N°670, 24 septembre 2018
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La Revue de Presse du lundi ...
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Ben Smith, le DG d'Air France-KLM devrait être aussi DG d'Air France
(source La Tribune) 24 septembre - Une semaine après l'entrée en
fonction de Benjamin Smith au poste de directeur général d'Air
France-KLM, une nouvelle étape de la gouvernance du groupe est en cours
de finalisation pour être présentée ce jeudi 27 septembre au conseil
d'administration. Alors que les spéculations vont bon train ces
dernières semaines sur la nomination d'un nouveau directeur général à
Air France pour remplacer Franck Terner, Benjamin Smith
devrait,
selon nos informations, se voir proposer le poste de directeur
général de manière temporaire, le temps de trouver un ou une
DG, dont le profil n'est pas encore arrêté. C'est donc Benjamin Smith
qui aura la charge de régler le conflit salarial à Air France. Il a
prévu de rencontrer l'intersyndicale d'Air France lundi prochain.
Par ailleurs, Benjamin Smith devrait également entrer au conseil
de surveillance de KLM comme il en avait exprimé le souhait, un
siège qui avait toujours été refusé par KLM aux anciens patrons d'Air
France-KLM, Alexandre de Juniac et Jean-Marc Janaillac. (...)
La
nomination à titre temporaire de Ben Smith à la tête d'Air France
devrait d'ailleurs permettre de peaufiner la gouvernance de la compagnie
française. Car plusieurs voix parmi les parties prenantes de ce dossier
militent pour pérenniser la double casquette de Ben Smith, et de nommer
pour le seconder à Air France un Chief Operating Officer (COO), comme en trouve
très souvent dans les compagnies anglo-saxonnes. Confier à Ben
Smith les manettes d'Air France-KLM et d'Air France a l'avantage, selon
les partisans de ce schéma, de tenir compte de la spécificité d'un
groupe dans lequel il est extrêmement difficile pour un patron de rester
à l'écart des affaires de sa plus grosse filiale, Air France, qui
constitue par ailleurs le maillon faible du groupe. (...)
Ce schéma serait compatible avec une implication plus grande du
président du directoire de KLM, Pieter Elbers, au sein d'Air France-KLM.
Parallèlement à ses fonctions actuelles, il devrait en effet
s'occuper des alliances, un sujet qui lui tient à cœur.
«Si Ben Smith devait uniquement rester à Air France-KLM, sans s'occuper
d'Air France, et avoir une partie de son périmètre rogné par Pieter
Elbers, il ne lui resterait pas grand-chose à faire », explique un
connaisseur du dossier pour justifier une double casquette de Ben
Smith (...).
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Le PDG d'Air France-KLM a déjà rendu visite aux ministres (néerlandais)
(source De Telegraaf, traduction) 20 septembre - Ben Smith, le
nouveau CEO d'Air France-KLM, a déjà rencontré les ministres Van Nieuwenhuizen (Infrastructure) et Hoekstra (Finances). (…)
L'un des problèmes auxquels Air France-KLM est confrontée est que
KLM ne
pourra pas poursuivre sa croissance à Schiphol dans les années à venir.
L'aéroport a ouvert ses portes aux compagnies low-cost avec des réductions
tarifaires et des taxes moins élevés, ce qui a conduit à Schiphol à
atteindre sa limite trois ans plus tôt que prévu. Pieter Elbers, PDG de
KLM, a déclaré samedi à ce journal qu'il aimerait ouvrir d'autres routes
vers l'Inde, mais qu'il n'y a pas de créneaux supplémentaires pour
l'instant. Un autre facteur est que KLM est toujours rentable.
Aujourd'hui, la croissance doit se faire au départ de Paris, mais 30 %
des vols long-courriers d'Air France sont déficitaires. L'État
néerlandais est également actionnaire de KLM (...). Ces dernières
années, les ministres ont régulièrement dû se rendre à Paris pour faire
valoir l'importance des activités indépendantes de KLM. En juin,
après 15 jours de grève chez Air France, une motion a été adoptée à la
Chambre basse pour que le cabinet réaffirme qu'aucune business unit et
aucun emploi ne sera transféré du siège de KLM à Paris. La gestion
financière de KLM reste également indépendante. Selon Van Nieuwenhuizen,
ces sujets n'ont pas été abordés : "Nous n'en sommes pas encore là.
C'était vraiment une prise de contact".
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Air France inaugure sa nouvelle agence 3.0
(source La Dépêche) 18 septembre - La nouvelle agence Air France du
centre-ville de Toulouse n'a plus rien à voir avec l'ancienne ! La
compagnie a décidé de rajeunir et repenser totalement ses agences afin
de les adapter aux goûts du jour et les rendre plus attractives. Jeudi
soir, Zoran Jelkic, directeur général France d'Air France a coupé le
ruban du nouvel espace de vente du boulevard de Strasbourg en présence
de nombreuses personnalités (...). À cette occasion,
Zoran Jelkic est revenu sur la stratégie de ventes d'Air France. «Nous
avions 80 agences en France, vingt ans en arrière. Aujourd'hui, nous
animons un réseau de huit agences en régions et trois à Paris. Le but
est de faire vivre aux clients une expérience immersive dans la marque
et de transformer un point de vente en lieu de conseil» résume le
directeur général. Toutes les agences françaises seront rénovées sur ce
modèle. Toulouse est la seconde ville à bénéficier de ce lifting après
Nantes qui a rouvert voilà huit mois. «L'impact est significatif
puisqu'à Nantes, la fréquentation a bondi de 25 % et le chiffre
d'affaires de 10 %» chiffre Zoran Jelkic. Preuve, si besoin en était,
que le réseau de ventes physique a un bel avenir. Le réseau des onze agences françaises accueille
300 000 clients par an et génère 100 millions d'euros de chiffre
d'affaires soit environ 6 % des ventes. Internet en assure 75 % et les
centres d'appels 7 %. «On ne peut pas se contenter d'être monocanal avec
seulement une distribution sur le web. Tous nos canaux se complètent et
les agences deviennent un vrai lieu de conseil comme une agence de
voyages» explique le dirigeant. Dans l'agence tout en courbes,
l'espace fait la part belle à la vidéo avec un écran géant, des desks
d'accueil et une ambiance salon VIP d'aéroport. Un espace de vente de
produits dérivés et de bagagerie a aussi été installé. Les ventes y
démarrent très bien. Pour éviter l'attente aux clients, ces
derniers peuvent aller faire des courses en centre-ville et sont
prévenus par SMS quand leur tour approche. Toulouse est une place forte
pour Air France qui pèse 37 % du trafic de l'aéroport à elle seule et
s'offre désormais un pignon sur rue «up to date».
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Royal Brunei confie à AFI KLM le support de ses LEAP
(source Air & Cosmos) 18 septembre - AFI KLM E&M a
signé un accord pour assurer la maintenance complète et les réparations
des moteurs LEAP-1A équipant la flotte de sept Airbus A320neo de Royal
Brunei Airlines. Ce nouveau contrat est issu d'une relation de travail déjà
bien établie entre AFI KLM E&M et Royal Brunei puisque la compagnie du
sultanat confie déjà au Groupe la maintenance de ses équipements et APU
Boeing 787 dans le cadre d'un contrat à long terme. (...)
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Transavia annonce un bilan estival positif à Lyon et une liaison Lyon-Beyrouth en 2019
(source Air Journal) 21 septembre - La compagnie Transavia entend
bien tirer profit de ses bons résultats durant l’été 2018 dans son hub
de Lyon-Saint Exupéry, en lançant un nouveau service vers le Liban et en
renforçant les fréquences vers le Maroc et la Tunisie à la prochaine
saison estivale 2019. (...) Ceci portera à 608 000 les sièges offerts
au départ de Lyon soit une croissance de 14 % de l’offre : « Ces
nouveautés confirment la volonté de Transavia de développer sa base
lyonnaise comme point d’accès privilégié sur le bassin méditerranéen. (...) ».
Présente sur le sol lyonnais depuis
2010, Transavia a dépassé cet été le cap des 2 millions de passagers
transportés depuis le début des opérations. Au départ de l’aéroport de
Lyon-Saint-Exupéry, la compagnie dessert 19 destinations dans 9 pays.
Elle vise 57 vols par semaine à partir de 2019. Transavia (...) propose pour l’été prochain
98 lignes dans 21 pays, au départ de ses 3 bases françaises Paris Orly,
Nantes Atlantique (24 destinations dans 12 pays différents, à raison de
80 vols) et Lyon Saint-Exupéry. Avec plus de 14,8 millions de passagers
transportés en 2017, Transavia est aujourd’hui la première compagnie
low-cost au départ d’Orly et la deuxième au départ de Paris (Beauvais,
Roissy, Orly).
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Le groupe Lufthansa renforce fortement sa présence en France
(source Air & Cosmos) 21 septembre - Lors d'une rencontre avec la
presse, Michael Gloor, directeur des ventes du groupe Lufthansa pour la
France et le Benelux, a fait un point sur l'évolution du groupe
Lufthansa (Lufthansa, Austrian, Swiss, Eurowings et Brussels Airlines)
sur le marché français. De août 2017 à juillet 2018, la compagnie a
transporté entre la France et l'Allemagne, la Suisse, la Belgique et
l'Autriche un total de 6,5 millions de passagers, soit un trafic en
hausse de 15% et un taux de remplissage moyen qui s'établit à 75% (plus
5 points sur un an). La compagnie, qui a augmenté de 7% ses capacités au
départ de France, dispose d'une part de capacités de 53% entre la France
et l'Allemagne. Au total, le groupe Lufthansa opère 736 vols
hebdomadaires au départ de la France. (...)
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Qatar Airways publie une perte de 69 millions de dollars
(source Le Journal de l'Aviation) 18 septembre - Les résultats du
groupe Qatar Airways montrent que la compagnie a fortement souffert du
blocus imposé par les pays voisins à l'encontre du Qatar. Malgré une
hausse de 7,4% de son chiffre d'affaires (à 11,6 milliards de dollars),
elle a publié une perte nette de 69 millions de dollars quand elle
affichait un bénéfice de 767,6 millions de dollars l'année dernière.
Elle souligne ainsi qu'elle vient de passer l'année la plus difficile de
son histoire. Le blocus a en effet été décrété le 5 juin 2017. (...) Dix-huit destinations ont dû être immédiatement abandonnées et
remplacées par des routes moins matures, tandis que plusieurs liaisons
aériennes ont vu leur plan de vol modifié (et parfois considérablement
allongé) pour contourner les espaces aériens interdits, entraînant une
hausse des coûts opérationnels de 15%. D'autant que la flotte
n'a pas arrêté de croître pour autant. Qatar Airways a reçu son premier
A350-1000 sur l'année fiscale mais aussi sept A350-900, sept 777-300ER
et deux A380 et son offre de sièges a augmenté de 10%. Si le nombre de
passagers a baissé de près de 9% à 29 millions, l'activité cargo a quant
à elle connu un regain de croissance. Le groupe a en effet transporté
1,36 million de tonnes de fret, un volume en hausse de 17,8%. (...)
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Turkish Airlines : hausse de 13% du trafic passager entre janvier et août 2018
(source Air Journal) 21 septembre - Turkish Airlines a récemment
dévoilé ses performances opérationnelles au cours des huit premiers mois
de l’année 2018 avec un trafic passager en hausse de 13%.
De
janvier à août, la compagnie nationale turque a transporté 51 millions
de passagers sur l’ensemble de son réseau, soit donc une hausse de 13%
par rapport à la même période l’année dernière. En excluant les
passagers en transit, le nombre de passagers internationaux a augmenté
de 16%. Au cours de la même période, le taux de remplissage
s’est amélioré de 3,4 points pour atteindre 82%. Dans les détails, le
coefficient de remplissage sur les lignes internationales a augmenté
d’environ 4 points, dépassant 81%; sur le réseau domestique, ce
coefficient a connu une hausse de 2 points, dépassant 85%, un record
historique chez Turkish Airlines Le volume de fret-courrier
transporté au cours des huit premiers mois a également connu une
croissance de 26% pour atteindre 898 000 tonnes. Les principaux
contributeurs de cette forte hausse sont les marchés de l’Amérique du
Nord, l’Extrême-Orient et le Moyen-Orient. (...) Fondée en 1933 (...), Turkish Airlines exploite aujourd’hui une flotte moderne de 281 avions
desservant près de 250 destinations dans 119 pays (c’est la compagnie
aérienne qui dessert le plus de pays dans le monde).
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"Après sa transformation, Iberia peut se battre contre n'importe qui" (Luis Gallego, PDG)
(source La Tribune) 21 septembre - Après avoir assuré sa survie grâce
à une restructuration drastique, qui passa par des coupes franches dans
les effectifs et les salaires des pilotes, la compagnie espagnole membre
du groupe IAG, composé également de British Airways, Vueling, Aer Lingus
et Level, est aujourd'hui devenue très rentable et a renoué avec la
croissance. Grâce à de nouveaux efforts de productivité signés avec les
pilotes, et demain avec les autres catégories du personnel, elle lance
un plan de croissance ambitieux que détaille à "La Tribune" son PDG,
Luis Gallego. LA TRIBUNE - Comment va Iberia ?
LUIS GALLEGO
- Comme vous le savez, en 2012, Iberia était dans une situation
difficile. Nous perdions plus d'un million d'euros par jour. Nous avons
été obligés de lancer en 2013 un plan de transformation très lourd qui a
demandé beaucoup d'efforts de la part de nos employés, mais qui a porté
ses fruits. Iberia est aujourd'hui une nouvelle compagnie, rentable
(nous avons dégagé un profit opérationnel de 400 millions d'euros en
2017) avec une ponctualité et une satisfaction de nos clients
améliorées. (...) Les accords collectifs que nous avons signés en 2013
avec toutes les catégories de personnels arrivent à échéance cette
année. Nous avons signé le 10 août avec les syndicats de pilotes un
accord d'une durée de 4 ans qui s'achèvera fin 2021. Il est équilibré.
Il garantit à Iberia d'être compétitif et soutient son plan de
croissance. Les négociations ont débuté la semaine dernière avec les
syndicats des personnels au sol pour un accord de 4 ans également. Dès
que nous aurons trouvé un accord avec ces derniers, nous nous mettrons
autour de la table avec les syndicats des personnels navigants
commerciaux. J'espère que nous allons arriver à signer des accords qui
soient bons pour les employés et le développement de la compagnie.
Avez-vous augmenté la rémunération des pilotes qui avaient fortement
baissé en 2013 ? Oui, nous avons augmentée la
rémunération des pilotes . Nous avons trouvé
un équilibre pour permettre de nous développer. Il y a des augmentations
de la partie fixe de la rémunération des pilotes, et des augmentations
liées à la performance de la compagnie et à la productivité. (...)
Combien d'heures volent les pilotes ? Nos pilotes volent en
moyenne plus de 800 heures par an (la limite règlementaire est à 900
heures) et ils vont aller au-delà. Quelle hausse de productivité
espérez-vous à l'issue de ces accords ? Je ne donnerai pas le
chiffre exact, mais nous espérons faire progresser la
productivité entre 5% et 10%.
Elle avait déjà fortement augmenté depuis 2013. Je pense que nous avons changé
le modèle de relations que nous avions. Nous avons tous compris que nous
étions dans le même bateau. Pour autant, les négociations ne sont pas
faciles. Elles ont duré sept mois pour les pilotes. (...)
Où allez-vous
positionner cette hausse de capacité de 7%? L'Amérique latine
est notre cœur de métier, mais nous développons notre offre sur d'autres
axes pour être une compagnie plus globale. Nous considérons qu'avec la
structure de coûts que nous avons aujourd'hui, nous pouvons nous battre
avec n'importe qui. Nous devons nous développer sur des marchés qui
étaient moins importants pour nous jusqu'ici. Nous augmentons par
exemple notre offre sur l'Amérique du Nord et l'Asie. (...)
Cette
croissance concerne-t-elle également la France ? La France est
l'un de nos plus gros marchés en Europe. Nos résultats y sont
excellents. Notre offre en sièges a augmenté de 13,6% de janvier à fin
août pour un trafic qui a bondi de 25,5%, à 2,1 millions de passagers.
61% de ces passagers prennent un vol de point-à-point, et 29,9% prennent
un vol en correspondance avec un transit à Madrid pour un vol
long-courrier (...) ou vers des destinations
plus proches (...). Nous desservons 10 villes
françaises avec nos trois compagnies, Iberia, Iberia Express et Air Nostrum. (...)
Pensez-vous que la
consolidation va continuer dans le ciel européen ? Oui.
Les
compagnies qui n'entreprennent pas de transformation profonde risquent
de mourir. Seuls les plus solides groupes survivront. Ce dont je suis
certain, c'est que IAG en fera partie. La consolidation va également
concerner les low-cost. (...)
Que pensez-vous du low-cost long-courrier ? Vous devez
avoir la bonne structure de coûts. Ce n'est pas facile. Ce modèle n'aura
pas les mêmes parts de marché que dans le moyen-courrier, mais il sera
important.
(...) Notre groupe est très
complémentaire. Le cœur de métier de British Airways est sur le
transatlantique, le nôtre sur l'Amérique du Sud, Vueling a un modèle
low-cost à Barcelone, Aer Lingus a un marché différent, et Level a
encore un autre modèle. Quand nous desservons la même destination, nous
discutons au sein du comité de management. Ben Smith
vient d'arriver à la tête d'Air France-KLM, avez-vous un conseil à lui
donner ? Je n'ai pas à donner de conseils à quiconque. Ben Smith
a l'expérience pour savoir ce qu'il faut faire. Le plus dur dans ces
cas-là, c'est de faire. Que pensez-vous de la situation d'Air
France ? Je ne connais pas la situation d'Air France. Mais je
considère que ce secteur est très difficile, que toutes les compagnies
doivent toujours s'adapter à de nouveaux modèles comme le low-cost
long-courrier. Si vous ne le faites pas, vous mourrez. Les difficultés
de certaines compagnies me rappellent le temps où nous étions en
difficulté nous aussi. Nous devions changer, et nous l'avons fait. Nous
avons survécu. Mais c'est un travail de tous les jours. Toutes les
compagnies doivent se transformer.
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easyJet pose un 5e avion à sa base de Nice-Côte d’Azur
(source Air Journal) 20 septembre - La low-cost britannique easyJet
est heureuse d’être basée à Nice ! Elle a quasiment doublé la taille de
ses opérations au départ de Nice-Côte d’Azur depuis 10 ans, via une
croissance annuelle régulière d’environ 6%. L’arrivée d’un 5ème
Airbus A320 sur la Côte d’Azur porte la croissance au-dessus de cette
moyenne, à 9% soit plus de 4,8 millions de passagers en 2018, confortant
la position de première compagnie en nombre de passagers transportés
avec 29% de part de marché sur la plateforme niçoise. (...)
« Cette croissance conforte l’importance du
marché français dans la stratégie européenne d’easyJet, avec 22 millions
de passagers attendus en 2018, soit un quart du nombre de passagers
transportés par la compagnie chaque année en Europe et plus de 250
lignes proposées à ce jour depuis la France, dont plus de la moitié
n’étaient pas desservies auparavant », rappelle la compagnie dans un
communiqué. (...)
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Norwegian abandonne ses routes transatlantiques depuis Édimbourg
(source Air Journal) 23 septembre - La compagnie low-cost
Norwegian
Air Shuttle fermera sa base d’Edimbourg, mettant dans un même temps, fin
à ses trois liaisons américaines depuis l’aéroport d’Édimbourg, qui ont
été lancées l’année dernière seulement, rapporte le journal écossais The Scotsman. Le transporteur met également à la trappe fin octobre
depuis Edimbourg deux de ses cinq autres routes européennes, celles
reliant Barcelone et Tenerife. Ces fermetures réduisent de moitié son
réseau depuis Edimbourg et met fin à cette base. En guise d’explication,
Norwegian met en avant l’échec du gouvernement écossais à réduire de
moitié les taxes passagers cette année, comme les ministres l’avaient
initialement annoncé. Le Scottish National Party (SNP) n’a en effet pas
réussi à obtenir le soutien de l’opposition et les plans ont également
été retardés par la nécessité d’obtenir l’approbation de l’UE pour
obtenir une exemption relative à la taxe passagers de l’aéroport
d’Inverness, indique le média écossais, qui évoque une taxe qui devait
être réduite sur les vols à destination des États-Unis de 75 £ par
passager à environ 37,50 £. (...)
>
South African Airways techniquement en faillite
(source Déplacements Pros) 23 septembre - La compagnie
nationale d'Afrique du Sud, South African Airways, serait techniquement
en faillite avec une dette qui dépasse 1,3 milliard d'euros,
plus que l'ensemble de ses actifs dont elle devra céder une partie car
les banques refusent désormais de lui prêter plus d'argent.
South African Airways est une compagnie aérienne d'État qui a
reçu de multiples injections de fonds, tandis que le
gouvernement a désespérément cherché un nouvel investisseur dans ce
transporteur criblé de dettes. Tous les investisseurs
potentiels, y compris les Emirats Arabes Unis, ont refusé les
propositions d'investissement. En termes d'actifs,
South African Airways dispose d'une flotte de 46 appareils, dont 11
Airbus A330 (dont certains n'ont été livrés que l'an dernier) et 16
Airbus A340. South African Airways, membre de Star Alliance, est
en premier lieu victime de la corruption sans fin et d'une mauvaise
gestion. Un rapport sur une stratégie de redressement de la
compagnie aérienne a conclu qu'elle pouvait être sauvée, mais qu'elle
" nécessite des mesures draconiennes ". (...)
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 8,706 euros en clôture
lundi 24 septembre. C'est quasiment le même cours que lundi
dernier (8,722 euros).
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM se situe à
9,57 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
à
81$.
Pour retrouver
un cours supérieur à 81 euros, il faut remonter à novembre 2014.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
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Magne Cette revue de presse traite de sujets
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