chine, a indiqué vendredi le sous-secrétaire
d'Etat au Développement économique, Michele Geraci. "Nous avons
rencontré des acteurs potentiellement intéressés, nous sondons toutes
les opportunités", a déclaré Michele Geraci à l'agence italienne AGI,
confirmant une information du quotidien Il Corriere della Sera.
Michele Geraci, qui fut pendant dix ans professeur d'université à
Shanghai et parle couramment le mandarin, a mené cette semaine une
mission en Chine visant à accroître la coopération commerciale et les
investissements entre les deux pays. Selon Il Corriere della Sera,
il a
sondé l'intérêt de deux groupes, dont celui d'Air China, compagnie
nationale chinoise.
"Nous cherchons un investisseur stratégique, un
actionnaire minoritaire (jusqu'à 49% du capital), prêt à relancer la
société", a dit Geraci. "Une compagnie aérienne asiatique pourrait être
la meilleure solution, beaucoup plus intéressante qu'une allemande qui
viendrait nous faire concurrence", a-t-il ajouté, faisant allusion à
Lufthansa.
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easyJet et Singapore Airlines s'allient sur les correspondances à Milan et Berlin
(source La Tribune) 6 septembre - Les deux compagnies aériennes ont
signé un partenariat permettant de connecter à Milan Malpensa les vols
de la compagnie asiatique en provenance de Singapour à ceux d'easyJet
vers l'Europe. Un accord similaire a été trouvé à Berlin avec Scoot, la
filiale low-cost long-courrier de Singapore Airlines. Un
partenaire de poids pour easyJet. Singapore Airlines et la compagnie
low-cost britannique ont signé un accord permettant de connecter à Milan
Malpensa les vols de la compagnie asiatique en provenance de Singapour à
ceux d'easyJet vers l'Europe. Baptisé Woldwide Connect by
easyJet, ce
système permet donc à un passager de réserver un vol court-courrier sur
easyJet mais aussi le billet long-courrier de Singapore Airlines pour
Singapour ou au-delà de la cité-État. Un accord similaire a été trouvé à
Berlin-Tegel avec Scoot, la filiale low-cost long-courrier de Singapore
Airlines. Ce service a été
lancé l'an dernier à Londres-Gatwick avec notamment Norwegian et Westjet.
À Londres, l'aéroport est impliqué puisqu'il prend en charge la
correspondance des bagages. La compagnie n'a pas indiqué s'il en serait
de même à Malpensa et Tegel. Des discussions sont également en
cours avec Emirates, également à Londres, mais aussi à Genève.
easyJet a
par ailleurs l'intention de mettre en place un dispositif de ce type
dans les aéroports parisiens. Un accord de distribution a déjà été passé
avec Corsair et La Compagnie. Ayant abandonné depuis des années son
activité d'assistant en escale, ADP ne peut en revanche pas assurer la
correspondance. Ce système constitue une forme intermédiaire de
proposer des vols en correspondance entre le système de correspondance
classique, organisé sur une même compagnie ou entre deux compagnies
membres d'une même alliance, et le « self connecting », dans lequel les
passagers se débrouillent seuls en utilisant, pour leur acheminement
vers l'aéroport de correspondance, une compagnie différente de celle qui
effectuera le second vol (long-courrier, par exemple).
S'il a
toujours existé, le « self connecting » prend de l'ampleur ces dernières
années avec l'essor des low-cost sur les grands aéroports. Ces systèmes
constituent une menace pour les compagnies classiques comme Air France
ou Lufthansa.
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 8,350 euros en clôture
lundi 10 septembre. Elle est restée quasiment stable cette semaine (-0,4%).
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM se situe à
9,57 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
à 77$. Il a baissé de 1$ en une semaine.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
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